Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Mouvement démocrate

blog d'un militant du Modem

BAYROU reste sur le devant de la scène Posté le Mardi 15 Mai 2007 à 18h13

François Bayrou a maintenu sa ligne d'autonomie. Il a annoncé hier qu'il ne donnerait pas de consigne de vote pour le 6 mai et qu'il créait un nouveau parti.

Je ne donnerai pas de consigne de vote. » Très courtisé par les prétendants à l'Élysée, François Bayrou a finalement opté pour l'autonomie hier : il s'est gardé de choisir entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal pour le second tour. « Je n'ai pas à choisir à la place des sept millions de Français qui ont voté pour moi. Un grand nombre d'entre eux ne me le pardonnerait pas », a-t-il lancé. « Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche, ni n'accepterai aucune soumission ou ralliement à l'un des deux camps. »Après avoir fustigé pendant toute sa campagne Sarkozy comme Royal, il a continué à avoir des mots durs pour les deux candidats. L'un et l'autre risquent d'aggraver les maux de la société française, a estimé le président de l'UDF. « Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, dans le face à face sempiternel de la droite sempiternelle et de la gauche sempiternelle, vont non pas réparer mais risquent d'aggraver l'un ou l'autre de ces maux. » Bayrou a particulièrement égratigné le leader de l'UMP, en dénonçant la « proximité » de Nicolas Sarkozy « avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques » et « son goût de l'intimidation et des menaces ». Il « va concentrer les pouvoirs comme ils ne l'ont jamais été » et « il risque d'aggraver les déchirures du tissu social. Il y a des ressemblances entre Berlusconi et Nicolas Sarkozy », a-t-il asséné. Quant à Ségolène Royal, il ne l'a pas épargnée non plus. Si elle « paraît mieux intentionnée en matière de démocratie », son programme va « exactement en sens contraire des orientations nécessaires » sur le plan économique a-t-il dit. « Je n'accepte aucun de ces deux risques. » Interrogé sur ce que serait son vote personnel le 6 mai, François Bayrou a affirmé : « A l'heure qu'il est, je ne sais pas ce que je ferai. Je commence à savoir ce que je ne ferai pas. » Il a néanmoins laissé la porte ouverte à une prise de position d'ici le second tour. « Si d'ici le 6 mai des évolutions se produisent, notamment à la suite des débats que nous pourrions avoir ­ si tel est le cas, je m'exprimerai après le débat ­ en disant pour qui je vote », a-t-il fait savoir.
Désormais, c'est surtout la présidentielle de 2012 que vise le centriste : « Ce n'est pas une fin, c'est un commencement ». Fort de son score de 18,57% au premier tour de la présidentielle, le président de l'UDF a ainsi annoncé la « création d'un nouveau parti politique, le parti démocrate ». Le nom de cette formation sera défini lors d'une « délibération de nos instances », a expliqué le Béarnais. Côté programme, le parti « proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France, de reformer le tissu social de notre pays et de réconcilier les Français avec l'Europe ».
Ce mouvement doit symboliser le nouveau positionnement « central » de François Bayrou, alors que l'UDF était étiquetée jusque-là à droite. Ce « parti central ira loin vers le centre gauche et ira aussi vers le centre droit ». « J'ai voulu depuis des années constituer un parti libre, je continuerai à pratiquer ainsi. » Cette formation « présentera des candidats à toutes les élections à venir, et d'abord aux élections législatives, pour représenter les Français qui veulent une politique nouvelle, indépendante, libre de son expression », a-t-il expliqué.

 26-04-2007

0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires