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Beddiaf Walid

Art & Architecture

Ou sont passés les ksours de Biskra ? Publié le Mercredi 15 Octobre 2008 à 11:52:11

  

L

La question nous apparais sous un angle un peut paradoxal car dans un contexte générale elle sous entend que les ksours de Biskra n'existe plus et qu'ils ont été détruit, mais dans un contexte un peu particulier elle tende à dire qu'ils ne sont plus là dans le sens ou il se sont petit a petit désintégrer de la culture populaire, alors que dans les deux cas c'est faux, car les ksours de Biskra existent bel est bien et que des gens malgré l'état de vétusté avancé de ses ksour vivent encor a l'intérieur, c'est alors que la question prend un tout autre sens, dépassant de ce fait sont état physique (quoi que son état actuelle fais ressortir des inquiétude sur son devenir), et nous renvoi a ses aspects les plus important a savoir son état socio-économiques mais aussi spatio-culturels.

Pour répondre a la première question il nous est apparu nécessaire d'affiné notre champ de recherche pour mieux traité le sujet, c'est pourquoi on a choisie cette définition du ksar: « ce n'est pas seulement l'objet architectural et urbain, il est à la fois l'ensemble des processus à l'origine de sa formation, de son fonctionnement et de sa transformation et le résultat de ces processus » (Arrouf, 2000), de cette définition on comprend que l'aspect physique est important mais que c'est seulement une finalité qui tende a refléter tous ce qui constitue le ksar a savoir le socio-économiques et spatio-culturels.

                                       Image

 

01

Le triptyque habitat, palmeraie, eau en plus l'homme source kouzmine 2007

L'état de dégradation avancé des ksours sur le plan physique que culturelle de la région de Biskra, ainsi que dans d'autre région du bas Sahara,  traduit la fragilité de l'écosystème qui l'entour, et qui se base essentiellement sur « le triptyque eau – habitat – palmeraie qui forme un tout cohérent et fortement interdépendant, Néanmoins, M.A. Gaouar (2000) propose d'ajouter à ce triptyque un quatrième élément structurant et moteur : l'homme, mettant ainsi l'accent sur l'organisation et la dynamique sociale très spécifique des oasis » (Kousmine, 2007).

Depuis des siècles ses noyaux se sont adaptés suivant les changements qui se sont opérés progressivement tant au niveau climatique, social qu'économique faisant ainsi apparaitre le génie de l'homme à trouver un juste équilibre entre ses besoins et sont environnement, mais on assiste depuis quelque décennie a un déséquilibre de cet écosystème qui peut être interpréter par l'effacement progressif de la logique ksourienne, qui de notre point de vue, du a une grande partie par la vitesse a laquelle ses mutations touche « l'espace oasien qui est profondément affecté dans ses différents niveaux tant architectural et urbain que territorial, ce qui s'est répercuté négativement sur les pratiques sociales solidement ancrées dans l'épaisseur historique de leur biotope. Le triptyque fondé sur l'eau, la palmeraie et l'habitat, base de l'écosystème oasien, est très menacé face aux mutations imposées et qui remodèlent non seulement les aspects socio-économiques mais aussi spatio-culturels » (groupe de recherche Apreis 2004).

02

 

La tentative de l'état a désenclavé ses régions sahariennes comme celle de Biskra et ses environs par la création de nouvelles structures urbaines qui reposent sur l'économie industrielle et les liaisons viaires à créer ce qui on peut appeler une zone d'attraction de population faisant immerger un courant de migration interne des populations des régions ksouriennes vers le chef lieu de la wilaya de Biskra ainsi que vers les nouvelle ville qui se sont créer a partir de quartiers illicites (prise ensuite en charge par l'état) qui tournent le dos aux vieux ksours comme celui du ksar de Lichana a était construit avec l'aide de l'état après les inondation de 1969 (Mazouz 2005) creusant un fossé en terme de développement entre les villes ksouriennes et les villes urbaines avoisinantes, ce qui dans un sens ont « favorisé le déclin de la palmeraie qui continue encore à être productive mais qui ne joue plus le rôle régulateur sur le plan économique » (groupe de recherche Apreis 2004) ce qui nous situe le premier problème dans la triptyque, ce transfère de population d'un lieu a un autre, l'opposition entre ses deux modèles urbanistiques (l'un urbain et l'autre ksourien), était porteur d'un nouveau modèle de société. Ce dernier a remis en cause les solidarités collectives et le communautarisme qui trouvaient leurs traductions spatiales dans l'architecture ksourienne, les pratiques sociales et agricoles, ce qui affirmer que les ksours sont caractérisés par une dégradation avancée. Les ultimes habitants sont en passe de migrer vers des logements hors du ksar dès que les moyens matériels leur permettront (Mazouz, 2005), le tableau suivant nous l'explique très clairement :

Année

N° de maison

bon état

état moyen

Mauvais état

1990

126

24 %

37%

39%

2001

126

12%

23%

65%

Etat du bâti dans le ksar de Chetma en 1990 et 2001 (source Dali A, 2001)

La dégradation du bâti traditionnel est la conséquence directe de la destruction du système social qui en sous-tendait l'équilibre (T. Souami, I. Kasdi, 1999), aussi la politique suivie de relogement massive des habitants et des migrants qui arrivaient de nord du sud ainsi que des grandes agglomérations dans des « Bâtiments dépassant en hauteur quatre à cinq niveaux, rues très larges négligeant le prospect, matériaux de construction inadaptés, morphologie inappropriée contrastent avec le paysage naturel en exacerbant davantage les écarts entre les exigences imposées par l'aridité du milieu et les conceptions parachutées » (groupe de recherche Apreis 2004), ce qui nous situe le deuxième problème du triptyque, pour ce qui est de l'eau il ne pose pas de problème de remonter capillaire comme ceux qui existent a Oued Souf ou a Ouargla, pour ce qui concerne l'alimentation le problème ne réside pas dans l'alimentation elle-même mais réside des fuites souterraine Ainsi J.-L. Ballais (2005b), estime les fuites du réseau A.E.P. de Biskra « de 50% à 76% des 14 millions m3 distribués annuellement », soit un minimum de 232 litres par seconde (KOUZMINE 2007), mais le plus grand ennemi des construction traditionnelle…demeure l'eau…surtout quand elle se présentent sous forme d'averses (Dali A, 2001), situant ainsi le troisième problème du triptyque.

03

 

            Vient ensuit l'attraction de la voie mécanique qui dans l'échéance ou elle ne peut être intégré a l'intérieur des ksours se situe a proximité des nouvelles agglomérations urbaine créant un isolement des vieux noyaux et un étouffement vue la cadence a laquelle les nouveaux pôles urbain se développe, dans la figure 02 on peut voir l'emplacement des ksours, de la palmeraie ainsi que les nouvelles agglomérations urbanisées, on constate que le vieux ksar s'installe en plein palmerais, que les nouvelles villes se concentre a l'intersection des voies mécaniques, aussi l'importance de l'espace qu'elle occupent (les nouvelles villes) et la forme de sont développement linaire qui peut être expliquer par la réorientation de l'activité même des habitants de ces noyaux (d'une activité agraire a une activité commercial).

            Ce qui différencie les ksours de Biskra des autre ksours du bas Sahara, c'est que les ancien noyaux ne se sont pas désintégré dans le temps vue qu'ils existent encore, mais d'une certaine manière tende a s'effacé petit à petit, vue le contexte géoéconomique de la région qui s'oriente vers un système économique qui se base sur l'axe routier et les échanges commerciale plutôt que sur le système ancestrale (près de 23 000 établissement commerciaux dans la wilaya dont 12 000 son a Biskra (Côte, 2005), le tous peut être expliquer par le fait de l'emplacement de la région des Zibans qui se situe entre la région Aurassienne et la région du bas Sahara favorisant la création d'une zone d'échange entre les différentes régions avoisinante.

04

 

03

 

            Enfin, après une énumération des problèmes que rencontrent les ksours généralement, et plus particulièrement celle des Zibans nous pouvons dire que l'homme moteur de tous écosystème  intervient sur son milieu créant ainsi un déséquilibre dans ce qu'il a mis plus de 1000 ans à créer déstabilisant le triptyque habitat/palmeraie/eau.

            Que les ksours de Biskra tendent a s'effacé du paysage urbain de la région au profit des nouvelle localités implantés a proximité et même dans des cas a coté des ancien ksours,

            La dégradation du bâti traditionnel est la conséquence directe de la destruction du système social qui en sous-tendait l'équilibre favorisant leur abandon relatif dans un premier temps mais total si rien ne se fait,

04

 

            Que la mémoire culturelle de ses région tende a s'effacé donnant lieu a la naissance a un vrai problème de déséquilibre social et culturelle de ses régions, c'est alors que la question de savoir l'avenir des ksours ne sera pas d'actualité et que la vrai question et de savoir si on a ou pas

 

05

une identité culturelle ?

 

 

 

 

 

Bibliographie

ARROUF A., 2000 : « Apprendre du passé : une stratégie alternative. Cas des ksour sahariens », in Actes du séminaire international, Espace saharien et développement durable, Biskra (Algérie), CRSTRA, 14-16 novembre, pp. 217-233.

Cote M. 2005 : « la ville et le désert », paris, P34, 44, 123-139.

 

NACEUR F, 2004 : « L'éco tourisme pour servir une stratégie territoriale de développement local et national durable cas de l'Algérie : l'intérêt stratégique des ksours et d'un éco tourisme saharien », groupe de recherche APREIS, p4-6.

 

KOUZMINE Y. 2003 : « L'ESPACE SAHARIEN ALGERIEN, Dynamiques démographiques et migratoires »

Maîtrise, Univ. DE FRANCHE-COMTÉ, S/dir Mme le Professeur Marie-Hélène DE SÈDE-MARCEAU, page 182.

 

 

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VERS UNE PENSEE GLOBALE DE LA VILLE ALGERIENNE Publié le Mercredi 15 Octobre 2008 à 11:45:50

Pour une approche systémique de la ville.

"Si nous ne changeons pas notre façon de penser, nous ne serons pas capables de résoudre les problèmes que nous créons avec nos modes actuels de pensée"

Albert Einstein

 

 

En prenant comme norme tous ce qui se fait dans le domaine architectural et urbain dans les villes algériennes plusieurs inadéquations on put être mis en exergue formulant plusieurs pistes de recherche sur les formes de la ville et ses paysages, la question du "comment" reste pour ainsi dire toujours poser, basculant d’un modèle progressiste prônant le progrès et la modernité , a un modèle culturaliste cherchant la tradition et ladite originalité, la ville algérienne peine a trouver un modèle d'approche a la fois fiable et flexible qui lui permet de ce réformé de telle façon que sans perdre de ses valeurs essentielle, elle puisse intégrer le mouvement d’un développement national voir internationale.

 

“Pourtant, si chacun est libre de tourner le bouton de la radio, de déserter les salles de

cinéma ou de théâtre, comme de ne pas lire un livre, personne ne peut fermer les yeux

devant les édifices qui constituent le décor de notre vie”(B.ZEVI, 1959)

 

L’approche systémique se propose alors comme une méthode d'approche nouvelle de la ville qui ne vise pas une "vérité" intrinsèque, mais seulement une meilleure connaissance de la ville étudiée pour tenter de mieux la comprendre et, le cas échéant, d’agir sur elle avec plus de pertinence.

Se reposant sur l'appréhension concrète d'un certain nombre de concepts tels que: système, interaction, rétroaction, régulation, organisation, finalité, vision globale, évolution, etc. l'approche systémique prend forme dans le processus de modélisation, lequel utilise largement le langage graphique et va de l'élaboration de modèles qualitatifs, en forme de "cartes", à la construction de modèles dynamiques et quantifiés, opérables sur ordinateur et débouchant sur la simulation (Groupe AFSCET,2003)..

Bibliographie :

· Gérard Donnadieu, Daniel Durand, Danièle Neel, Emmanuel Nunez, Lionel Saint-Paul (Groupe AFSCET), « L'Approche systémique : de quoi s'agit-il ? », sep 2003.

· Bruno ZEVI. « Apprendre à voir l'architecture », 1959 in BD n° 93 septembre-octobre 2005 - INSPECTION ACADEMIQUE DU NORD

Afficher le commentaire. Dernier par KAMEL le 01-02-2009 à 21h11 - Permalien - Partager