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wildjulie

ceux qui ont plumé le quetzal !(1) Posté le Jeudi 10 Mai 2007 à 15h43

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici les dirigeants de la république du  Guatemala

(1963-1996)

Des articles suivront sur la gestion talentueuse de leur pays .  Bilan  :                 

- 200 000 morts en 30 ans 

-un des pays les plus pauvre du monde

 

 

 

 

  Colonel  Enrique Peralta Azurdia
(1963 –1966)
 
« S'il est nécessaire de transformer le pays en cimetière pour le pacifier, je n'hésiterai pas à le faire. »  Le chef de la CIA au Guatemala écrit, en mars 1966, à Langley, le siège de l'Agence : « Les communistes et terroristes suivants ont été secrètement exécutés par les autorités guatémaltèques dans la nuit du 6 mars [suit une liste de noms]. L'exécution de ces personnes ne sera pas annoncée et le gouvernement du Guatemala niera qu'elles aient jamais été arrêtées. »   En 1962, on entendit parler pour la première fois au Guatemala d'une dévaluation éventuelle du quetzal, monnaie équivalant au dollar des Etats-Unis. Et bien que le gouvernement s'empressa de démentir cette nouvelle, la vérité est que le recours excessif aux crédits internationaux, ainsi que le gaspillage des ressources intérieures, rapprocha le pays si près d'une catastrophe économique qu'il fut nécessaire d'adopter des mesures d'urgence comme la mise en place d'un contrôle des changes et de l'utilisation des devises étrangères dans divers secteurs de l'activité commerciale.
 
 
 
 

Document de base constituant la première partie des rapports des Etats Parties : Guatemala. 05/10/94.

 

416. Pour remédier à cette situation, on dut augmenter les impôts qui pesaient déjà lourdement sur les contribuables guatémaltèques. Le Congrès de la République débattit d'un projet d'impôt sur le revenu, plus général et plus complet que l'impôt sur les bénéfices, qui n'était versé que par les entreprises. Mais malheureusement, d'autres moyens furent utilisés pour améliorer le crédit du pays, notamment en facilitant l'entraînement des forces qui échouèrent dans leur tentative d'envahir Cuba à la baie des Cochons. Cette grave situation politique fut à l'origine du soulèvement armé du 13 novembre 1960 et de l'organisation de groupes qui utilisèrent plus tard des tactiques de guérilla au Guatemala. Des révoltes populaires et des mouvements estudiantins se produisirent également en mars et avril 1962. Cette situation renvoya l'application de mesures fiscales d'urgence à une époque plus propice. 417. La révolte générale de mars et d'avril 1962 obligea notamment le général Ydígoras Fuentes à constituer un cabinet militaire qui dans les plus grandes difficultés réussit à maintenir la situation précaire du gouvernement jusqu'au 31 mars 1963. A cette date le président fut renversé à la suite d'un coup d'Etat sans effusion de sang de l'armée, qui assuma tous les pouvoirs dans le pays, en constituant un conseil de gouvernement, présidé par le ministre de la défense nationale, le colonel Enrique Peralta Azurdia. A la suite du coup d'Etat du 31 mars 1963, l'ordre institutionnel dans le pays fut rompu, la Constitution de la République fut abrogée, le Congrès national fut dissous et la direction des affaires publiques fut assurée d'une manière dictatoriale, par un système de décrets-lois, discutés par un conseil d'Etat et approuvés par le cabinet militaire. 418. Durant une période de trois ans et trois mois, le pays fut gouverné par le régime militaire du colonel Peralta Azurdia, dont l'action reposait sur la charte fondamentale de gouvernement, qui conférait à l'exécutif des pouvoirs discrétionnaires.


              

 
 
Lic. Julio César Méndez Montenegro (1966 –1970)
Sous le gouvernement de Julio César MENDEZ MONTENEGRO, le mouvement rebelle est pratiquement écrasé.en 1967 le directeur du renseignement au Département d'Etat explique  Dans un rapport: « Au coeur de l'appareil [anticommuniste] secret, il y a l'unité spéciale de l'armée qui enlève, assassine dans la rue, commet des attentats et exécute des communistes réels ou supposés et qui, de temps à autre, agit contre de soi-disant "ennemis du gouvernement" mal définis. »"En 1968, Viron Vaky conseiller à l'ambassade des Etats-Unis au Guatemala. « Nous avons fermé les yeux sur la contre-terreur ; nous l'avons même dans les faits encouragée ou soutenue » ; « Nous avons été si obsédés par la peur de l'insurrection que nous avons écarté tous nos scrupules.Le meurtre, la torture et la mutilation sont "justes" quand c'est notre camp qui les pratique et si les victimes sont communistes.J'ai entendu l'argument suivant de gens de chez nous, textuellement : "Après tout, l'homme n'a-t-il pas toujours été un sauvage depuis le début des temps, alors ne soyons pas trop délicats à propos de la terreur".


            GENERAL CARLOS MANUEL ARANA OSORIO(1970 -  1974)  Les assassinats politiques ponctuèrent les mandats du général Carlos Araña Osorio, élu président en 1970 .La CIA en 1971 : « Les forces de l'ordre éliminent en silence beaucoup de terroristes, principalement à l'intérieur du pays. Dans le seul département de San Marcos, 200 ont été tués. »  L'ambassade américaine à Guatemala City : « Notre aide a joué un rôle positif pour permettre à la police guatémaltèque d'assurer sa mission d'une manière professionnelle et légale.  Si nous ne soutenons plus les forces de l'ordre de ce pays, celles-ci pourraient avoir recours à davantage de procédés illégaux. »


             

         GeneralKiell Eugenio Laugerud García (1974-1978)Les assassinats politiques ponctuèrent les mandats du général Kiell Eugenio LaugerudGarcía(1974-1978) .    Le 4 février 1974, un dépêche du Département d’Etat signala la recrudescence des activités des "escadrons de la mort".


           général Romeo Lucas García (1978-1982).
    
le pays fut victime d'un cyclone dévastateur (1974) et d'un violent tremblement de terre (1976) qui laissèrent un million de Guatémaltèques sans abri. La violence connut alors une augmentation considérable, qui marqua la présidence du général Romeo Lucas García (1978-1982). La guerre civile avait alors déjà fait des dizaines de milliers de victimes.
 
La CIA en 1982 : « Selon les plans militaires, le gouvernement guatémaltèque va commencer à nettoyer la région du Triangle d'Ixil, où se trouve la plus grande concentration de guérilleros. Cette opération risque de conduire à de sérieux abus de la part des forces armées. [...] Il sera peut-être nécessaire de détruire un grand nombre de villages. »« Les commandants des troupes ont reçu l'ordre de raser tous les villages et toutes les villes qui collaborent avec la guérilla et d'éliminer toutes sources de résistance. »
« Quand une patrouille de l'armée rencontre de l'opposition dans une ville, celle-ci est considérée hostile dans son ensemble et est détruite en totalité. »   trois types de délit commis par l’État guatémaltèque : génocide, torture et terrorisme d’État.Cette plainte désigne huit personnes comme principaux responsables des crimes commis dont :
3. le Général Fernando Romeo Lucas Garcia ( Président de la République du Guatemala du 1.07.1978 au 23.03.1982, résident au Venezuela),  4. le Général Angel Aníbal Guevara Rodriguez (Ministre de la défense sous le gouvernement de Lucas García, résident au Guatemala), 5.  Donaldo Alvarez Ruiz (Ministre de l’intérieur sous le gouvernement de Lucas Garcia, résident à Miami, États-Unis) 6. le Colonel Germán Chúpina Barahona (Directeur général de la Police Nationale sous le gouvernement de Lucas Garcia, résident au Guatemala),  7.  Pedro García Arredondo, (chef du commandement 6 de la police nationale sous le gouvernement de Lucas Garcia, résident au Guatemala), 8. le Général Benedicto Lucas García (chef de l’État Major de l’armée sous le gouvernement de son frère Romeo Lucas García, résident au Guatemala).  


             

           

Efrain Rios Montt  (1982 1983)En mars 1982, les promoteurs d'un coup d'Etat contre le général Lucas Garcia qui avait succédé à Laugerud le placent à la tête de la Junte militaire. Sa politique de la terre brûlée mène à une répression caractérisée par le massacre de populations indiennes et l'anéantissement de 440 villages indiens, provoquant des milliers de victimes enfouies dans des centaines de fosses communes clandestines.
Rios Montt est à son tour écarté du pouvoir par un coup d'Etat de son ministre de la Défense, Mejia Victores en août 1983.
la CIA relate les consignes du nouveau président guatémaltèque, Rios Montt :
« Vous êtes libres d'appréhender, d'emprisonner, d'interroger, de vous débarrasser des présumés guérilleros comme bon vous semble. »au début des années 1980 environ 70 000 suppliciésUne plainte pénale déposé contre Rios Montt pour génocide en est au stade de l'instruction


                Mejia Victores (1983-1986) En 1983, le général Mejia Victores, après un coup d'Etat, devient président du Guatemala, succédant à un autre général putschiste, Rios Montt, qui avait porté la violence institutionnalisée à un sommet inégalé. Le gouvernement de Mejia Victores avait pour objectifs d'en finir avec la guérilla et d'obtenir une aide internationale en échange de la mise en place d'un gouvernement civil.      manuel de torture écrit en 1983 par les spécialistes de l'agence de renseignement à l'usage de leurs homologues d'Amérique centrale - Honduras et Guatemala, en particulier :  " La salle d'interrogatoire est un champ de bataille ; là il s'agit de créer pour le sujet des situations déplaisantes ou intolérables . Menacer d'infliger une douleur peut susciter une peur plus grande que l'immédiate sensation de souffrance. En fait, la plupart des gens sous-estiment leur capacité à résister à la douleur . La douleur que l'on inflige à un sujet peut accroître sa volonté de résister. En revanche la douleur qu'il pense s'infliger lui-même a plus de chance de saper ses résistances. Après un certain temps,il va probablement épuiser sa force interne de motivation . Si une forte peur peut faire craquer le sujet, une panique prolongée peut plonger celui-ci dans une apathie défensive dont il sera difficile de le sortir . Le moment idéal pour l'arrestation , ce sont les premières heures du matin. C'est là que l'on peut créer le choc psychologique et le sentiment d'insécurité les plus violents .les cellules des prisonniers doivent avoir des portes en métal, car le fait de fermer une porte lourde derrière le sujet donne à celui-ci le sentiment d'être coupé du reste du monde." 


           

    Lic. Marco Vinicio Cerezo Arévalo  (1986 – 1990)Début 1986, l'élection du démocrate-chrétien, Vinicio Cerezo réveille les espoirs de la société civile. La déception sera grande, l'armée conserve le pouvoir et maintient la militarisation du pays. Quant au gouvernement « civil », il excelle en corruption.  

 


               Ingeniero Jorge Serrano Elías (1991 – 1993) Les élections présidentielles de 1990-1991 portent à la présidence le candidat du Mouvement d'action social, Jorge Serrano, un évangéliste proche de Rios Montt. Certains parlent de crise de légitimité, car Serrano n'est élu que par 30 % des citoyens inscrits et après des alliances douteuses entre différents partis qui sont loin de représenter les populations guatémaltèques. En mai 1993, la crise s'amplifie avec d'importants mouvements sociaux, des désaccords au sein de l'armée mais aussi entre l'exécutif et le législatif, ce qui conduit Serrano à provoquer un coup d'Etat. Les pressions internationales, la rapide mobilisation de l'opinion publique et des organisations populaires mènent à la sortie de la crise.


              

Lic. Ramiro de León Carpio 
 ( 1993 –1996)
 L'ancien procureur des droits de l'homme De Leon Carpio est élu président du Guatemala par le Congrès. Rapidement celui-ci est confronté aux mêmes problèmes que ses prédécesseurs : pouvoir des militaires, violations des droits de l'homme et corruption

 

 

 

YVES FARAONE

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