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la richesse du Guatemala : le peuple MAYA Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:36:51



Rigoberta Menchu Túm


     

LES VICTIMES


     

LES TORTIONNAIRES

 

 

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Augusto Pinochet est mort . Un des planificateurs de l'opération Condor ,a quitté ce monde sans être tenu responsable du meurtre , de la disparition et de la torture de milliers de femmes ,d'enfants et d'hommes dans toute l'amérique latine, particulièrement en Amérique centrale (guatemala,salavador) .

En quoi consistait ce plan ?

Afficher le commentaire. Dernier par Drew le 01-04-2008 à 00h31 - Permalien - Partager
Luis Pellecer Faena, la grande lessive des Etats-Unis . Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:39:18

 

 

 

 

Luis Pellecer Faena était un jésuite, connu pour son engagement en faveur des victimes du pouvoir. Il était partisan de ce qu’on appelait alors, la théologie de la libération qui veut une église au service des pauvres et non du pouvoir.

Intercepté  début juin 1981 , à un feu de circulation en plein centre de Ciudad-de-Guatemala, la capitale, extrait de sa voiture, il disparaît sans laisser de traces.

Deux mois plus tard, c’est un autre jésuite qui disparaît pour avoir vu son confrère en "traitement de rééducation" dans une chambre d’hôpital.

 

Trois mois après sa disparition, le 30 septembre de la même année, Luis Pellecer réapparaît dans une conférence de presse télévisée devant les caméras de Canal 5, la chaîne réservée aux militaires. Il parle longuement et répond aux questions des journalistes dans la salle. Il s’accuse de s’être auto-enlevé, de faire du prosélytisme par l’intermédiaire de diverses associations laïques ou religieuses pour la guérilla. Il s’y décrit enfin comme membre de la guérilla des pauvres (EGP), principale organisation de lutte armée.

 

Que s’est- il passé entre le début juin et la fin Septembre 1981 ,pour que le père Pellecer soit  transformé aussi bien physiquement que psychologiquement ? 

 

Torturé, drogué, battu, puis suralimenté le jésuite avait subi un lavage de cerveau en règle, pour être amené devant les caméras, pour faire passer un message, celui dénonçant les prêtres progressistes et l’Eglise des pauvres .

L'objectif ultime de la torture est le changement de la personnalité du prisonnier. Les personnes capturées ont souvent été soumises aux tortures physiques (coups, chocs électriques, simulacres d'asphyxie) et à des situations limites par la privation des fonctions vitales (dormir, manger). Elles ont aussi été soumises à des techniques de torture psychologique destinées à leur faire perdre toute référence au temps et à l'espace : grandes cellules peintes en blanc dans lesquelles on ne distingue plus la porte ni les limites des parois et du plafond ; périodes prolongées de lumière artificielle éblouissante — jusqu'à vingt-quatre heures d'affilée —, suivies de courtes périodes d'obscurité totale ; changement complet de l'horaire et de l'orientation selon le temps et l'espace ; périodes de silence absolu, interrompues par des périodes de bruits intenses (enregistrés) de véhicules, de cris, de conversations, de musique. Les tortionnaires se partagent entre durs et doux. Avec ces derniers, le prisonnier noue très souvent une relation de dépendance qui le rend plus vulnérable aux pressions, aux exigences et aux normes de ses tortionnaires. Il peut devenir davantage influençable par la propagande et la nouvelle idéologie. Cette technique de rééducation, qu'on a parfois appelée lavage de cerveau, peut conduire le prisonnier à une lente et progressive métamorphose. Ce qui lui répugnait devient bon, et peu à peu il troque ses anciennes croyances contre celles de ses bourreaux.

La séquence est la suivante : tortures, amabilités ; tortures, enseignement et propagande ; entraînement à la nouvelle idéologie ; et, pour finir, période de suralimentation et forte chaleur humaine (l'individu est traité en convalescent). Le détenu peut se comporter en fanatique et se prêter à des objectifs politiques absolument contraires, mais vient généralement le moment où le prisonnier rebelle finit par reconnaître ses erreurs : il en détaille les causes, il exagère même sa culpabilité, anxieux qu'il est d'en finir avec le cycle des mauvais traitements. Toutes ces techniques, qui sont consignées dans les manuels de formation aux interrogatoires, sont un échantillon du subtil usage de la psychologie et de la psychiatrie pour provoquer la souffrance comme moyen d'atteindre des objectifs politiques ou militaires.

(Source : Fundación Myrna Mack, Hacia un Sistema de Inteligencia para la Democracia en Guatemala. Documento Preliminar de Trabajo, Guatemala, octubre de 1997, mimeo.)

  Voici donc toute la politique étrangères des États-Unis, contenue   dans cette triste affaire  Pellecer, et qui perdure encore aujourd'hui en Irak ,et dans d'autres parties du monde. 

 

 

Les Militaire ont exploité au maximum « le cas Pellecer ». Ils a donné dans plusieurs pays des conférences à des officiers supérieurs des services secrets  militaires et pendant les douze années suivantes,il  a été un conseiller influent des services secrets, ainsi qu’au plus haut niveau de l’état. il a été très proche de Jorge Serrano, jusqu'à l'échec du coup d'État de 1993.

 

 

Jorge Serrano


Pellecer était brillant. Il nous étonnait par ses connaissances et sa capacité de raisonnement. Il est devenu  notre enseignant... nous lui devons beaucoup de nos succès contre la subversion, même au niveau personnel dans notre formation... à ce moment sa présence a été décisive pour affiner nos plans et assimiler une discipline que nous n'avions pas.

Informateur clef 1098,


Yves FARAONE

 

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Sœur Barbara Ann Ford , les loups dans la bergerie ! Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:40:48

 

 

La religieuse nord-américaine Barbara Ann Ford, qui participa à l’élaboration du rapport REMHI, fut assassinée le 5 mai 2001 de plusieurs coups de feu dans une rue du centre de Guatemala.

Barbara Ann Ford

Sœur Barbara Ann Ford, citoyenne américaine, a été tuée par balle le 5 mai 2001, à Guatémala, où elle s'était rendue pour acheter un chauffe-eau destiné au village de montagne maya où elle travaillait. Elle traversait en voiture un des beaux quartiers de la capitale lorsque des inconnus l'ont forcée à s'arrêter à un coin de rue. Au départ, le ministre de l'Intérieur a décrit le meurtre de la religieuse comme un simple crime de droit commun de plus, citant les témoignages transmis par les policiers. Selon cette version des faits, la religieuse aurait reçu une balle dans la tête alors qu'elle essayait de s'accrocher au véhicule à bord duquel ses agresseurs cherchaient à s'enfuir.

Sa mort ressemblerait plus à une exécution sommaire bien préparée ,

qu'à un crime violent sans préméditation . 

La voiture a ensuite été abandonnée moins de deux rues plus loin.

Pourtant, sœur Barbara a été tuée à l'intersection de la 1a calle et de la

7a avenida, dans la zone 9, un secteur où sont regroupées quelques-unes des unités militaires les plus importantes du pays : le quartier général de la Guardia de Honor (garde d'honneur) et l'Antigua Escuela Politécnica (ancienne école polytechnique), aujourd'hui siège du ministère de la Défense, sont très proches, de même que la résidence du ministre, la Casa Crema (Maison crème). En conséquence, la zone est normalement sous forte surveillance militaire constante, ce qui conduit à se demander pourquoi des voleurs choisiraient précisément de frapper à cet endroit.

 

 

Sœur Barbara Ford vivait et travaillait au Guatémala depuis vingt-deux ans, dont onze dans le département d'El Quiché, l'une des régions les plus durement touchées par la guerre civile. Elle aidait à la mise en place de programmes d'assistance psychosociale pour aider les paysans indigènes, dont beaucoup de veuves, à surmonter les traumatismes de plusieurs années de violences. La religieuse avait aussi participé à la collecte d'informations pour le projet REMHI, le rapport encyclopédique que l'Église catholique du Guatémala a consacré à la guerre civile et qui impute à l'armée la grande majorité des exactions perpétrées pendant cette période.

 

Barbara Ford a été tuée un mois avant le procés des assassinsde l’évêque Juan Gerardi , avec qui  elle travaillait  sur les crimes perpétrées par l'armée pendant la guerre civile .
 

Cet engagement explique peut être l'acharnement de ses bourreaux .

 

 

 

 

YVES FARAONE

 

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ceux qui ont plumé le quetzal !(2) Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:42:22

Voici les dirigeants étasuniens (1963-1993) .

dont la participation zélée aux différents coup d'état , et l'aide efficace apportée aux escadrons de la mort guatémaltèques  est certifiées par des documents déclassifiés de la CIA .  


                Les Présidents des Etats Unis     

 


    

 

36 ème  President  des états unis ( 1963  - 1969)  Lyndon Baines Johnson   

 


   

 

37ème President  des Etats - Unis  (1969 - 1974)   

Richard Milhous Nixon 

   


   

 

  

   38 ème President des Etats - Unis( 1974 - 1977)  Gerald Rudolph Ford       


   

 

 39 èmes  President des Etats - Unis ( 1977 - 1981) James Earl Carter, Jr.

 

   

 

 


    

40 ème President des Etats - Unis

(1981 - 1989)  RONALD REAGAN   

 

 

 


    41ème  President des Etats - Unis   (1989 - 1993) George Herbert Walker Bush  

 


    

par YVES FARAONE

 

 

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ceux qui ont plumé le quetzal !(1) Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:43:50

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici les dirigeants de la république du  Guatemala

(1963-1996)

Des articles suivront sur la gestion talentueuse de leur pays .  Bilan  :                 

- 200 000 morts en 30 ans 

-un des pays les plus pauvre du monde

 

 

 

 

  Colonel  Enrique Peralta Azurdia
(1963 –1966)
 
« S'il est nécessaire de transformer le pays en cimetière pour le pacifier, je n'hésiterai pas à le faire. »  Le chef de la CIA au Guatemala écrit, en mars 1966, à Langley, le siège de l'Agence : « Les communistes et terroristes suivants ont été secrètement exécutés par les autorités guatémaltèques dans la nuit du 6 mars [suit une liste de noms]. L'exécution de ces personnes ne sera pas annoncée et le gouvernement du Guatemala niera qu'elles aient jamais été arrêtées. »   En 1962, on entendit parler pour la première fois au Guatemala d'une dévaluation éventuelle du quetzal, monnaie équivalant au dollar des Etats-Unis. Et bien que le gouvernement s'empressa de démentir cette nouvelle, la vérité est que le recours excessif aux crédits internationaux, ainsi que le gaspillage des ressources intérieures, rapprocha le pays si près d'une catastrophe économique qu'il fut nécessaire d'adopter des mesures d'urgence comme la mise en place d'un contrôle des changes et de l'utilisation des devises étrangères dans divers secteurs de l'activité commerciale.
 
 
 
 

Document de base constituant la première partie des rapports des Etats Parties : Guatemala. 05/10/94.

 

416. Pour remédier à cette situation, on dut augmenter les impôts qui pesaient déjà lourdement sur les contribuables guatémaltèques. Le Congrès de la République débattit d'un projet d'impôt sur le revenu, plus général et plus complet que l'impôt sur les bénéfices, qui n'était versé que par les entreprises. Mais malheureusement, d'autres moyens furent utilisés pour améliorer le crédit du pays, notamment en facilitant l'entraînement des forces qui échouèrent dans leur tentative d'envahir Cuba à la baie des Cochons. Cette grave situation politique fut à l'origine du soulèvement armé du 13 novembre 1960 et de l'organisation de groupes qui utilisèrent plus tard des tactiques de guérilla au Guatemala. Des révoltes populaires et des mouvements estudiantins se produisirent également en mars et avril 1962. Cette situation renvoya l'application de mesures fiscales d'urgence à une époque plus propice. 417. La révolte générale de mars et d'avril 1962 obligea notamment le général Ydígoras Fuentes à constituer un cabinet militaire qui dans les plus grandes difficultés réussit à maintenir la situation précaire du gouvernement jusqu'au 31 mars 1963. A cette date le président fut renversé à la suite d'un coup d'Etat sans effusion de sang de l'armée, qui assuma tous les pouvoirs dans le pays, en constituant un conseil de gouvernement, présidé par le ministre de la défense nationale, le colonel Enrique Peralta Azurdia. A la suite du coup d'Etat du 31 mars 1963, l'ordre institutionnel dans le pays fut rompu, la Constitution de la République fut abrogée, le Congrès national fut dissous et la direction des affaires publiques fut assurée d'une manière dictatoriale, par un système de décrets-lois, discutés par un conseil d'Etat et approuvés par le cabinet militaire. 418. Durant une période de trois ans et trois mois, le pays fut gouverné par le régime militaire du colonel Peralta Azurdia, dont l'action reposait sur la charte fondamentale de gouvernement, qui conférait à l'exécutif des pouvoirs discrétionnaires.


              

 
 
Lic. Julio César Méndez Montenegro (1966 –1970)
Sous le gouvernement de Julio César MENDEZ MONTENEGRO, le mouvement rebelle est pratiquement écrasé.en 1967 le directeur du renseignement au Département d'Etat explique  Dans un rapport: « Au coeur de l'appareil [anticommuniste] secret, il y a l'unité spéciale de l'armée qui enlève, assassine dans la rue, commet des attentats et exécute des communistes réels ou supposés et qui, de temps à autre, agit contre de soi-disant "ennemis du gouvernement" mal définis. »"En 1968, Viron Vaky conseiller à l'ambassade des Etats-Unis au Guatemala. « Nous avons fermé les yeux sur la contre-terreur ; nous l'avons même dans les faits encouragée ou soutenue » ; « Nous avons été si obsédés par la peur de l'insurrection que nous avons écarté tous nos scrupules.Le meurtre, la torture et la mutilation sont "justes" quand c'est notre camp qui les pratique et si les victimes sont communistes.J'ai entendu l'argument suivant de gens de chez nous, textuellement : "Après tout, l'homme n'a-t-il pas toujours été un sauvage depuis le début des temps, alors ne soyons pas trop délicats à propos de la terreur".


            GENERAL CARLOS MANUEL ARANA OSORIO(1970 -  1974)  Les assassinats politiques ponctuèrent les mandats du général Carlos Araña Osorio, élu président en 1970 .La CIA en 1971 : « Les forces de l'ordre éliminent en silence beaucoup de terroristes, principalement à l'intérieur du pays. Dans le seul département de San Marcos, 200 ont été tués. »  L'ambassade américaine à Guatemala City : « Notre aide a joué un rôle positif pour permettre à la police guatémaltèque d'assurer sa mission d'une manière professionnelle et légale.  Si nous ne soutenons plus les forces de l'ordre de ce pays, celles-ci pourraient avoir recours à davantage de procédés illégaux. »


             

         GeneralKiell Eugenio Laugerud García (1974-1978)Les assassinats politiques ponctuèrent les mandats du général Kiell Eugenio LaugerudGarcía(1974-1978) .    Le 4 février 1974, un dépêche du Département d’Etat signala la recrudescence des activités des "escadrons de la mort".


           général Romeo Lucas García (1978-1982).
    
le pays fut victime d'un cyclone dévastateur (1974) et d'un violent tremblement de terre (1976) qui laissèrent un million de Guatémaltèques sans abri. La violence connut alors une augmentation considérable, qui marqua la présidence du général Romeo Lucas García (1978-1982). La guerre civile avait alors déjà fait des dizaines de milliers de victimes.
 
La CIA en 1982 : « Selon les plans militaires, le gouvernement guatémaltèque va commencer à nettoyer la région du Triangle d'Ixil, où se trouve la plus grande concentration de guérilleros. Cette opération risque de conduire à de sérieux abus de la part des forces armées. [...] Il sera peut-être nécessaire de détruire un grand nombre de villages. »« Les commandants des troupes ont reçu l'ordre de raser tous les villages et toutes les villes qui collaborent avec la guérilla et d'éliminer toutes sources de résistance. »
« Quand une patrouille de l'armée rencontre de l'opposition dans une ville, celle-ci est considérée hostile dans son ensemble et est détruite en totalité. »   trois types de délit commis par l’État guatémaltèque : génocide, torture et terrorisme d’État.Cette plainte désigne huit personnes comme principaux responsables des crimes commis dont :
3. le Général Fernando Romeo Lucas Garcia ( Président de la République du Guatemala du 1.07.1978 au 23.03.1982, résident au Venezuela),  4. le Général Angel Aníbal Guevara Rodriguez (Ministre de la défense sous le gouvernement de Lucas García, résident au Guatemala), 5.  Donaldo Alvarez Ruiz (Ministre de l’intérieur sous le gouvernement de Lucas Garcia, résident à Miami, États-Unis) 6. le Colonel Germán Chúpina Barahona (Directeur général de la Police Nationale sous le gouvernement de Lucas Garcia, résident au Guatemala),  7.  Pedro García Arredondo, (chef du commandement 6 de la police nationale sous le gouvernement de Lucas Garcia, résident au Guatemala), 8. le Général Benedicto Lucas García (chef de l’État Major de l’armée sous le gouvernement de son frère Romeo Lucas García, résident au Guatemala).  


             

           

Efrain Rios Montt  (1982 1983)En mars 1982, les promoteurs d'un coup d'Etat contre le général Lucas Garcia qui avait succédé à Laugerud le placent à la tête de la Junte militaire. Sa politique de la terre brûlée mène à une répression caractérisée par le massacre de populations indiennes et l'anéantissement de 440 villages indiens, provoquant des milliers de victimes enfouies dans des centaines de fosses communes clandestines.
Rios Montt est à son tour écarté du pouvoir par un coup d'Etat de son ministre de la Défense, Mejia Victores en août 1983.
la CIA relate les consignes du nouveau président guatémaltèque, Rios Montt :
« Vous êtes libres d'appréhender, d'emprisonner, d'interroger, de vous débarrasser des présumés guérilleros comme bon vous semble. »au début des années 1980 environ 70 000 suppliciésUne plainte pénale déposé contre Rios Montt pour génocide en est au stade de l'instruction


                Mejia Victores (1983-1986) En 1983, le général Mejia Victores, après un coup d'Etat, devient président du Guatemala, succédant à un autre général putschiste, Rios Montt, qui avait porté la violence institutionnalisée à un sommet inégalé. Le gouvernement de Mejia Victores avait pour objectifs d'en finir avec la guérilla et d'obtenir une aide internationale en échange de la mise en place d'un gouvernement civil.      manuel de torture écrit en 1983 par les spécialistes de l'agence de renseignement à l'usage de leurs homologues d'Amérique centrale - Honduras et Guatemala, en particulier :  " La salle d'interrogatoire est un champ de bataille ; là il s'agit de créer pour le sujet des situations déplaisantes ou intolérables . Menacer d'infliger une douleur peut susciter une peur plus grande que l'immédiate sensation de souffrance. En fait, la plupart des gens sous-estiment leur capacité à résister à la douleur . La douleur que l'on inflige à un sujet peut accroître sa volonté de résister. En revanche la douleur qu'il pense s'infliger lui-même a plus de chance de saper ses résistances. Après un certain temps,il va probablement épuiser sa force interne de motivation . Si une forte peur peut faire craquer le sujet, une panique prolongée peut plonger celui-ci dans une apathie défensive dont il sera difficile de le sortir . Le moment idéal pour l'arrestation , ce sont les premières heures du matin. C'est là que l'on peut créer le choc psychologique et le sentiment d'insécurité les plus violents .les cellules des prisonniers doivent avoir des portes en métal, car le fait de fermer une porte lourde derrière le sujet donne à celui-ci le sentiment d'être coupé du reste du monde." 


           

    Lic. Marco Vinicio Cerezo Arévalo  (1986 – 1990)Début 1986, l'élection du démocrate-chrétien, Vinicio Cerezo réveille les espoirs de la société civile. La déception sera grande, l'armée conserve le pouvoir et maintient la militarisation du pays. Quant au gouvernement « civil », il excelle en corruption.  

 


               Ingeniero Jorge Serrano Elías (1991 – 1993) Les élections présidentielles de 1990-1991 portent à la présidence le candidat du Mouvement d'action social, Jorge Serrano, un évangéliste proche de Rios Montt. Certains parlent de crise de légitimité, car Serrano n'est élu que par 30 % des citoyens inscrits et après des alliances douteuses entre différents partis qui sont loin de représenter les populations guatémaltèques. En mai 1993, la crise s'amplifie avec d'importants mouvements sociaux, des désaccords au sein de l'armée mais aussi entre l'exécutif et le législatif, ce qui conduit Serrano à provoquer un coup d'Etat. Les pressions internationales, la rapide mobilisation de l'opinion publique et des organisations populaires mènent à la sortie de la crise.


              

Lic. Ramiro de León Carpio 
 ( 1993 –1996)
 L'ancien procureur des droits de l'homme De Leon Carpio est élu président du Guatemala par le Congrès. Rapidement celui-ci est confronté aux mêmes problèmes que ses prédécesseurs : pouvoir des militaires, violations des droits de l'homme et corruption

 

 

 

YVES FARAONE

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on a tué le quetzal ! Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:44:49

   

"Les escadrons officiels sont coupables d’atrocités. Les interrogatoires sont brutaux, la torture est employée et les corps sont mutilés", écrivit Vaky. "Dans les esprits de nombreux Latino-américains, et, malheureusement, particulièrement parmi la population jeune, sensible et volubile, on nous reproche de couvrir ces méthodes, quand ce n’est pas de les encourager. Alors notre image est en train de ternir et notre crédibilité faiblir lorsque nous affirmons que nous voulons un monde meilleur et plus juste."

chef adjoint de mission de l’ambassade, Viron Vaky , 29 mars 1968

 

Du milieu des années 60 aux années 90 , l'armée avec l'aide logistique des états unis , a exterminée le peuple guatémaltèque sans aucune raison , si ce n'est une pseudo lutte anti-insurrectionnelle .
200 000 individus , femmes, enfants ,hommes , ont été purement et simplement sacrifiés sur l'autel de l'anti-communisme et surtout du profit des propriétaires terriens et de " l'united fruit company " .Soit , si on se réfère à la population française , 1,2 millions de personnes , ce qui n'est quant même pas un simple accident de l'Histoire , mais une politique planifiée de terre brûlée.
L'histoire commence dans la nuit du 6 mars 1966 , par l'exécution de plusieurs "communistes et terroristes " pour s'achever , le 10 mars 1999, par les excuses du président Clinton ,pour le soutien accordé par les états unis aux régimes d'extrème droite au Guatemala .
Aujourd'hui , que sont devenus les tortionnaires d'hier avec les exécuteurs des basses oeuvres?
Aujourd'hui , souvenons nous des 200 000 morts et disparus , sans oublier la situation politique et économique actuelle ,consternante et dramatique , laissée derrière eux par les généraux ,l'oligarchie du pays et les différents dirigeants du puissant voisin étasunien 
D'autres articles suivront , relatant l'histoire du Guatemala des années 1960 aux années 1990 , ainsi que la situation actuelle .
   

par yves FARAONE
 

 

  

 

 

 

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la politique de la terrre brûlée :l'année de tous les dangers Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:45:43

 

 

 

GUATEMALA : EXECUTIONS

EXTRAJUDICIAIRES MASSIVES

COMMISES DANS LES ZONES

RURALES SOUS LE

GOUVERNEMENT DU GENERAL

EFRAIN RIOS MONTT (1982-1983)

LE GENERAL EFRAIN RIOS MONTT

MARS

24 mars

Les villages de Sacatalji, Crumax, San Isidro et Samuc de Cobán, département d'Alta Verapaz auraient été réduits en cendres. On ignore le nombre exact des victimes.

24-27 mars

Les villages de Las Pacayas, Cistram (ou Cisirau), El Rancho Quixal et Chiyuc, municipalité de San Cristobal Verapaz ont été bombardés. Bilan : 100 morts.

26 mars

Neuf familles entières de campesinos, soit 54 personnes, ont été tuées, et trois campesinos enlevés par des soldats en civil qui ont pénétré dans le village de Pacoj, département de Chimaltenango.

31 mars

15 campesinos ont été abattus et quatre sont morts dans les flammes, au village d'Estancia de la Virgen, municipalité de San Martin Jilotepeque, département de Chimaltenango. Des hommes fortement armés les avaient fait sortir de leurs domiciles. La plupart des cases du village ont été réduites en cendres. D'après les campesinos, ces meurtres sont l'oeuvre de l'armée.

30 mars-3 avril

55 personnes ont été tuées dans le village de Chinique, département d'El Quiché. Selon les autorités, ce massacre était le résultat d'un affrontement entre des guérilleros et une patrouille de défense civile.

AVRIL

2 avril

Environ 250 soldats et paramilitaires ont pénétré dans le village d'El Adelanto, municipalité de Concepcion, département de Solola, ont enlevé 10 femmes puis les ont tuées. Ils ont ensuite mis le feu à leurs maisons.

le (ou vers le ) 2 avril

Des hommes armés sont entrés dans le village de Ximbaxuc, Chinique, Quiché et ont dévalisé, brûlé vifs et tué 40 campesinos. Parmi ces victimes, des hommes, des femmes, des personnes âgées et des enfants.

le (ou vers le) 3 avril

13 campesinos ont été abattus dans le village de Nicabaj, Rabinal, département de Baje Verapaz.

Il s'agit de :

Francisco Sis Osorio (16 ans)

Félix Jeronimo Tecu (60 ans)

Rosalio Jeronimo Tista (32 ans)

Paulo Pangay (30 ans)

Bernabé Garcia (70 ans)

Mario Valey (17 ans)

Miguel A. Valey (14 ans)

Juliana Osorio (52 ans)

Fulgencia de Paz (31 ans)

Julian Mendoza (50 ans)

Silvestre Tecu (57 ans)

Julian Jeronimo (58 ans)

Arturo Jeronimo

3-5 avril

29 paysans ont été brulés vifs à leur domicile dans les villages de Chocorales et de Semeja I, municipalité de Santa Cruz del quiché, département d'El Quiché.

5 avril

Une centaine de personnes ont été tuées dans le village de Mangal, et d'autres à Chel, Jua et Amachel dans le nord du Quiché. Dans l'un des villages, les soldats auraient forcé toute la population à se rassembler dans le tribunal, auraient violé les femmes, décapité les hommes et tué les enfants en les projetant contre des rochers dans la rivière voisine. 35 autres personnes ont été tuées le même jour dans la finca Covadonga, municipalité de Chajul, département de Chimaltenango. Les campesinos ont désigné l'armée comme responsable de ces atrocités.

6 avril

Dans le village de Palama, San José Poaquil, département de Chimaltenango, des soldats ont tué une femme âgée de 100 ans.

7 avril

Des soldats ont tué au moins trois femmes après avoir attaqué le hameau de Chirrenquiché, Coban, Alta Verapaz. Le lendemain, les soldats sont revenus dans le hameau et ont abattu à la mitrailleuse une famille toute entière, dont un bébé d'un an (voir témoignage d'un survivant de cette attaque - Annexe II).

12 avril

Dans le village de Santa Rosa, Chubuyub, El Quiché, 12 personnes ont été massacrées.

14 avril

13 personnes ont été tuées dans la nuit dans les villages de Tziquinay et San Martin Jilotepeque, département de Chimaltenango.

15 avril

Des soldats sont revenus au village d'El Adelanto, Concepción et ont tué avec des armes automatiques ou des machettes 30 autres personnes du village dont 15 femmes et 9 enfants qui avaient entre 6 mois et un an.

15 avril

Des groupes de campesinos accusent l'armée d'avoir attaqué le village de Semeja I, Chichicastenango; selon eux, 20 villageois ont été attachés à des poteaux de leurs cases et brûlés vifs. Le même jour dans le village de Chocorrales, Santa Cruz, Quiché, une patrouille a décapité neuf paysans, dont une fillette de neuf ans, pendant que sa famille était en prière. On connait les noms de six d'entre eux :

Isaias Vicente Pérez

Vicente Pérez

Abelino Marroquin Xiquim

Victor Tzoy Tiu

Mateo Tun

Juan Chio Itzay

15 avril

Des campesinos ont été tués dans le village d'Agua Caliente, municipalité de San José Poaquil, département de Chimaltenango. D'après un rapport de l'armée, les campesinos ont été tués par des guérilléros qui sont allés de maison en maison demandant de la nourriture et des vêtements; ils auraient harcelé certaines des femmes, sur quoi les campesinos ont tué 2 guérilléros, qui ont alors riposté, tuant les campesinos (14 tués selon l'armée, 23 selon d'autres sources).

16 avril

Dans le village de Covadonga, Barillas, Huehuetenango, 35 personnes ont été massacrées.`

17 avril

14 campesinos tués et leurs maisons incendiées à San José, Poaquil, Chimaltenango.

le (ou vers le) 17 avril

Un nombre inconnu de campesinos ont été tués à Agua Escondida, Chichicastenango, Quiché, et leurs maisons incendiées.

17-22 avril

67 paysans tués dans les villages de Xasic, Choacama, Chitatul, Tabil et Cahjpal, dans le département d'El Quiché.

20 avril

20 personnes tuées dans le village de Pojujel, municipalité de Concepcion, département de Solola.

21 avril

11 campesinos ont été tués par des hommes portant des cagoules qui ont attaqué le village d'Agua Caliente, Comalapa, Chimaltenango. Ils ont forcé leurs victimes à sortir de chez eux avant de les tuer.

22 avril

Toute une famille, dont deux enfants de quatre et six ans, a été tuée dans le village de San Nicolas, municipalité de Chiantla dans le département de Huehuetenango.

le (ou vers le) 22 avril

Trente hommes armés sont entrés dans le village de Macanché, Flores, département de Petén, ont forcé les habitants à sortir de leur domicile avant de les tuer. Les campesinos tués sont :

Natalio Alonso Castaneda (80 ans)

Vilma Posadas Alonso (22 ans)

Gonzalo Posadas Alonso (12 ans)

Elias Posadas Alonso (7 ans)

Julio A. Rodriguez Lopez (40 ans)

Macedonia Solis (40 ans)

César Augusto Solis (23 ans)

Adela Solis (14 ans)

Antonio Solis (9 ans)

Elena Solis (6 ans)

Olivia Solis (12 ans)

Marco Tulio Solis (3 ans)

Mario Posadas (24 ans)

Demetrio Ortega (48 ans)

Gilbert Posadas Alonso (24 ans)

25 avril

Dans le village de Varituc, municipalité de San Martin Jilotepeque, département de Chimaltenango, 13 paysans ont été tués.

le (ou vers le) 25 avril

12 campesinos sont morts lors d'un attentat à la bombe contre un camion qui les emmenait à Canton Namaj, Santa Rosa Chujubuj, Quiché. Voici les noms de huit de ces campesinos :

Gonzalo Quinones Sical (45 ans)

Floridalma Quinones (56 ans)

Odeteh Quintana (16 ans)

Blanca de Leon (22 ans)

Mercedes Reyes

Celedonia Urizar

Santos Urizar

Victor Urizar

26 avril

L'armée a été déclarée responsable de meurtres commis dans le hameau de Chitnij, municipalité de San Cristobal Verapaz, département d'Alta Verapaz (voir 6 juin)

20 personnes ont été brûlées vives dans leur maison, dans le village de Chipiacul (ou Chipun), Patzun, Chimaltenango. Les survivants ont déclaré l'armée responsable. Voici les noms des personnes tuées :

Bernardino Xínico Saquec (47 ans)

Ventura Xínico (35 ans)

Balbino Chuc Ajú (23 ans)

Francisco Ajú (16 ans)

Carlos Enrique Ajú (25 ans)

Francisco Chonay Basibal (43 ans)

Ricardo Ajú Sicajaú (50 ans)

Alberto Ajú Sicajaú (37 ans)

Pedro Marcelino Yaquí Mos (44 ans)

Daniel Yaquí (23 ans)

Alberto Yocón Chuc (18 ans)

Sabino Ajú Sipac (45 ans)

Teodoro Xínico (27 ans)

Nicolás Baján (26 ans)

Martin Xínico (27 ans)

Nicolás Chonay (74 ans)

Adrian Yaqui (44 ans)

Merlinda Xínico (17 ans)

Olivio Jochola (19 ans)

Basilio Ajcalón (18 ans)

26-27 avril

32 campesinos ont été tués dans diverses communautés des départements d'El Quiché et de Chimaltenango. Pendant la seconde moitié du mois d'avril, 27 personnes ont été étranglées dans les villages d'Estancia de la Virgin, Tioxia, Chuatalun et Chicocon, municipalité de San Martin Jilotepeque, département de Chimaltenango.

MAI

2 mai

Plusieurs familles tuées dans le village de Chjocon.

3 mai

15 paysans tués à Parramos, Chimaltenango, apparemment par l'armée. Mais, d'après l'armée, les paysans ont été tués lors d'affrontements entre l'armée et des guérilleros.

On estime à 500 le nombre de personnes tuées ces deux derniers mois dans les villages de Parraxtut, El Pajarito et Pichiquil. Certains de ces villages sont totalement déserts, les survivants ayant fui la région.

le (ou vers le) 7 mai

Une famille de quatre personnes a été tuée à l'arme automatique et à la machette au village de San Pedro Jocopilas, Quiché. Des hommes non identifiés ont enfoncé la porte à coups de pied pendant que la famille dormait, les ont tous tirés de leur lit avant de les abattre. Les victimes ont été identifiées. Il s'agit de :

Juana de Alecio

Santiago Alecio

Arnoldo Alecio

Candelario Alecio

8 mai

15 paysans ont été brûlés vifs dans le village de Chamaxú, département de Huehuetenango. Il s'agit notamment de :

Fidelino Pérez

Valdemar Galicia R.

Rudy Galicia R.

Fidencio Galicia

Manuel Galicia Recinos

Antonio Galicia

Saúl Galicia

Byron Hernández

Miguel López

Emilio Alba

Arturo Galicia

Mateo Galicia

Margarito Galicia

Six hommes, 15 femmes et 23 enfants ont été tués dans le village de Saquixa II, Chichicastenango, El Quiché.

10 mai

20 personnes tuées dans le village de Salacuin, près de Cobán, département d'Alta Verapaz. D'après les autorités ces meurtres seraient l'oeuvre de la guérilla.

14 mai

Gildardo, Angel, Miguel, Antonio et Santiago López Velásquez, ces cinq frères ont été abattus dans le village d'El Granadillo, Colotenango, département de Huehuetenango. C'étaient tous des campesinos.

Trois femmes (Dolores Jon, Marcelina Gualín et Matilda Caal) et une fillette de 12 ans, Marcelina Yac Jon, ont été tuées dans le village de Najtilabaj (aussi appelé Tilabán), San Cristóbal Verapaz, département d'Alta Verapaz. Elles ont été tuées à leur domicile, pendant leur sommeil.

On a retrouvé les corps de trois femmes et d'un homme tués à coups de machette et portant des traces de torture, à San Ildefonso Ixtahuacán, Huehuetenango.

15 mai

Trois hommes ont été abattus dans le village de Covadonga, Santa Cruz Barillas, département de Huehuetenango.

8 campesinos tués à Canton Semeja II, Chichicastenango, Quiché. Il s'agit de :

Sebastián Canil Huescas (45 ans)

María Huescas (42 ans)

Manuel Canil Vargas (25 ans)

María Cipriano Chun (23 ans)

Sebastián Canil (16 ans)

Manuela Canil (9 ans)

Miguel Canil (8 ans)

Tomás Canil (1 an)

Les cinq campesinos dont les noms suivent on été tués à Los Brillantes, Sta. Cruz Mulua, Retalhuleu :

Angela Ventura (55 ans)

Enrique Morales Ventura (22 ans)

Ana Marcos Ventura (16 ans)

Francisco Marcos V. (14 ans)

Irma Judith Alvarez (18 ans)

17-18 mai

Environ 70 personnes (dont des femmes enceintes et des enfants) auraient été tuées à San Juan Cotzal et Saquilá, département de Quiché.

18 mai

25 enfants âgés de quatre mois à quatorze ans, 15 femmes (dont certaines enceintes) et trois hommes tués à Saquilá II, Chichicastenango, département de Quiché, par des hommes qui sont allés d'une maison à l'autre pour procéder au massacre* .

6 hommes tués dans le village de Chillel, juridiction de San Gaspar Chajul, El Quiché.

Un cimetière clandestin a été découvert dans le village de Chuatalún, municipalité de San Martín Jilotepeque, Chimaltenango. On y a trouvé 84 corps, hommes, femmes et enfants. Des chiens et des coyotes étaient en train de les dévorer.

19 mai

Entre 20 et 30 paysans ont été tués dans le village de Sacualpa, département de Quiché.

le (ou vers le) 19 mai

14 campesinos ont été tués à l'arme automatique et à la machette par des inconnus qui ont attaqué le village de Batzul Chapul, Quiché.

le (ou vers le) 20 mai

Des hommes armés ont attaqué et tué plusieurs familles et incendié leur maison à Patzibal, Quiché. Les 16 campesinos sont:

Miguel Xen (75 ans)

Martina Xen (7mois)

Micaela Pansay (48 ans)

Sebastián Xen

María Pol Pacajoy

Sebastián Chicoy (11 ans)

Sebastian Calgua

Miguel Mejía (3 ans)

Micaela Pansay (8 ans)

Tomás Canil (10 ans)

Micaela Panjoj

José Xen (2 ans)

Tomasa Mejía (30 ans)

Juana Esquilá (45 ans)

Juana de Balán (19 ans)

Juana Mejía (5 ans)

21 mai

5 corps ont été trouvés à Patzibal, 7 à Matzul et 1 à Pocoil, municipalité de Santo Tomás, Chichicastenango, département de Quiché.

le (ou vers le) 22 mai

3 campesinos ont été tués par des hommes armés et masqués dans le village Najtilabaj San Cristóbal Verapaz, département d'Alta Verapaz. Les noms des victimes sont:

Roberto Caal Mis

Virgilio Yuc Caal

Manuel Coc

24 mai

10 personnes dont 6 enfants ont été tués quand 30 hommes armés ont fait irruption dans une petite usine de cuir près de Santa Cruz del Quiché, département d'El Quiché.

le (ou vers le) 25 mai

Dans le village de Los Cerritos, Chiché, département de Quiché, 5 campesinos dont une fillette de cinq ans sont morts brûlés vifs lorsque des hommes armés les ont attaqués et ont mis le feu à leur maison. Voici les noms des victimes:

José Joaquín Morales

Julio Morales

Tomás Morales

Juan Manuel Morales

Tomasa Ignacio (5 ans)

le (ou vers le) 28 mai

4 campesinos ont été tués à Cantón Chocacrúz, Sololá. Leurs corps qui ont été emmenés à la morgue de l'hôpital portaient des impacts de blessures par balle et des traces de torture. Trois d'entre eux ont été identifiés. Il s'agit de:

Jesús Lajuj

Pedro Morales

Inesario Morales

JUIN

8 juin

9 personnes, dont 3 enfants et 2 personnes âgées, ont été mises à mort par le feu sur la route qui mène à San Pedro Carchà, département d'Alta Verapaz. Une trentaine d'hommes armés circulant en camionnettes ont forcé les victimes à sortir de chez elles, les ont rassemblées, ont jeté de l'essence sur elles et leur ont mis le feu, selon un témoin oculaire.

vers le 5-6 juin

Les corps de 10 personnes ont été découverts près de du village de Nahtiliabaj (également mentionné sous la forme Natiliabaj), Alta Verapaz, portant des signes de torture et des blessures par balles. Les autorités et la guérilla s'accusent réciproquement de ce massacre.

6 juin

L'armée est à nouveau désignée comme coupable de massacres à Chitnij, municipalité de San Cristóbal Verapaz. Au total, on a signalé 16 femmes et 6 enfants tués dans ce hameau pendant la journée du 26 avril (voir plus haut) et celle du 6 juin.

7 juin

Les corps de 16 campesinos sont découverts en deux endroits dans le nord du Guatemala.

11 juin

15 campesinos, dont 8 femmes et 3 enfants, ont été tués au village de Las Payacas, circonscription de San Cristóbal Verapaz, département d'Alta Verapaz. Les autorités guatémaltèques ont déclaré que la guérilla était responsable de ce massacre. Des informations relatent également que des Indiens, qui parlaient dans leur langue natale à des journalistes étrangers, ont accusé l'armée d'être coupable de ces meurtres, mais le membre du corps de défense civile qui a traduit leurs déclarations en espagnol à l'intention de journalistes étrangers en a donné une traduction diamétralement opposée.

Le lendemain, l'armée aurait attaqué un camp de la guérilla dans le secteur, tuant 8 guerilleros.

14 juin

Plus de 100 campesinos ont été tués dans le secteur de Nebaj, département de Quiché. Les autorités en accusent la guérilla.

15 juin

Un communiqué de l'armée déclare que des membres de "Ejéreito guerrilleros de Los Pobres"(EGP), l'Armée de guérilla des pauvres, ont tué 112 personnes et blessé 43 autres ce jour-là, au village de Chacalté, municipalité de Chajul, El Quiché. D'autres sources en attribuent la responsabilité aux autorités officielles.

17 juin

20 campesinos sont tués au village de San Marcos, département d'Alta Verapaz.

14-23 juin

14 personnes ont été tuées à Chinique, El Quiché, et un nombre non précisé à Morales, Izabal.

le (ou vers le) 22 juin

11 personnes ont été tuées dans le département de Quiché, dont 3 à Chichicatenango, portant le nom de Lastror Morales et toute la famille "campesina" Pérez Guarcas de Cantón La Vega. La guérilla et les autorités se rejettent la responsabilité des meurtres.

dernière semaine de juin

Plus de 80 campesinos ont été tués dans les villages de Las Pacayas, El Rancho et Najtilabaj, municipalité de San Cristóbal Verapaz, département de Alta Verapaz, à ce qu'il semble par l'armée et par des membres des groupes de défense civile. La majorité des victimes étaient des femmes et des enfants.

Au village de Pampacché, département d'Alta Verapaz, environ 300 soldats ont trainé tous les hommes hors de chez eux. Quelques jours plus tard, plus de 70 cadavres torturés ont été trouvés près du village de Tactic, département d'Alta Verapaz.

Estimation du nombre de tués  :  2 186  en 3 mois (il faut tenir compte de la possibilité que certains aient été comptés deux fois, comme nous l'avons mentionné plus haut, ainsi que de la probabilité que tous n'ont pas été signalé.)

" rendons leur hommage ! "

 

 

Yves FARAONE

 

 

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L'AFFAIRE GERARDI Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:46:41

 

 

 

 

 

Mgr Gerardi , ancien coordinateur de l’Office des Droits de l’Homme de l’Archevêché (ODHA) a été assassiné le 26 avril 1998 ,deux jours après la présentation du rapport accablant de " Récupération de la Mémoire Historique " (REHMI) qui jetait la lumière sur quatre décennies de guerre civile et de massacres au Guatemala .

Agé de 75 ans, le prélat avait été frappé à mort avec un bloc de béton dans son presbytère le 26 avril 1998

 


Ce rapport imputait à l’armée la majorité des 150.000 morts et 50.000 disparitions au cours de la guerre civile guatémaltèque (1960-1996), qui opposa le pouvoir à des guérillas de type castriste ou sandiniste. La répression frappa particulièrement les communautés indigènes mayas, victimes également des guérilleros.

Mgr Gerardi

"Monseigneur Gerardi est un exemple de foi qui nous a donné l’espoir de pouvoir connaître la vérité sur ce qui se passa au Guatemala durant le conflit et sur les atrocités commises"

une religieuse espagnole


Disrael Lima Estruda

le cerveau de l’opération criminelle

le colonel à la retraite Disrael Lima Estruda commanda les services de renseignement militaires.

condamné à  30 ans de prison le 8 juin 2001


 

Byron Lima Oliva (fils du colonel Lima Estruda)

Le capitaine Byron Lima Oliva (fils du colonel Lima Estruda)

état-major présidentiel, un corps d'élite aux pratiques réputées violentes.

condamné à  30 ans de prison le 8 juin 2001


     

sergent Jose Obdulio Villanueva

état-major présidentiel, un corps d'élite aux pratiques réputées violentes.

condamné à  30 ans de prison le 8 juin 2001


 

Le prêtre Mario Orantes

Il a facilité l’accès des assassins au presbytère de la victime.

condamné à 20 ans de prison  le 8 juin 2001


La religieuse nord-américaine Barbara Ann Ford, qui participa à l’élaboration du rapport REMHI, fut assassinée le 5 mai 2001 de plusieurs coups de feu dans une rue du centre de Guatemala.

Barbara Ann Ford


Cinq procureurs chargés de l’enquête sur l’assassinat de l’évêque Gerardi ont été menacés de mort et trois d’entre eux s’exilèrent avec leur famille. Le 21 mars 2001, deux jours avant le début du procès, une grenade était lancée, sans faire de victime, contre le domicile de la juge Jazmin Barrios.

YVES  FARAONE

 

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Le bourreau et le quetzal (2) ! Publié le Jeudi 10 Mai 2007 à 15:47:27

 

 

Voici la carrière d'un autre officier de l'ombre qui a fait connaitre l'enfer sur terre au peuple guatémaltèque .

 

Alpírez, Julio Roberto
Base Militar Puerto Barrios  
intelligence militaire :mission de renseignement  1982  
pour les escadrons de la mort  (S2) 
   
Centre d'instruction et d'opérations Spéciales Kaibil 
 Le Kaibil est une machine à tuer quand les forces ou doctrine externes attentent contre la patrie ou l’armée. » Les Kaibiles ont été utilisés dans les opérations contre-insurrectionnelles, utilisant la torture et démontrant une grande agressivité. 1982
 
Détachements à l'Intelligence  sur le terrain des opérations 1982
   
Zona Militar 20, Quiché
une des régions les plus sanglantes 1984
dans le génocide du peuple Maya
intelligence militaire :mission de renseignement 
pour les escadrons de la mort   
 
Archivo
unité d'intelligence impliquée 
dans les interrogatoires et les disparitions d'opposants. 1986 1988
Dirección de Inteligencia (D2)
 
commandement des escadrons de la  mort 1986 1986
Groupement Tactique de Sécurité
  1984 1987
Guardia Presidencial
intelligence militaire :mission de renseignement  1987 1988
pour les escadrons de la mort       
Escuela de las Américas
Centre d'instruction et d'opérations Spéciales Kaibil   
 Le Kaibil est une machine à tuer quand les forces ou doctrine externes attentent contre la patrie ou l’armée. » Les Kaibiles ont été utilisés dans les opérations contre-insurrectionnelles, utilisant la torture et démontrant une grande agressivité.
  1990
 Décembre 1990
Michael Devine ,citoyen américain,  est assassiné. Le tortionnaire de Michael Devine est le colonel Julio Roberto Alpirez
Fuerza de Tarea Quetzal
En 1992, un leader de la résistance, Efrain Bamaca Velasquez, disparaît  1992  
et est emmené dans la base aérienne de Retalhuleu, 

torturé et exécuté. le tortionnaire de Efrain Bamaca est le colonel  Julio Roberto Alpirez

Groupement Tactique de Sécurité 1995
le colonel Alpirez recevait jusqu’à tout récemment 40 000$ par année de la CIA ,en tant qu’informateur.    
    2001
 

Le Kaibil est une machine à tuer quand les forces ou doctrine externes attentent contre la patrie ou l’armée. » Les Kaibiles ont été utilisés dans les opérations contre-insurrectionnelles, utilisant la torture et démontrant une grande agressivité.

 

Yves FARAONE

 

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