Le
premier caractérise celles qui sont liées à un obstacle dans la
transmission des sons jusqu'aux liquides de l'oreille interne : ce sont
les surdités de transmission. Dans ces formes, l'oreille interne est
normale. Le meilleur exemple en est le simple bouchon de cire, ou la
boule Quiès que l'on met dans son conduit auditif externe pour s'isoler
du bruit. A cette catégorie appartiennent aussi les surdités
transitoires de l’otite aiguê, ou les surdités, permanentes jusqu’à
l’opération, dues à un blocage ou à une lésion des osselets.
Le
deuxième groupe de surdités rassemble celles qui sont la consèquence
d’une atteinte de l'oreille interne ou d’une lésion du nerf auditif ou
des centres cérébraux: ce sont les surdités de perception. Ce sont
elles qui de nos jours sont encore les plus difficiles à traiter.
Le
troisième est constitué par les surdités mixtes, qui associent un
obstacle à la transmission des sons, à une atteinte plus ou moins
importante de l'oreille interne. Une infection chronique qui a détruit
le tympan et les osselets, et a,en même temps, altéré les liquides de
l'oreille interne, en est le meilleur exemple, car elle associe en
effet une surdité de transmission à une atteinte de perception.
Les
surdités profondes et totales représentent le quatrième groupe. Il est
caractérisé par l'énorme handicap éducatif, social et professionnel
qu'elles entrainent, notamment chez l'enfant, et la réhabilitation que
leur apporte l'implant cochléaire.