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Ciné MatraK

Le ciné qui tatanne !

Resident Evil : Extinction Posté le Jeudi 18 Octobre 2007 à 00h17

 

Mesdames et Messieurs, petits et grands approchez tous et admirez le massacre d'une oeuvre classique !!

 

Eh oui !! A tous ceux qui espérait enfin une véritable adaptation du chef d'oeuvre vidéoludique de Capcom, je dirais...pas de chance...la prochaine fois peut être. Ce nouveau Resident Evil est tout aussi "tout nul" que ceux qui l'ont précédés, voire parfois pire (si si j'vous jure)

 

Tout d'abord commençons par l'essentiel : à part les zombies il ne reste pas grand chose du concept même de Resident Evil. Parties les nuits sombres, disparus les longs couloirs aux portes inquiétantes, en bref bye bye le survival.

Là on se retrouve en plein milieu du désert avec une bande de nouilles qui se balade en bus essayant du survivre dans une monde infesté de zombies depuis près de 2 ans...voila toute l'histoire est là. RE:E c'est Mad Max qui rencontre le Bus Magique et très honnètement j'aimerais être en train d'en rajouter mais malheureusement ce film signe et scelle la mort de l'adaptation d'un des plus grand jeux vidéo jamais réalisé.

 

Et le pire est que la stupidité du prédicat de départ n'est rien en comparaison de la débilité du film. En fait on tient ici le summum du film d'action classique.

Je sais ça n'a pas l'air mal, dit comme ça mais attendez que je m'explique : en tant que grand fan de cinéma de genre, je sais que pour tout genre abordé, il y a un certain nombre de règles à respecter. Dans le cas des fims d'actions bien lourdeaux, les règles sont : un héros solitaire, un chef torturé par un choix difficile qui a du mal à supporter la présence du héros, un gentil qui cache un secret pour ne pas être rejeté, le meilleur ami du héros qui se sacrifie pour la cause dans une scène finale tragique, etc...et devinez quoi ?

TOUT Y EST !!!!!

L'héroïne solitaire, jouée par Milla Jovovich (toujours aussi...c'est quoi le mot déja...ah oui...fadasse), le chef torturé par un choix cornellien (mais qu'est ce qu'Ali Larter est allée foutre dans ce film ?!?!), le gentil qui se fait mordre et qui le cache pour pas se prendre une balle entre les 2 yeux, et surtout le sacrifice du meilleur buddy de Jovovich qui se fait SPOILER exploser au milieu d'une foule de zombies en fumant un pet' (d'ailleurs l'image d'Oded Fehr, acteur d'origine israelienne, se faisant exploser dans une foule est assez...zarb'). Au final ce film est d'un classicisme effrayant. Sans oublier l'éternelle question à laquelle on ne répond pas histoire de justifier une suite.

Yep...du grand classique

 

Mais attendez ya mieux : dans ce "film" on a droit à un tour de magie que même David Copperfield n'aurait pas osé : la totale disparition du budget du film de 45 millions de dollars. En tout cas si c'est pas de la magie, où est passé l'argent ? Pas dans les décors, ça c'est sure : entre les plans de désert, le décor de la base secrète consistant en une vieille bicoque en ruine et une barrière rouillée, sans oublier les décors du premier film...oui oui vous avez bien lu, des scènes entières se passent dans les décors du premier film. Non mais on se moque de qui ?!?!

 

Le réalisateur Russell Mulcahy avait le choix entre coller au jeux vidéo  afin de rattraper les boulettes de cet abruti de Paul Anderson (lequel avait, pour rappel, déja allègrement déféqué sur Mortal Kombat et Alien vs. Predator), ou bien s'en tenir à "l'univers" crée par Anderson en essayant de rajouter un petit peu d'originalité. Malheureusement ni l'une ni l'autre des 2 possibilités précitées n'eurent grâce à ses yeux et on se retrouve avec cette purge sans nom

Bon...tant pis

 

Mais je vais être honnète (ben oui, tant qu'à faire), ce Resident Evil : Extinction n'est pas une totale humiliation. En fait RE:E est moins pire que le précédent. Attention !! J'ai pas dit mieux...j'ai dit moins pire, et j'insiste !! Comme quoi mettre un mec qui s'y connait un minimum à la réalisation, comme Russel Mulcahy peut faire la différence. La réalisation est plus maitrisée, et je sais que j'ai beaucoup moins eu envie de balancer mon ordinateur par la fenètre que lors des 2 films précédents.

 

En résumé : un Resident Evil sans Resident Evil, sans originalité : c'est moche, sans saveur mais au moins ça n'a pas le gout de défection canine que les 2 premiers Resident Evil nous avait laissés dans la bouche.

 

Enfin voila, encore une fois une des plus grande franchise vidéoludique de l'histoire qui se fait enfoncer dans l'abysse des navets du 7° art.

 

Triste jour mes amis, triste triste jour

 

Keep your eyes on the screen, you never know what might come next

 

                       Ben

 

p.s : Paul Anderson en train de travailler sur la réalisation de Spy Hunter et sur l'écriture de Castlevania...oui je sais...ça fait peur

Un commentaire. Dernier par kev le 29-08-2008 à 21h21 - Permalien - Partager
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