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Ciné MatraK

Le ciné qui tatanne !

Chrysalis Publié le Mardi 27 Novembre 2007 à 00:10:50

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Bongour mes amis !!! Et re-bienvenue sur mon blog pour votre ration habituelle de critique cinématographique.

 

Cette semaine  on s’attaque à un gros poisson, un énorme pavet dans la gueule du cinéma à papa français, le très attendu Chrysalis.

Etant,comme vous le savez, fan de cinéma de genre, et attendant désepéremment le réveil du genre français, j’ai failli me faire dessus lorsque la bande-annonce de Chrysalis m’est apparue devant les yeux : fusillades nerveuses, photo superbe, thème intéressant, et surtout des bastons de oufs filmés à la Jason Bourne (faut quand même rappeler que les Bournes reste le top en matière de filmage de baston et je vous invite tous à foncer louer les films) j’étais à quelques millisecondes de l’orgasme cinématographique, quand le nom d’Albert Dupontel est apparu à l’ecran, et là j’ai découvert un autre niveau de plaisir cinéphilique.

Après tout, une affiche de malade, un projet ambitieux (un film noir d’anticipation…ca court pas les rayons film français), une plastique recherchée, de l’action et l’un des meilleurs comédiens que le cinéma français ait à offrir…tout nous annonçait un pur moment de bonheur, de plaisir intense, et peut être enfin l’avènement d'un cinéma de genre français comme un cinéma puissant, débarassé de ses carcants, de ses intentions auteuristes, un genre ressucité.

 

C’est donc les mains tremblantes que j’ai acheté mon ticket (que j’ai payé plein pot parce que j’avais pas ma carte etudiante !!!) et que je suis entré dans la salle obscure. Et là j’ai assisté à un moment qui restera longtemps dans ma mémoire. Chrysalis est sans nul doute la plus grosse décéption que j'ai vu depuis des années !!!!!

Certes les premieres minutes du film sont percutantes (oui je sais c’est un jeu de mot tout pourri qui ne marche que si on a vu le film, mais je m’en fous, je la garde) mais le reste du film est juste, et ça me fait mal de le dire, complètement nul !!!!

Moi qui avait bavé devant la scène de fusillade montrée dans la bande-annonce, je trépignais d’impatience de la voir en entier. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir 5 minutes après le début du film, et quelle ne fut pas ma déception de m’apercevoir que c’était la seule du film. Il en va malheureusement de même pour les scènes de baston, qui sont au nombre de 3…oui oui 3, et je ne sais pas si je suis le seul à le penser mais pour un film d’action policière se voulant percutant…c’est peu.

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Mais vous me direz : « oui mais c'est suffisant si elles sont bien tournées ». Et c’est vrai. Et encore heureux qu’elles sont bien tournées, parce que franchement si en plus de la platitude du film on devait se taper des scènes de bastons foireuses, mais j’aurais bouffé le siège moi !!!

Parce que le voila le vrai problème de Chrysalis : on se fait chier !!!

Alors oui le sujet est intéressant, oui la plastique est belle (le directeur photo a fait un boulot de malade),  oui ya Dupontel mais on se fait chier.

A l’exception des premieres minutes (et quand je dis minutes, c’est pas plus de 10), l’intégralité du film est d’une lenteur, qu’on ne voit que dans (attention les oreilles) UN FILM D’AUTEUR !!!!!! Bordel de merde!!!! Ne vous méprenez pas, je n'ai absolument rien contre les films d'auteur mais là, s'en est pas un ou du moins c'est pas censé en être un !!!!

 

En fait tout le problème de Chrysalis pourrait se résumer en une seule phrase : "c’est un film d’action tourné comme un film d’auteur". Et c’est encore ça qui me déçoit le plus. A l’évidence le réalisateur Julien Leclerq avait un projet ambitieux : raconter les aventures (j’aime pas ce mot) d’un flic de la police européenne, plongé dans une affaire d’effacement de mémoire dans un Paris futuriste. Le paris était risqué mais avec des comédiens de talent comme Albert Dupontel et un budget confortable, il y avait moyen de faire quelque chose de potable. Et ca se voit. Malgré tout ses défauts, Chrysalis reste un plaisir pour les yeux : les lumières sont splendides, la palette de couleur est constamment à la limite de la couleur et du noir & blanc, les décors sont simples mais efficaces, et l’aspect technologique nécessaire à tout film d’anticipation est assez présent pour être intéressante sans être trop lourde.

Hélas, mille fois hélas, à part sa beauté plastique, Chrysalis n’a rien d’un film d’action, ni même d’un film de genre : la narration n’a aucun rythme, l’histoire à déjà été vu des milliers de fois, la direction d’acteur est inéxistante laissant des comédiens en roue libre total sans personne pour leur dire qu’ils jouent comme des pieds. Le film est lent et se prend la tête avec des messages métaphysiques sur la mémoire et son rôle dans notre éxistence, ce qui serait le bienvenue si on était dans un film d’auteur qui n’a pas fait diffuser un trailer annoncant 2h de noirceur et d’action brute.

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Le plus triste dans cette histoire, c’est que le casting, pourtant en or massif, ne rattrape même pas le film. Au contraire il l’enfonce à tel point que ce qui peut par moment paraître comme un film d’action bancal, devient une véritable comédie tant certains comédiens partent en live. Même Dupontel n’est pas bon !!! C’est pour dire !!

L’emballage est superbe, il faut le reconnaitre, le film est visuellement magnifique, mais au delà de l’esthétique se trouve le sens et sans lui, même le plus beau des films n’est rien et je sais que ça va en défriser certains mais ça vaut aussi pour les films de genre.

 

En bref : un joli film sur les tribulations d’un Albert Dupontel à des kilomètres en dessous de son niveau, un casting qui fait presque honte à la profession (à l’exception de Mélanie Thierry qui est juste stupéfiante dans une scène), le tout dans une histoire dont la fin a été vu des millions de milliards de fois (c’est pas compliqué, on chope la fin une demi-heure avant).

 

Dommage.

 

Keep your eyes on the screen, you never know what might come next.

Afficher le commentaire. Dernier par anna12 le 09-02-2008 à 04h12 - Permalien - Partager
Surf's Up (les rois de la glisse) Publié le Jeudi 8 Novembre 2007 à 13:16:49

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Bonjour à tous mes amis !!!!

 

Enfin (il était temps) est venu le temps pour moi de vous faire connaitre un bon film.

"Non mais d'où il se la joue ce con" se diront certains d'entre vous () mais attendez que je m'explique et vous verrez.

 

Depuis que j'ai ouvert ce blog, je n'ai chroniqué qu'un seul film et c'était un navet (si si c'en était un) et je refuse d'être catalogué comme un de ces couillons qui se défoulent sur internet sur des films qui ne le méritent pas (pas que Resident Evil : Extinction ne le méritait pas, mais bon),

donc me voila devant vous avec dans mes mains, la chronique d'un des films les plus rafraichissant de l'année (et vu l'apparence des personnages, c'est pas peu dire)

 

Surf's Up c'est l'histoire d'un pingouin (oui je sais, ça commence mal) du nom de Cody Maverick qui depuis son blèd de Shiverpool perdu dans l'antratique, rève de devenir un grand surfeur et de marcher sur les traces de son idole Big Z, grande star du surf mort pendant un concours à Hawaï. A force d'acharnement, Cody va participer à un concours en la mémoire de Big Z et va y rencontrer plein de gens qui l'aideront a monter au sommet.

Oui, je sais, c'est basique comme histoire mais de toute façon l'intéret des "Rois de la Glisse" n'est pas dans son histoire mais dans son traitement.

 

En effet depuis le Toy Story de Pixar, on a tout vu ou presque : des jouets qui parlent, des voitures qui parlent, des fourmis dépressives, des ogres amoureux, des superhéros en pleine remise en question, et même des pingouins qui dansent. L'animation est la branche la plus créative de toute l'industrie du cinéma. Néanmoins il est une chose à laquelle personne n'a osé toucher depuis que les premiers pixels de Pixar se sont agités sur grand ecran : la narration.

Que ce soit pour nous raconter les aventures d'une fourmis aux prises avec de méchantes sauterelles ou pour nous faire marrer avec les déboires d'animaux de zoo relachés dans la jungle, la narration reste la même : une narration classique. Or, sachant que le coup des pingouins qui causent avait déja ete fait (dans le magnifique Happy Feet), les petits gars de chez Sony se sont dit qu'il fallait faire original et BINGO !!!!

Au lieu de bètement nous raconter une histoire en suivant les personnages comme dans un film classique, dans Surf's Up (oui je préfère le titre original...quoi ça pose un problème ?? ), on suit les personnages en direct.

             ???.

 Je  m'explique : tout le film est monté comme un documentaire sur la vie de Cody Maverick, de sa vie à Shiverpool à la finale du concours (non non non c'est pas un spoiler ! mais bon ca reste un film pour tout public donc bon il faut bien un happy ending ). Et tout les codes du documentaire y sont : les interviews des personnages, la perche qui rentre dans le cadre, la caméra à l'épaule, les personnages qui parlent directement à la caméra, etc...

Et tout ca donne au film une dynamique phénoménale, que ce soit au niveau de l'histoire que de l'humour (voir Cody commenter la construction de sa planche de surf et voir ensuite ce à quoi la dite planche ressemble c'est vraiment à mourir de rire)

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Evidemment, comme tout nouveau film d'animation arrivant sur le difficile marché du cinema, Surf's Up se devait d'être au top de la technologie, et là encore une fois Sony nous met une claque visuelle.

Et pourtant, ils n'avaient pas choisi le sujet le plus facile à mettre en image (non non pas les pingouins ). L'eau est en effet l'élément le plus complexe à créer visuellement : mouvements chaotiques, reflèts, écoulement, comportement des corps à son contact, etc ... seul le Monde de Némo avait tenté l'expérience en restant relativement à distance du sujet (bah oui ya pas de vagues sous l'eau ... dumbass !!). Et là, c'est une merveille qui nous est offerte avec Surf's Up. Tout y est, les vagues sont criante de réalisme, leurs formes, leur puissance, tout.

 

Mais ca ne s'arrète pas la (eh non !! pour 1 euro de plus vous recevrez le mixeur magique et ses ... euh ... oulah ... désolé ).

En plus d'être techniquement parfait et très bien écrit, Surf's Up nous offre un des personnages les plus cultissime de ces dernières années : Chicken Joe.

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Si vous trouviez le concept d'un pingouin que surfe sur un bout de glace entre les icebergs stupide, imaginez un coq hippie, stone en permanence, surfant sur un lac ... eh ouais ... il l'ont fait. Chicken Joe est un des personnages les plus poilant que j'ai vu au cinema depuis très longtemps.

 

En bref, Surf's Up est une merveille que ce soit du point de vue de l'animation, de la narration ou de ses personnages. Un de ces films dont on sort avec une sourire sur les lèvres sans vraiment savoir pourquoi. Une vraie petite perle à ne pas manquer sous aucun pretexte. Magique.

 

Keep your eyes on the screen, you never know what might come next.

Afficher le commentaire. Dernier par Eveil et jouet bébé le 17-07-2013 à 11h32 - Permalien - Partager
Resident Evil : Extinction Publié le Jeudi 18 Octobre 2007 à 00:17:51

 

Mesdames et Messieurs, petits et grands approchez tous et admirez le massacre d'une oeuvre classique !!

 

Eh oui !! A tous ceux qui espérait enfin une véritable adaptation du chef d'oeuvre vidéoludique de Capcom, je dirais...pas de chance...la prochaine fois peut être. Ce nouveau Resident Evil est tout aussi "tout nul" que ceux qui l'ont précédés, voire parfois pire (si si j'vous jure)

 

Tout d'abord commençons par l'essentiel : à part les zombies il ne reste pas grand chose du concept même de Resident Evil. Parties les nuits sombres, disparus les longs couloirs aux portes inquiétantes, en bref bye bye le survival.

Là on se retrouve en plein milieu du désert avec une bande de nouilles qui se balade en bus essayant du survivre dans une monde infesté de zombies depuis près de 2 ans...voila toute l'histoire est là. RE:E c'est Mad Max qui rencontre le Bus Magique et très honnètement j'aimerais être en train d'en rajouter mais malheureusement ce film signe et scelle la mort de l'adaptation d'un des plus grand jeux vidéo jamais réalisé.

 

Et le pire est que la stupidité du prédicat de départ n'est rien en comparaison de la débilité du film. En fait on tient ici le summum du film d'action classique.

Je sais ça n'a pas l'air mal, dit comme ça mais attendez que je m'explique : en tant que grand fan de cinéma de genre, je sais que pour tout genre abordé, il y a un certain nombre de règles à respecter. Dans le cas des fims d'actions bien lourdeaux, les règles sont : un héros solitaire, un chef torturé par un choix difficile qui a du mal à supporter la présence du héros, un gentil qui cache un secret pour ne pas être rejeté, le meilleur ami du héros qui se sacrifie pour la cause dans une scène finale tragique, etc...et devinez quoi ?

TOUT Y EST !!!!!

L'héroïne solitaire, jouée par Milla Jovovich (toujours aussi...c'est quoi le mot déja...ah oui...fadasse), le chef torturé par un choix cornellien (mais qu'est ce qu'Ali Larter est allée foutre dans ce film ?!?!), le gentil qui se fait mordre et qui le cache pour pas se prendre une balle entre les 2 yeux, et surtout le sacrifice du meilleur buddy de Jovovich qui se fait SPOILER exploser au milieu d'une foule de zombies en fumant un pet' (d'ailleurs l'image d'Oded Fehr, acteur d'origine israelienne, se faisant exploser dans une foule est assez...zarb'). Au final ce film est d'un classicisme effrayant. Sans oublier l'éternelle question à laquelle on ne répond pas histoire de justifier une suite.

Yep...du grand classique

 

Mais attendez ya mieux : dans ce "film" on a droit à un tour de magie que même David Copperfield n'aurait pas osé : la totale disparition du budget du film de 45 millions de dollars. En tout cas si c'est pas de la magie, où est passé l'argent ? Pas dans les décors, ça c'est sure : entre les plans de désert, le décor de la base secrète consistant en une vieille bicoque en ruine et une barrière rouillée, sans oublier les décors du premier film...oui oui vous avez bien lu, des scènes entières se passent dans les décors du premier film. Non mais on se moque de qui ?!?!

 

Le réalisateur Russell Mulcahy avait le choix entre coller au jeux vidéo  afin de rattraper les boulettes de cet abruti de Paul Anderson (lequel avait, pour rappel, déja allègrement déféqué sur Mortal Kombat et Alien vs. Predator), ou bien s'en tenir à "l'univers" crée par Anderson en essayant de rajouter un petit peu d'originalité. Malheureusement ni l'une ni l'autre des 2 possibilités précitées n'eurent grâce à ses yeux et on se retrouve avec cette purge sans nom

Bon...tant pis

 

Mais je vais être honnète (ben oui, tant qu'à faire), ce Resident Evil : Extinction n'est pas une totale humiliation. En fait RE:E est moins pire que le précédent. Attention !! J'ai pas dit mieux...j'ai dit moins pire, et j'insiste !! Comme quoi mettre un mec qui s'y connait un minimum à la réalisation, comme Russel Mulcahy peut faire la différence. La réalisation est plus maitrisée, et je sais que j'ai beaucoup moins eu envie de balancer mon ordinateur par la fenètre que lors des 2 films précédents.

 

En résumé : un Resident Evil sans Resident Evil, sans originalité : c'est moche, sans saveur mais au moins ça n'a pas le gout de défection canine que les 2 premiers Resident Evil nous avait laissés dans la bouche.

 

Enfin voila, encore une fois une des plus grande franchise vidéoludique de l'histoire qui se fait enfoncer dans l'abysse des navets du 7° art.

 

Triste jour mes amis, triste triste jour

 

Keep your eyes on the screen, you never know what might come next

 

                       Ben

 

p.s : Paul Anderson en train de travailler sur la réalisation de Spy Hunter et sur l'écriture de Castlevania...oui je sais...ça fait peur

Afficher le commentaire. Dernier par kev le 29-08-2008 à 21h21 - Permalien - Partager
Note d'intention Publié le Mardi 2 Octobre 2007 à 11:29:00

Bonjooooouuuuuurrrr et bienvenue dans ce premier post du blog de Ciné-MatraK, là où le cinéma de genre reprend ses droits.

 

Commençons par les présentations : je suis un simple étudiant toulousain (oh yeah) que l'école de cinéma locale vient d'envoyer péter comme un malpropre. d'un autre coté quand on se présente devant un jury d'abrutis qui a encore toute la filmographie de la "nouvelle vague" à moitié enfoncée dans le cul, et qu'on dit qu'on veut réveiller le cinéma de genre francais en citant des rélisateurs comme Tarantino ou Florent Siri...eh bien...on se retrouve à écrire un blog sur ce qu'on ne vous laisse pas étudier. Mais quelle bande de   !!!!!

 

C'est malheureux mais c'est comme ca. Le cinéma francais est complètement sclerosé par cet état d'esprit post "nouvelle vague" dictant que le seul cinéma digne d'intéret est le cinéma d'auteur (oui je sais ça fait beaucoup de "cinéma" dans la même phrase mais vous avez vu le nom du blog, non ?). Une de mes idôles, Yannick Dahan (présentateur de l'émission Opération Frisson sur Cinecinema Frisson) a très justement dit : "le cinéma français aujourd'hui c'est d'un coté des mecs qui te vendent un film comme un paquet de lessive, et de l'autre 3 clampins dans un appart' du 16° à Paris qui te disent "mais tu peux pas comprendre"". Amen

 

Enfin voila.

Le but de ce blog est purement et simplement (enfin j'espère) de vous donner un avis et une analyse sur les films sortant en salle sans aucune concession, ou quelques infos sur les gros projets à venir. Ne me demandez pas comment j'ai vu ces films, je les ai juste vu. J'ai trop souvent fait confiance aux bandes annonces et regretté mon argent, et avec un peu de chance, ce blog vous évitera le meme constat.

 

Voila, bientot viendra la première critique ou les premières infos, j'ai pas encore choisi.

 

D'ici là, faites passer le mot, prévenez vos amis, ennemis, parents, animaux, plantes vertes...le cinéma de genre n'est pas mort et je compte bien le faire rentrer dans la tête des gens même si c'est à coup de matraque (ça sonnait beaucoup mieux dans ma tete, dommage) .

 

      Keep your eyes on the screen, you never know what might come next.

 

                            Ben

Afficher les 3 commentaires. Dernier par Thomas le 27-11-2007 à 10h14 - Permalien - Partager