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De dimanche à mardi dernier, Thierry Henry a pu mesurer l'immense défi qui l'attend au FC Barcelone, où il s'est engagé jusqu'en juin 2011 et une indemnité de transfert de 24 ME (plus 4 ME de bonus éventuels pour Arsenal). Lors de sa présentation au Camp Nou, lundi en fin d'après-midi, ils étaient plus de 32.000 fans à venir l'accueillir pour sa présentation. Pas autant que pour Diego Maradona en juillet 1982 (50.000) mais beaucoup plus que pour l'arrivée de l'ex-Parisien Ronaldinho à l'été 2003 (25.000). La Catalogne travaillait pourtant ce jour-là mais le peuple blaugrana, près de 80.000 socios encartés, a zappé quelques heures de bureau pour venir ovationner « El Rey» Henry. L'ancien Gunner a vécu son premier séjour espagnol au pas de charge, pisté par un nuage de caméras qui l'a suivi de l'hôpital de Barcelone jusqu'à la signature officielle de son contrat pharaonique (600.000 euros net mensuel hors primes) dans le bureau du président Joan Laporta. Logé dans un hôtel cinq étoiles donnant sur le port olympique, l'international français était accompagné de son agent et ami Darren Dein, le fils de David Dein, l'ancien directeur général d'Arsenal. Le site internet des Gunners avait beau déborder d'hommages, Londres était déjà loin dans le rétroviseur de TH. Le soleil avait remplacé la pluie. La Méditerranée lui offrait le miroir bleu de ses nouvelles ambitions. Dans le sillage des deux cent journalistes (représentant 103 médias principalement espagnols, anglais et français) accrédités pour la parade, France Football a vécu les trente-six premières heures de «Titi» à Barcelone.