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la cachina

Posté le Mercredi 2 Avril 2014 à 09h29

De Sereno Bruno

Où es tu mon village

 

je ne te reconnais plus mon village

 

ou sont passe les 6 boulangers qui au petit matin sortaient de leur

 

fournil pour s’aérer de leur chaude nuit et d’ ou l’ on sentait la

 

bonne odeur de pain chaud cuit au feu de bois avec les rameaux de

 

nos collines qui vous ouvrait les papilles

 

ou sont passes les 8 épiceries ou nous allions chaparder des bonbons

 

sous l œil de la patronne qui le ferme a moitie ou le vendredi jour

 

de carême dans de grande bassines trempait la morue dessalée

 

prête a cuire la vrai morue bien épaisse et non celle d’aujourd'hui a

 

laquelle Findus a voté les filets ou le café se vendait en vrac et que

 

le gros moulin a main vous mouline a la demande ou l épicière achetait

 

le thon a l huile en boite deux ans a l’ avance pour qu’ il se bonifie

 

contrairement a nos dates limites actuelles ou les bouteilles toutes

 

en verre étaient consignées ou les pâtes étaient vendues en vrac et

 

les fromages a la coupe

 

ou sont nos cinq bouchers charcutiers qui vendaient la bonne viande

 

de boeuf qu’ils abattaient eux même a l’abattoir municipal et fabriquant

 

dans leurs laboratoires saucisson saucisses chipolatas caillettes

 

boudins et andouillettes et ou nous allions acheter un bon gros

 

morceaux de vantresque (poitrine de cochon)que maman mettait dans la

 

soupe de légumes qui mijotait sur le potager(foyer sur grilles au charbon de

 

bois)ou sur la cuisinière et que nous mangions avec des pommes de

 

terre et de la moutarde cette chair provenait de cochons élevés au

 

grain patates légumes etc.… un rôti de 1 kilo restait de 1 kilo après

 

cuisson aujourd’hui une fois cuit il semble avoir rétréci au lavage

 

cela me fait penser aux bugadieres( femmes dont la profession était de laver pour

 

autrui le linge a la main avec savon de Marseille le vrai et battoir au lavoir municipal ,dur

 

labeur)

 

que sont devenus nos cordonniers nos marchands de chaussures nos

 

bijoutiers nos magasins de souvenirs notre armurier qui ajustait

 

nos fusils a la main nos merceries drogueries ou l on trouvait tout

 

ce que l’on  voulait des simples clous a la bassine en zinc les boutons

 

de culottes a la pelote de ficelle

 

ou sont le photographe , le rémouleur , le vannier qui outre les

 

paniers et les habillages de bonbonnes fabriquait aussi des canisses

 

pour abriter du vent les plantations de violettes nombreuses dans la

 

vallée

 

mon village ou sous chaque génoise des maisons portait un nid

 

d’hirondelles ou les soirs d été devant chaque porte les gens

 

prenaient le frais’’(comme l’on disait)pas gêné par les voitures et les

 

charrettes des paysans étant remisées les potins et les nouvelles

 

qui se mélangées allaient bon train tandis qu’autour des lampadaires

 

les chauves souris prenaient leur casse croûte le silence de la nuit

 

était seul trouble par le huhulement d une chouette perchée dans un

 

grand arbre voisin

 

ou est le chemin de mon école ou tout le monde venait a pied pour

 

revêtir en entrant dans le préau qui servait de vestiaire nos blouses

 

grises toutes identiques symbolisant l égalité et préservant nos

 

vêtements des taches d encre produites par nos « plumes sergent 

 

major » trempées dans les en encriers en porcelaine incorpores dans

 

nos bureaux a deux places en bois de platane pour la robustesse,

 

alors commençait la classe dans les primaires par un cours de

 

morale ou de civisme que prodiguaient des instituteurs que tout le

 

monde respectait et qui se respectaient eux même par une apparence

 

¨physique impeccable

 

l hiver sur le chemin ce trouvait un bouilleur de cru ambulant qui

 

distillait après les vendanges dans son gros alambic en cuivre rouge

 

le marc de raisin pour en faire une délicieuse eau de vie nous nous

 

arrêtions pour réchauffer nos mains au feu de bois qui l alimentait

 

et surtout pour quémander une goutte de ce breuvage interdit aux

 

enfants il arrivait que quelquefois il cédait a notre demande, en nous

 

faisant promettre de ne le dire a personne

 

ou es-tu mon village aujourd'hui colonise par les voitures ou les

 

gens ne se connaissent plus entre eux ou chacun vit égoïstement s

 

enfermant chez soi devant la télévision sans ce préoccuper si le voisin

 

est vivant ou mort

 

heureusement notre jeunesse est de plus en plus sportive ce qui

 

est un grand bien en leur ouvrant les chemins de la solidarité et

 

du respect de soi même le drame ait cette drogue qui nous a été

 

importée des pays du sud qui fait de plus en plus de ravage sur leur

 

santé et dont la dépendance pousse certain jusqu ‘au crime pourquoi

 

avoir décourager et même interdit l’ apprentissage (en rendant l’école

 

obligatoire jusqu ‘a 16 ans) qui avait permis a tant de génération de prendre

 

conscience de leur valeur

 

modernité

 

s il est vrai que cet ordinateur sur lequel je tape ce billet est un

 

engin superbe mais je me pose la question de savoir si entoure de

 

machines de plus en plus performantes qui commande a l’autre qui

 

devient son esclave «  l’ homme ou la machine »

 

certes je regrette mon village d antan car il représente ma jeunesse

 

et ma vie mais la ou je suis furieux envers ceux qui nous dirige et qui

 

se disent écologistes de l’incurie devant l’extinction de toutes nos

 

espèces sauvages

 

l hirondelle , les pinsons, les rouges gorges ,les alouettes, les

 

serins, les verdales de nos oliviers, la grive ,les merles, les

 

chouettes ,la perdrix rouge, et maintenant même les étourneaux au

 

prétexte qu’ils pillent les cultures se céréales(anecdote , il y a quelques

 

temps déjà , ma femme qui étendais son linge dans le jardin ,m’appela « Bruno viens voir »,

 

j’approchais et vit sur une branche d’olivier un pinson qui battait furieusement des ailes, puis

 

il tomba raide mort ;intrigue je pris des ciseaux et ouvrit son estomac , nous étions au début

 

du printemps époque des semailles ,celui-ci contenait des belles semences «Monsanto» de

 

couleur rouge n c'est-a-dire empoisonnes

 

les abeilles, les araignées, les lézards de muraille ,le lézard vert,

 

et si ça continu même les cigales en causes tous ces pesticides qui

 

plus est sont en vente libre dans toutes les jardineries et ou le

 

brave retraite ou les autres qui ont 4 pucerons sur leur rosiers

 

déversent a profusion ces produits qui empoisonnent aussi bien le

 

sol que l eau pour preuve dans les sols on ne trouve plus de vers

 

de terre et même les escargots qui se reproduisent par leurs œufs

 

enfouie sous terre un autre qui a un olivier pour empêcher la mouche

 

de l olivier emploi 100 fois la valeur nécessaire croyant bien faire

 

nos rivières c’ est désastreux fini les ablettes’ les barbeaux , les

 

tanches, les gardons, les anguilles, les truites arc en ciel ,sauvages,

 

subsiste encore quelques chevennes et des truites d élevages sitôt

 

lâchées sitôt prises si vous doutez venez a Sollies pont ou le gapeau

 

traverse le village et regardez du haut des trois ponts ce qu il en ait

 

la mer

 

dois je parler des criques de Porquerolles île que je fréquente en

 

bateau depuis plus de 30 ans avant il était impossible de marcher dans

 

les algues sans sortir avec des dizaines d’épines d’oursins plus de

 

soucis ils ont disparus lorsque l’on prenait le masque on se serait

 

cru aux Antilles algues vertes poissons multicolores castagnoles

 

rouge petits alevins par milliers sars bogues ravelles poulpe a

 

chaque rocher sarans girelles chapons en planque etc ……… aujourd'hui

 

hui tu prends le masque et appercois des algues malades et le fond

 

tapisse d une mousse jaunâtre que je soupçonne être les nitrates

 

de nos lessive et autres allégrement déverses même plus les

 

grands bancs de saupes qui fréquentaient les bords . fini les moules

 

sauvages que nous ouvrions cuites pour l apero

 

 a chaque pêche de nuit en ces temps la nous revenions avec 10 kilos

 

de poissons (ça c’était avant) aujourd'hui plus rien nous avons abandonne

 

cette les pécheurs professionnels du moins ceux qui reste ne sont

 

pas mieux lotis

 

a mon avis les causes sont 1° les 10000 touristes fréquentant l été l

 

île sans aucune station épuration digne de ce nom y soit installée

 

2° jusqu en 1950 le draguage et pose de filets était interdit a ¨partir

 

du saranier sur toute la longueur de la partie est sud est de l île

 

les anciennes cartes marines en font nettement mention par un

 

trait rouge bien établi a partir de 1951 cette interdiction fut levée

 

je me souviens que les professionnels a chaque levée ramenaient

 

jusqu a 80 kilo de chapons et autant de sars partant de la 20 ou 30

 

chalutiers sillonnent nuit et jour la baie de Hyères ramenant sans

 

distinction des milliers d alevins qui finissaient soit en soupe soit

 

directement a la mer ceci pendant des années la reproduction ne fut

 

plus assurée sachant que la baie était connue de tous temps pour un

 

lieu important d alevinage

 

je me suis laisse dire que cela était voulu en effet les politiques ont

 

toujours déclarer vouloir faire de la baie de Hyères le plus grand

 

centre européen de voile cela était incompatible avec tous ces

 

pécheurs impossible leur dire de partir donc il fallait les laisser se

 

détruirent eux-mêmes pour cela pêche a outrance jusqu a disparition

 

du poisson ils semblerait qu ils ont réussi

 

ça c’est maintenant

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