
Attention cette photo est propriété de Nadine de Trans, les miennes vous pouvez les piquer mais pas celle là
Cela y ressemble, mais nous ne sommes pas à la montagne, simplement ce moulin est exposé à l'ubac (au coté nord)
Détail de la roue à aube, c'est un rare moulin en provence qui fonctionne encore de cette façon
Détail de l'engrenage tout en bois de chêne, l'axe horizontal est directement relié à la roue à aube
L'axe vertical entraine une seule meule incliné, ce jour là c'était un essai, la première "maoutte" (quantité variant entre 200 et 240 kg d'olives selon les moulin venait d'être versée. Observez le coulisseau qui permet à la meule de monter est descendre selon son gré, la couleur rouge est une résine alimentaire pour des raisons d'hygiène. la meule va tourner deux heures environ
La pâte d'olive sera mise sur ces escourtins en nylon (avant ils étaient en chanvre ou fibre de coco)et les plus récents en inox.
Puis pressés sur cette antique presse hydraulique, à une pression de 20 tonnes maximum. Les intercalaires de métal servent à maintenir l'empilement des escourtins stable.
Détail du manomètre qui ne peut pas dépasser 20 tonnes
Détail de la vielle pompe qui fonctionne toujours et qui alimente deux presses
A coté les vestiges d'une antique presse manuelle à vis, les hommes introduisait un barre de bois dans le cliquet au dessus et poussaient de toutes leurs forces.
La table en pierre où mange les mouliniers, du solide, pas question de planter le couteau en venant manger la roustide ou le petit déjeuner (chocapic interdit) andouillette, petit salé, charcutailles, cébettes et bon rouge recommandés
Le poêle à bois (le bois est sous l'escalier extérieur) qui sert à chauffer le local et une immense marmite d'eau bouillante nécessaire au nettoyage quotidien du moulin, autrement attention patinoire.
