C’est léger, aérien, tout doux.
C’est vaporeux, comme un nuage paresseux.
Un chemin parfumé
Avec des certitudes de lendemains.
Les adieux sont pénibles,
Pourtant on se sourit.
On se quitte avec un dernier regard
Qui dit que ça n’est pas fini.
Les destinées se croisent et se décroisent.
Et se recroisent.
Les souvenirs sont neufs, si peu douloureux
Qu’ils en gardent leur beauté.
La belle s’en est allée
Le cœur léger et les yeux tristes.
Qu’il était doux le temps d’hier
Quand les souffles se mêlaient.
C’est le temps des promesses
Murmurées et jurées.
C’est le moment de se promettre
Et de se donner le temps.
Demain, la belle reviendra.
Avec de nouveaux souvenirs à fabriquer.
Elle a tant à donner.
Elle a tant à savourer.
Ivresse de mes lèvres sur les tiennes,
Ivresse de ton corps contre mon corps,
La caresse de nos yeux,
La fièvre de nos mains,
La volupté de nos sentiments,
L’oubli de nous-mêmes,
La soif d’un doux pêcher.
Je ferai la grève des autres
Pour mieux t’enlacer.
Je te bois mon amour.
Pendant que tu sommeilles à mes côtés,
Je m’enivre de toi.