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Parler de Grenoble, etc.

CES RADARS INTELLIGENTS! Posté le Dimanche 21 Avril 2013 à 13h23

Radar vitesse moyenne:

Descriptif :

Le radar vitesse moyenne contrôle la vitesse moyenne pratiquée par les usagers sur une portion de route de plusieurs kilomètres, entre deux points, pour éviter les ralentissements trop brusques devant les radars fixes et inciter les usagers à adopter une conduite responsable tout au long de leurs trajets.

Le lieu de l’infraction est le point de contrôle de sortie. A chaque point de contrôle (en entrée et en sortie de la section contrôlée), une caméra vidéo, associée à un lecteur automatique de plaque, prend un cliché de chaque véhicule et relève sa plaque et son heure de passage. Au point de sortie, une unité de traitement calcule, sur la base de ces informations pour chaque véhicule, la vitesse moyenne pratiquée sur la section.

Marge technique :

Comme pour le radar vitesse fixe, une marge de 5 km/h (en dessous de 100 km/h) ou de 5 % (au-dessus de 100 km/h) est prise en compte, toujours à l'avantage du conducteur.

Il est donc impossible d'être sanctionné pour un excès de vitesse «insignifiant», puisqu'il faut toujours y ajouter cette marge.

Exemple : vous êtes enregistré à une vitesse de 97 km/h, le chiffre retenu est de 92 km/h.

Installation :

Ces radars vitesse moyenne sont destinés à des portions de route ou d'autoroute dangereuses (virages, descentes, etc.) ou sur lesquelles un accident aurait des conséquences démultipliées (ponts, tunnels, viaducs, etc.).

Nombre de radars déployés :

40 radars vitesse moyenne déployés au 1er mars 2013.

Radar vitesse fixe:

Descriptif :

C'est le premier type de radar à avoir été installé. Il contrôle la vitesse des conducteurs dans les zones les plus dangereuses dans le but de réduire la vitesse et donc l'accidentalité routière.

Signalisation :

Les radars vitesse fixes sont pour partie signalés par des panneaux d'annonce radars et pour partie précédés de radars pédagogiques.

Le 15 février 2013, le ministre de l'Intérieur a décidé la mise en place systématique d'un panneau d'annonce devant tous les nouveaux radars vitesse fixes.

Installation :

Les radars vitesse fixes sont installés sur des sites proposés par les préfets de département sur les critères suivants :

Les zones où se produisent des accidents pour lesquels des vitesses excessives sont principalement en cause.

À intervalles réguliers sur les grands itinéraires pour faire baisser la vitesse moyenne sur l'ensemble du trajet.

Les zones où les usagers doivent redoubler de vigilance, notamment les portions de route où des aménagements seraient difficilement réalisables ou extrêmement coûteux (tunnels, ponts).

Dans les lieux et sur les portions de route où la présence des forces de l'ordre est impossible pour permettre la réalisation de contrôles de vitesse traditionnels.

Nombre de radars déployés :

2 172 radars vitesse fixes déployés au 1er mars 2013.

Radar vitesse mobile:

Descriptif :

Radar embarqué dans un véhicule arrêté et positionné au bord de la route, qui détecte et enregistre les excès de vitesse.

Marge technique :

Comme pour le radar vitesse fixe, une marge de 5 km/h (en dessous de 100 km/h) ou de 5 % (au-dessus de 100 km/h) est prise en compte, toujours à l'avantage du conducteur.

Il est donc impossible d'être sanctionné pour un excès de vitesse «insignifiant», puisqu'il faut toujours y ajouter cette marge.

Exemple : vous êtes enregistré à une vitesse de 97 km/h, le chiffre retenu est de 92 km/h.

Signalisation :

Ces radars ne sont pas signalés sur les routes, à l'inverse des radars vitesse fixes. Plus flexible, ils permettent de contrôler les vitesses en tous lieux et de s'adapter ponctuellement aux circonstances (travaux, état du trafic). Ils encouragent à conduire avec vigilance.

Installation :

Les choix de points de contrôles sont décidés par les préfets de département en lien avec les forces de l'ordre sur les critères suivants :

Les zones où se produisent des accidents pour lesquels des vitesses excessives sont principalement en cause.

A intervalles réguliers sur les grands itinéraires pour faire baisser la vitesse moyenne sur l'ensemble du trajet.

Nombre de radars déployés :

929 radars vitesse mobiles déployés au 1er mars 2013.

Radar discriminant:

Descriptif :

Radar vitesse fixe qui permet de différencier les catégories de véhicules, et notamment les poids lourds, afin de contrôler les limitations de vitesse spécifiques selon la catégorie d'usagers. Il permet aussi d'identifier avec certitude le véhicule en infraction dans le cas où plusieurs apparaissent sur un cliché.

Marge technique :

Comme pour le radar vitesse fixe, une marge de 5 km/h (en dessous de 100 km/h) ou de 5 % (au-dessus de 100 km/h) est prise en compte, toujours à l'avantage du conducteur.

Il est donc impossible d'être sanctionné pour un excès de vitesse «insignifiant», puisqu'il faut toujours y ajouter cette marge.

Exemple : vous êtes enregistré à une vitesse de 97 km/h, le chiffre retenu est de 92 km/h.

Signalisation :

Les radars discriminants sont pour partie signalés par des panneaux d'annonce radars et pour partie précédés de radars pédagogiques.

Le 15 février 2013, le ministre de l'Intérieur a décidé la mise en place systématique d'un panneau d'annonce devant tous les nouveaux radars vitesse discriminants.

Installation :

Ils sont destinés à être installés principalement sur les axes sur lesquels le trafic de poids lourds est important :

Les zones où se produisent des accidents pour lesquels des vitesses excessives sont principalement en cause.

Les itinéraires à fort trafic de poids lourds, sur lesquels la limitation de vitesse est régulièrement ignorée.

Des sections de route particulières (descente dangereuse, succession de virages, traversée urbaine...) justifiant un contrôle particulièrement strict.

Les lieux et les portions de route où la présence des forces de l'ordre est impossible pour permettre la réalisation de contrôles de vitesse traditionnels.

Nombre de radars déployés :

139 radars discriminants déployés au 1er mars 2013.

Radar feu rouge :

Descriptif :

Il repère et enregistre les infractions commises aux feux. Deux photos sont prises, une première si un véhicule franchit la ligne d'effet des feux (LEF), une deuxième si le véhicule poursuit sa route au-delà du feu. Il s'agit d'un outil indispensable pour mieux protéger les usagers vulnérables aux carrefours.

Le flash se déclenche dès qu'un véhicule franchit la ligne d'effet des feux (LEF) matérialisée en traits pointillés sur la chaussée. Le Code de la route impose l'arrêt en amont de la ligne d'effet des feux. S'arrêter à cheval sur cette ligne ou la dépasser constitue déjà une infraction.

Marge technique :

Si le véhicule dépasse la ligne d'effet des feux mais s'arrête au pied du feu tricolore avant le carrefour, l'appareil photo se déclenche mais aucun avis de contravention ne sera envoyé.

De même, si un véhicule long franchit le feu au vert ou à l’orange mais que la remorque passe au feu rouge, aucun flash ne sera déclenché.

Signalisation :

Les radars « feu rouge » ne sont pas signalés pour plusieurs raisons :

Le feu tricolore est déjà une signalisation,

L’environnement urbain est chargé de trop nombreux panneaux qui peuvent perturber la visibilité.

Quoiqu'il arrive, tous les carrefours sont dangereux et c'est à chaque feu rouge qu'il faut s'arrêter.

Installation :

Ils sont installés en milieux urbains denses afin d'assurer la protection des usagers les plus vulnérables à proximité :

Des lieux fréquentés par les piétons (proximité d'établissements scolaires ou de loisirs, maisons de retraite, centres villes...) ;

Des traversées dangereuses (proximité passages à niveau ou traversées de tramway, grands carrefours à feux...);

Des axes à fort trafic et des traversés urbaines.

Nombre de radars déployés :

713 radars feu rouges déployés au 1er mars 2013.

Radar passage à niveau :

Descriptif :

Le dispositif de contrôle est sensiblement le même que celui du franchissement de feu rouge. La différence essentielle vient de la signalisation orange clignotante au niveau d'un passage à niveau. Un deuxième feu fonctionne donc en alternance, afin que chaque cliché d'infraction puisse mettre en évidence le signal allumé.

Les usagers qui franchissent le passage à niveau après le délai de sécurité sont alors flashés :

Une première fois au début du franchissement de la ligne,

Une seconde fois lorsqu'ils ont poursuivi leur course sur le passage à niveau, que ce soit sur leur voie (passage direct) ou sur la voie adjacente (passage en contournement des barrières).

Marge technique :

Afin de permettre aux usagers de s’arrêter en toute sécurité pour respecter la signalisation clignotante, un délai de sécurité, analogue au feu orange pour les feux tricolores est paramétré sur les équipements. Ce délai sera de 3 secondes en agglomération, et de 5 secondes hors agglomération. Ce n’est qu’au-delà de ce délai que les franchissements illicites déclencheront le flash du radar.

Signalisation :

Les radars passage à niveau ne sont pas signalés pour plusieurs raisons :

Le feu clignotant est déjà une signalisation,

Le passage à niveau est également signalé.

Quoiqu'il arrive, tous les carrefours sont dangereux et c'est à chaque feu rouge qu'il faut s'arrêter.

Installation :

Les radars passage à niveau sont installés sur les passages à niveau prioritaires dont les critères sont définis en lien avec Réseau Ferré de France et la SNCF.

Nombre de radars déployés :

34 radars passage à niveau déployés au 1er mars 2013.

Radar chantier :

Description :

Afin d’assurer un contrôle des vitesses adapté aux zones de chantier où les limitations de vitesse sont rarement respectées, une expérimentation de radars semi-fixes est lancée depuis le mois de mars 2012 à la fois sur le réseau routier national et sur le réseau autoroutier concédé. Elle a pour objet le test de 2 modèles de radar sur le réseau routier national et le réseau autoroutier concédé.

Ces dispositifs sont déplaçables afin de suivre l’évolution d’un chantier ou d’être déplacés sur différentes zones de travaux, et disposent d’une autonomie en batteries d’une semaine. Ils sont signalés par un panonceau « Contrôle radar » associé à la signalisation du chantier.

L’expérimentation va durer jusqu’au mois de septembre. Durant l’expérimentation, les infractions relevées ne donneront pas lieu à l’envoi de contraventions dans la mesure où les équipements ne seront pas reliés au centre national de traitement à Rennes. Sur la base des résultats en termes de sécurité routière des usagers ainsi que des agents de chantier, le prochain CISR pourrait décider le lancement d’un marché de déploiement national.

Sur la base des résultats en termes de sécurité routière des usagers ainsi que des agents de chantier, le prochain CISR pourrait décider le lancement d’un marché de déploiement national.

Nombre de radars déployés :

4 radars chantier ont donné lieu à un test sur le réseau routier national et le réseau autoroutier concédé en 2012. Le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) rendra un avis qui orientera la décision de déployer ces équipements en 2013.

Radar pédagogique :

Descriptif :

Conformément aux décisions gouvernementales, la suppression des panneaux d’annonce radars est accompagnée de l’installation de radars pédagogiques. Ces matériels informent les conducteurs de leur vitesse sans les sanctionner, afin de les inciter à adapter leur comportement.

Fonctionnalité :

Il affiche la vitesse, en vert si l’usager est en deçà de la limite, en rouge au-delà jusqu’à un seuil maximum (généralement 20 km/h au-dessus de la limite). Il affiche également un message d’information qui évolue en fonction de la vitesse mesurée : RALENTIR puis DANGER, afin d’inciter les usagers à adapter leur comportement.

Installation :

Les radars pédagogiques sont installés en amont de tous les radars fixes, à une distance aléatoire en fonction de la configuration des lieux. Ils peuvent être également implantés dans des zones de danger où il n'y a pas de radar fixe.

L'installation d'un radar pédagogique en amont d'un radar fixe n'est pas une obligation réglementaire. En conséquence, l'absence éventuelle d'un radar pédagogique ou l'affichage d'une information incorrecte ne peut être un argument recevable pour contester une contravention.

Nombre de radars déployés :

1 830 radars pédagogiques déployés au 1er mars 2013.

Radar mobile nouvelle génération :

Descriptif :

Un « radar mobile de nouvelle génération » (également appelé ETM – équipement de terrain mobile) est un appareil embarqué à bord d'une voiture banalisée, conduite par des gendarmes ou des policiers en uniforme. Sa mission est de photographier, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse.

Signalisation :

Ces radars ne sont pas signalés sur les routes : ces nouveaux systèmes sont intégrés dans des véhicules banalisés et utilisent un flash infra-rouge, non visible pour les usagers flashés.

Marge technique :

Ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables de grand excès de vitesse : la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10% pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars vitesse).

Ainsi, seront flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express, 102 km/h sur une route nationale ou départementale ou 61 km/h en agglomération.

Nombre de radars déployés :

20 véhicules sont actuellement déployés dans 18 départements. Les « radars mobiles de nouvelle génération » verbaliseront à compter du 15 mars 2013.

Alors certes, il ne faut pas nier que les radars ont permis de sauver des vies, mais il ne faut pas non plus leur en attribuer tout le mérite, car ces bons résultats sont aussi, pour partie, le fruit d’une sécurité accrue sur les véhicules.

Il convient également de respecter les limitations de vitesse, tout autant qu'elles soient fixées avec un tant soit peu de bon sens, mais dans la région on ne connaît pas le bilan !

De même, les radars devraient être implantés sur des zones dangereuses et pouvoir s’adapter à des limitations variables. Mais dans les faits, on s'intéresse avant tout à la rentabilité de l'appareil, à sa durée d’amortissement et aux bénéfices à attendre de son exploitation (les sociétés privées en charge de la gestion des radars ayant d’autres objectifs que la philanthropie).

Dès lors, qu’on arrête de nous prendre pour des idiots en tentant de nous faire croire qu’on nous protège alors qu’en réalité on nous vole !

La sécurité routière et l'état continuent de prendre les automobilistes pour des vaches à lait!

Ainsi on nous explique que ces nouveaux radars générations ne lutteront que contre les "grands excès de vitesse", la tolérance appliquée étant de 10% en raison de la faible précision de l'appareil. Et là on nous sort l'exemple du contrôle sur une autoroute limitée à 130 km/h pour nous dire gentiment que jusqu'à 145 on risque rien mais... où sont les autoroutes à 130 dans les régions?

Exemple : sur la périphérie de Marseille, l'A51 jusqu'à Aix est limitée à 90 donc le flash est à 100. Dans l’agglomération, la verbalisions est à 79 km/h, si la vitesse autorisée est de 70 km/h et à 57 km/h si la vitesse autorisée est de 50 km/h, très grands excès de vitesse en effet!

Par ailleurs, on constate que les nouveaux radars fixes fleurissent sur les autoroutes depuis l’abaissement de la limitation de vitesse à 90 km/h, mais c’est sans doute un hasard. Quant à leurs positionnements, ils sont soigneusement étudiés pour rapporter gros ! Et après on nous explique que tout ça c’est pour notre sécurité!

Encore de nouvelles techniques injustes pour nous soutirer notre argent. Pour notre sécurité ? Doubler trop rapidement car il y a une voiture qui arrive devant, et c’est l’amende assuré. Ils se permettent de mettre 22.500.000 € dans ces radars mobiles d’ici 2015, mais aucune mesure n’est prise pour lutter contre la première cause d’accidents sur les routes, à savoir la somnolence. Des cafés offert gratuitement et des heures de repos obligatoire serait la bienvenue sur les autoroutes françaises. A 22.500.000 €, ça fait beaucoup de cafés. Et encore, rien n’oblige de les offrir. Rien que de diminuer leur prix diminuerait grandement le nombre de morts sur les routes. Encore des pratiques malhonnêtes pour soutirer l’argent des gens pour une cause non fondée. Le conducteur pressé ne va jamais ralentir, mais va être plus vigilant, donc concentré.

Mais le fait de contrôler la vitesse doit être en adéquation avec la technologie des véhicules et de l’état du réseau routier de 2013 et non sur des critères obsolètes de 1973.

Initialement annoncé pour le 15 mars dans le département, le radar mobile de nouvelle génération (RMNG) est désormais utilisé sur le terrain. La Renault Mégane de couleur grise, équipée d’un appareil indécelable par les automobilistes, a été officiellement présentée hier après-midi au préfet d’un département.

Appelé également E.T.M. pour Equipement de Terrain Mobile, ce nouvel outil prévu pour lutter contre les grands excès de vitesse a été confié aux CRS basée à Massy.

Homologué depuis le 18 février par le Laboratoire National d’Essais, ce radar de nouvelle génération a délivré ses premiers coups de flashs en Essonne, le mercredi 3 avril. Pour se rendre à la préfecture hier, la Mégane dotée du matériel, a emprunté l’Autoroute A6 et enregistré quatre excès de vitesse entre Massy et Evry. Des infractions relevées pour une moto et trois véhicules légers. La caméra numérique, fixée sur le tableau de bord, a un angle de 20 degrés. Elle est reliée, par l’intermédiaire d’un serveur situé dans le coffre, à une tablette numérique. Le flash infrarouge se situe en dessous de la plaque d’immatriculation. Laquelle abrite l’antenne radar.

Des coordonnées GPS indiquent le lieu de l’infraction

Le dispositif est discret. « Mais, on ne se cache pas », expliquent les fonctionnaires aux manettes. « Nous sommes en uniformes et les vitres ne sont pas teintées ». Dans un premier temps, seuls les véhicules doublant la voiture banalisée seront contrôlés. Mais cet outil pourrait un jour être paramétré pour prendre aussi les véhicules en excès de vitesse de face.

Bonne nouvelle toutefois pour les automobilistes distraits qui seraient en petit excès de vitesse. La marge d’erreur étant techniquement plus importante sur ce nouveau type de matériel, les véhicules ne devraient être flashés qu’au-dessus de 60 km/h en ville, 101 km/h sur les routes nationales ou départementales limitées à 90 km/h et 145 km/h sur autoroute. « Ce radar est conçu pour cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse », martèle un responsable opérationnel.

Au moment de recevoir votre amende, vous risquez également d’être surpris. En guise de lieu géographique d’infraction, vous trouverez des coordonnées GPS (longitude/latitude). « Tous les grands axes du département vont être ciblés ».

Une information, qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux (avec photo de la voiture à l'appui), n'en est pas une Car elle est fausse. "La nouvelle voiture radar est arrivée en France. Elle aligne 9 PV par minute. C'est une Mégane noire ordinaire, immatriculée CG-792-AV". Les policiers et gendarmes devraient effectivement disposer de nouveaux véhicules équipés très prochainement, mais ce n'est pas encore le cas.

A noter enfin que face à ces nouveaux radars,  des centaines d’usagers de la route ont décidé de faire front en envoyant notamment sur les blogs, réseaux sociaux et Twitter, les plaques d’immatriculation des véhicules banalisés de la police dans lesquels sont installés ces appareils, photos à l’appui, pour prévenir les autres usagers.

Concrètement, cet équipement baptisé ETM (équipement de terrain mobile), se veut invisible, indétectable ; seulement muni d’une petite plaque abritant un flash monté sur le pare-chocs à l’avant du véhicule, d’une caméra discrète sur le tableau de bord et d’une petite antenne radar intégrée à la plaque d’immatriculation à l’avant. Dans le coffre du véhicule banalisé enfin, toute l’informatique embarquée de cette technologie à la pointe. Ne reste plus alors qu’à prendre en faute les usagers de la route en excès de vitesse.

Et alors là, c’est du gâteau pour les forces de l’ordre. La caméra qui enregistre la vitesse des usagers balaie les voies de gauche, jusqu’à trois simultanément, à la vitesse de la lumière, enregistrant ainsi chaque dépassement constaté. Une fois dans la boîte, l’excès est transmis au centre de verbalisation de Rennes qui envoie dans la foulée classiquement le PV au contrevenant comprenant toutes les mentions légales  (lieu, axe, heure, etc.).

Une arme imparable a priori donc. Petit espoir cependant pour les responsables de petits excès de vitesse, puisque ces appareils, a priori moins précis que les radars classiques, sont paramétrés avec une marge technique de 10 km/h pour tout dépassement de la vitesse dans les zones ou la vitesse maxi autorisée est de 100 km/h. Autrement dit, si vous roulez par exemple à 90 km/h sur une route limitée à 80 km/h, vous ne risquez pas d’être flashé. Une marge qui ne s’applique plus au-dessus des 100 km/h (alors 6% de marge).

Dans un premier temps, ce sont  20 ETM qui sont déployés sur le territoire français, une moitié pour la police, l’autre pour la gendarmerie. Un déploiement qui se poursuivra au rythme de 100 nouveaux appareils par an jusqu’en 2015, soit d’ici cette date, 300 ETM. Parmi les départements à en être dotés au départ, on citera par exemple Paris, l’Essonne, le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, le Vaucluse, l’Isère, etc.

Sachez qu’au commencement en tout cas, seuls des véhicules de marque Renault, en particulier des Mégane, sont équipés de ces ETM. Un appareillage effectué par l’entreprise française Fareco, spécialisée dans la régulation de trafic routier,  pour une facture globale par véhicule de 70 000 euros, valeur de la voiture comprise.

Nous pouvons penser que le nombre de morts diminue sur les routes, ce n’est peut-être pas grâce aux radars, mais à la nouvelle technologie des véhicules, des routes et autoroutes et qui reste encore beaucoup à faire.

Peut-être qu’il y a une erreur de combat ! Ça fait 30 ans que nous dénonçons les pompes fric, mais déjà la société est une pompe fric ! Quoi que nous fassions, il faut payer !

Peut-on imaginer de mettre des radars pour les bons conducteurs et recevoir un chèque cadeau ? Imaginons des radars cadeaux !

L’état parle et pense au nom des automobilistes, sans même se rendre compte que le peuple grogne !

Les Français veulent une société de plus en plus sécurisés. Dès qu’ils l’occasion de porter plainte ils le font. Il n’y a pas un (e) jeune qui meurt sur la route sans que le père, la mère et toute la sainte famille affirment que ce drame aurait pu être évité. Ils font alors des émissions de télé pour dénoncer la négligence des uns des autres. Résultat : On nous met des radars de partout pour nous protéger de notre propre erreur. Evidemment, c’est toujours une bonne occasion de renflouer les caisses.

Certains ont un défaut, c’est de se permettre de ne pas respecter les limitations et plutôt que d’assumer leur vitesse, se défaussent sur l’état. Ils n’ont qu’à acheter une voiture de petite cylindrée, équipée d’un limitateur de vitesse et nous ne serons plus ennuyés ; C’est l’état qui serait ennuyé par le marché automobile en berne.

Voilà un impôt intelligent ! C’est les plus exposes qui payent !

Les recettes des radars :

En 2011, les radars ont coûté 200 millions d'euros et généré 641 millions d'euros de recettes : 539 M€ d'amendes forfaitaires payées dans les 45 jours et 102 M€ d'amendes forfaitaires majorées payées hors délais versées aux collectivités locales (53%) et au désendettement de l'Etat (47%).

Le coût des radars est 105 fois moins important que le coût annuel de l'insécurité routière qui s'élève à 23 milliards d'euros (perturbations du trafic, interventions des secours, réparations, soins, assurances).

Le bilan est encore lourd en 2011 : 3 963 personnes tuées, 4 000 handicapées et 2 000 enfants devenus orphelins à la suite d'accidents de la route... sans compter de très nombreuses familles détruites.

Les recettes des radars sont réinvesties dans l'amélioration de la sécurité routière et dans le développement de moyens de circulation plus sûrs. En 2011, les 539M€ d'amendes forfaitaires ont été réparties de la manière suivante :

37 % ont permis à l'Etat de financer l’installation et la maintenance des radars, le traitement des infractions radars et la modernisation du fichier du permis de conduire.

30 % (160 M€) ont contribué au financement par les collectivités territoriales d’opérations destinées à améliorer les infrastructures de transport en commun et de circulation.

33 % ont été affectés directement à l’AFITF (Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France). Cet établissement public de l’Etat est une agence de financement de grands projets visant à améliorer et à sécuriser les infrastructures de transports.

(Source du ministère du développement durable)

Un commentaire. Dernier par photo le 22-04-2013 à 17h49 - Permalien - Partager
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