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Parler de Grenoble, etc.

Posté le Dimanche 30 Juin 2013 à 22h47

La nouvelle réglementation sur l'éclairage nocturne, publiée en janvier, entre en vigueur lundi 1er juillet. L'arrêté publié mercredi 30 janvier au Journal officiel, préparé par l'ancien exécutif et dont le cap avait été confirmé en novembre par la ministre de l'écologie Delphine Batho, pose plusieurs règles nouvelles.

Les bureaux, les magasins ou les façades de monuments devront être plongés dans le noir la nuit à partir du 1er juillet, une mesure de sobriété énergétique à laquelle échapperont toutefois quelques zones touristiques dans Paris, Lyon, Marseille et 38 autres communes.

Les règles sont simples: qu'il s'agisse des façades de bâtiments publics ou des vitrines de magasins ou d'exposition, les lumières devront être éteintes au plus tard à partir d'une heure du matin et jusqu'à 7 heures du matin. Quant aux bureaux qui restaient éclairés toute la nuit, ils devront également être éteints une heure après le départ du dernier salarié. Depuis juillet 2012, les nouvelles enseignes lumineuses, non visées par cet arrêté, doivent également être éteintes. Mais pour celles déjà en place à cette date, un délai de six ans a été accordé aux entreprises pour se mettre en conformité.

" Éteindre la nuit, c’est faire des économies " ; tel est le slogan qui est associé à ce décret – circulaire « relative à l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie » qui prévoit, à partir du 1er juillet 2013, la suppression de l’éclairage inutile la nuit des vitrines, et façades de bâtiments ainsi que des éclairages intérieurs des bureaux.

Cette mesure permettra une économie annuelle d’électricité équivalente à la consommation de 750 000 ménages. La lutte contre la pollution lumineuse réjouira en outre défenseurs de la biodiversité et astronomes qui peinent de plus en plus à trouver des bouts de ciel bien noir.

Une mesure d’extinction qui se veut :

- efficace cela représente une économie d’environ 200 millions d’euros et évite le rejet de 250 000 tonnes de CO2 chaque année ;

- obligatoire : des contrôles seront effectués par les maires et les préfets. Chaque infraction expose l’exploitant à une amende de 750 euros.

Façades des bâtiments et notamment public : les façades doivent seulement être éclairées à compter du coucher du soleil et au plus tard jusqu’à 1 h du matin.

Au-delà de ce décret, on peut encore faire mieux et avec des économies importantes : ce décret c’est un premier pas qui a le mérite de mettre en avant l’impact économique et environnemental de l’éclairage.

C’est un bon début, cependant on peut encore faire des économies plus importantes et sans forcément passer du " tout ON " au " tout OFF " ; ainsi :

- Pendant les heures d’activité dans les bâtiments tertiaires, de nuit comme de jour, il est possible d’apporter l’éclairage juste nécessaire c’est-à-dire un éclairage s’adaptant aux conditions de lumière naturelle et en adaptation à l’activité professionnelle réalisée.

- Avec une gestion intelligente de l’éclairage, et en incitant à un plan de rénovation dynamique on pourrait réaliser jusqu’à 6 fois plus d’économies !

Comment : une gestion " intelligente " c’est juste l’ajout d’automatismes simples et efficaces (détecteurs de mouvement, capteurs de lumière du jour, gradation) qui permet d’améliorer le confort visuel tout en faisant des économies supplémentaires en complément. Il y a donc aussi des économies d’énergie à faire pendant les heures d’activités dans les bâtiments tertiaires …

Dans un récent communiqué, l’Association Française de l’Eclairage soulignait "qu’ en analysant la lumière naturelle et en détectant les mouvements, ces derniers représentent 70 % d’économies ".

Pas question donc de régression durable de l’éclairage et un retour à la « nuit », mais plutôt de penser à « une gestion optimum des concepts lumière, extérieur comme intérieur, en puissance, en intensité et dans le temps ».

Côté façades, toutes les illuminations de bâtiments non résidentiels devront cesser au plus tard à une heure du matin : "Monuments, mairies, gares, tout ce qui n'est pas résidentiel", a confirmé à l'AFP, le ministère de l'écologie. Les hôtels et tout ce qui relève de l'éclairage public (lampadaires, éclairage des routes, etc.) ne sont pas concernés.

DES EXCEPTIONS DANS 41 COMMUNES.

Les vitrines de magasins devront elles aussi être éteintes à 1 heure ou "une heure après la fin de l'occupation de ces locaux" si celle-ci est plus tardive. Enfin, les éclairages intérieurs des "locaux à usage professionnel" – bureaux par exemple – devront eux aussi être éteints au maximum une heure après la fin de l'occupation, le contrôle revenant à la mairie dans la plupart des cas.

Le ministère prévoit néanmoins des dérogations accordées par le préfet pour la veille des jours fériés, les illuminations de Noël, lors d'événements nocturnes locaux mais surtout "dans les zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente".

Quarante-et-une communes sont concernées par ces exceptions, parmi lesquelles la "Ville-Lumière" avec sept zones (Champs-Elysées, Butte Montmartre, rue de Rivoli, Place des Vosges...), mais aussi le centre touristique de Marseille ou de Nice, le Vieux Lyon, Chartres...

La loi obligerait elle le grand retour de la nuit en ville.

La moralisation de tous les interdits à tous les niveaux dans notre société est totalement ahurissante ! Interdiction de s’éclairer, de fumer, de boire de l’alcool, de conduire sans ceinture de sécurité, d’être en groupe dans des villes pour certaines fêtes populaires.

Par contre, il n’est pas interdit de payer ses impôts et ses amendes !

Par ailleurs, le salarié qui voudra nuire à son entreprise n’aura qu’à laisser l’éclairage du bâtiment ou du local.

Les magasins qui devront appliquer la loi devront fermer boutique, vu la concurrence déloyale d’internet. Les stations-services également seront concerné !

Les assurances risquent de voir une augmentation aggravée des cambriolage.

Pourtant, les néons, les vitrines allumées et les enseignes lumineuses sont autant de moyens pour les entreprises de faire de la publicité, autrement dit cet éclairage n’est pas une vulgaire dépense de fonctionnement, mais un investissement.

Pourquoi, ne pas éteindre l’éclairage des téléviseurs après 22h ?

Les suisses ont déjà utilisé ce système. Prenons l’exemple de l’Allemagne ou l’éclairage public est quatre fois moins important que la France.

Beaucoup de villes allemandes utilisaient dans les quartiers résidentiels des lampadaires à double ampoule. A 22 heures, l’une des ampoules s’éteignait, ce qui allongeait la durée de vie de ces ampoules mais permettait aussi de réduire la consommation d’électricité de 50% pour le reste de la nuit.

Avant la chute du mur de Berlin, les pays de l’est ne connaissaient pas la concurrence sur le marché des biens de consommation, la publicité et avec elle, les enseignes lumineuses avaient disparu. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’était triste de voir, ou plutôt de ne pas voir, exemple/ Prague plongée dans le noir. C’était simplement lugubre.

L’Europe nous a imposé les nouvelles ampoules LED, soient disant économiques (sauf pour le portemonnaie), alors à quoi cela sert, si ce n’est développé la délinquance dans des rues mal éclairées, car il n’y a pas que les lampadaires qui éclairent une rue, mais aussi les vitrines.

De nos jours, le passage progressif aux ampoules Led améliore encore la donne, leurs rendements de 95%, les rends incontournables. Un éclairage de 80 000 mcd 1 watt avec une durée de vie de 20 000 heures. L’argument de la pollution lumineuse est sensée, mais je ne pense pas que nous fassions une forte économie quand à la consommation électrique. En effet, la majeur partie de notre électricité provient des centrales nucléaires qui produisent du courant, même si celui-ci n’est pas consommé.

Les villes Françaises sont déjà sinistrées depuis des lustres la nuit et la ville lumière doit son nom à son éclairage à la fin du XIXe. Dans la nuit, il y a un surplus d’électricité, essentiellement d’origine nucléaire, c’est-à-dire qui ne génère pas de CO2. De plus, le CO2 n’est pas dans le réchauffement climatique (à l’inverse de l’activité solaire).

Nous pourrons dire : « Bienvenu en France, pays de l’obscurité ».

2 commentaires. Dernier par boutafa le 04-08-2013 à 12h21 - Permalien - Partager
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