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Victimes d'actes terroristes

Information sur la crise

Le déroulement habituel des événements Posté le Lundi 24 Novembre 2008 à 04h01

       Lorsqu'une catastrophe se produit, son déroulement se produit habituellement en quatre principales phases. Les attentats terroristes ne font pas exception! Dans ce présent article, nous allons vous donner une idée de ce que chacune de ces phases contient. Ainsi, si jamais un tel événement vous arrive, vous saurez à quoi vous attendre et également quoi faire.

        Habituellement, dans les cas de désastre, comme un déluge, la première phase se nomme la phase de préparation et d'avertissement. Cependant, les attentats terroristes sont des événements tout à fait imprévisibles : personne ne peut prévoir lorsque cela arrivera. C'est pour cette raison que cette phase ne peut s'appliquer dans un tel cas. Donc, la première phase que l'on distingue pour débuter est la phase d'impact. Selon Maltais (2008), il est défini principalement : « la menace est présente, elle frappe sans distinction tout ce qui se trouve dans la zone affectée. Elle laisse morts, blessées et détruit presque tout dans son sillage ». Plus précisément, c'est ici que l'attentat frappe la municipalité choisie. Généralement, les gens tentent le plus possible de sauver leur vie et celle de leurs proches. Toutefois, certaines personnes sont déstabilisées face à la catastrophe qui se déroule devant leurs yeux. Celles-ci sont si perturbées qu'elles ne réagissent pas de la bonne manière afin de se protéger. Par exemple, plusieurs feront des pieds et des mains pour sauver leur maison, leurs biens matériels, etc.

        Puis, la deuxième phase d'un attentat terroriste est la phase de secours. Ici, les autorités (policiers, pompiers, ambulanciers, personnel médical, etc.) courent tous à la rescousse des victimes. Il est important de faire vite car, beaucoup de vies sont en danger. Cependant, ce ne sont pas uniquement les responsables de la sécurité qui peuvent porter secours aux victimes. D'ailleurs, comme le dit Maltais (2008), « des sinistrés portent souvent secours à d'autres personnes moins chanceuses. L'aide formelle est parfois déjà présente ». De plus, cette phase amène chez la plupart des personnes principalement affectées par ce type de drame bien des émotions contradictoires. En effet, celles-ci peuvent être aux prises avec des sentiments de colère, de tristesse et de désespoir. Ensuite, certains peuvent faire des cauchemars et être victimes de flash-back. Il est également possible pour eux de ressentir énormément de chagrin par rapport à tout ce qu'ils ont perdu ou encore de croire qu'ils sont incapables de faire quoi que ce soit face à la situation. Finalement, le déni et un certain choc sont aussi des émotions que les victimes d'attentats terroristes peuvent ressentir suite aux événements.

        La troisième phase d'un attentat terroriste se nomme la phase de soulagement. Ici, on parle plutôt de l'aide qui sera apportée aux victimes lorsque leur vie est hors de danger. C'est ici qu'entrent en jeu les services d'organismes comme la sécurité publique, les corps médicaux, les services sociaux et organismes communautaires. Parfois même, l'armée peut être réquisitionnée. Pour ce qui est des émotions que les personnes affectées peuvent ressentir, on compte à peu près les mêmes que celles décrites dans les deux précédentes phases, mais elles seront peu à peu soulagées par l'aide qui leur sera apportée. Toutefois, pour une personne qui a survécu, un sentiment d'exaltation peut également être présent. Cette émotion peut, par contre, être assez difficile à vivre.   

        La toute dernière phase du déroulement d'un attentat terroriste est la phase de rétablissement. Dans cette étape, il s'agit principalement de la suite des événements. Encore une fois, comme le mentionne Maltais (2008) : « la vie continue. Le retour à la normale s'effectue graduellement. Il faut apprendre à vivre avec les changements et les pertes irrémédiables ». Tout ceci veut dire que les gens continuent à vivre leur vie, non pas comme si rien ne s'était passé, mais bien en tentant de passer par-dessus cette douleur avec courage. Cette période, qui est assez délicate, peut durer de quelques jours à, malheureusement, toute une vie. Tout cela dépend de l'impact que le drame a eu sur la vie des personnes affectées. De plus, ici également, ces personnes peuvent évidemment ressentir une foule d'émotions. On compte tout d'abord de la désillusion et un certain état de stress post-traumatique. Ensuite, les principales victimes sont souvent aux prises avec plusieurs besoins physiques (nécessitant la consultation d'un médecin) et psychologiques (nécessitant de consulter un psychologue ou une travailleuse sociale, thérapie de groupe, etc.). Finalement, on détecte souvent chez ces personnes bien des sentiments contradictoires de gratitude ou de frustration face aux autorités et aux organisations gouvernementaux.       




           Source :

               Maltais, D. (2008). L'intervention sociale en cas de catastrophe ou crise macrosociale. Notes de cours. Cours : Intervention en contexte difficile en travail social (4SVS-101). Université du Québec à Chicoutimi.



 

Un commentaire. Dernier par des phénomènes présentés comme paranormaux le 28-07-2013 à 10h16 - Permalien - Partager
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