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passions et emotions

textes et images...

Publié le Vendredi 6 Février 2009 à 15:10:54

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Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l'ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant.

 

Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu'échut le pouvoir de gouverner les vents d'Ouest.

 

On l'appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils.

 

A Wabun, il donna l'Est; à Shawondasee, le Sud et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n'eut rien de cet héritage car sa naissance avait été illégitime.

 

C'est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu'à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de régner sur les vents du Nord-Ouest.

 

Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C'était, bien avant l'âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui.

 

Souvent il soupirait lorsque venait l'automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.

 

Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d'or.

 

Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux.

Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son cœur.

 

Cependant sa paresse naturelle l'emporta sur sa passion et, à l'aube du matin, il la surprit enveloppée d'une nuée blanche comme neige.

 

Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s'était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l'une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l'hiver.

 

Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut invahi de fils d'argent.

 

Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!

 

Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d'or.

 

En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n'avait fait que précipiter sa fuite.

 

Depuis, croyant chaque automne revoir l'objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d'un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l'hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l'été indien. 

 

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Publié le Vendredi 6 Février 2009 à 14:45:38

Avant Christophe Colomb, avant même les Incas, les habitants de la région de Nazca, au sud du Pérou, traçaient d'étranges lignes sur le sol de la pampa. Entre les vagues de l'océan Pacifique et des premiers reliefs des Andes, ils nous ont laissé le témoignage de connaissances géométriques et astronomiques d'autant plus inexpliqués que ces figures ne sont visibles que du ciel. Selon la datation au carbone 14, cette civilisation aurait vécue probablement entre 300 av. J.-C. et 800 après J.-C. Les Nazcans savaient-ils se déplacer dans les airs ? De qui tenait-il leur savoir cosmique ? Un autre formidable mystère de la civilisation.

 

Quand les premiers conquistadores forcent les portes de l'empire inca, ils ont un instant l'illusion que ces terres plates seront faciles à conquérir. Ils déchantent vite : sous leurs yeux se dresse bientôt une des plus imposantes chaîne de montagnes du monde, la Cordillère des Andes.

Sur notre planète, cette chaîne n'est surpassée que par celle de l'Himalaya. Et tout l'empire inca habite ce contraste entre une plaine côtière plate et semi-désertique et des sommets qui défient l'entendement humain. Là est bien le royaume de la démesure, et l'homme à dû lutter pendant des millénaires avant d'apprivoiser un tel paysage. Les Incas ne sont que le dernier maillon d'un immense effort humain pour survivre dans cette contrée.

Le souvenir des premiers habitants s'est perdu dans la nuit des temps. On a seulement retrouvé les signes que les ancêtres des Incas gravaient dans la pierre, leurs poteries et, parfois, des traces de leur architecture. Ces marques se nomment Chimu ou Chanchan au nord du Pérou, Pachacamac (près de Lima), Ica et Nazca au sud du pays.

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C'est dans la région de Nazca, bien connue des archéologues, qu'ont été découvertes les plus belles poteries polychromes des cultures préincaïques ; ainsi que des tissus et des motifs de broderies qui forcent encore notre admiration, tant leur technique est élaborée et tant les dessins sont originaux. Aujourd'hui, les historiens se penchent avec passion sur la culture nazca et cherchent à la reconstituer, tout en lui reconnaissant d'étranges parentés avec celle de Tihuanaco, sur l'altiplano bolivien, non loin de la Paz.

Faire ressurgir ici une histoire oubliée n'est pas chose facile. Les pampas sont d'immenses étendues désertiques de sable et de cailloux, battues toute l'année par des vents qui empêchent la faune et la flore de prospérer. Il est également difficile de croire que des hommes aient pu vivre sur ces terres désolées, y croître et se multiplier. Résumée à quelques éléments, la culture nazca ne passait, jusque très récemment, que pour une culture comme les autres, très semblable aux autres cultures de la bande côtière. Pourtant, les certitudes à son sujet ont fait place au doute.

En 1927, Toribio Mexta Xesspe, un pilote de l'armée de l'air péruvienne, survole la région de Nazca. Il aperçoit soudain, sur le sol, d'incroyables lignes droites et courbes, qui s'enchevêtres sur des kilomètres. Encore plus incroyable, parmi ces lignes, il distingue nettement des figures qui représentent des animaux, des oiseaux et même des hommes ! En plein désert !

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L'aventure mystérieuse de Nazca ne fait que commencer. En 1929, Duncan Masson, un ingénieur écossais qui travaille dans la région, remarque d'étranges sillons sur le sol. Intrigué, il loue un avion et effectue une nouvelle reconnaissance aérienne du site. A son tour, il est stupéfait par le complexe réseau de lignes et de figures couvrant le sol…

Voici une remarquable énigme. Scientifiques et historiens se disputent le droit de la résoudre. En 1939, le professeur américain Paul Kosok, venu sur place avec John Kosok, son assistant, et une équipe de chercheurs, relève toutes les figures géométrique de Nazca, non sans difficulté, tant elles sont nombreuses et mêlées. Les dessins apparaissent disséminés principalement entre l'océan Pacifique et la Cordillère des Andes, sur une surface d'environ 500 km², dans les pampas de Villacuri, au sud des villes de Pisco, de Los Castillos, de Huayuri, de Colorada et de Los Corados. La plus forte concentration se trouve entre palpa et Nazca, à proximité du rio Ingenio.

Répertorier ces lignes n'est guère aisé : même d'un avion volant à 2000 mètres d'altitudes, on n'en distingue pas la fin. Cette multitude, cet enchevêtrement et cette apparente confusion peuvent laisser les observateurs pantois. Mais, avec un peu d'attention, on voit soudain ce réseau grouillant s'organiser alentour de quelques lignes dominantes. De sorte que l'on a rapidement l'impression de survoler des pistes d'atterrissage, une sorte d'Orly revu et corrigé par des surréalistes…

Le tout garde un grand aspect de rigueur géométrique. Les figures ne sont pas moins surprenantes. La plus connue, et celle qu'on distingue d'emblée, est une sorte d'araignée géante, longue d'environ 46 mètres de remarquablement stylisée. Les pattes, qui se rattachent à une espèce d'abdomen, paraissent dessinées d'un seul trait. On en compte huit. Plus loin, on distingue un singe d'une centaine de longueur, dessiné en action, sa longue queue se repliant en spirale.

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Plus loin encore, on peut voir ce qui pourrait passer pour un condor, long de 180 mètres, donc les lignes parfaites se détachent sur un fond sombre et uni. Vient ensuite toute une succession de figures plus ou moins énigmatiques : perroquets, chats, oiseaux à quatre pattes, sauriens, poissons, fleurs, serpents à plusieurs têtes ou objets sans forme connue. À 6 Km au sud de Palpa, sur la pente d'une colline, on peut distinguer deux personnages à demi effacés, coiffés d'une sorte d'auréole d'où partent des rayons.

Quel est donc le message de toutes ces figures? Que faut-il privilégier des dessins ou des lignes? La première évidence, qui est aussi la plus troublante, c'est que ces figures ne sont pour la plupart visibles que du ciel… Un soir de 1940, Paul Kosok a vu les derniers rayons du soleil s'effacer dans le prolongement d'une des lignes. C'était le 22 juin, jour du solstice d'été. Peut-on parler de coïncidence ?

C'est à Maria Reiche, une astronome allemande, que nous devons l'étude la plus poussée et la plus minutieuse sur Nazca. Elle prend, en 1948, la relève du professeur Kosok et répertorie, à son tour, toutes les figures en prenant soin d'en noter tous les détails. Elle découvre aussi des spirales en forme de bouquet d'étoiles, de nouveaux dessins d'animaux, dont une « baleine » longue de 27 mètres. La pureté du trait des figures et leur précision forcent son admiration.

Maria Reiche est vivement intriguée par la figure du « chancelier », qui s'étale sur 183 mètres de long, sur le flanc d'une colline, et dont les deux branches verticales passent très exactement à 100 mètres du sommet de la colline. Une autre fait la trouble : dans leur majorité, les figures à flanc de colline représentent des hommes. Elle se demande si tous ces dessins ne symbolisent pas les constellations visibles dans le ciel, celle de la Grande Ourse en particulier

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Les photos aériennes lui livrent une vue d'ensemble plus large. En bonne mathématicienne, elle en conclue que ces nombres de ces lignes droites sont des arcs de cercles. De plus, l'absence de cassure dans les courbes lui suggère des connaissances géométriques poussées. Une telle rigueur dans les formes dans les formes n'indique-t-elle pas que les Nazcans étaient aptes à une pensée conceptuelle et abstraite? Ce serait un cas isolé parmi les cultures précolombiennes…

Bref, plus l'astronome allemande avance dans ses recherches, plus le mystère de Nazca s'épaissit. Maria Reiche dirige alors ses recherches vers l'analyse géométrique des différentes lignes, et notamment vers la recherche de leur unité de mesure. La plus évidente à ses yeux est l'utilisation de cordes nouées à des intervalles réguliers, qui correspondent aux mesures du corps humain (les deux bras tendus et le tour du torse).

Autre point important : la présence de cercles. Comment les Nazcans n'auraient-ils établi aucun lien entre cette figure et la roue ? D'hypothèse en hypothèse, Maria Reiche a fini par en conclure que l'unité de mesure du site de Nazca était bien inscrite à l'intérieur des figures et des lignes, mais qu'elle était « codée » et, par conséquent, indéchiffrable pour nous. Parallèlement à ces travaux, de nombreux sceptiques viennent se pencher sur Nazca et émettent à leurs tours leurs hypothèses. Le professeur américain Arthur C. Clarke ne voit dans le site aucun mystère, mais le simple désir de l'homme d'inscrire sur le sol des signes qui assumeront une sorte d'immortalité.

Contre cette argument, les objections du plus élémentaire bon sens pleuvent. Il y a bien d'autre chose derrière l'énigme de Nazca. Mais quoi ?

Afficher le commentaire. Dernier par Magie Rouge et Magie Noire ... le 20-07-2013 à 11h34 - Permalien - Partager
Lorsque la douce nuit Publié le Jeudi 5 Février 2009 à 21:18:32

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Lorsque la douce nuit, comme une douce amante, 
S'avance pas à pas, à la chute du jour, 
S'avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d'un fol amour ;
 Lorsque les feux muets sortent du ciel propice, 
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants, 
Éparpillent au loin leurs gerbes d'artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;
 Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres, 
Tout chaud de ce soleil qui vient de l'embraser, 
À la terre, pour lui pleine d'amour et d'ombres,
S'unit dans un brûlant baiser ;
 Quand se réfléchissant comme en un lac limpide, 
L'étoile de l'azur, sur le sol transparent, 
Allume au sein de l'herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;
 Quand aux brises du soir, la feuille frémissante, 
À ce tendre contact a refermé son sein, 
Et garde en s'endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;
 Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme, 
Le cyprès de ce champ où finit la douleur, 
Est là, plus triste et froid qu'un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;
 Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes, 
L'if, comme de grands bras agite ses rameaux, 
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;
Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante, 
L'oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil, 
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;
 Quand la croix déployant dans sa forme incertaine, 
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs, 
Dans la nuit qui l'entoure en son humide haleine 
Est ruisselante de pleurs ;
 Quand toute la nature, et l'étoile de la pierre, 
Et l'arbre du chemin, la croix du carrefour, 
Se sont tous revêtus de l'ombre, du mystère, 
Après les fatigues du jour ;
 Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme, 
A plus de volupté que le soleil le jour, 
Oh ! Viens, je te dirai tout ce que j'ai dans l'âme, 
Tout ce que j'ai de tendre amour.

 

Jules Verne

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Publié le Jeudi 5 Février 2009 à 18:16:31

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Il y a très, très longtemps, quand la terre et ses habitants étaient encore jeunes, les corbeaux étaient tous blancs comme neige. En ce temps-là, les hommes n'avaient ni chevaux, ni fusils, ni armes en métal. Mais ils dépendaient pourtant de la chasse au bison pour manger et survivre.
 
 Il était difficile, aléatoire et dangereux de chasser le bison à pied, avec des armes à pointe de pierre.
 
Les corbeaux rendaient les choses encore plus difficile aux chasseurs, car ils étaient les amis des bisons. Ils montaient très haut dans le ciel, au-dessus de la prairie, d'où ils pouvaient voir tout ce qui se passait.
 
A chaque fois qu'un chasseur s'approchait d'un troupeau, les corbeaux volaient jusqu'à leurs amis et  se perchant entre leurs deux cornes, ils les mettaient en garde
 
« Croa, croa, croa, chers cousins, voici venir des chasseurs. Ils sont en train de ramper dans le ravin qui est là-bas. Ils sont derrière cette colline. Attention ! Croa, croa, croa! ».
 
 En les entendant, les bisons s'enfuyaient au galop, et alors, les gens mouraient de faim
 
Les indiens  se réunirent donc en conseil pour décider quoi faire. Parmi les corbeaux, il en était un énorme, deux fois plus gros que tous les autres, qui était leur chef.
 
Pendant le conseil, le vieux sage se leva et suggéra ceci :
 
 « il nous faut prendre le grand corbeau blanc et lui donner une bonne leçon. Nous n'avons que cette solution, ou bien nous allons continuer à avoir faim ».
 
Il prit une grande peau de bison, entière, avec la tête et les cornes, et il la posa sur les épaules d'un jeune brave, en disant :
 
« mon neveu, glisse-toi parmi les bisons. Ils te prendront pour l'un des leurs, et ainsi tu pourras capturer le grand corbeau blanc ».
 
Ainsi déguisé en bison, le jeune indien  se faufila au milieu du troupeau et fit semblant de brouter.
 
Les grands animaux hirsutes ne lui prêtèrent pas la moindre attention.
 
Ensuite les chasseurs quittèrent leur campement et le suivirent, leur arcs tous prêts. Comme ils s'approchaient du troupeau, les corbeaux s'en vinrent, comme d'habitude, prévenir les bisons :
 
« croa, croa, croa, chers cousins, les chasseurs viennent pour vous tuer. Gardez-vous de leurs flèches. Croa, croa, croa ! ».
 
Et, comme d'habitude, tous les bisons de s'enfuir au galop....... Tous, sauf bien sûr le jeune chasseur sous sa peau hirsute, qui faisait semblant de continuer à brouter.
 
Le grand corbeau blanc vint donc se percher sur les épaules du chasseur  et battant des ailes, il lui dit :
 
 « Croa, croa, croa, mon frère, es-tu sourd ? . Les chasseurs sont tout près, juste de l'autre côté de la colline. Sauve-toi ! ».

Mais, à ce moment-là, le jeune chasseur laissa tomber sa peau de bison et s'empara de grand corbeau en le saisissant par les pattes.
 
Puis il prit un lien de peau, lui attacha les deux pattes ensemble et attacha l'autre extrémité à une grosse pierre. Le corbeau se débattait tant qu'il pouvait, mais en vain.
 
Les indiens  de nouveau tinrent conseil.
 
 « Qu’allons-nous faire de ce sale corbeau, qui nous a affamés tant de fois ? Je vais le brûler ! ».
 
 S’écria un chasseur en colère. Et avant qu'on ait pu faire le moindre geste, il arracha le corbeau des mains du jeune chasseur et le plongea dans le feu du conseil, avec sa pierre et sa lanière de cuir. « Ça t'apprendra ! » lui dit-il.
 
Bien entendu, le lien qui l'attachait à la pierre brûla complètement presque tout de suite, et le grand corbeau réussit à s'envoler.
 
Mais il était un peu roussi, et certaines de ses plumes étaient carbonisées.
 
 Il était toujours aussi gros, mais il n'était plus blanc.
 
 « croa, croa, croa ! » cria-t-il en s'envolant du plus vite qu'il pût.
 
« Jamais je ne recommencerai ; je n'avertirai plus les bisons, Je vous le promets, Croa croa croa ! ».
 
C'est ainsi qu'il réussit à s'échapper. Mais, depuis ce temps-là, tous les corbeaux sont noirs.
 
Raconté par les Sioux Brûlés
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Publié le Jeudi 5 Février 2009 à 17:42:41

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Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles,
Etait digne de toi, tant elle avait d'étoiles !
Tant son calme était frais ! tant son souffle était doux !
Tant elle éteignait bien ses rumeurs apaisées !
Tant elle répandait d'amoureuses rosées
Sur les fleurs et sur nous !

Moi, j'étais devant toi, plein de joie et de flamme,
Car tu me regardais avec toute ton âme !
J'admirais la beauté dont ton front se revêt.
Et sans même qu'un mot révélât ta pensée,
La tendre rêverie en ton coeur commencée
Dans mon coeur s'achevait !

Et je bénissais Dieu, dont la grâce infinie
Sur la nuit et sur toi jeta tant d'harmonie,
Qui, pour me rendre calme et pour me rendre heureux,
Vous fit, la nuit et toi, si belles et si pures,
Si pleines de rayons, de parfums, de murmures,
Si douces toutes deux !

Oh oui, bénissons Dieu dans notre foi profonde !
C'est lui qui fit ton âme et qui créa le monde !
Lui qui charme mon coeur ! lui qui ravit mes yeux !
C'est lui que je retrouve au fond de tout mystère !
C'est lui qui fait briller ton regard sur la terre
Comme l'étoile aux cieux !

C'est Dieu qui mit l'amour au bout de toute chose,
L'amour en qui tout vit, l'amour sur qui tout pose !
C'est Dieu qui fait la nuit plus belle que le jour.
C'est Dieu qui sur ton corps, ma jeune souveraine,
A versé la beauté, comme une coupe pleine,
Et dans mon coeur l'amour !

Laisse-toi donc aimer ! - Oh ! l'amour, c'est la vie.
C'est tout ce qu'on regrette et tout ce qu'on envie
Quand on voit sa jeunesse au couchant décliner.
Sans lui rien n'est complet, sans lui rien ne rayonne.
La beauté c'est le front, l'amour c'est la couronne :
Laisse-toi couronner !

Ce qui remplit une âme, hélas ! tu peux m'en croire,
Ce n'est pas un peu d'or, ni même un peu de gloire,
Poussière que l'orgueil rapporte des combats,
Ni l'ambition folle, occupée aux chimères,
Qui ronge tristement les écorces amères
Des choses d'ici-bas ;

Non, il lui faut, vois-tu, l'hymen de deux pensées,
Les soupirs étouffés, les mains longtemps pressées,
Le baiser, parfum pur, enivrante liqueur,
Et tout ce qu'un regard dans un regard peut lire,
Et toutes les chansons de cette douce lyre
Qu'on appelle le coeur !

Il n'est rien sous le ciel qui n'ait sa loi secrète,
Son lieu cher et choisi, son abri, sa retraite,
Où mille instincts profonds nous fixent nuit et jour ;
Le pêcheur a la barque où l'espoir l'accompagne,
Les cygnes ont le lac, les aigles la montagne,
Les âmes ont l'amour !

 

Victor Hugo

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Publié le Mercredi 4 Février 2009 à 21:18:22

 

rien de tel pour passer une bonne nuit....

sans prise de tete !!!

 

Extrait des paroles de Bonne Nuit

 

Si tu te couches avec Alice
Tu te couches avec délice
Si tu te couche avec Aline
Tu rêveras de Céline
Si tu te couche avec Céline
Euh… Tu rêveras d'Aline
Si tu rêves à Paul Amar
Ça s'appelle un cauchemar
Si tu dors sans tes lunettes
Tes rêveries seront pas nettes
Si tu te couches tout seul
Tu rêveras de tilleul
Si tu te couches sans ta nana
Jamais tu la reverras
Et si tu te couches pas
Jamais tu ne rêveras !

 

 

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Petite histoire.... "animale".... Publié le Mercredi 4 Février 2009 à 11:56:16

« Myope comme une taupe », « Rusé comme un renard »?... les termes empruntés au monde animal sont portés partout. La preuve :

 

Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme une mule, malin comme un singe, chaud lapin ou fine mouche, vous êtes tous un jour ou l'autre devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. Vous arrivez frais comme un gardon à votre premier rendez-vous et là, pas un chat ! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous pose réellement un lapin. Le type qui vous a obtenu ce rencard, avec lequel vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié : « Cette poule a du chien, Une vraie panthère ».

C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois, mais non, elle arrive. Bon, dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris est en fait plate comme une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous noyez le poisson. Vous avez le bourdon, envie de verser des larmes de crocodile. Vous finissez par vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. Vous avez beau être doux comme un agneau, faut pas vous prendre pour un pigeon !

 

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Afficher les 2 commentaires. Dernier par calinetmoi le 04-02-2009 à 20h54 - Permalien - Partager
complimenter.... Publié le Mercredi 4 Février 2009 à 11:44:23

http://dl.free.fr/uOWskf3JW

 

pour voir le pps.... cliquez sur le lien...

quand la page de Free s'ouvre...

 

cliquez sur "Télécharger ce fichier"....

 

attendez un instant....

 

s'ouvre alors une fenetre avec 3 possibilités....

cliquez sur ouvrir ou enregistrer pour visionner le pps...

 

et le tour est joué... enfin en principe....

 

en espérant que ça va fonctionner... car ceci est un essai

 

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Publié le Mardi 3 Février 2009 à 20:54:52

Douce nuit...


Ferme les yeux contre ma poitrine,
Tes levres delicates posées sur ma peau
Attendant le moment,
Ou d'un pincement..elle m'arracheront un soupir.
Tes cheveux effleurent mon menton...
L'espace d'une nuit ,
Mes mains se feront tisseuse de soie,
Enveloppant chaque centimetre de ton corps,
Pour te proteger de tous les murmures de la vie,
De toutes les epreuves de l'existence...
Et ainsi faire disparaitre les brumes peuplant tes pensees,
Mon corps sera ce lieu bercé d'histoire,
Qui te rassure tant,
Mon coeur la source ou ton esprit pourras s'apaiser...
Je te chuchoterais un langage ancien,
Celui de notre origine,
Celui que chacun porte en lui,
Celui de l'infinité du temps...
Silence un ange dors...
 
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Le bonheur Publié le Mardi 3 Février 2009 à 15:59:29

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