Lucie et Sibylle au Chili

Depuis notre arrivée a Iquique, motivées, nous avons voulu commence très rapidement le projet. Nous nous sommes vite rendu compte que tout ne dépendait pas de notre motivation mais aussi de celle des chiliens et surtout de leur programme…Vivant chez Richard, nous le suivons a différentes « fêtes » ou évènements dans les villages par exemple ce qui n’est pas déplaisant mais c’est des jours en moins pour faire avance le projet !

Cependant pas de panique ca avance ! Nous avons eu l occasion d’échanger nos impressions avec richard et sa sœur qui sont très impliques dans ce projet. Angelica pourrait notamment être membre du bureau de l association, représentant le village de Huaviña. De plus, hier, nous sommes allées de manière impromptue à Huara, grand village  faisant parti du circuit touristique, ou nous avons pu rencontrer Ruth et Antonio, très motives aussi par le projet. Ils tiennent eux-mêmes une agence de tourisme à Huara et sont très impliques dans le village. Ils sont alors prêts à s’engager dans l’association. Ce qui est intéressant c’est qu’ils ont la même vision du tourisme que celle voulue par le circuit de tourisme solidaire établi :

faire découvrir les richesses des villages, leurs histoires, leurs modes de vie, créer de réels échanges humains ( notamment par des groupes restreints de touristes : 8-10, dormant chez l habitant)…un tourisme ne portant pas atteinte a la vie traditionnelle des pueblos (villages), et a l écosystème, profitant directement  a 100% aux habitants ( pas d intermédiaires).

Suite a ces échanges, nous avons donc séparé notre travail en 3 étapes (jusque fin février, sachant que chacune dépend de l’autre) :

1)      Rencontrer la municipalité de Huara pour avoir son appui sur la création de l‘association et pour avoir son aide au niveau matériel-logistique

2)      Organiser une réunion avec les « leaders » des villages concernés par le circuit touristique, personnes qui pourraient faire partie de l’association (Angelica de Huaviña, Serrafin de Chiapa, Ruth et Antonio de Huara…) et la municipalité de Huara : pour échanger sur l’idée de cette association et sur leurs impressions quant aux projets

3)      Organiser une réunion dans chaque village pour expliquer le projet et ses intérêts, et bien entendu aller régulièrement dans chacun des pueblos pour être reconnues

Les obstacles :

-Le premier obstacle est la gestion de l humain : chacun a sa vision du projet et voit en premier l intérêt qui peut lui apporter….a nous donc de prendre du recul ! De plus chacun a une opinion sur l’autre. Les futurs échanges entre les « leaders » risquent d’être musclés mais ne perdons pas espoir !

-La municipalité de Huara ne souhaite pas encore reconnaître l’intérêt du tourisme solidaire ni celle d’une association permettant de rassembler l’ensemble des villages isolés( d autant qu une autre association alliant les villages principaux de 5 provinces va être creee). Aucune aide matérielle ou humaine n’est pour l’instant possible-prevue.

-Les chiliens sont en majorité peu réactif donc tout se fait lentement et en douceur…ce qui n’est pas plus mal pour prendre du recul ! ( a nous de les harceler régulièrement…. « les dates n existent pas » dixit antoñio)

Cependant tout cela attendra jusque la semaine prochaine car nous partons une semaine à Huaviña chez les parents de Richard pour découvrir son village d’enfance et pour célébrer une fête religieuse qui se déroulera pendant 3 jours !!