ma vie

Cette passion, je suis née avec. Petite, j'étais déjà fana des promenades à poneys (les plus grands de préférence) qui existaient au jardin des plantes et pendant les vacances, dès qu'il y avait des chevaux quelque part, je n'étais jamais très loin.

Septembre 1989, enfin je réalise mon rêve : apprendre à monter à cheval. Ce n'est pas tant le fait d'être sur le cheval qui m'intéresse mais le contact, apprendre à le connaître et pratiquer les soins de base pour qu'il soit bien. Je débute donc mon apprentissage et en janvier 1990, premier concours et .....costumé, s'il vous plait !

 Et oui, Maya l'abeille, c'est moi...perchée sur Quaprice.

Quand la monitrice me voit arriver à l'entrée du manège, elle réalise que Quaprice a déjà fait plusieurs parcours, alors me voici sur ce cheval dont j'ai oublié le nom et ...c'est parti pour le show !

  Pas haut me direz-vous, c'est vrai, il y a 20cm. Ici le jeu consiste à amener le cheval à franchir l'obstacle et éviter qu'il s'arrête ou passe à coté, il arrive toujours à trouver un passage. Bon, le style n'était peut-être super mais je ne suis pas tombée.

En septembre 1990, je change de centre équestre pour aller sur Saint-Germain-en-Laye.

  Voici Illico, un vieux cheval qui, au cours d'une reprise (leçon d'équitation) s'est bien amusé en me promenant à travers tout le manège, c'est lui qui décidait....

  Fou d'amour, un autre vieux cheval, qui connaissait parfaitement "son métier", une valeur sûre qui avait quelquefois tendance à mordre.

  Ginko, quel souvenir ! c'est avec lui que je fais mon premier concours à Saint-Germain. Sur un obstacle d'échauffement, Ginko s'élance, je suis déséquilibrée, à la réception je me retrouve sur l'encolure et ne peux éviter la chute. Une fois sur pieds, il me faut rattraper Ginko qui cours dans tout le paddock....vous imaginez la scène ! j'ai fini par le rattraper mais je n'ai pas pu faire le parcours.

  Petit pas. Gentil cheval, une valeur sûre pour apprendre.

  Géranium. Un beau grand cheval noir gentil comme tout.

  Orkam. A l'occasion d'une ballade en forêt, on avait oublié de me dire que c'est un cheval de tête; alors quand il s'est trouvé pris au milieu de la file pour galoper sur un petit sentier, il n'a pas apprécié et a décidé de doubler tout le monde sans me demandé mon avis! Heureusement, il s'est arrêter en arrivant en tête, ouf.

  Mon amie Volga, belle jument normande. Avec elle, je passe mon galop 3, examen qui comporte le franchissement d'une ligne de 3 obstacles. A mon tour, je me prépare; le moniteur estime que la jument manque d'impulsion et me dit de lui donner un petit coup de cravache sur la fesse. J'obéis, Volga n'apprécie pas et riposte. Dans le même temps, nous arrivons sur le 1er obstacle. Son "petit cul de cul" m'a déséquilibrée. Je franchis le 1er obstacle tant bien que mal, ça ne s'arrange pas sur le deuxième, forcément, et au troisième, alors que Volga est au planer au-dessus des barres, je glisse sur le côté et, une fois arrivée dans la sciure, je vois toute la masse de Volga, les jambes bien repliées sous elle,  me passer au-dessus...vision que je n'oublierai jamais.

Quelques années plus tard, je retrouve Volga pour passer la partie obstacle (hauteur 1m) du galop 6. Au cours d'un exercice de contrôle de l'allure sur la piste de galop de la forêt de Saint-Germain, Volga m'embarque plein pot pour rejoindre ses copains qui étaient passés avant nous, exercice râté....

En piste, Quenny. je l'ai eu pour la partie dressage du galop 6, un régal tellement elle est confortable au trot assis. Sur ce parcours à peu près 60cm, je m'en étais plutôt bien sortie c'est-à-dire que j'avais appliqué la règle n° 1 fixée par le moniteur : rester dessus !

Et voici mon chouchou

Play boy, cheval anglo-arabe, gentil, joueur, cabochard, quand il décide de ne pas travailler, il ne fait rien mais quand il est dans un bon jour, il est agréable. je l'ai eu une fois pour un concours....il m'a planté sur le 1er obstacle : 3 refus = élimination, merci d'être venu !

Mais j'ai le souvenir d'un galop, au petit matin, sur la piste de la forêt de Saint-Germain....un régal, inoubliable.

Play boy, comme la plupart des vieux chevaux du centre, a bénéficié d'une retraite heureuse, au pré, avant de nous quitter.

Le centre a fermé, faute de personnel.

Il y a quelque temps, j'ai repris dans un centre du Bois de Vincennes mais les chevaux mordent et je me suis même fait attaquer par l'un d'eux. Ce n'est pas pour autant que ma passion s'est éteinte et je compte bien retrouver un autre centre prochainement, je cherche....ils sont vraiment trop beaux, ces chevaux !

Un poisson d'avril est une plaisanterie que l'on fait le 1^er avril à ses connaissances ou à ses amis. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans la presse . A l'occasion d'un 1^er avril, la radio cherbourgeoise a annoncé le vol de la statue de Napoléon qui s'élève sur un socle de pierre !

Pour les enfants (et aussi certains adultes), la plaisanterie consiste à accrocher un poisson de papier dans le dos de personnes dont on veut rigoler.

« Poisson d'avril ! » c'est l'exclamation que l'on pousse une fois qu'une des plaisanteries est découverte, ou pour avertir la victime du canular que l'histoire qu'on vient de lui raconter est fausse.

Cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu'alors, l'année aurait commencé au 1^er avril, mais le roi de France Charles IX décida, par l'Edit de Roussillon, que l'année débuterait désormais le 1^er janvier, marque du rallongement des journées. Mais en fait, l'année civile n'a jamais débuté un 1^er avril.

Si l'origine exacte de l'utilisation des poissons reste obscure, la légende veut que plusieurs de ses sujets n'ont pas accepté ce changement dans le calendrier et qu'ils ont continué de célébrer les environs du 1^er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des congénères ont profité de l'occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables.

The Cranberries est un groupe de rock irlandais originaire des alentours de Limerik. En 1994, leur chanson Zombie, au texte très politique puisqu'il dénonce les ravages de la guerre civile en Irlande du Nord, est le tube principal de leur album. Dolores, la chanteuse, a un timbre de voix particulier que j'aime bien.

Depuis toujours j'ai la passion des chevaux, je suis née avec. Alors pendant mes vacances, où que je sois, il me faut des chevaux à proximité.

Je vais les voir, leur apporte quelques carottes (c'est bon pour leur santé, attention au sucre !) et discute un peu avec sans leur parler à l'oreille, je n'ai pas ce don, mais ceci dit "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" est un beau film.

Les photos sont anciennes et un peu jaunies, à l'époque on ne connaissait pas encore le numérique mais voici ma copine Lisette, jument demi-trait.

 Lisette arrivant au galop

  Lisette sous son meilleur profil

 Lisette avec sa première pouliche Opérette; sur la photo elle a 10 jours

 Opérette quelques mois plus tard, elle est pas belle ? en tout cas gentille comme tout, dommage d'habiter à Paris, je l'aurais bien achetée si j'avais pu

 Opérette sous son meilleur profil, comme sa mère !

Quelques temps plus tard, au cours d'une visite à Lisette, surprise ! un nouveau poulain, un petit mâle né l'année où les noms doivent commencer par la lettre P. Je n'ai jamais su son nom alors pour moi c'est "Petit P"

 Petit P un peu timide

 et un peu plus hardi maintenant qu'il connaît

Voici d'autres copines, de droite à gauche en regardant la photo

Romy : un sacré caractère imprevisible

Monica : la crème des juments, tranquille

au fond Olympe avec qui j'ai fait une randonnée de 3 jours dans les Pyrénées. Olympe a peur de tout ce qui est en fer : plaque d'égoût, voie ferrée...alors pendant la rando j'ai du monter et descendre de cheval plus d'une fois pour passer ces "obstacles" à pied à côté d'elle, ça muscle les cuisses !

1995 : une grève de presque un mois a paralysé Paris. Plus un bus dans les rues et les métros sont fermés. Pour se déplacer, il faut marcher ou faire du stop ou utiliser les bateaux-mouches (une matinée pour faire Pont de Bercy - Beaugrenelle) ou acheter un vélo (c'est ce que j'ai fini par faire).

Au mois de décembre, voilà à quoi ressemblait la Gare de Lyon.

Etonnant, non ?