Aujourd'hui avait lieu la réunion pour les projets d'architectes.
Après la défense, le centre Georges Pompidou, le quartier chinois du 13ème arrondissement, les Halles, la Tour Montparnasse, le palais omnisport de Bercy, l'opéra Bastille et la bibliothèque nationale - site françois Mitterand, je crains le pire pour le futur paysage parisien !
Les conférenciers, qui sillonnent les rues de Paris à la recherche du passé des quartiers, surnomment le baron Haussmann " l'éventreur de Paris " à cause des percées effectuées pour aménager des espaces verts ainsi que de larges avenues et boulevards.
Alors, comment qualifier ceux qui sont à l'origine de la réalisation de ces constructions modernes qui, à mon avis, ont du mal a s'intégrer dans le paysage et contribuent à défigurer Paris ? Quand je regarde ces bâtiments, je les trouve froid, sans vie et j'ai l'impression d'être sur une autre planète, en tout cas bien loin de la convivialité qui régnait dans ces quartiers.
Une exception à ce que je viens de dire : la pyramide du Louvre. c'est bien le seul lieu où je trouve que les styles parviennent à s'harmoniser.
Cette plaque, visible sur le mur du bâtiment de l’octroi de la place de l’île de la Réunion (à côté de la place de la Nation), rappelle une page sombre de l’histoire de Paris.
En 1794, pendant une période de la révolution française appelée la Terreur, la guillotine, dans son périple parisien, arrive sur la place de la Nation.
Du 14 juin au 17 juillet seront exécutées 1300 personnes âgées de 14 à 90 ans, de toutes conditions sociales, parisiens ou provinciaux ramenés exprès dans la capitale.
Les victimes sont en majorité des gens du peuple mais aussi des nobles, des militaires, des magistrats, des prêtres, des religieux et religieuses. Ils furent tous condamnés par un tribunal révolutionnaire, sur des motifs souvent futiles mais surtout considérés coupables de délit d’opinion pour n’avoir pas souscrits aux idées nouvelles partagées par certains auteurs de la Révolution française.
Les corps étaient amenés la nuit par charrette au cimetière de Picpus où ils étaient dépouillés de leur vêtements, jetés dans des fosses communes et recouverts de chaux vive. Tout sera mis en œuvre pour que ces tragiques évènements tombent dans l’oubli…..
Mais c’était sans compter les trois sœurs de la famille des Noailles qui voulaient retrouver le lieu où leur mère, leur grand-mère et leur sœur avaient été enterrées après leur exécution. A force de recherches, elles ont retrouvé l’emplacement des fosses communes qui avait été acheté et clos de murs par la Princesse de Hohenzollern, sœur du prince de Salm qui figurait également parmi les victimes. Prenant conscience que tous ces malheureux avaient été enterrés à la hâte, sans service religieux et que personne ne viendrait jamais plus se recueillir sur leur tombe, elles firent le projet d’un lieu consacré au recueillement et à la prière qui prit forme par l’achat de terrains autour des fosses communes et par la construction d’une chapelle. Madame de Montaigu, belle-sœur de La Fayette, sollicita un ordre religieux, les Sœurs de la congrégation des Sacrés Cœurs de Marie et de Jésus de l’Adoration Perpétuelle, afin qu’une prière perpétuelle s’élève en faveur des suppliciés.
La chapelle de Picpus et le cimetière – 35 rue de Picpus – 75012 Paris se visitent.
La chapelle renferme les plaques commémoratives des suppliciés et le tableau mémorial du Martyr des Carmélites de Compiègne.
Comme l’on voulu les fondateurs, on y prie non seulement pour les victimes mais aussi pour les bourreaux.
Dans le cimetière, on peut voir la grande porte charretière par laquelle étaient amenés les corps ainsi que l’emplacement des fosses communes.
Ici sont enterrées principalement les familles des suppliciés et on peut y voir la tombe de La Fayette.
De la chapelle au cimetière on traverse un petit parc propice à la réflexion et à la méditation dont le calme contraste avec le bruit et l’agitation qui devaient régner à l’époque du massacre.
Tout cela n’est pas bien gai mais c’est l’Histoire.
Enfant, j'ai intégré le mouvement scout en devenant "Jeannette", les garçons étaient "Louveteaux". Cela me permettait de retrouver mes copines d'école Christiane et Fabienne et, lorsque les activités proposées par les monos ne nous plaisaient pas, on partait explorer les caves du bâtiment où se situait le local de réunion.
Récemment, en compagnie de ma soeur et d'un collègue de travail, nous avons exploré ma cave car je pensais qu'il y avait un accès vers les égouts, ou peut-être un passage qui conduisait vers les galeries du métro, ou encore un accès vers des catacombes.......stop à l'imagination : l'accès en question mène effectivement aux égouts mais il est bouché ! déception, mais on a bien rit de notre expédition.
J'ai connu la gare de la Bastille, située dans le coin supérieur droit de la photo.
A l'époque, les trains nous enmenaient vers Joinville-le-Pont, Saint-Maur des Fossés....
Les voies ferrées passaient sur des arcades où l'on trouvait plein de petits commerces : bistrot, souvenirs de Paris, meubles de bois blanc, armurerie.....
et puis un jour, on a construit l'opéra Bastille
la coulée verte ou promenade plantée, et le viaduc des arts
Bon, d'accord, c'est neuf et plus propre, mais les boutiques des arcades sont devenues froides et sans âme..... et le loyer a augmenté.
....du film Top Gun (même s'il y a de belles scènes aériennes) ni de Tom Cruise (même s'il joue bien), voici une autre de mes chansons préférées