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Déca-Danse

décadence...

Cher B, Publié le Vendredi 28 Mai 2010 à 11:40:04

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Demain, à cette heure ci, je serai à mon rendez vous... angoisse. c'est comme un serpend qui hante mes veines, et qui brule...

cette nuit, agitée, rêves sanglants, confus... dur. peur.

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Rêve Publié le Jeudi 27 Mai 2010 à 12:15:41

Cher B, un rêve étrange, angoissant, et pourtant très drôle ;)

Je me sentais très stressée, j'ai donc décidé d'aller voir un sophrologue (je sais même pas ce que c'est dans la réalité). cette femme m'a massé, détendu, mis de la musique de nature avec des bruis d'oiseau, m'a parlé gentiement. enfin en un mot, elle n'a pas fait grand chose de sophistiqué, mais elle m'a apaisé. ensuite, je devais payé. Moi, je pensais, que ca me couterait le prix de n'importe quel spécialiste (45 euros), mais elle m'annonce "360 euros" !!! j'encaisse le coup, et je fais le chèque, que je rate deux fois... je fini par payé, en étant pas très fière par rapport à mon compte en banque, et je me réveille...

 

Tout rapport avec un virement fait hier, dans le but de payer le rendez vous de samedi matin, et de commencé la mise en route d'un travail analytique, n'est pas fortuit...

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Cher B, Publié le Jeudi 27 Mai 2010 à 12:04:22

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Aujourd'hui, suis un peu dans le gaz... bu jusqu'à minuit et demi hier soir, alors, suis fatiguée.

je vais aller au ciné tout à l'heure, histoire de changer d'air et d'idées... et de passer au mc do, biensur, ca va de soi !

j'ai été à lidl, et carrefour, et j'ai acheté tous mes cadeaux de la fête des mères, c'est chouette !!! elle va être contente !!!

j'ai aussi acheté plein de viande à barbecue !!! vivement ce week end, j'adore ca, et ca fait trop longtemps que j'en ai envie !!!

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Le lion, Joseph Kessel, (1) Publié le Mercredi 26 Mai 2010 à 11:37:32

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Le Lion, Joseph Kessel, Editions Gallimard, 1958, février 1972, mai 2009,ISBN 978-2-07-036808-2

 

"Il me semblait que j'avais retrouvé un paradis rêvé ou connu par moi en des âges dont j'avais perdu la mémoire. Et j'en touchais le seuil. Et ne pouvais le franchir." J. Kessel, Le lion, p15

"Je ne m'appartenais plus.", J. Kessel, Le lion, p16

"Les réflexes de la prudence, de la conservation étaient suspendus au bénéfice d'un instinct aussi obscur que puissant et qui me poussait vers l'autre univers." J. kessel, Le lion, p16

"Un pouvoir singulier émanait de cette petite fille. Par instants, elle semblait posséder une certitude et connaïtre une vérité qui n'avaient rien à voir avec le nombre des années et les habitudes de la raison. Elle était comme en dehors et au-delà de la routine humaine." J. Kessel, Le lion, p19

"Mais c'était une amitié d'une nature particulière. Désintéressée, grave, pleine de mélancolie, apitoyée, impuissante à secourir." J. Kessel, Le lion, p20

"[...] la petite fille usait de sa voix à la manière des gens qui n'ont pas le droit d'être entendus quand ils s'entretiennent entre eux : les prisonniers, les guetteurs, les trappeurs. Voix sans vibration, résonnance ni timbre, voix neutre, clandestine, et en quelque sorte silencieuse." J. Kessel, Le lion, p22

" - Ces bêtes ne sont à personne, reprit Patricia. Elles ne savent pas obéir. Mêmeq uand elles vous accueillent, elles restent libres. Pour jouer avec elles, vous devez connaître le vent, le soleil, les pâturages, le goût des herbes, les points d'eau. Et devinez leur humeur. Et prendre garde au temps de mariages, à la sécurité des petits. On doit se taire, s'amuser, courir, respirer comme elles." J. Kessel, Le lion, p25

"Elle tenait en équilibre, en suspens, le travail de la pensée et son effort impuissant à pénétrer l'énigme, la seule qui compte, de la création et de la créature." J. Kessel, Le lion, p26

"Elle se laissait porter par l'influence de l'instant, les associations les plus primitives, les inspirations des sens et de l'instinct. Comme le faisaient les êtres simples et beaux que nousa avions sous les yeux et qui vivaient au-delà de l'angoisse des hommes, parce qu'ils ignoraient la vaine tentation de mesurer le temps et naissaient, existaient et mouraient sans avoir besoin de se demander pourquoi." J. Kessel, Le lion, p28

"J'étais seul maintenant, et perdu, abandonné, refusé, rejeté, sans espoir, sans issue jusqu'au dernier de mes jours." J. Kessel, Le lion, p31

"Quelques secondes suffirent à nouer et dénouer ce parfait échange d'abandon et de protection." J. Kessel, Le lion, p50

" - Le seul bon côté du devoir est justement de rendre toute question sans objet, dit Bullit." J. Kessel, Le lion, p68

" - C'est pourtant simple. Pour bien tuer les bêtes, il faut les bien connaître. Pour les connaître, il faut les aimer, et plus on les aime et davantage on les tue. C'est même pire que cela en vérité. C'est exactement dans la mesure où on les aime qu'on éprouve le besoin et la joie de les tuer. Et alors, qu'on ait faim ou non, que cela rapporte ou que cela coûte, avec ou sans licence, en terrain permis ou défendu, que l'animal soit dangereux ou sans défense, peu importe. S'il est beau, noble ou charmant, s'il vous touche au plus profond du coeur par sa puissance ou sa grâce, alors on tue, on tue... Pourquoi ? - Je ne sais pas, dis-je. Peut-être l'instant où vous allez l'abattre est-il le seul où vous pouvez sentir que la bête est vraiment à vous.", J. Kessel, Le lion, p72

"Ce ne fut pas le son de sa voiw qui me fit tressaillir, mais le fait qu'elle me rendait à la conscience, à la présence de ma propre personne. Il y avait eu auparavant une minute, ou une seconde, ou même une fraction de seconde -que sais-je et qu'importe-, durant laquelle j'avais cessé d'exister dans les misérables limites humaines et perdu, confondu dans l'univers sans fin, j'étais devenu cet univers et cet univers était moi-même. Mais Bogo avait parlé et je me retrouvai d'un seul coup raidi, rétréci à ma seule substance et comme recousu malgré moi dans ma peau. Et forcé de commander, d'agir, de faire queqlue chose." J. Kessel, Le lion, p80

"Mais il ne suffisait pas de quelques années paisibles pour effacer les terreurs immémoriales." J. Kessel, Le lion, p83

" - Le cuir des meilleurs boucliers n'arrête pas les griffes du lion." J. Kessel, Le lion, p85

"Que voulait-il faire ? Il ne le savait pas lui-même. Il était là, debout, immobile, muet, énorme, gauche, endimanché et comme englué par l'empois de son vêtement mal ajusté à ses os, à ses muscles. Sous les cheveux humides, plaqués, son visage portait la bouleversante expression d'un homme qui se sent fautif à mourir et ignore pourquoi." J. Kessel, Le lion, p91

"Alors j'ai connu la vraie peur. J'ai eu peur jusqu'à la moelle, jusqu'à l'âme. Cette peur-là ne peut plus se calmer. Jamais. C'est fini. Elle pousse. Elle grandit. Elle vous dévore." J. Kessel, Le lion, p97

"Personne au monde n'était aussi riche qu'eux, justement parce qu'ils ne possaidaient rien et ne désiraient pas davantage." J. Kessel, Le lion, p133

 

Afficher le commentaire. Dernier par Les plantes potagères le 29-07-2013 à 10h13 - Permalien - Partager
Si c'est un homme, Primo Levi, (3) Publié le Lundi 24 Mai 2010 à 09:59:57

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ces extraits font partie de l'appendice

"[...] un ennemi qui se repent n'est plus un ennemi.", P. Levi, Si c'est un homme, p279

"[...] il n'est pas facile d'échapper à tous les conditionnements, mais du moins peut-on choisir le conditionnement que l'on préfère." P. Levi, Si c'est un homme, p279

"[...] ceux qui savaient ne parlaient pas, ceux qui ne savaient pas ne posaient pas de questions, ceux qui posaient des questions n'obtenaient pas de réponse.", P. Levi, Si c'est un homme, p285

"[...] la souffrance a été une expérience traumatisante mais dénuée de signification et d'enseignement, comme un malheur ou une maladie : pour eux, le souvenir est un peu comme un corps étranger qui s'est introduit douloureusement dans leur vie, et qu'ils ont cherché (ou qu'ils cherchent encore) à éliminer.", P.Levi, Si c'est un homme, p293

"[...] les animaux d'une même espèce, mais appartenant à des groupes différents, manifestent entre eux des réactions d'intolérance." P. Levi, Si c'est un homme, p300

"Les lois humaines servent justement à ceci : limiter l'instinct animal." P. Levi, Si c'est un homme, p301

"Ceux qui brûlent les livres finissent tôt ou tard par brûler des hommes", Heine, in "Si c'est un homme", P. Levi, o306

"Peut être que ce qui s'est passé ne peut pas être compris, et même ne doit pas être compris, dans la mesure où comprendre, c'est presque justifier. En effet, "comprendre" la décision ou la conduite de quelqu'un, cela veut dire (et c'est aussi le sens étymologique du mot) les mettre en soi, mettre en soi celui qui en est responsable, se mettre à sa place, s'identifier à lui. Eh bien, aucun homme normal ne pourra jamais s'identifier à Hitler, à Himmler, à Goebbel, à Eichmann, à tant d'autres encore." P. Levi, Si c'est un homme, p310

"La guerre est une réalité terrible qui existe depuis toujours : elle est regrettable, mais elle est en nous, elle a sa propre rationalité, nous la "comprenons". Mais dans la haine nazie, il n'y a rien de rationnel : c'est une haine qui n'est pas en nous, qui est étrangère à l'homme, c'est un fruit vénéneux issu de la funeste souche du fascisme, et qui est même temps au-dehors et au-delà du fascisme même. Nous ne pouvons la comprendre; mais nous pouvons et nous devons comprendre d'où elle est issue, et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer, les consciences peuvent à nouveau être déviées et obscurcies : les nôtres aussi." P. Levi, Si c'est un homme, p310-311

"Il faut donc nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d'autres voies que par la raison, autrement dit des chefs charismatiques : nous devons bien peser notre décision avant de délguer à quelqu'un d'autre le pouvoir de juger et de vouloir à notre place. Puisqu'il est difficile de distinguer les vrais prophètes des faux, méfions-nous de tous les prophètes ; il vaut mieux renoncer aux vérités révélées, même si elles nous transportent par leur simplicité et par leur éclat, même si nous les trouvons commodes parce qu'on les a gratis. il vaut mieux se contenter d'autres vérités plus modestes et moins enthousiasmantes, de celles que l'on conquiert laborieusement, progressivement et sans brûler les étapes, par l'étude, la discussion et le raisonnement, et qui peuvent être vérifiées et démontrées." P. Levi, Si c'est un homme, p312

Afficher le commentaire. Dernier par tidipadapam le 24-05-2010 à 11h39 - Permalien - Partager