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Duelle

Un combat intérieur

J'ai tout testé Publié le Mercredi 18 Novembre 2009 à 20:34:25

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Une petite merveille à écouter, et en particulier le titre "J'ai tout testé (ou presque)"...

Afficher le commentaire. Dernier par AERO45 le 19-11-2009 à 16h01 - Permalien - Partager
Rêve étrange Publié le Lundi 16 Novembre 2009 à 16:10:40

Courte nuit de sommeil, longue nuit d'insomnie... rythmée par l'attente, la réflexion et quelques petits sommes de 5 minutes.
Ca m'arrive, souvent même, mais ce n'est pas d'emblée ce que je retiens de mes nuits difficiles.

Ce sont plutôt mes rêves qui me laissent perplexes le plus souvent. Ils peuvent être très envahissants puisque je m'en souviens avec nombre de détails à mon réveil.

Je plante donc le décor :

Le décor est hivernal, nous nous trouvons sur les premières hauteurs d'une vallée entourée de hautes montagnes. Le paysage est absolument sublime. Tout est absolument blanc, immaculé. Je me trouve dans une ferme complètement isolée, en compagnie d'un chien, et j'ai l'impression de me trouver dans un endroit chaleureux, intérieur entièrement boisé, feu dans la cheminée, quelques bougies allumées pour tout éclairage.

Et puis, sans bien comprendre quel est le déclic qui engendre ce besoin, je sors de la ferme avec le chien et je me mets à courir, sans fin, sans être essouflée, je cours inlassablement. Je cours vers le haut de la montagne, en me sentant libre et légère. J'en arrive même à oublier le chien qui vraisemblablement s'évade et s'amuse de son côté au milieu de la neige. Moi, je cours... vers le haut... et je me rends compte que je suis nue, complètement nue. Pas de sensation de froid, pas de douleur, juste une légèreté indicible et une envie irrésistible d'aller loin, sans peur, sans but. Effacée ma pudeur habituelle, oubliée mes problèmes articulaires, ...

 

 

 

 

 

 

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folle moi ? Publié le Jeudi 12 Novembre 2009 à 23:45:38

La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent, disait Einstein, pas con le mec, non ?

La folie quant à moi, est de restée scotchée sur un terrain de sable mouvant sans être capable de me dire clairement si je vais mourir ensevelie sans avoir jamais osé appeller à l'aide, ou si je vais avoir le courage et la force nécessaire à me sortir de ce terrain instable et qui plus est potentiellement mortel.

Ma folie c'est en effet de rester accrochée à mes acquits. Une petite vie de famille peinarde, un mari plus que tout au monde se trouve être l'homme le plus doux, sensible, attentionné, aimant et beau. Deux grands adolescents qui me rappellent chaque jour davantage que mon rôle de maman change de perspective, et qu'apprendre à les lâcher fait aussi partie, en quelque sorte, d'une formation continue à ne pas oublier d'aborder et à mettre en pratique.

Ma folie c'est de croire qu'un jour je saurai, mais sans avoir pris aucun risque, sans n'avoir rien perdu ni de mes idées, ni de ma vie de couple, ni de mes convictions, ... Autant dire que je suis véritablement empétrée dans le "on ne change rien et tout se passera pour le mieux !".

Pas de "qu'en dira-t-on ?", pas trop de remise en question, mais une énorme fustration au bout du compte : mais quand est-ce que j'oserai me regarder dans la glace en pouvant me dire :"oui, ma grande, tu l'as fait, tu sais maintenant !"...

J'aime un homme de tout mon coeur, de toute mon âme, le seul être que j'ai jamais aimé. Le premier, l'unique. Et je suis tombée amoureuse d'une femme qui torture mon esprit à longeur de journée, quand je ferme les yeux, quand je la croise au loin, quand je pense à elle.

Un aller-retour vers le néant absolu. Je me sens misérable à me prendre la tête à ce point-là. Mais le plus difficile à gérer c'est bel et bien la solitude au moment où ses images affluent, où cette présence m'obsède, où mon coeur flanche simplement en me rappelant son regard et son sourire.

C'est un aimant, oui un vrai aimant, avec les deux pôles opposés fonctionnels. Elle m'attire irreversiblement, et lorsque je m'en approche, j'ai l'impression de me brûler les ailes, alors j'essaie de retourner l'aimant pour sortir de cette attirance si forte.

A ce moment-ci du texte, je ferme les yeux, et la seule chose que je vois en face de moi, c'est un grand rectangle noir en avant plan, baigné de lumière à l'arrière...
Passage interdit ,stop !
Rien à voir ou à toucher,
rien à aimer ou à se sentir troublée,
zou, fichez-moi le camp bon diou !
Reculez, partez

 

 

 

Afficher le commentaire. Dernier par double-vie le 13-11-2009 à 12h04 - Permalien - Partager
Divergeur ? Publié le Jeudi 12 Novembre 2009 à 22:35:49

Questionnaire de profil

« En tant que DIVERGEUR, je suis orientée vers les personnes ; je suis sociable et je préfère les relations interpersonnelles en dyade ou en petit groupe aux activités sociales plus larges. J'accorde peu d'importance à la théorie. Ma principale ressource est l'imagination et cela me permet d'analyser les faits sous différentes perspectives. De plus, j'ai beaucoup de créativité grâce à laquelle je génère facilement des idées originales et j'excelle dans des sessions de remue-méninges (brainstorming). J'ai des intérêts culturels vastes et j`ai tendance à m'orienter vers les arts et les sciences humaines. Conseiller, agent de développement, professionnels aidants, administrateurs du personnel sont des exemples de professions qui conviennent particulièrement bien à mon style. »

Je me suis amusée à répondre à un test de personnalité sur mon profil d'apprentissage et je me retrouve avec une incompréhension du terme dont on m'affuble. Le contenu restant du descriptif me correspond assez bien, en somme.

Le paradoxse pour moi, c'est que le mot divergeur désigne plutôt une personne qui s'éloigne des autres, or la description annonce une toute autre approche !

Divergeur - Dis "vers je" ? rhhhhhhhhhhhh !

 

 

 

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Ils s'égarent dans mon paysage Publié le Mercredi 11 Novembre 2009 à 21:09:29

Les mots arrivent, comme ça, subreptissement, alors que le contexte n'y est pas ou plus, ils arrivent et sont aussi sûrement accrochés les uns aux autres que des chaînons d'ADN.

Ils viennent s'égarer dans mon paysage et m'assaillent même dans mes plus beaux rêves.

Pourtant, dès que j'ai envie de les coucher sur papier, ils se sont évadés, envolés, ont disparus, se sont confondus avec la couleur du papier, la couleur de l'écran.

Rien, plus rien.

 

 

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Elle (partie 2) Publié le Mercredi 11 Novembre 2009 à 12:08:05

Les mois passent et je me rends compte que je gagne sur tous les tableaux. Cette présence m'apporte énormément tout d'abord au niveau professionnel : un point de vue différent mais pas contraignant, des idées constructives, des projets novateurs, un autre regard sur mon travail. Le plus surprenant c'est que je ne me sens pas bousculée par ses apports extérieurs, comme je le craignais. Je grandis et m'enthousiasme de ce changement qui s'opère en moi.

D'un point de vue personnel, nos discussions nous amènent à nous rencontrer agréablement en tout point de vue. Bien sûr, elle est plus jeune que moi d'une dizaine d'année, elle n'a pas le même parcours de vie. Le sien est semé d'embûches, une enfance battue, humiliante. Une vie de femme et de mère pas exempte de gros soucis non plus.

Et puis, au fil des jours, je ressens une espèce de vibration bizarre dans mon corps en sa présence. Sensation que j'essaie de refouler puisque difficile à vivre et à accepter. Elle est tellement belle, tellement lumineuse, tellement ....

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Elle (partie 1) Publié le Mardi 10 Novembre 2009 à 20:54:25

Travaillant seule, dans un lieu reculé, je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de partager mon espace de travail et mes projets. De nature plutôt solitaire du point de vue professionnel, je n'avais même jamais envisagé devoir y consacrer du temps !

Mais le hasard ou plutôt une étrange coïncidence m'a permis de faire ta rencontre. Je n'attendais rien de particulier de cette collaboration si ce n'est qu'elle se passe sans difficulté et sans remise en question de ma part. Je devrais même dire qu'une certaine inquiétude surgissait à l'approche de ton arrivée dans "mon monde", une crainte de devoir changer mes habitudes, de devoir me remettre en question sur certains choix, peur de me dévoiler.

Ton "apparition" ne m'a pas ébranlée comme je le craignais. Au feeling, j'ai senti que ça irait, tout simplement. Un regard, un sourire, et le lien s'est créé.

 

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Rendre mon monde plus habitable Publié le Mardi 10 Novembre 2009 à 17:31:43

L'envie d'écrire vient et revient ponctuellement à l'écoute d'un conférencier, d'un reportage radiophonique, d'une lecture ou même d'un silence.

Raconter et mettre en mots, créer des liens entre différents instants forts de ma vie (ou de la vie en général), réfléchir à certains actes et à l'eurs conséquences en fonction du contexte ou de l'acteur.

Laisser une trace, mais pourquoi et pour qui ?

Ou simplement faire un travail complexe de mise en boîte de certains cheminements heureux ou dantesques, de quelque questionnement qui revient sans cesse chahuter l'esprit.

J'aimerais rendre mon monde plus habitable.

Afficher les 2 commentaires. Dernier par REVEUR le 10-11-2009 à 20h10 - Permalien - Partager
Je viens d'ailleurs Publié le Mardi 10 Novembre 2009 à 12:57:09

Evidemment, j'avais un autre chez moi avant.

J'ai déménagé pour plusieurs raisons que je ne vais pas évoquer pour l'instant.

D'ailleurs, cela s'est fait sans carton, sans déplacement, sans problèmes administratifs à régler, sans que personne ne le sache du reste.

J'avais juste envie de recréer quelque chose de nouveau, ailleurs. En réalité, c'est faux, ce n'est pas vraiment nouveau, j'avais juste envie de continuer, ailleurs. Pour moi. Pour ne pas laisser de traces visibles et reconnaissables. Juste envie de déposer mes pensées quelque part.

 

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