LA PEAU :
Evaluation 1er 2eme 3eme DEGRé
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Cicatrisation
11h43 10/03/09
BONJOUR
Auj SYSTEME VAC :
(mieux comprendre+ pose en image)
LA POSE DU SYSTEME VAC EN IMAGE:
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La V.A.C.® (Vacuum Assisted Closure™) Therapy™ est le seul système non-invasif, actif facilitant la cicatrisation des plaies. L'unité de V.A.C.® Therapy™ applique une pression négative (sous-atmosphérique) au site de la plaie, celle-ci décompresse un pansement en mousse de façon continue ou intermittente (par exemple cinq minutes d'activité, deux minutes d'arrêt), en fonction du type de plaie à traiter et des objectifs cliniques. La V.A.C.® Therapy™ a été utilisée avec succès pour traiter des milliers de plaies d'étiologies variées dans tous les types d'environnements de soins. Les médecins prescrivent la V.A.C.® Therapy™ chez beaucoup de patients présentant des plaies chroniques, aiguës, sub-aiguës et traumatiques, qu'ils soient à l'hôpital, dans un établissement de soins prolongés ou qu'ils bénéficient de soins à domicile. Avantages cliniques de la V.A.C.® Therapy™ Offre un environnement clos et humide propice à la cicatrisation Diminue le volume de la plaie Elimine l'excès de liquide pouvant entraver la cicatrisation Contribue à éliminer le liquide interstitiel Stimule la formation du tissu de granulation (source site K.C.I) photos réalisées le 15-12-2006 au CHU de Bordeaux - Pellegrin plaie malléole externe non infectée, exsudat important
lavage plaie au sérum physiologique protocole Béadine sur pourtour de la plaie ![]() pose d'un interface type Urgotulle pour éviter le bourgeonnement dans la mousse (car sinon retrait douloureux pour le patient) ![]() pose de la mousse découpée à la taille de la plaie sur l'interface ![]() mise en place d'un film d'étanchéité sur l'ensemble des éléments mieux vaut être deux IDE dans la mesure du possible pour cette délicate manipulation percer le film sans endommager la mousse faire adhérer la partie qui fera "ventouse" en visant bien la partie perforée du film connecter les éléments de l'aspiration après avoir inséré un réservoir au niveau du moteur programmer l'aspiration sur l'écran tactile en respectant les consignes médicales si vous souhaitez recevoir le diaporama de la mise en place du système V.A.C. merci de me contatcter par mail systeme VAC Posté le Vendredi 6 Février 2009 à 19h03
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LES ESCARRES :
Video traitement chirurgical des escarres:
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les syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson
Comment peut-on définir les syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell ? Qu'est-ce qui les différencie ? Est-ce que ce sont des maladies génétiques (ou héréditaires) ? Qu'est-ce qui déclanche ces maladies ? Sait-on prévenir ou ralentir l'apparition des symptômes ? Ces syndromes laissent-ils des séquelles ? Sait-on aujourd'hui guérir ces séquelles ? Combien de personnes sont touchées par ces maladies, à quelle fréquence et y-a-t'il des populations plus exposées ? Qu'en est-il de la recherche médicale sur ces maladies ? ***
Comment peut-on définir les syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell ? Il s'agit de maladies cutanées survenant brutalement et qui résultent presque toujours d'une " allergie médicamenteuse " grave, exceptionnelle et imprévisible. Cette allergie aboutit à une destruction plus ou moins étendue de la partie la plus superficielle de la peau (l'épiderme). Cette destruction est appelée " nécrolyse épidermique toxique ".
Comme dans une brûlure du deuxième degré, l'épiderme se décolle, ce qui donne des vésicules qui peuvent rester séparées les unes des autres (syndrome de Stevens-Johnson) ou se rejoindre pour former un décollement en nappe (syndrome de Lyell).
A la moindre pression, des lambeaux d'épiderme se détachent pour laisser à nu la partie plus profonde de la peau (derme) rouge vif, suintante et douloureuse. Les muqueuses de la bouche, des yeux, des organes génitaux sont également touchées par des érosions douloureuses. Ces érosions muqueuses gênent et parfois empêchent complètement l'ouverture des yeux, l'alimentation, la miction.
La maladie s'étend pendant quelques jours (5 en moyenne) avec de la fièvre. Comme pour les brûlures, la gravité dépend de l'étendue des lésions de la peau, limitée dans le syndrome de Stevens-Johnson, et majeure dans le syndrome de Lyell. Mais la gravité de la maladie dépend aussi de l'importance des lésions muqueuses qui peuvent atteindre les voies respiratoires et le tube digestif, sans parallélisme obligatoire avec l'étendue des lésions de la peau. La régénération de la peau sera ensuite rapide, en moyenne 10 à 15 jours. La réparation des muqueuses est plus lente et il peut parfois persister des lésions des yeux pendant plusieurs mois.
Début
Qu'est-ce qui les différencie ? Dans notre conception le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell sont des variantes d'une même maladie. Ils ne se distinguent l'un de l'autre que par l'étendue des décollements de la peau (moins de 10% de la surface cutanée totale pour le syndrome de Stevens-Johnson, plus de 30% pour le syndrome de Lyell et entre 10 et 30% pour le " syndrome de transition Stevens-Johnson/Lyell ").
Ces critères de distinction, ainsi que le nom même de " syndrome de Lyell " ne sont pas admis universellement. Dans la plupart des pays (et de plus en plus souvent en France) le nom de Toxic Epidermal Necrolysis (TEN) est utilisé plutôt que celui de syndrome de Lyell. Dans certains pays (en particulier aux USA) beaucoup de médecins n'utilisent que le nom de syndrome de Stevens-Johnson y compris pour les formes les plus graves.
Début
Est-ce que ce sont des maladies génétiques (ou héréditaires) ? Ces maladies ne sont ni contagieuses ni transmissibles. Ce ne sont pas des maladies génétiques, au sens habituel d'un gène anormal responsable d'une maladie qui peut être transmise à ses enfants.
Il est cependant probable que seules certaines personnes ont dans leur gènes "l' autorisation " de faire une allergie à un médicament donné, avec une probabilité restant extrêmement faible (sûrement inférieure à 1/10 000).
Ce risque de réagir pourrait être transmis génétiquement. Il pourrait donc arriver qu'un membre de la famille soit allergique au même médicament. Par prudence il est donc préférable que les personnes directement apparentées à quelqu'un qui a souffert d'un syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell évitent le médicament qui a été suspecté d'avoir induit la réaction.
Début
Qu'est-ce qui déclanche ces maladies ? Il était traditionnel d'attribuer le syndrome de Stevens-Johnson soit à une allergie médicamenteuse, soit à une infection récente, en particulier par le virus de l'herpès. Cela était du à la confusion entre le syndrome de Stevens-Johnson et une maladie proche l'Erythème polymorphe dont l'herpès est la cause principale.
Avec la définition plus stricte que nous avons proposée et qui est de plus en plus largement adoptée, le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell n'ont guère que des causes médicamenteuses. Dans les deux syndromes, 60 à 70 % des cas peuvent être clairement attribuées à un médicament précis, 20 à 30 % surviennent chez des personnes prenant de très nombreux médicaments. On suspecte alors une cause médicamenteuse sans pouvoir identifier un coupable évident. Enfin 5 à 10 % des cas surviennent chez des personnes qui n'ont le souvenir d'aucune prise médicamenteuse. Parmi ces dernières, quelques très rares cas ont pu être attribués de façon convaincante à des causes infectieuses (en particulier des infections broncho-pulmonaires par un microbe appelé mycoplasma pneumoniae).
Les médicaments à haut risque sont :
les sulfamides antibactériens (sulfaméthoxazole-triméthoprime, Bactrim* ; sulfadiazine,Adiazine*), les anticomitiaux (phénobarbital, Gardenal* ; carbamazépine, Tégrétol* ; hydantoine, Dihydan* ; lamotrigine, Lamictal*), certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (dérivés oxicams : Feldène*, Tilcotil*, Mobic*), l'allopurinol (Zyloric*). Un risque beaucoup plus faible a été démontré pour de nombreux antibiotiques (aminopénicillines, céphalosporines, quinolones). Un lien de causalité est toujours difficile à déterminer à titre individuel car il n'existe pour l'instant aucun examen ou test permettant de confirmer la responsabilité d'un médicament déterminé.
Début
Sait-on prévenir ou ralentir l'apparition des symptômes ? La survenue de ces maladies est imprévisible. On ne sait pas les prévenir. Les premiers symptômes peuvent ne pas être inquiétants et comme les allergies médicamenteuses sont le plus souvent bénignes le médecin hésite parfois à arrêter un traitement important. Dès que l'on suspecte une réaction grave (vésicules, érosions muqueuses) le médicament suspect doit être arrêté sans délai. C'est actuellement la seule façon connue de diminuer la gravité de la maladie.
Début
Ces syndromes laissent-ils des séquelles ? Après une semaine environ, la peau commence à régénérer. La régénération de la peau sera ensuite rapide, en moyenne 10 à 15 jours. Une fois cicatrisée la peau retrouve presque toujours une texture tout à fait normale. Par contre sa coloration reste souvent anormale avec un mélange de taches foncées et de taches claires..
La réparation des muqueuses est plus lente et il peut parfois persister des érosions de la bouche ou des organes génitaux pendant plusieurs mois.
Chez 20 à 40 % des malades, il existe des séquelles oculaires qui combinent à des degrés divers une sécheresse de l'œil (parfois au contraire un larmoiement), une irritation par des cils qui ont repoussé anormalement, des opacités de la cornée. L'ensemble peut rester évolutif pendant plusieurs mois et contribuer à une gène sévère (brûlures ou douleurs, intolérance de la lumière, baisse de l'acuité de la vision).
D'autres séquelles sont plus rares : anomalies de la sueur, cicatrices génitales douloureuses gênant les rapports sexuels, troubles digestifs, troubles respiratoires.
Une dernière séquelle est la phobie bien compréhensible des médicaments qui peut gêner gravement le traitement de maladies ultérieures.
Début
Sait-on aujourd'hui guérir ces séquelles ? On ne sait pas vraiment les guérir. On peut les atténuer.
Une protection solaire rigoureuse diminue progressivement les troubles de pigmentation.
L'administration de " larmes artificielles ", la destruction d'éventuels cils anormaux, améliorent les signes oculaires. Des brides muqueuses peuvent être levées par un geste chirurgical. En cas de lésions oculaires graves certains ophtalmologistes préconisent un traitement immunosuppresseur local (collyres à la ciclosporine). Des méthodes originales de greffe de cornée sont en cours d'étude.
Début
Combien de personnes sont touchées par ces maladies, à quelle fréquence et y-a-t'il des populations plus exposées ? Il s'agit d'accidents exceptionnels : 1 à 2 cas par million et par an, un pour 10.000 à 100.000 nouveaux utilisateurs d'un médicament à " haut risque ". Cela représente entre 150 à 200 nouveaux cas par an en France.On observe une légère prédominance féminine (55%des cas), l'incidence est stable de l'enfance à 40 ans puis il y a une augmentation progressive avec l'âge (plus d'exposition aux médicament et/ou "fragilité" accrue).
Les personnes souffrant de Lupus Erythémateux Systémique, ayant eu une greffe de moelle et surtout les personnes infectées par le VIH (virus du SIDA) ont un risque plus élevé de SJS ou de TEN. En effet, il y a à la fois probabilité plus élevée de "rencontrer" le médicament du fait des traitements lourds comportant de nombreux médicaments dangereux (SIDA, greffe) et danger de nocivité des médicaments plus élevé par rapport à un système immunitaire perturbé (ce mécanisme n'est pas encore élucidé).
Début
Qu'en est-il de la recherche médicale sur ces maladies ? La rareté de ces maladies est un obstacle à une recherche très efficace. En outre il n'y a pas de modèle de laboratoire disponible.
Grâce en bonne partie au soutien financier de l'industrie pharmaceutique, les choses ont cependant beaucoup bougé dans les 10 dernières années.
Un réseau s'est constitué en Europe (Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal et Israel) pour étudier l'épidémiologie de ces maladies (fréquence, facteurs favorisants et surtout médicaments responsables). Ce réseau à réalisé plusieurs vastes études qui ont permis de mieux quantifier les risques des divers médicaments, d' " innocenter " des médicaments injustement suspectés et de mieux définir les circonstances de survenue de ces accidents. Le risque est limité au début de traitement par un nouveau médicament : maximum vers 7 à 21 jours il devient quasi nul après deux mois.
L'existence de ce réseau devrait à l'avenir favoriser une recherche plus fondamentale sur les raisons (facteurs génétiques) et les mécanismes immunologiques de ces réactions.
Des progrès récents dans la compréhension des mécanismes de destruction de l'épiderme devraient déboucher à moyen terme sur des essais de traitements. En 1999, des résultats préliminaires ont donné un grand espoir dans un traitement précoce par fortes doses d'immunoglobulines en perfusion intraveineuse. Malheureusement, dans l' expérience menée, ce traitement n'a montré aucune efficacité.
De nouvelles études sont donc nécessaires, tant pour mieux comprendre les mécanismes que pour chercher un traitement efficace au stade aigu et contre les séquelles ultérieures.
Début
Les molécules impliquées dans les syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson
Les données d'AMALYSTE
cet article fait le point sur les molécules les plus impliquées dans les syndromes de Stevens-Johnson parmi nos adhérents.
D'après les données communiquées par les contacts d'AMALYSTE, notamment concernant la cause déclarée par eux de leur Lyell ou SJS, voici les quelques résultats que je peux vous communiquer : Les molécules (ou médicaments) qui reviennent le plus souvent sont :
Bactrim (cotrimoxazole) : 7 cas
Zyloric (allopurinol) : 5 cas
Ibuprofene : 4 cas
lamotrigine : 4 cas
Feldene : 3 cas
Clamoxyl : 3 cas
Phénobarbital : 3 cas
Névirapine (Viramune) : 3 cas
Pyostacine : 2 cas
Nifluril : 2 cas
Voltaren : 2 cas
Brexin : 2 cas
Ticotil : 2 cas
(Décembre 2005)
Les syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson
Manifestations
Ces réactions se traduisent par une crise de plusieurs jours au cours de laquelle l'épiderme et les muqueuses se décollent et partent en lambeaux, laissant le derme à vif.
Les muqueuses de la bouche, des yeux, et des organes génitaux sont touchées. Les lésions peuvent aussi atteindre des organes plus internes (voies respiratoires, tube digestif, estomac...).
Du fait de l'étendue de ces lésions internes, le patient est nourri par intraveineuse. Par la suite, il lui faudra de longues semaines avant de se réalimenter normalement.
Les syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson sont une seule et même maladie qui ne se distinguent que par l'étendue du décollement de la peau (>30% pour un Lyell).
Prise en charge
A ce jour, il n'y a aucun moyen d'anticiper ces réactions, ni des les freiner une fois qu'elles ont commencé. Les soins sont de nature conservatoires et similaires à ceux des grands brûlés.
Seule la morphine permet de soulager l'immense douleur ressentie par le patient. Il est parfois nécessaire de le plonger dans un coma artificiel pour soulager la douleur et aussi pour permettre l'intubation.
Prévalence
On recense en moyenne 120 à 150 cas par an en France, soit 2 à 3 cas par an et par million d'habitants.
Considérées comme des maladies rares et orphelines, la population touchée en France par ces affections et y ayant survécu est estimée à environ 4 000 personnes.
Etiologie
Ce sont des réactions adverses, rares et gravissimes, aux médicaments.
Tous les médicaments pourraient a priori être à l'origine de ces réactions. Néanmoins, certaines molécules sont considérées « à risques » ou « à très hauts risques ».
Les médicaments à risques identifiés sont : les sulfamides antibactériens, les anticomitiaux, certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, l'allopurinol, la névirapine (un anti-VIH). Un risque beaucoup plus faible a été démontré pour de nombreux antibiotiques.
On observe en moyenne un cas pour 100 000 nouveaux utilisateurs d'une molécule à risque. Pour certaines molécules, ce risque monte au-delà d'un sur 10 000.
La Névirapine provoque un accident tous les 300 utilisateurs. Le Lamictal, un sur 50, lorsqu'il est utilisé chez les enfants.
Séquelles
Ces réactions sont mortelles dans environ 30% des cas (soit une quarantaine de décès par an).
Une majorité de survivants doivent vivre avec de multiples séquelles douloureuses et invalidantes, sur le plan sensoriel (cécité), moteur (baisse de la capacité respiratoire) et esthétique (séquelles dermatologiques...).
Les séquelles oculaires, dues à des atteintes sévères de la cornée et de la conjonctive, dégradent petit à petit la vision, souvent jusqu'à la cécité. Elles représentent à ce jour un des plus grands défis en ophtalmologie. La chirurgie réparatrice est impuissante à ce jour.
Les séquelles oculaires se traduisent par une photophobie sévère et douloureuse (obligeant au port de lunettes noires) et à une sécheresse oculaire prononcée (nécessitant l'instillation régulière, parfois toutes les 5 minutes, de larmes artificielles).
La phobie des médicaments, bien compréhensible, est une autre séquelle de ces syndromes, qui peut gêner gravement le traitement de maladies ultérieures.
Les autres séquelles sont :
° des troubles et incapacités respiratoires (asthme, bronchite à répétition...) ;
° des cicatrices disgracieuses et des troubles de la pigmentation esthétiquement invalidants ;
° des problèmes bucco-dentaires (caries à répétition, ulcérations buccales, troubles de la salivation...),
° des séquelles gynécologiques : cicatrices génitales et muqueuses hypersensibles gênant les rapports sexuels, infertilité féminine, troubles hormonaux...
° Et aussi : des anomalies de la sueur, des anomalies immunitaires, des troubles de la circulation (phlébites), des troubles digestifs, des risques d'hépatites médicamenteuses, de la fatigue chronique, etc...
Ces séquelles ne bénéficient pas de traitements curatifs à ce jour.
Soins & Recherches
Le service de dermatologie, dirigé par le Pr Roujeau, de l'hôpital Henri Mondor (Créteil), a été labellisé centre de référence pour les dermatoses bulleuses d'origines toxiques.
Un réseau européen de recherche et de suivi épidémiologique de ces maladies s'est constitué, RegiSCAR, qui regroupe plusieurs équipes (Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal et Israël). L'équipe française est coordonnée par le Pr Roujeau.
Un marqueur génétique, favorisant la survenue de Lyell en réaction à la Carbamazépine, a été isolé par une équipe taïwanaise, au printemps 2004.
Une étude génétique, menée par RegiSCAR et destinée à identifier les éventuelles prédispositions génétiques à la survenue de telles réactions, est en cours.
Comment peut-on définir les syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell ?
Il s'agit de maladies cutanées survenant brutalement et qui résultent presque toujours d'une " allergie médicamenteuse " grave, exceptionnelle et imprévisible. Cette allergie aboutit à une destruction plus ou moins étendue de la partie la plus superficielle de la peau (l'épiderme). Cette destruction est appelée " nécrolyse épidermique toxique ".
Comme dans une brûlure du deuxième degré, l'épiderme se décolle, ce qui donne des vésicules qui peuvent rester séparées les unes des autres (syndrome de Stevens-Johnson) ou se rejoindre pour former un décollement en nappe (syndrome de Lyell).
A la moindre pression, des lambeaux d'épiderme se détachent pour laisser à nu la partie plus profonde de la peau (derme) rouge vif, suintante et douloureuse. Les muqueuses de la bouche, des yeux, des organes génitaux sont également touchées par des érosions douloureuses. Ces érosions muqueuses gênent et parfois empêchent complètement l'ouverture des yeux, l'alimentation, la miction.
La maladie s'étend pendant quelques jours (5 en moyenne) avec de la fièvre. Comme pour les brûlures, la gravité dépend de l'étendue des lésions de la peau, limitée dans le syndrome de Stevens-Johnson, et majeure dans le syndrome de Lyell. Mais la gravité de la maladie dépend aussi de l'importance des lésions muqueuses qui peuvent atteindre les voies respiratoires et le tube digestif, sans parallélisme obligatoire avec l'étendue des lésions de la peau. La régénération de la peau sera ensuite rapide, en moyenne 10 à 15 jours. La réparation des muqueuses est plus lente et il peut parfois persister des lésions des yeux pendant plusieurs mois.
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LE PURPURA FULMINANS :
attention ce blog est 1 blog proffessionnel
certaines images peuvent choquer , vous etes avertis
ce blog est mon memo , pour avoir tjrs sous la main et en situation de travail les infos necessaires
Les purpuras vasculairesPurpura fulminans et purpura rhumatoïde
Introduction
Trois situations peuvent être shématisées :
Le purpura fulminans "classique" L'oedème aigü hémorragique du nourrisson survient rarement dans un contexte fébrile: aussi nommé purpura en cocarde post-infectieux, cette pathologie débute par des signes cutanés, contrastant avec un bon état général. Le purpura est ecchymotique, débutant au niveau de la face, puis touchant les membres, surtout les extrémités.
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Le lambeau pédiculé inguinal
Indications
C'est un lambeau qu'il faut, absolument, connaître. Avec la plastie cutanée en Z et le lambeau du muscle grand dorsal, c'est "le" lambeau qu'il faut maîtriser. Il permet surtout, de manière fiable, de couvrir toutes les pertes de substance de la main et de l'avant-bras, et cela, même en présence de surinfection locale. Il présente, cependant, l'inconvénient d'un deuxième temps chirurgical de sevrage. Ce temps, réalisé 15 à 20 jours après, est relativement facile à expliquer à l'équipe locale qui reste. Nous conseillons, toutefois, de faire ce genre de lambeau en début de mission pour pouvoir en assurer le sevrage personnellement.
En pratique : Installation |
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Décubitus dorsal avec un petit champ sous la fesse homolatérale. La palette cutanée sera prélevée en regard du pédicule. |
Repères anatomiques |
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Repères: 1) Artère circonflexe iliaque superficielle ; elle naît de l'artère fémorale, 1 à 3 cm sous l'arcade crurale. 2) Artère épigastrique superficielle. 3) Epine iliaque antéro-supérieure. 4) Epine du pubis. En pratique, vous pouvez tracer une ligne entre l'épine iliaque antéro-supérieure et l'épine du pubis. Un tiers de la palette cutanée sera dessinée au dessus de cette ligne et deux tiers seront dessinés au dessous. |
Dissection du lambeau inguinal |
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Commencez la dissection par l'extrémité distale de la palette. Il est plus facile de repérer le plan de dissection qui passe sur l'aponévrose musculaire. Ensuite, nous vous conseillons de passer sous l'aponévrose du muscle couturier pour garder le pédicule dans le lambeau. Nous vous suggérons, également, de ne pas poursuivre la dissection jusqu'à l'artère fémorale pour éviter de sectionner le pédicule. |
"Tubulisation" du lambeau inguinal |
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Tubulisation : Le but est de créer un pédicule en forme de "trompe", et cela plaît énormément en Afrique ! Le pédicule ainsi créé permettra une mobilisation plus aisée de la main et il facilitera les pansements. Il s'agit, toutefois, d'une technique impressionnante pour le patient et pour l'entourage tant paramédical que familial. C'est une technique qui nécessite beaucoup d'explications. |
Pansement | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nous ne suggérons pas de bandage particulier. Nous préférons laisser le bras libre. Nous expliquons, seulement, au patient (et à l'équipe soignante) que "c'est solide" et que le lambeau ne va pas "s'arracher" pendant le sommeil. Il faut rassurer le patient sur la solidité des sutures. Nous ne faisons plus de pansement compliqué qui entoure le bras et la main. Nous ne conseillons pas les gros points de suture entre la peau de l'abdomen et la main pour soulager une éventuelle traction de la main sur les sutures. La meilleure contention reste une bonne explication sur le principe de l'intervention et sur le "montage". Nous favorisons, au contraire, un petit pansement pour permettre une mobilisation quotidienne du poignet, du coude et le l'épaule. Nous avons le souvenir de cette patiente qui, terrorisée par cette intervention, avait gardé son bras "figé" pendant une quinzaine de jours. Ses ongles étaient enfoncés dans la peau de l'abdomen et son épaule avait perdu sa mobilité. ********** Ptite image tout en douceur rapport a article du dessus peut etre 1 peu choquant pour les yeux non habitués au domaine chirurgical ***********
GREFFES EN PEAU PLEINE ET BOURDONNETS : greffes en peau pleine et bourdonnets Posté le Jeudi 5 Février 2009 à 02h43
Pansement avec un "Bourdonnet" : Commentaires
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INTRASITE GEL :
divers dermato :
ERYSYPELE
connexePeDOIASame page in PeDOIAdiagnostics differentielsErypséloïde (1)Zona ophtalmique (2)Zona (35)Mégalérythème épidémique (10)Maladie de Lyme (9)Erysipèle carcinomateux (2)Goutte (1)Thrombophlébite (1)Chronic Venous Insufficiency, Grade II (9)Prosopitis Granulomatosa (1)Cheilite (18)Syndrome de Melkerson-Rosenthal (10)Frey Syndrome (0)Stasis Dermatitis (6)Eosinophilic Cellulitis (1)Dermatite de contact irritante aiguë (28)Eczéma de contact allergique, Type 1 (3)Dermatite allergique de contact, aiguë et chronique (49)Dermatite photoxique de contact (6)Syndrome de Sweet (47)Acrodermatite chronique atrophiante de Herxheimer (35)Lupus érythmateux systémique (23)Dermatomyosite (55)Angiome plan (8)Brûlures du premier degré / (3)ErysypèledefinitionDermo épidermite aigue oedèmateuse induite par le STREPTOCOQUE, plus rarement d'autres bactéries. Cette pathologie touche le plus fréquemment les personnes âgées mais les nourrissons, les jeunes enfants peuvent être atteints. Elle présente sous forme d'un placard de couleur rouge, oedèmateux, proche du point d'inoculation, qui s'étend . Après les membres inférieurs le visage est le site le plus fréquemment affecté. synonymesErysypèle UMLSERESIPELE, ERYSIPELE |