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Blog des facteurs de brive

Conflit Facteur d'Avenir

De tout coeur avec eux .... Publié le Lundi 20 Juillet 2009 à 23:30:23
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Lundi dernier, nous avons appris avec stupeur, le tragique accident de moto de Thierry et Emilie à hauteur de Salon la tour. Transportés en hélicoptère au CHU de Limoges, l'état de santé de Thierry est encore au jour d'aujourd'hui très préoccupant. Emilie quant à elle est sortie du CHU avec une fracture et de multiples contusions. Ce terrible accident fait suite à celui d'Eric, quelques jours avant dans la rue Kennedy à Brive. Alors qu'il rentrait de tournée, un automobiliste ne l'a pas vu arriver et à ouvert sa portière. Bilan, multiples fractures et quelques jours d'hospitalisation également.

Tous nos voeux de rétablissement les accompagnent pour qu'ils reviennent tous les trois, le plus vite possible et en bonne santé parmi nous.

Afficher les 31 commentaires. Dernier par Alain Malard le 31-08-2009 à 13h13 - Permalien - Partager
Quand La Poste se prend pour la «world company» Publié le Mercredi 1 Juillet 2009 à 15:11:34
Article extrait du site Marianne 2 ( http://www.marianne2.fr/). L'article a déjà 2 ans, mais on se rend compte que les mots de Liliane Sichler traduisent très bien le ressenti d'une majorité de postiers que nous sommes.

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Rédigé par LILIANE SICHLER

Techniques marketing, produits à vendre, clients à prendre à la concurrence... Où a bien pu passer le service public? Tout n'est plus aussi «simple qu'une lettre à La Poste».



La Poste. Il y a peu, travailler à La Poste vous avait un je ne sais quel goût de terroir. Ces deux petits mots, «La Poste», vous donnaient une idée de chemin à bicyclette et de facteur pédalant dur. Une idée de France, d'escapade, de village. Jusqu'à Paris et ses banlieues sans prairie, les guichetiers des bureaux de poste venaient souvent de province avec de jolis accents régionaux. Il faut dire que La Poste, il n'y a pas si longtemps, était la voie classique de promotion sociale pour beaucoup d'enfants de familles rurales. Elle était de ce bois qui a fait la France. Cinéma: cette France-là n'existe plus.

En Ardèche où les bureaux de poste s'envolent comme des feuilles mortes, dans le Berry, dans la Creuse, des milliers, des millions de gens croient pourtant encore habiter dans cette France-là. On le voit dans les révoltes d'élus locaux, toutes tendances confondues, dès qu'un bureau de poste est supprimé ou qu'un facteur n'est pas remplacé. Et c'est bien embêtant pour les «branchés» de la nouvelle donne européenne et concurrentielle. Comment faire rentrer le vieux pays dans le neuf? Comment faire fonctionner le neuf avec le vieux?

Dominique Decèze consacre deux chapitres à La Poste dans son dernier livre sur les services publics au titre évocateur: Services publics, la grande braderie*. Il montre comment, depuis le début des années 80, Europe oblige, les liens unissant les postes à l'administration française se sont rompus. Dans les années 90, La Poste est devenue un établissement public. Après la directive sur les services postaux du Parlement et du Conseil européen, on a distingué les prestataires d'un service dit «universel» et les prestataires de services non réservés. Dés 1999, la Poste a ainsi vu l'essentiel de ses activités, soit 62% de son chiffre d'affaires, soumis à la concurrence. Mais cela ne suffit pas. D'ici à 2009, le monopole de la distribution des plis d'un poids inférieur à 50 g va disparaître. Decèze cite l'ancien sénateur chiraquien Maurice Ulrich qui s'indigne: «Qui peut croire un seul instant que les grands groupes qui vont se battre pour les gros gâteaux vont se préoccuper des lettres des plus humbles, celles de tatie Muriel dans les Hautes-Alpes?» Il n'empêche que les gouvernements successifs de Jacques Chirac ne se sont pas beaucoup préoccupés de tatie Muriel et ont plutôt accéléré le processus.

Régis Blanchot de SUD-PTT souligne «qu'il faut mettre un bémol au prétendu diktat européen: les mesures sociales, la mise en place des banques postales et le réseau des bureaux de poste sont des décisions du gouvernement. Il n'y avait pas d'obligation de Bruxelles». Ainsi. le décret paru le 7 janvier dernier au Journal officiel, qui permet des tarifications différentes du timbre pour les envois groupés des entreprises et selon la zone couverte, inquiète beaucoup les syndicats. «Facile, explique Régis Blanchot, d'imaginer un opérateur privé qui se choisira Ses courriers Paris-Paris, alors que La Poste, elle, a obligation de couvrir tout le territoire. Et si le courrier des entreprises, qui représente 80% aujourd'hui de l'activité de La Poste, se retrouve déficitaire, ce sont toutes les autres prestations au public qui augmenteront.» Tant pis, donc, pour tatie Muriel.

Nouveau style
En février 2005, Joëlle Toledano, directrice de la régulation nationale et européenne du groupe La Poste, était venue plancher devant les futurologues du club de l'Irepp (Institut de recherches et prospectives postales). Elle présentait son étude, préfacée avec enthousiasme par le directeur général de La Poste Jean-Paul Bailly. Tout, tout, tout, elle disait tout de l'avenir radieux réservé aux usagers. Pardon, on ne dit plus «usagers», on dit «clients» de La Poste. A la lire, l'entreprise Poste française doit donc s'attacher à réduire les coûts au maximum, surmonter le problème des guichets-collectes, du transport, du tri transit, de la distribution, loucher vers le modèle suédois et surtout gagner des sous. Les futurologues inspirés résumèrent son topo d'une formule qui en jette: «Mail goes where money is.» Les «modernes» aiment montrer qu'ils parlent anglais. Dans notre vieille langue, ce dicton, «Le courrier va où il y a l'argent», sonne drôle pour ceux qui croient encore que le courrier va simplement dans les boîtes aux lettres. Naïveté qui en désespère plus d'un au siège de La Poste. Encore pardon: ils disent «corporate» entre directeurs et parlent en conférence de «bench mark» pour ne pas dire «critère de référence» et «staffing» pour évoquer les effectifs de personnel. Il faut se mettre à leur place. Jean-Paul Bailly, le PDG de La Poste, et Christian Kozar, le directeur général de La Poste grand public, cherchent à se trouver un nouveau style. Un peu comme ces acteurs qui finissent par détester le rôle qui a fait leur gloire. Christian Kozar dit souvent, paraît-il, «qu'il faut cesser d'employer l'expression «simple comme une lettre à La Poste»». Le saint homme voudrait tellement que tous ces Français qui aiment La Poste sachent que c'est maintenant un groupe composé de nombreux métiers et qu'elle en ras la casquette de l'image gentillette du facteur sur son vélo. Pour obtenir des informations sur «le groupe», il faut passer par le service de communication à ce niveau, envoyer des questions écrites, puis faire des neuvaines dans l'espoir fou d'obtenir des réponses. Il y a trois ou quatre ans, un sondage avait plongé dans la mélancolie les membres du «corporate» de La Poste. A la question «quel est pour vous le meilleur service public de proximité», La Poste arrivait en tête de loin. Diable, comment faire comprendre aux Français qu'elle est maintenant un univers impitoyable? Avec des JR sans coeur derrière les guichets, des produits à vendre, et des clients à disputer à la concurrence.

Critères commerciaux
Jean-Jacques Beckrich, lui, ne s'y fait pas. A 43 ans, il est guichetier des postes depuis treize ans. «Ce métier, dit-il fièrement, je l'ai choisi, j'avais d'abord travaillé au centre de tri et puis j'ai eu envie de contact humain. Je voulais servir les gens.» Il rit. «Je sais, je suis complètement décalé par rapport aux priorités de la direction. Mais je suis quand même bien noté.» Jean-Jacques, après cinq ans en zone urbaine sensible (ZUS), a demandé à intégrer ce qu'on nomme à La Poste une «brigade», c'est-à-dire un poste de remplaçant tournant. «J'ai parfois honte, raconte-t-il, quand je dois annoncer le prix du produit que je propose aux gens qui, souvent, ne le demandent même pas. Mais j'y suis oblige, c'est le règlement.» Chaque guichetier est effectivement «objectivé». C'est-à-dire qu'on calcule ce qu'il rapporte à La Poste en notant son chiffre d'affaires à l'heure. Chacun voit son «dossier d'appréciation» affiché pour l'année aux murs des bureaux où se retrouve le personnel. On citait un carnet scolaire, avec les bonnes et mauvaises remarques d'un «superviseur» qui collera même dans certains cas des petits pin's en forme de visages souriants comme bon point sur un dossier, ou au contraire grimaçants pour un autre. Certains se retrouvent avec des phrases du genre «encore le dernier!», qui restent affichées toute l'année. Ambiance.

«Et le critère principal de cette notation, c'est le critère commercial», regrette Jean-Jacques. Il s'agit surtout de savoir si le guichetier applique bien «les techniques d'accroche» ou «la technique de vente de l'ensemble des produits et en explique le fonctionnement», s'il propose «systématiquement les produits et services financiers». A peine une ligne seulement est consacrée à la qualité de l'écoute des gens qui sont de l'autre côté du guichet.

Des agents chargés du «training» se postent régulièrement derrière le guichetier pour vérifier qu'il a compris les deux méthodes de base: le «Brasma», c'est-à-dire «bonjour, regard, attention, sourire, merci, au revoir». Et surtout «l'OQQVD», c'est-à-dire «où (part le courrier), quand (vous voulez qu'il arrive, produits rapides à promouvoir), que contient-il, valeur supposée (assurance à proposer), délai de livraison (produit Colissimo ou autre à promouvoir)». Parfois, la méthode du «client mystère» est appliquée. Le guichetier ne sait pas que celui qui lui présente une enveloppe et demande des timbres est là pour voir si on lui propose bien le Chronopost ou autre produit phare du moment. Un «debriefing» suivra l'épreuve pour s'expliquer. «J'ai vu ainsi des scènes incroyables, raconte Jean-Jacques. Comme le 6 du mois, le jour où les gens viennent toucher leurs prestations sociales. On fourgue au type qui vient chercher son RMI un lot d'enveloppes timbrées dont il n'a que faire, ou à la mamie qui vient chercher sa pension et n'ose pas refuser.» A la fin de ce mois des janvier, des «contrats de performances» seront mis en place. Quand un client, par exemple, demande à retirer 50 Euros de son compte-chèques, l'ordinateur mis à la disposition du guichetier donne immédiatement une idée de la surface financière de la personne. A partir d'un certain seuil de revenus, si le guichetier veut être bien noté, il lui est recommande de diriger le visiteur vers le conseiller financier de La Poste. Lequel lui proposera toute sa gamme de «produits», placements prêts immobiliers...

A la campagne, cet exercice est assez décourageant si l'on en croit Henri-Paul Chabal, 40 ans, dont une vingtaine à La Poste, notamment en tant que conseiller financier. Dans les villages de l'Ardèche, par exemple, l'idée de «Banque postale» est encore assez exotique. «Combien de fois le conseiller financier que j'étais, raconte-t-il, se croisait les bras alors que les gens faisaient la queue sous la neige devant le camion du Crédit agricole, plus légitime pour ce genre d'opérations, selon eux.» Quand son bureau de poste a fermé, il a demandé à La Poste de faire une formation de photographie, sa passion. Il a proposé de photographier des bureaux de poste un peu partout en France. La réponse a été catégorique: Non! On ne photographie pas La Poste.

Réduction d'effectifs
Pourtant, ils ont des petites bouilles bien sympathiques, les «révoltés de l'Ardèche», les accros du service public «ringard», dit-on. Dans son film Poste restante, Christian Tran, un passionné de cinéma documentaire, les a filmés entre 2005 et 2006, quand les bureaux de poste fermaient dans les villages, les uns après les autres, sans explication aucune. Quand les maires de tout bord politique ont même décidé de faire la grève des cantonales, ne tenant le scrutin qu'avec un brassard noir de «réquisitionné». Ce que montre le documentaire de Christian Tran, c'est bien la France d'autrefois qui se rebiffe. Il a d'ailleurs obtenu Je prix du festival Traces de vie en 2006 et, depuis, son documentaire court les salles de cinéma dans toute la France. Chaque fois, le public qui agace tant les nouveaux patrons de l'entreprise La Poste, ce public qui demande où est passé le service public, pourquoi on décide que certains Français ne sont pas rentables, chaque fois ce public vient en nombre. «Je ne fais pas de politique, assure Tran, mais je veux, à ma façon, caméra à la main, dire qu'il y a des êtres humains et qu'il faut compter avec eux.»

La Poste n'a jamais envoyé officiellement un responsable voir ce film. Mais elle a reculé sur plusieurs points malgré l'ironie de Jean-François Kraft, le préfet de l'Ardèche, que l'on voit demander au cours d'une réunion dans le film: «Qu'est ce que vous croyez? Que vous allez changer les décisions européennes?»

De fait, La Poste a cédé pour les conventions des Agences postales communales qui remplacent dans certains villages les anciens bureaux de poste condamnés: elle prend en charge jusqu'en 2009 une beaucoup plus grosse part des frais qu'il n'était initialement prévu. Affirmant qu'il allait conserver ses 17 000 points de contacts, le président de La Poste Jean-Paul Bailly a signé en avril 2005 avec l'Association des maires de France un accord pour l'organisation d'agences postales. En avril 2006, il signe le même genre d'accord avec l'Assemblée permanente de la chambre des métiers et de l'artisanat ainsi que la Confédération des débitants de tabac pour l'installation de relais poste chez les commerçants et artisans. Ces relais offrent le tiers des services d'un bureau de poste: vente de timbres, prêts-à-poster, retraits d'espèces limités, remise de colis. «C'est, comme l'écrit Dominique Decèze dans son enquête, le minimum du minimum du service universel, officiellement considéré comme dégradé.»

Le nouveau directeur de La Poste en Ardèche, Jacky Noël, est quand même venu un soir dans le sud du département, incognito, pour voir le film Poste restante. Interpellé par quelqu'un qui le reconnaissait, il a eu ce cri du coeur: «Je viens de voir le film. Vous nous montrez du doigt, mais si on reste sur le carreau, on reste sur le carreau. Comprenez qu'on ne peut pas faire autrement.»

Sur le carreau, en tout cas, il y en aura. Dans le projet de La Poste, curieusement nommé «Facteur d'avenir», une réduction de 20 000 à 30 000 emplois est prévue d'ici à 2010. En majorité, les travailleurs des centres de tri. Et des départs à la retraite non remplacés. Résultat, cafardent les syndicats, les cadences infernales, le chronomètre pour distribuer le courrier et «la marguerite». La «marguerite», c'est le système classique aux Etats-Unis: la flexibilité totale, en cas d'absence de l'un, chacun prend un bout de sa tournée sans aucune compensation.

Le terrain est miné et rend la contestation difficile. Car La Poste utilise déjà des filiales de distribution à personnel ultraprécaire, des mères célibataires, des étudiants, des gens sans qualification, des vieux. Mediapost fait ainsi de la distribution directe de pub: les gens viennent chercher des liasses dans les hangars. Kicible, une autre filiale, vient d'être rachetée par Adrexo, qui va s'installer dans la distribution du courrier dans le XIXe et dans le Ve arrondissement à Paris.

Nadine Le Guen est devenue factrice sur concours en 1999 après avoir cessé un travail dans la confection pour élever ses trois enfants. Elle gagne 1 300 euros net par mois et s'estime chanceuse car elle a eu l'avant-dernier concours qui offrait le statut de fonctionnaire et ses avantages. «Depuis 2001, dit-elle, le concours ne donne plus l'ouverture sur la fonction publique. Les facteurs ont des contrats de droit privé, CDI.» Nadine aime son métier, même s'il est épuisant: levée à 4 heures du matin (elle habite en banlieue), elle arrive à son centre de tri, où elle a deux heures pour préparer sa tournée, et part à pied dans son morceau du XIXe arrondissement en poussant son chariot. «Maintenant, on ne se lie plus comme avant avec les gens, regrette-t-elle, car on remodèle nos tournées tous les deux ans. C'est surtout pour réduire le nombre de facteurs. Les gens râlent. Pas seulement à la campagne. Si vous saviez le nombre de solitaires au coeur de la ville qui attendent le facteur pour dire ne serait-ce que trois mots!»

Eliminer les clients «irritants»
Quand elle reprend son RER le soir, Nadine retrouve sur les murs les affiches de la Western Union et du groupe La Poste qui offrent leurs services pour les transferts d'argent à l'étranger. Visiblement, la pub s'adresse aux travailleurs immigrés qui veulent envoyer de l'argent à leur famille. Pourquoi La Poste n'a-t-elle pas organisé elle-même ces transfères? Les chèques postaux existent en France depuis 1918. La Poste a un savoir-faire et un réseau. Pourquoi faire entrer dans La Poste les guichets de la Western Union qui font payer 19 Euros de commission pour un envoi de 1 00 Euros? Bien cher tout de même pour un travailleur malien, non?

Il faut dire que les pauvres, les vieux, les «sans-surface industrielle ou financière» ne sont pas les «clients» dont rêve La Poste française aujourd'hui. Dans un projet confidentiel, intitulé «Contre toute attente» et daté du 20 novembre 2006, la direction de La Poste présente son programme. Page 4: «L'amélioration de la relation entre les clients (notamment les jeunes actifs, adeptes des nouvelles technologies et du multicanal) et La Poste est un enjeu vital... Dans ce cadre, la direction de la qualité et de la sécurité du groupe a décidé de travailler à l'élimination des «irritants» clients, destructeurs de confiance.» Tout un programme.

Afficher les 2 commentaires. Dernier par jannot le 05-07-2009 à 21h59 - Permalien - Partager
Rapport d'expertise du cabinet Technologia Publié le Vendredi 19 Juin 2009 à 11:12:17
Pour celles et ceux qui le désirent, voici un lien pour télécharger le compte rendu de l'expertise du cabinet Technologia : http://rapidshare.com/files/246210976/La_Poste_Rapport.pdf

Pour tous renseignements sur le cabinet Technologia : http://www.technologia.fr

Une page également très intéressante, le site de Gérard Brégier, un bible d'informations pour tout ce qui a trait aux conditions d'hygiène et de sécurité : http://pagesperso-orange.fr/gerard.bregier/index.htm

Afficher les 2 commentaires. Dernier par stephane le 03-08-2009 à 00h30 - Permalien - Partager
Le collectif continue les siennes .... Publié le Mardi 2 Juin 2009 à 16:43:46
La réunion CDSP du 29/05 a entériné le protocole de fin de conflit. Celui-ci rentrera en application le 15/06/2009 et ce intégralement ! Juste et légal retour des choses pour les postiers qui se sont battus 35 jours durant. Malgré cela, le "collectif" continue ses basses actions. En guise de preuve, une photo prise sur le site d'Ussac. Comment la direction a-t-elle pu tolérer ce geste ? N'y a t'il plus à la Poste des espaces réglementaires d'affichage ? Un courrier a été envoyé à la Directrice de la DOTC Limousin pour demander que des sanctions soient prises contre ceux qui pratiquent de tels agissements. Le site d'Ussac n'est en rien une république bananière. Il est plus que temps que la direction ouvre les yeux. Peut-elle garantir la sécurité des agents d'Ussac qui furent grévistes ? Peut-elle garantir la sécurité des représentants F.O qui iront aux réunions sur ce site ? Malaises, intoxications, hospitalisations, et maintenant provocations. Quant est ce
qu'un CHSCT sera réuni ? Est ce cela la sérénité promise aux agents ?

F.O est visé publiquement aujourd'hui, demain, a qui le tour ?

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Afficher les 23 commentaires. Dernier par nolwenn le 20-06-2009 à 04h58 - Permalien - Partager
Un collectif très individualiste !!!!! Publié le Mercredi 20 Mai 2009 à 14:13:43
 


Au sortir d'un conflit sans précédent ou les anciens ainsi que les nouveaux arrivants à la Poste ont cerné toute la différence entre vivre debout et ramper pour avoir des miettes, d'autres ont cru bon, de devoir se démarquer en louant les vertus, les qualités de bien être de « facteur d'avenir ». Au sortir d'un conflit qui a vu des hommes et des femmes lutter pour avoir un supplément d'âme, d'autres pendant ce temps ont pensé qu'il valait mieux la vendre au diable. Comment, pourquoi ?

Pratiquement la totalité du dit « collectif » a signé contre facteur d'avenir (preuve d'une pétition datée et signée), mais également pour facteur d'avenir à travers la naissance de ce collectif. Est-ce de l'arrivisme, de l'indifférence ou simplement de la bêtise ….

Nous qui avons choisi de nous battre, pour la survie de nos métiers respectifs à la Poste et pour la survie du secteur public, voyons aujourd'hui nos propres frères et sœurs nous poignarder dans le dos. Nous, qui avons souffert au quotidien, de ne pouvoir informer nos usagers du bien fondé de notre combat, car il est rigoureusement interdit pour un postier, de déposer dans les boites aux lettres autre chose que du produit postal, avons tenté tant bien que mal et ce par voie de presse d'interpeller ceux qui nous donne à manger tous les jours à savoir et UNIQUEMENT les usagers.  Ce « collectif » lui a distribué dans les boites postales leur tract (mansuétude de l'encadrement ???), ou plutôt le tract déguisé de la direction en devenant ainsi, des marionnettes involontaires pour la plupart, du moins, nous l'espérons.

Pour info : un protocole de sortie de conflit signé entre la Poste et la quasi-totalité des organisations syndicales (sauf CFTC), à la même valeur qu'un accord collectif (cf : tristes événements caterpillar récemment). En aucun cas, un collectif né de nulle part, dont la dernière signataire;  2 lignes plus bas que tout le monde (surement en guise de paraphe pour l'ensemble de son œuvre) n'est autre que la propre femme du directeur du groupement courrier de La Poste de Corrèze;  ne peut se prévaloir au dessus des lois françaises … Don't act !

Un lien indéfectible uni tous ceux qui étaient sur le quai place Winston Churchill, au travers de leur lutte commune mais par respect également pour la mémoire, et la famille de Bebert. Beaucoup sont venus de la Corrèze entière et l'ont compris. Ca doit probablement être ça, les valeurs d'un collectif.

Afficher les 6 commentaires. Dernier par Stéphane le 10-06-2009 à 17h01 - Permalien - Partager