
curieusement, j'aurais imaginé que cet acte de minutie serait réalisé par une infirmière, dont le métier est bien plus manuel que celui d'un médecin généraliste, sans vouloir dénigrer leur fonction bien au contraire. Enfin, mon médecin traitant, qu'en réalité je n'ai rencontré qu'une fois car j'ai récemment changé en raison de ma nouvelle localisation, est en congés et se voyait donc remplacé par un collègue. Je suis donc partie dans le flou artistique le plus complet et un tantinet tendue. Je redoutais un peu l'attente avant le rv fixé à 16 heures mais, par chance, il ne semblait y avoir aucun patient avant moi. L'entrée dans le cabinet ne tarda donc pas. Le cabinet m'avait déjà marquée par son désordre, mais en plein jour et avec l'angoisse naissante, ce manque de soin me terrifia d'autant plus. Le médecin me demanda pour quoi je venais le voir, j'expliquais qu'il fallait retirer les agrafes. Il ne sembla pas impressionné alors que je m'attendais à ce qu'il m'expédie chez une infirmière. Par contre, il ne savait pas où étaient rangées les pinces, étant simplement là en remplacement. Pendant qu'il s'affairait à chercher, je pris place sur la couchette prévue à cet effet, tellement tendue que j'avais du mal à effectuer le moindre mouvement. 