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citoyenneté

justice et vérité

Mr President Publié le Mercredi 21 Janvier 2009 à 09:11:35

"Je jure solenellement que j'exécuterai loyalement les  fonctions de président des Etats-Unis, et ferai, autant que je  puisse, pour protéger et défendre la constitution des Etats-Unis.  Donc, que Dieu m'aide."  

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LA CONSCIENCE NOIRE Publié le Vendredi 14 Novembre 2008 à 11:52:29

Stephen Bantu Biko (18 décembre 1946-12 septembre 1977) était un militant noir d'Afrique du Sud et u

Né le 18 décembre 1946 à King William's Town dans la province du Cap, Steve Biko est très tôt confronté à la politique à cause de son frère, arrêté en 1963 pour militantisme anti-apartheid.

Étudiant à l'université de médecine du Natal où il est élu au conseil représentatif des étudiants noirs, Biko est délégué en 1967 à la conférence de la National Union of South African Students (NUSAS) à l'Université de Rhodes.

Révolté par sa condition de noir dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, il en vient rapidement à rompre avec le libéralisme et la diversité multiraciale prônée par la NUSAS.

En 1968, il milite pour un mouvement exclusivement noir au contraire de la NUSAS largement ouverte aux étudiants libéraux blancs.ne des grandes figures de la lutte anti-apartheid.

En 1969, à l'université du Nord près de Pietersburg, il participe au côté de nombreux étudiants noirs du Natal à la création de la South African Students Organisation (SASO, Organisation des Etudiants sud-africains), et en devient le premier président élu. Le SASO était l'un des principaux représentants du Black consciousness movement (Mouvement de Conscience noire) dont Biko était l'initiateur.

Biko et le Black Consciousness movement critiquent l'ANC et les libéraux blancs, préconisant une émancipation des Noirs par eux-mêmes, en affirmant que, même s'ils sont de bonne volonté, les Blancs ne peuvent comprendre entièrement le point de vue des Noirs sur la lutte à mener. Il se prononce contre l'intégration entre noirs et blancs, se déclarant contre « le fait qu'une minorité de colons impose un entier système de valeurs aux peuples indigènes ».

Pour lui, la « libération psychologique » doit précéder la « libération physique »: les Noirs ne peuvent se libérer politiquement de l’apartheid que s’ils cessent de se sentir inférieurs aux blancs. C'est pourquoi, ils ne doivent ni ne peuvent compter sur l’aide ou l’assistance de Blancs et doivent cesser de participer à tout mouvement incluant des Blancs. L'idée que les Noirs puissent ainsi déterminer de leur propre destinée et le principe de la fierté de la conscience noire eurent un grand retentissement alors que les lois d'apartheid étaient à l'apogée de leur mise en œuvre.

La pensée de Biko est ainsi influencée par celles d'autres grands leaders de l'émancipation des Noirs, tels W.E.B. DuBois, Marcus Garvey, Alain Locke, Frantz Fanon et les penseurs de la Négritude Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor. Biko développe cette doctrine en adaptant le slogan des Black Panthers américaines « black is beautiful », préconisant que les Noirs devaient croire en leurs capacités et prendre en main leur destinée. Attentif à la pensée de Gandhi et de Martin Luther King, Biko employait des techniques de non-violence, mais davantage en tant que moyen stratégiquement efficace de lutte face à l'appareil répressif de l'Etat ségrégationniste que par conviction pacifiste [1].

Malgré cette stratégie non-violente, SASO fut assimilée par le pouvoir en place avec le Black Power américain, alors que Biko prêchait aux noirs modérés la nécessaire polarisation raciale en deux camps irrémédiablement hostiles [citation nécessaire] avant le déclenchement d'un conflit racial, prélude aux changements politiques.

En 1972, la SASO se prononça contre toute coopération avec les leaders noirs impliqués dans le système de l'apartheid. Biko qualifie même de « collaborateurs » les modérés travaillant à l'intérieur du système ou ceux prônant de tels rapprochements, et fait entériner une idéologie radicale. La même année, Biko lance la Black Peoples Convention (BPC), version post-étudiante de la SASO.

En 1973, il est détenu sous l'accusation de terrorisme avec d'autres membres de la Conscience noire alors que les écoles sont petit à petit politisées par les membres de son organisation et que se développent les tentatives de boycotts et de fermetures d'écoles. Biko est alors banni et assigné à résidence dans sa région du Cap-Oriental, empêché de tenir des discours en public et de parler à plus d'une personne à la fois. Dans le même temps, les désirs d'émancipation des jeunes noirs lui fournissent de plus en plus de militants qui rejettent les principes de modération et d'intégration de leurs parents.

En juin 1976, cette évolution débouche sur des soulèvements populaires dans tous les townships du pays à mesure que se durcit la répression des forces de sécurité et notamment la révolte des écoliers contre l'imposition de l'éducation en afrikaans qui deviendra le massacre de Soweto. Biko est d'abord mis au secret pendant 101 jours puis, bravant les interdictions de séjour, il sillonne le Cap-Oriental. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec le journaliste progressiste Donald Woods qui écrira sa biographie.

Steve Biko est arrêté par la police le 18 août 1977. Emmené à Port Elizabeth où il est torturé, Biko est ensuite transféré à Pretoria, Transvaal, le 11 septembre 1977. L'année d'après, la SASO et la BPC fusionnèrent pour former l'AZAPO, parti politique qui obtint 2 sièges à l'Assemblée nationale en 2004

Le 12 septembre 1977, il meurt en détention, officiellement des suites d'une grève de la faim. Le prêche lors de ses funérailles est assuré par Desmond Tutu, futur Prix nobel de la paix, alors proche de la Black theology (théologie noire) [2].

Les conditions de cette détention et le décès brutal de Steve Biko sont alors l'objet d'une polémique internationale qui débouche sur la condamnation du régime sud-africain. À l'ONU, le conseil de sécurité vota coup sur coup les Résolutions 417 (31 octobre 1977) et 418 (4 novembre 1977), cette dernière imposant un embargo sur les ventes d'armes à destination de l'Afrique du Sud[3]. Après son martyr, Biko devint le symbole de la résistance noire à la cruauté du pouvoir en place.

Aux questions du député libéral Helen Suzman sur la mort de Biko, la réponse du ministre de la justice, Jimmy Kruger, résonna à travers le monde entier : « la mort de Steve Biko me laisse froid ». Les policiers concernés ne reçoivent qu'un blâme dans un premier temps alors que les médecins impliqués sont pris à partie par leurs collègues. La police finira par confesser le meurtre de Steve Biko à la Commission vérité et réconciliation à la fin des années 1990.

Le 7 octobre 2003, soit près de 10 ans après l'avènement d'un régime multiracial en Afrique du Sud, la justice sud-africaine renonce à poursuivre les 5 policiers pour manque de preuves et absence de témoins.

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STOKELY CARMICHAEL Publié le Vendredi 14 Novembre 2008 à 11:48:09

Carmichael (29 juin 194115 novembre 1998), aussi connu sous le nom de Kwame Ture était un militant noir américain originaire de Trinité-et-Tobago, leader du "Comité de coordination des étudiants non-violents ("Student Nonviolent Coordinating Committee" (SNCC)) et du "Black Panther Party". Il devint séparatiste noir et pan-africaniste.

Né à Port-d'Espagne (Trinité-et-Tobago), Carmichael est venu à New York avec sa famille quand il avait onze ans. Il est allé à l'Université de Howard et a rejoint le SNCC. Dés sa première année à l'université il a participé aux "Freedom Rides" du "Congress of Racial Equality" (CORE) et a été arrêté puis emprisonné. Il sera par la suite arrêté de nombreuses autres fois, n'en tenant plus le décompte au delà de la 32e arrestation.

Carmichael considérait la non-violence comme une tactique et non comme un principe ce qui le distinguait des militants modérés des droits civils tel Martin Luther King. Il critiquait ceux-ci qui appelaient simplement à l'intégration des Noirs américains dans les institutions existantes de la classe moyenne blanche. Carmichael estimait cette orientation irréaliste et insultante pour la culture et l'identité des Afro-américains.

En 1967, Carmichael renonça à la direction du SNCC. Lui et Charles V. Hamilton écrirent le livre Black Power (1967). Il rejoignit alors le Black Panther Party et critiqua avec force la Guerre du Vietnam. Il se rendit au Vietnam du Nord en Chine et à Cuba. Carmichael devint premier ministre honoraire des Black Panthers en 1968.

En 1969, Carmichael et sa femme d'alors, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba déménagèrent en Guinée (Afrique de l'Ouest), comme conseiller du président Ahmed Sékou Touré. Il écrivit en 1971 le livre Stokely Speaks: Black Power Back to Pan-Africanism qui expose sa vision socialiste et pan-africaine à laquelle il restera fidèle. En 1978, il choisit de changer son nom en Kwame Ture en honneur aux leaders africains Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré.

Stokely Carmichael est à l'origine du concept de racisme institutionnel. Le racisme institutionnel (ou encore racisme structurel ou racisme systémique) est une forme de racisme rencontrée dans les institutions publiques, les entreprises ou les universités. À la fin des années 1960, il définit ce terme comme « l'incapacité collective d'une organisation à procurer un service approprié et professionnel à des individus en raison de leur couleur de peau, de leur culture ou de leur origine ethnique. »

Stokely Carmichael est mort du cancer de la prostate à 57 ans à Conakry en Guinée.

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MAMA AFRICA Publié le Lundi 10 Novembre 2008 à 10:03:46

La chanteuse sud-africaine, auteur de succès planétaire «Pata Pata» et figure de la lutte contre l'apartheid, est décédée d'une crise cardiaque à l'âge de 76 ans.

Surnommée «Mama Africa», Miriam Makeba s'est éteinte dans la nuit de dimanche à lundi après un concert en Italie.

A 76 ans, elle venait de chanter durant une demi-heure à l'occasion d'un concert en soutien à Roberto Saviano, l'auteur du film Gomorra, menacé de mort par la Mafia, à Naples. La chanteuse était montée sur scène en dernier, et attendait le rappel du public, lorsqu'elle a été découverte gisant sur le sol, évanouie. Transportée à l'hôpital, elle est décédée à la clinique Pineta Grande de Castel Volturno, des suites d'une crise cardiaque.

De son vrai prénom «Zenzi» (diminutif de Uzenzile), Miriam Makeba, connue dans le monde entier pour son tube, «Pata Pata», était une figure de la lutte anti-apartheid. Née à Johannesburg le 4 mars 1932 d'une mère Swazi et d'un père Xhosa, elle fut d'abord la voix du groupe the Manhattan Brothers, qu'elle accompagna en tournée aux Etats-Unis en 1959.

Le succès arriva pour Miriam Makeba avec «Pata Pata», une chanson écrite en 1956 et enregistrée en 1962, reprise notamment par Sylvie Vartan sous le titre «Tape Tape».

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le précurseur Publié le Lundi 10 Novembre 2008 à 09:49:53

Mettons de côté nos appréhensions personnelles,G.w. BUSH a été,c'est vrai, sur les plans interne et externe un piètre leader.

Il est l'un des artisans du terrorisme international actuel;mais avec le recul,il est une série d'actions,pour lesquelles la postérité lui sera redevable.

BUSH est celui qui a parachevé l'oeuvre de promotion de personnalités Afro-Américaine aux hautes fonctions de l'Etat Américain.

R. REAGAN a été le premier,en nommant Colin POWELL conseiller à la sécurité nationale,BUSH père le second,en nommant ce même POWELL chef d'etat-major,et BUSH fils a conforté la tendance avec POWELL et Condi RICE comme Secrétaires d'Etat.

Les esprits étaient déjà préparé pour accueillir OBAMA.

Les démocrates que l'on a toujours présenté comme pro-black ne sont en réalité que les derniers a avoir compris la nécéssité de travailler avec toutes les races.

 

                                                                                            Rajiv.

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