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Moutema

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Accord de Cotonou : UE et pays ACP mettent de côté leurs divergences Publié le Dimanche 21 Mars 2010 à 11:03:15

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(Soraya Rodriguez Ramos (C) regarde Paul Bunduku-Latha (G) et Andris Piebalgs (D) se serrer la main au siège de la Commission européenne à Bruxelles, le 19 mars 2010)

L'Union Européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont mis de côté vendredi des divergences sur la non-discrimination des homosexuels et la réadmission des immigrés illégaux, pour parapher une révision de l'accord de coopération dit de Cotonou.

Cet accord qui porte sur les relations commerciales, mais aussi la politique de développement et le dialogue politique avec 78 pays dits ACP, signé en 2000, est révisé tous les cinq ans.

Vendredi à Bruxelles, le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs, et une délégation ministérielle des pays ACP ont paraphé la révision de l'accord en vue d'une signature officielle en juin à Ouagadougou.

L'accord révisé insiste notamment sur la nécessité d'améliorer l'efficacité de l'aide au développement par une meilleure coordination entre donateurs et réaffirme le rôle des accords de partenariat économiques (APE) pour améliorer l'intégration des pays ACP dans l'économie internationale.

L'avancement des négociations en vue de la signature des APE n'a néanmoins pas été abordé vendredi, ont indiqué les participants. Ces accords qui prévoient une ouverture progressive des marchés des pays ACP aux produits européens afin de se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont souvent décriés dans les pays ACP.

Les négociations sur la révision de l'accord de Cotonou achoppaient en particulier sur l'inclusion d'une référence explicite à la non-discrimination en fonction de l'orientation sexuelle, demandée par le Parlement européen mais refusée par les pays ACP.

Finalement, un compromis mentionne une référence à la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui, dans son article 2, prône la liberté sans distinction de race, d'opinion, de sexe ou "de toute autre situation", a indiqué M. Piebalgs lors d'un point presse.

Interrogé sur la non-discrimination des homosexuels, le chef de la délégation ACP, le ministre gabonais délégué pour l'Economie, le commerce, l'industrie et le tourisme, Paul Bundunku-Latha, s'est réjoui que "cet aspect ne figure pas" dans la Déclaration universelle.

Sur l'autre sujet qui posait problème, la question des réadmissions dans leur pays d'origine des migrants en situation irrégulière, les pays ACP et l'UE sont convenus de "poursuivre leurs discussions" sur ce point avant la signature officielle en juin, a indiqué M. Piebalgs.

Le principe du retour des illégaux est déjà posé dans l'accord de Cotonou. Mais les Européens souhaiteraient en préciser les modalités, alors que les pays ACP préfèreraient qu'elles fassent l'objet d'accords bilatéraux entre l'UE et chacun d'entre eux.

Les pays ACP n'ont pas obtenu d'assurances quant aux engagements financiers de l'UE après 2013, une déclaration en ce sens ayant finalement été abandonnée.

"C'était trop tôt", a reconnu M. Piebalgs.

Selon une source diplomatique, les Etats ACP demandaient dans cette déclaration que toute une série de facteurs soient prises en compte pour l'aide après 2013, comme l'augmentation du nombre d'Etats de l'UE, l'adaptation au changement climatique ou les "coûts d'ajustement" liés aux APE.

"Les critères énumérés par les pays ACP n'ont pas été discutés au niveau interne dans l'UE, il était difficile de s'engager là-dessus", a expliqué un diplomate européen pour justifier le refus européen d'y souscrire.

 

AFP

Dernière mise à jour : 19.03.2010 à 17:27

 

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Déclaration de Réintégration au PDG de Paul Bunduku-Latha Publié le Lundi 8 Mars 2010 à 09:18:44

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(Photo de famille après la déclaration)

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Chers Collègues Membres du Gouvernement,

Honorables Députés,

Vénérables Sénateurs,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Médias,

Excellences Mesdames et Messieurs,

Chers Frères et Amis,

 

Militant du Parti Démocratique Gabonais (PDG) dès mon retour de France en 1982, j’ai pris une part active aux nombreuses activités de cette formation politique.

C’est ainsi que j’ai participé à toutes les batailles qui ont conduit à la démocratisation du Parti et qui ont préparé l’avènement du pluralisme politique dans notre pays.

Dans cet esprit, j’ai pris part aux côtés d’autres patriotes à la conférence nationale de 1990 et contribué à la défense des institutions que certains voulaient déstabiliser au travers de ces importantes assises.

En 1998, j’ai représenté, lors des élections présidentielles, le candidat El Hadj Omar BONGO (Paix à son âme), au sein de la Commission Nationale Electorale (CNE).

Mais à l’intérieur de ma Fédération, dans le Département où je suis originaire, des intrigues et complots ont été orchestrés à mon encontre en vue de m’isoler de la base du Parti et m’écarter des responsabilités politiques et professionnelles.

Face à un tel déchaînement de haine et de manœuvres sordides, je m’étais résolu à prendre mes distances avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG).

C’est ainsi qu’en Mai 2007, j’ai adhéré à l’UGDD qui m’a exclu de ses rangs à la suite de mon entrée au Gouvernement d’ouverture proposé par feu le Président Omar BONGO ONDIMBA, en Janvier 2009.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

Dans la vie d’une nation, il est des moments où l’analyse de la situation politique concrète commande d’opérer des choix dans l’intérêt supérieur du peuple.

Dans le contexte actuel de notre pays où certains hommes politiques cultivent la haine, l’intolérance, l’incivisme, le populisme, la violence, le recours à des moyens illégaux, le repli identitaire exprimé sous la forme pernicieuse du tribalisme, de l’ethnisme et du provincialisme, ces choix s’avèrent d’autant plus indispensables que l’unité nationale et la paix, dont nous avons hérité de feu le Président Omar BONGO ONDIMBA, risquent d’être remis en cause.

Pour ma part, je considère qu’avec l’élection à la magistrature suprême de Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, une nouvelle page de l’histoire de notre pays vient de s’ouvrir.

J’ai participé activement, avec d’autres, à sa campagne électorale parce que j’ai foi au projet qu’il porte pour le Gabon.

Je partage son ambition de construire une société gabonaise émergente, comme en témoigne, le train de mesures impérieuses qu’il vient de décider et que le Gouvernement a approuvées à Port-Gentil où se sont ténus successivement, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, un Conseil Interministériel et un Conseil des Ministres. Ces mesures de rationalisation des instruments financiers de l’Etat, permettront assurément de mieux encadrer l’Economie de l’émergence à bâtir dans notre Pays.

Je souscris à sa volonté d’unir toutes les forces vives de la Nation pour réaliser son projet de société « l’Avenir en Confiance » fondé sur le triptyque paix, développement et partage. A n’en point douter, cette ambition représente une nouvelle espérance pour le bonheur, le progrès et la prospérité du peuple gabonais tout entier. J’ai eu raison d’avoir accepté de m’embarquer dans la première locomotive de ce pari audacieux, gage de l’avenir de notre nation.

Cependant, j’ai conscience que pour réussir, le Président Ali BONGO ONDIMBA devra s’appuyer sur un Parti politique, en l’occurrence celui qui l’a porté au pouvoir, à savoir le PDG qui demeure un mouvement ouvert, dynamique, bien implanté sur l’ensemble du territoire national et sachant s’adapter aux différentes mutations des temps modernes de notre société.

A l’heure où la tendance de notre pays est à l’unité et au rassemblement des différents mouvements politiques, je lance un vibrant appel aux forces politiques soutenant activement le programme de société du Président Ali BONGO ONDIMBA de se regrouper pour créer les conditions idoines d’un vaste front uni patriotique et solidaire aux fins de barrer la route à toutes formes d’imposture, d’égocentrisme, archaïsme, de conservatisme, de revanchisme, d’aventurisme et de sectarisme rampants et pervers.

Tenant compte de ce qui précède et pour me permettre de soutenir efficacement l’action politique du nouveau Président de la République, j’ai décidé, ce jour mémorable du 06 mars 2010, à mon âme et conscience, de réintégrer les rangs du PDG.

De ce fait, je remettrai au Secrétaire Général de ce Parti, Monsieur Faustin BOUKOUBI, ma lettre de réintégration.

Venant donc de décider de réintégrer le Parti Démocratique Gabonais (PDG), je tiens à adresser aux militantes et militants du Parti toute ma joie de me retrouver parmi eux.

Je voudrais par conséquent rassurer tous les membres et sympathisants du PDG que je ne ménagerai aucun de mes efforts pour porter haut et encore plus haut le rayonnement de notre parti. De même, comme par le passé, je m’engage à œuvrer inlassablement auprès d’autres militants pour que le PDG, à jamais, demeure la première force sur l’échiquier politique national.

Au demeurant, en ces instants historiques de ma carrière et me tournant vers vous, parents, amis, frères et sœurs qui avez toujours cru en moi quelques soient les vicissitudes de la vie, je tiens à vous adresser l’hommage toujours renouvelé de ma sincère fidélité.

Mon épouse et mes enfants trouveront à travers ma décision, la preuve de mon engagement constant en faveur des grands idéaux et, surtout, de l’intérêt supérieur de notre patrie.

Collègues membres du Gouvernement de la République, Parlementaires, Responsables du Parti Démocratique Gabonais, Hauts Fonctionnaires, Militantes et Militants, tous les Démocrates ici rassemblés en vos grades et qualités, permettez moi de vous remercier du fond du cœur pour avoir répondu spontanément à mon appel marquant ainsi votre chaleur fraternelle à mes côtés.

Votre présence constitue pour moi un réconfort dans ma conviction que le PDG constitue un véritable creuset de l’Unité Nationale. Ensemble, attelons nous à préserver les acquis et à conjuguer davantage nos efforts dans le but de voir notre Grand Parti demeurer toujours plus dynamique, plus combatif et plus conquérant.

Gloire au PDG

Victoire au Peuple Gabonais

Je vous remercie.

 

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Election Présidentielle 2009 au Gabon Publié le Dimanche 26 Juillet 2009 à 22:59:07

DECLARATION DE SOUTIEN A LA CANDIDATURE

DE MONSIEUR ALI BONGO ONDIMBA

(S.E. Paul BUNDUKU-LATHA)

 

Mesdames et Messieurs,

Au moment où je fais cette déclaration, j'ai une pensée toute particulière pour feu le Président de la République, Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA.

En sa mémoire, je vous invite à vous lever et à observer une minute de silence.

Mesdames et Messieurs, Chers frères et Sœurs,

Dans un monde en proie à des  profondes convulsions, feu le Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, grâce à sa sagesse, à son charisme et à sa perspicacité, a réussi à épargner notre cher pays, le Gabon, des affres des guerres et des conflits fratricides qui ont embrasé et embrasent encore beaucoup de pays du continent Africain et du reste du monde.

Sous sa direction, le Gabon a, au cours de ces quarante dernières années, vécu en paix aussi bien à l'intérieur de ses frontières qu'avec ses voisins avec lesquels il n'a cessé de cultiver des relations de bon voisinage.

Ce climat de paix a permis la stabilité de nos institutions qui n'ont eu de cesse de se développer, de se renforcer et de jouer pleinement les rôles qui leur ont été assignés. En cette période de transition politique inédite, elles donnent effectivement la preuve de leur solidité, de leur enracinement dans les valeurs républicaines et de leur crédibilité.

Depuis la disparition du Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, la transition démocratique dans notre pays est assurée par Madame Rose Francine ROGOMBE, Président de la République, Chef de l'Etat, arrivée au pouvoir grâce au respect des dispositions constitutionnelles. Cette transition qu'elle assure de façon remarquable garantit au pays un fonctionnement régulier des institutions.

C'est l'occasion pour moi de lui adresser solennellement mes respectueuses félicitations et mes encouragements pour la suite du processus de transition qui s'est enrichie recemment avec la nomination d'un nouveau gouvernement conduit par Paul BIYOGHE MBA à qui je renouvelle toute ma considération et ma reconnaissance.

Mesdames, Messieurs

 Tout au long de ces années, la concorde a régné entre les diverses composantes sociologiques de notre pays. Celles-ci, dans leur ensemble, ont hautement eu conscience de leur communauté d'intérêts et de destin en œuvrant au renforcement de l'unité nationale et de la cohésion sociale.

Dans les moments critiques, lorsque les circonstances l'exigent, notre peuple a toujours réussi à dépasser les clivages pour ne regarder que les grands enjeux de ses intérêts fondamentaux.

Durant cette période, notre pays, sous l'impulsion du regretté Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, a su sans heurts, s'adapter aux diverses évolutions politiques contemporaines. Il est ainsi passé sans grand dommage du système de parti unique à une démocratie pluraliste dynamique, ouverte, apaisée et exemplaire.

Notre peuple s'est  ainsi approprié la pratique du dialogue, de la concertation permanente et de la recherche continue du consensus que le feu Président avait érigée en véritable culte.

Mesdames et Messieurs,

Nonobstant la persistance de quelques faiblesses constatées en  particulier au niveau des infrastructures de base et de certains  secteurs sociaux, réalités que feu le Président El Hadj BONGO ONDIMBA, lui-même, avait déjà dénoncées dans son discours historique du 02 décembre 2007, des progrès notables ont été également enregistrés au Gabon en matière économique et sociale.

Notre pays, en effet, a été doté d'une base économique appréciable apte à servir de socle à un développement harmonieux et durable. De même, malgré l'ampleur de la demande sociale, les conditions de vie des populations ont connu, au cours de ces dernières années, des améliorations significatives et n'ont plus rien avoir avec celles qui étaient les leurs au lendemain de notre accession à la souveraineté internationale.

Avec la disparition soudaine du Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, c'est une page de l'histoire du Gabon qui vient de se tourner. Il nous lègue un héritage que lui-même a pris le soin de préserver durant son magistère. Cet héritage caractérisé, entre autres, par l'unité nationale, la cohésion sociale, la stabilité et la paix, représentent un capital précieux pour la nation, sur lequel nous devons nous appuyer pour bâtir le Gabon d'aujourd'hui et de demain.                                          

 En dépit de l'épreuve que constitue la perte de son chef d'Etat,  le peuple Gabonais doit continuer sa marche  ascendante vers le progrès, la prospérité et le bonheur.

 Il doit pour cela se choisir un nouveau dirigeant capable de poursuivre, de consolider et d'amplifier les nombreux acquis qu'il nous a laissés.

Les défis qui attendent celui qui présidera aux destinées du Gabon au cours des sept prochaines années sont nombreux et variés.

Ainsi, après les joutes oratoires qui caractérisent toute campagne électorale disputée, il lui faudra savoir tendre la main et rassembler toutes les bonnes volontés et intelligences autour du projet que les gabonais auront retenu.

Il lui faudra aussi savoir remettre le pays au travail en fixant clairement le cap des priorités et des réformes exigées par la situation économique et sociale difficile qui nous attend.

Ce nouveau dirigeant devra également rassurer, à la fois, les partenaires au développement, les hommes d'affaires présents dans notre pays, ainsi que les investisseurs potentiels, sur la sécurité de leurs biens et de leurs capitaux.

 Ce dirigeant devra être ouvert, incarner la modernité tout en étant un trait d'union entre le présent et le futur. En effet, notre pays ne peut s'accommoder, en ce 21è siècle, de certains archaïsmes. Tout comme il doit se départir du populisme, de l'opportunisme et de la tentation au repli identitaire.

Aussi, me référant aux grands axes du programme énoncés par le candidat Ali BONGO ONDIMBA qui, lors de son discours d'investiture, a garanti au peuple gabonais d'opérer courageusement des changements salutaires dans l'intérêt de tous.

 J'ai pris acte de sa saine ambition de construire avec tout un chacun un Gabon d'avenir, un Gabon sans distinction aucune, un Gabon de paix, de stabilité, de cohésion sociale et d'unité qui cadre parfaitement avec ma perception d'une nouvelle société.

Dès lors, j'ai en mémoire que le 14 Janvier 2009, Son Excellence feu Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'Etat, m'a accordé sa haute confiance en m'appelant au gouvernement de la République.

 Je ne peux donc trahir, aujourd'hui, cette confiance en me démarquant du candidat choisi par le parti dont il était et reste le père fondateur.

Après donc avoir examiné toutes les candidatures à l'élection présidentielle du 30 Août prochain, j'ai décidé d'apporter sans réserve mon soutien à celle d'Ali BONGO ONDIMBA.

Je lui apporte mon soutien parce qu'Il s'agit d'un homme de conviction qui a administré la preuve de ses capacités d'anticipation et d'adhésion aux idées nouvelles et justes. Pour avoir pris une part active à la Conférence Nationale de 1990, je sais le rôle important qu'il a joué dans l'instauration du multipartisme dans notre pays.

 Il s'agit d'un grand commis de l'Etat qui l'a servi loyalement aux différents postes de responsabilités qui lui ont été confiés. Partout où il est passé, il a su détecter les talents, s'entourer des compétences. Il a mis en avant l'excellence, le mérite, cultivé le goût de l'effort et du travail bien fait.

Je partage son ambition de bâtir ensemble un Gabon nouveau en regardant l'avenir avec confiance et détermination.

J'adhère à sa foi en l'homme et à son engagement à œuvrer pour la justice sociale et pour le bien-être des populations, en particulier, les plus vulnérables.

Je souscris à sa volonté de corriger ce qui mérite de l'être, de poursuivre ce qui semble bon, d'inventer ce qui parait indispensable et de supprimer les vieilles scories.  A l'évidence, il s'agit là d'une approche novatrice, d'une méthode de gestion salutaire de la chose publique correspondant à un leadership de type nouveau.

Je salue son plaidoyer en faveur d'une société de partage, de solidarité et de rigueur dans laquelle l'excellence sera glorifiée, la corruption et l'impunité bannies de nos pratiques de gouvernance.

Je soutiens le candidat du PDG dans sa vision de placer le Gabon dans le peloton de tête des pays émergents d'Afrique.   

Fort de ce qui précède, J'invite tous les démocrates et patriotes sincères qui ne l'ont pas encore fait à se joindre au grand mouvement qui est en train de se dessiner autour de la candidature d'Ali BONGO ONDIMBA dont la lucidité est porteuse d'une nouvelle espérance vitale pour le Gabon, notre chère nation.

 Je vous remercie.           

Afficher les 3 commentaires. Dernier par jojo le 08-10-2009 à 18h02 - Permalien - Partager
Omar Bongo Ondimba inhumé dans l'intimité à Franceville Publié le Jeudi 18 Juin 2009 à 20:35:04

Des milliers de Gabonais continuaient mercredi de rendre hommage à leur défunt prése, dans sa région natale du sud-est du Gabon, à la veille de son inhumation, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le cercueil présidentiel est arrivé mardi soir par avion à Franceville depuis Libreville, où la population avait déjà pu lui rendre hommage et après des obsèques solennelles en présence d'une quinzaine de chefs d'Etat.

"Je suis ici depuis hier (mardi) soir, j'ai passé la nuit ici, et je resterai ici jusqu'à l'enterrement", a assuré Yvonne Ndzougou, 57 ans dont "trois décennies de militantisme au PDG", le Parti démocratique gabonais créé par le défunt.

"Moi, je tiens aussi à lui rendre hommage puisque je suis son homonyme", a affirmé Omar Okinda, 16 ans, venu avec plusieurs dizaines d'élèves de son collège.

Il est "inconcevable" d'être dans cette ville "et de ne pas venir pleurer le président, qui a été un père et un grand-père pour les Gabonais", selon Elodie Mbembo, 19 ans, autre élève.

Depuis mardi soir, des milliers de gens affluent vers l'immense propriété présidentielle, à Franceville 2 (nord), s'asseyant sur des chaises plastiques ou à même la pelouse, ou faisant la queue, debout, longtemps avant de pouvoir accéder à la chapelle ardente dressée à l'intérieur du bâtiment.

A Franceville, les activités étaient au ralenti. La plupart des commerces et bureaux n'ont ouvert que quelques heures dans la matinée, tandis qu'à Potos, quartier habituellement animé et abritant le principal marché, peu de présence était notée.

Chez les fabricants de couronnes de fleurs, qui ont travaillé à plein régime depuis l'annonce du décès, le 8 juin, l'heure était aussi à la pause.

"C'est notre dernière commande. Après, on ferme jusqu'après l'inhumation", a indiqué un responsable de Gris Couronnes, dans la périphérie est, occupé à piquer des fleurs artificielles blanches dans un support en polystyrène, pour une composition vendue 45.000 francs CFA (69 euros), le "prix minimum".

Né en décembre 1935 à Lewaï (localité rebaptisée Bongoville, 40 km de Franceville), Omar Bongo doit être inhumé jeudi dans l'intimité familiale.

Source -AFP 
 

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