Joseph JOFFO
écrivain
De nombreux ouvrages dont «un sac de billes »
« Si la parole est la suite légitime de la pensée, l'écriture en est la synthèse… Et tes images, Jean Marc, la récompense. Amitiés »
Grand prix de la société des gens de lettres pour l'ensemble de son oeuvre, Chevalier de l'ordre national du Mérite, Chevalier des Palmes Académiques, Chevalier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d'Honneur…
« Bien sur qu'à l'instar du silence de l'arbre, de la pierre, de l'apparente inertie d'une surface d'eau, celle du sol ferme que le pied foule, sans précaution, celui du livre est sacré. Qu'il est de même nature.
Livre prisonnier derrière des barreaux, des filets. Sauvé en même temps de la noyade, de l'oubli, arraché à sa prison pour qui aura l'ouie assez fine pour se nourrir des forces vives de son message.
Merci à Jean Marc Godès, le très talentueux photographe de nous le montrer. »
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Artiste peintre et illustratrice inscrite à la Maison des Artistes
http://isabellezyskind.canalblog.com
passez un agréable moment avec ses créations, vous m'en direz des nouvelles !!!
Je ne suis pas assez jeune pour tout savoir.
Dieu nous a donné la mémoire afin que nous ayons des roses en décembre.
« L’amour est seulement un rêve, mais il teinte si joliment la vie quand il n’est plus que l’on ne peut rien lui reprocher. »
sur les pas de Sir James Matthew Barrie, le Père de Peter Pan
Oh mon doux rêve
une allée, un parc, des arbres verts bordant l'allée et puis,
mais !
je me promène, je ne suis pas seule, je marche auprès de ma maman !! ??
nous marchons doucement, tranquillement, je sens qu'elle est bien et je suis tellement bien aussi !
puis je tourne la tête vers elle, elle me regarde, me sourit,
oh comme je suis bien,
il me semble que nous parlons, en tout cas, je vois ses lèvres bouger et j'entends sa voix et pourtant je sais que nous ne disons rien,
ce sont nos âmes qui parlent et sourient puis, dans les yeux de maman, des étoiles se mettent à briller de plein de petites lumières vives et gaies,
nous nous regardons, nous nous sourions, nous sommes bien !
je sais ce que signifient ces regards, lorsque maman a ses yeux-là, elle rit !!
oui oui, elle rit, et j'ai su qu'elle allait rire
et elle a ri, mais ri et j'ai ri
nos éclats de rire me font un bien fou
elle est si tranquille, si sûre, si coquine
je suis traversée par sa joie
l'heure du réveil a sonné et je suis toujours aussi bien !
puis les jours ont passé et !
mais pourquoi est-ce que je ressens de drôles de sensations ?
pourquoi est-ce que je sens une révélation ?
je plonge dans mon si doux rêve et je réalise tout.
je sais !
je sais que sa venue veut me dire des choses, je n'ai pas compris qu'il fallait comprendre quelque chose, mais maintenant, j'en suis là et c'est une aventure incroyable.
maman me disait : " mais ! ne vois-tu pas comme je suis bien ? "
" ne vois-tu pas que depuis des années tu vis Ma Vie par procuration ! "
" mais laisse-moi donc Ma Vie, c'est la mienne, elle m'appartient et malgré toutes les douleurs, les peines et les souffrances, j'ai bien vécu, j'ai aimé, j'ai été aimée, et je n'ai pas besoin que tu vives tourmentée, au contraire ! "
" redonne-moi Ma Vie ! "
" vis Ta Vie ! vois comme je suis bien, comme je ris, comme je suis heureuse, arrête de t'inquiéter comme tu le fais sans cesse, laisse-moi vivre comme je le dois "
" entends mes rires, mes bonheurs, sens la puissance de mes pardons, de mes guérisons ! "
alors maman, c'était ça nous deux dans cette allée ?
c'était ton message d' Amour pour moi,
et maintenant, un poids énorme est parti de moi,
un fardeau si lourd qu'il m'empêchait de vivre ma propre vie,
je ne m'étais pas rendue compte que j'avais volé la vie de ma maman, désormais, je vis seule avec ma paix retrouvée.
Merci Maman, c'est une seconde naissance, tu viens de me donner la vie une deuxième fois !
dors en paix dans les bras des anges.
Le renne et le brouillard
dans la vallée colorée règne en maître le brouillard
Quand les brames des forêts réveillent les mâles aux mares
Les biches savent déjà leurs flancs bientôt alourdis
que l'hiver est presque là si dur pour leur appétit
il leur faudra piétiner et frapper le sol encore
du sabot et de leur nez faire faire tous ces efforts
quand enfin, l'eau prisonnière de tant de prisons glacées
jaillira libre et si fière au printemps pour le chanter
les mères mettront leurs petits elles oublieront leur fatigue
au creux douillet des taillis leur lait aux mamelles dignes
donnera vigueur et vie à leur faon cadeaux précieux
offert au grand mâle qui de ses bois les suit des yeux
son orgueil à son comble de mars à septembre
attendra comme une ombre le prochain brame en novembre
le cycle va et la vie continue ainsi jusqu'au
jour où l'un de ses petits grand fort le mettra k.o
il aura fait son devoir partira sans regarder
pas la peine car ses espoirs sont à présent bien passés
en ce beau mâle fringant l'un de ses fils pour lequel
il sait les plaisirs présents auprès de belles femelles
il part confiant vers sa fin après lui tant vont venir
car le cycle va et vient il avance et va mourir
copyright Capucine
LA TENTATION
Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'étais pas tentée par l'écriture d'un texte pourtant tentant, sur la tentation.