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Le Monde.fr | 25.09.2014 à 19h59 • Mis à jour le 25.09.2014 à 21h16 | Par Michaël Szadkowski Abonnez-vous
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L'exécution d'Hervé Gourdel en Algérie par le groupe djihadiste Jund Al-Khalifa a été unaniment condamné par la classe politique française, et a suscité une vive émotion en France, en premier lieu dans le village du défunt.

Très tôt après l'annonce de sa mort, les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont aussi fermement condamné cet acte.

« RÉPULSION »

L'organisation a ainsi appelé à un rassemblement, vendredi à 14 h 45 devant la mosquée de Paris, pour « un moment de recueillement et de solidarité » entre « les musulmans et leurs amis » en hommage au Français tué. « Je suis dans une colère noire, j'ai la rage contre ces criminels, ces assassins d'une organisation qu'on peut appeler Daech ou Etat islamique, qui n'a rien à voir avec l'islam ni aucune religion », peut-on lire dans le Libération du 25 septembre, de la part d'un des responsables du CFCM.

C'est également dans ce quotidien qu'avait été lancé, le 16 septembre, un « appel des musulmans de France » signé par une dizaine d'organisations françaises appelant à « l'unité face au terrorisme et à la barbarie » de l'Etat islamique. « Nous, musulmans de France, ne pouvons qu'exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie des crimes abominables perpétrés au nom d'une religion dont les fondements mêmes sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie », a par ailleurs lancé un collectif dans Le Figaro.

#PASENMONNOM

Dans le même temps, plusieurs Français se joignaient au mouvement « Not In My Name », lancé le 10 septembre par l'organisation britannique Active Change Fondation (ACF). Face à la communication perfectionnée de l'Etat islamique, maniant les réseaux sociaux pour diffuser sa propagande et ses vidéos d'otages exécutés, ACF avait incité la communauté musulmane à se démarquer vigoureusement des djihadistes – en utilisant le mot clé #notinmyname sur Twitter, Instagram et d'autres plateformes.

 

 

Après l'annonce de la mort d'Hervé Gourdel, la traduction française du mot-clé (« Pas en mon nom ») a été largement reprise – notamment dans un tweet du rappeur Mokobé, du 113, qui a été partagé des centaines de fois (parmi les 1 500 utilisations du mot-clé #pasenmonnom). Le message du rappeur reprend celui d'une page Facebook, « Etat islamique d'Irak : Pas en mon nom », dont le succès et l'audience sont encore limités (250 J'aime).

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