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Mouvement démocrate

blog d'un militant du Modem

Bayrou confirme qu'il ne votera pas Sarkozy Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:04:30

Au lendemain du débat entre les finalistes de la présidentielle, François Bayrou, dont les 6,8 millions d'électeurs sont une des clés du second tour, a confirmé qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy dimanche.

Contrairement à la majorité des députés UDF, qui ont apporté leur soutien au candidat UMP, François Bayrou a confié hier au journal Le Monde : « Je ne voterai pas pour Sarkozy ». Le leader centriste, dont les 6,8 millions d'électeurs sont une des clés du second tour, n'a pas précisé s'il voterait blanc ou Ségolène Royal, ou s'abstiendrait, ne devrait pas en dire davantage, selon son entourage. Cela n'a pas empêché la candidate socialiste de se réjouir de ses propos, en estimant que « chacun a compris ce qu'il voulait dire ». Elle s'est engagée de façon très claire à «travailler avec le centre» et avec le président de l'UDF «en particulier» si elle est élue dimanche. De son côté, le député européen Jean-Marie Cavada a annoncé la création la semaine prochaine du «Parti démocrate», la formation centriste voulue par Bayrou.
Bayrou ­ qui a obtenu 18,57 % des voix au premier tour de la présidentielle et dont les électeurs sont très courtisés ­ avait déjà laissé entendre qu'il ne voterait pas Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse du 25 avril, où il n'avait pas donné de consigne de vote. « A titre personnel, je ne sais pas ce que je ferai, mais je commence à savoir ce que je ne ferai pas », avait-il déclaré, après s'être livré à une lourde charge contre le candidat UMP. Il avait estimé que Sarkozy « va concentrer les pouvoirs comme ils ne l'ont jamais été » et jugé qu'il risquait « d'aggraver les déchirures du tissu social ». Ses critiques de la candidate socialiste, avec laquelle il avait accepté de débattre, avaient davantage porté sur son programme, notamment le reproche de « multiplier les interventions de l'Etat ».
« La quasi-totalité des élus de l'UDF, ceux qui sont en contact avec les électeurs, ont apporté leur soutien à Nicolas Sarkozy », ne s'est pas privé de commenter hier Brice Hortefeux, proche conseiller du candidat UMP. Gilles de Robien, seul ministre UDF et soutien de Sarkozy, a pour sa part dénoncé le « choix très personnel » de Bayrou, « destiné à préparer sa candidature en 2012 ». Seul trois députés centristes ont annoncé qu'ils voteraient blanc : Gilles Artigues (Loire) a confirmé sa décision après le débat, « malgré les pressions et les risques », et Anne-Marie Comparini (Rhône) a souhaité « l'émergence de l'UDF comme troisième force politique, libre de toute considération partisane ». Selon un sondage Opinionway (Le Figaro-LCI), 51 % des électeurs de Bayrou ont trouvé Sarkozy « plus convaincant » lors du débat, contre 25 % Ségolène Royal et 24 % ni l'un ni l'autre.

Afficher le commentaire. Dernier par passion, imaginaire, partage et liberté le 20-07-2013 à 10h29 - Permalien - Partager
Raumond BARRE dans un Etat Critique Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:02:08

L'ancien Premier ministre Raymond Barre hospitalisé à Paris depuis trois semaines a vu son état de santé se détériorer gravement, selon certains de ses proches.

Les nouvelles concernant l'état de santé de l'ancien Premier ministre Raymond Barre, hospitalisé depuis le 11 avril au Val-de-Grâce à Paris, n'étaient « pas bonnes du tout » vendredi, a indiqué hier une personnalité centriste lyonnaise. Elle a ajouté ne pas avoir eu d'informations supplémentaires depuis vendredi. Par ailleurs, interrogés à Paris, des proches de l'ancien Premier ministre ont évoqué un état "stationnaire". Dans son édition d'hier, le quotidien Le Progrès de Lyon affirmait que Raymond Barre se trouvait "dans un état critique". L'ancien Premier ministre et ancien maire de Lyon est âgé de 83 ans. Il avait été hospitalisé à Monaco à la suite d'un malaise survenu dans sa maison de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes). De là, il avait été transféré par hélicoptère le 11 avril vers l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce et admis au service de cardiologie. A une insuffisance rénale, dont souffre l'ancien Premier ministre depuis des années, s'ajoutent des problèmes cardiaques, avaient indiqué ses proches.
Né le 12 avril 1924 à Saint-Denis-de-la-Réunion, professeur agrégé de droit et de sciences économiques à Sciences Po, Raymond Barre fait ses premiers pas en politique en 1959 comme chef de cabinet de Jean-Marcel Jeanneney, ministre de l'Industrie et du Commerce du général de Gaulle. Professeur émérite des universités, cet Européen convaincu a été vice-président de la Commission européenne de Bruxelles, chargé des affaires économiques et financières de 1967 à 1973.
En janvier 1976, il devient ministre du Commerce extérieur du gouvernement de Jacques Chirac. Il remplace ce dernier comme Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing jusqu'à la défaite de 1981.
Député du Rhône (apparenté UDF) à partir de 1978, réélu sans discontinuer, il a également été conseiller régional Rhône-Alpes entre 1986 et 1992, avant d'être élu maire de Lyon pour un mandat, de 1995 à 2001. Giscard d'Estaing le présente comme « le meilleur économiste de France ».
Candidat à l'Elysée en 1988, Raymond Barre obtient 16,53 %, devancé par François Mitterrand et Jacques Chirac.
Marié à Eva Hegedüs, d'origine hongroise, il a deux fils, Olivier et Nicolas.

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Héritier d'une certaine voix de la France Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 17:50:30

Européen sans entrain, le président français restera celui qui a dit non à la guerre en Irak.

Jacques Chirac reste pour le monde musulman et au-delà le dirigeant occidental qui a su dire non à la guerre en Irak. « Il est considéré comme un héros dans le monde musulman. Et dans le monde non-occidental comme quelqu'un qui a joué un rôle positif » pour son opposition à Washington, relève Pascal Boniface, de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques. Apprécié au Proche-Orient, Chirac a surtout tissé des liens très forts avec le Liban, grâce notamment à l'amitié personnelle qui le liait à l'ex-Premier ministre assassiné, Rafic Hariri. Il est également très populaire au Japon, en Chine et en Afrique. C'est avec le monde anglo-saxon que les relations ont été les plus agitées. En Amérique, il restera comme celui qui s'est opposé à la guerre en Irak, aura eu raison le premier.
En Europe, Jacques Chirac tutoie Gerhard Schröder et Vladimir Poutine. Quant aux relations avec Tony Blair, elles tiennent de l'attraction-répulsion. Homme cordial, passionné, Jacques Chirac ne s'est en revanche jamais clairement impliqué dans les réformes politiques et institutionnelles. Contrairement à VGE ou Mitterrand, Chirac a surtout cherché durant douze ans à défendre avec force les intérêts nationaux à Bruxelles. De l'eurosceptique appel de Cochin de 1978, au fiasco du référendum en 2005 en passant par son soutien au traité de Maastricht en 1992, le parcours européen de Chirac est cahoteux. Au fil des années, le président de la République s'est mué en Européen convaincu. Mais dépourvu de tout enthousiasme pour Bruxelles, il est surtout apparu comme un dirigeant pragmatique, ferme partisan de l'Etat-nation et hostile au fédéralisme comme à toute supranationalité. Et défenseur acharné de la PAC... Chirac a aussi privilégié l'axe franco-allemand pour tenter d'imposer les vues françaises à ses partenaires. Cela a fonctionné dans l'Europe à 15. Mais dans l'Europe à 27, la France, affaiblie par le non, n'a pas su redessiner sa place.

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Un nouveau mouvement politique en France Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 17:43:16

Le Mouvement démocrate (MoDem) est un parti politique français dont la création a été décidée le 10 mai 2007 par adoption d'une résolution en ce sens par les délégués présents au conseil national de l'Union pour la démocratie française (UDF). Son congrès fondateur sera réuni à l'automne. Sa création avait été annoncée par François Bayrou, président de l'UDF.

Ce parti, dont l'Union pour la démocratie française (UDF) devient une composante, entend rassembler les militants, personnalités et formations politiques qui souhaitent constituer un mouvement centriste indépendant des partis de la gauche et de la droite.

Une partie importante des cadres et parlementaires — essentiellement des députés — de l'UDF s'est opposée à sa création, et n'a donc pas (à l'exception de Jean-Louis Bourlanges) participé au conseil national de l'UDF du 10 mai 2007.

François Bayrou affirme le 15 mai 2007, dans une lettre aux internautes ayant déja pré-adhéré au MoDem, que ces derniers sont alors plus de 60 000. Il y annonce également la tenue d'une grande manifestation au Zénith de Paris le 24 mai vers 19h.

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"C'est comme en 2002 !" Publié le Samedi 13 Janvier 2007 à 00:09:04

Pour l'ancien président de l'union citoyenne , la campagne présidentielle reproduit celle de 2002.


Nous reproduisons le schéma de 2002. A l'automne déjà, l'indice de bruit médiatique mesuré par la Sofres s'élevait à 70% pour les deux favoris de l'élection Chirac et Jospin. Et, à partir de janvier, le CSA l'a mesuré autour de 60%. Dans les dernières semaines, il s'est établi à 50%. Le CSA a dû se fâcher à l'époque comme il le fait aujourd'hui. Et en même temps, cela répond à une certaine logique. Les médias consacrent les leaders des deux principaux partis qui ont le plus de chance de l'emporter, et qui ont une véritable position institutionnelle dans les sondages."

Aujourd'hui nous sommes dans une logique de consécration médiatique des candidats qui s'imposent dans les sondages. La défense du pluralisme est de plus en plus difficile. Néanmoins, regardez en 2002. La campagne a focalisé sur les deux favoris, mais au final Jospin est arrivé troisième. Les électeurs font quand même ce qu'ils veulent. En 2004, le référendum sur la constitution européenne, il n'y a quasiment eu aucun éditorial pour le "non. Et c'est le "non" qui a gagné. En même temps on peut comprendre les journalistes. Ils ne vont pas faire trois pages pour un candidat à 2% d'intention de vote.


 A l'approche de chaque élection présidentielle, la "couverture par les médias audiovisuels suscite des protestations de la part de candidats qui considèrent être moins bien traités que d'autres. Certains ont même fait de telles protestations une spécialité
tel que  François BAYROU qui est dans une logique de rupture. Pour exister, il doit forcer les choses pour trouver un espace politique qu'il n'a pas. Il dénonce une conspiration médiatique. C'est en fait une posture, une stratégie de victimisation mais je dois dire que certaines idées de l'UDF sont proches de celle de notre mouvement.

 En 2002 on a atteint un record de 16 candidats. Cette fois il ne devrait y en avoir qu'une dizaine. Ils auront plus de chance d'apparaître. Et c'est au moment de la campagne officielle, avec le temps de parole plus équilibré, qu'ils peuvent émerger. Ce fut le cas de Besancenot en  qui avait  crevé l'écran.
D'autres "petits" candidats - et en l'occurrence candidates - protestent également pour la faible place qui est accordée à leurs prises de position. L'équilibre toujours difficile à trouver. Il y a l'équité à respecter, mais aussi les réalités du terrain, les préférences de l'opinion telle qu'elles transparaissent dans les sondages. Nul doute que, à ce stade, la montée en puissance de Ségolène Royal, l'énergie déployée par Nicolas Sarkozy pour s'affirmer à la tête de la droite ont dominé l'actualité politique et donc suscité de larges échos dans les médias. Mais la campagne ne fait que débuter. Les candidats aujourd'hui délaissés par les grands moyens d'information auront dans les semaines à venir l'occasion et la possibilité de se distinguer et d'attirer sur eux les projecteurs des télévisions.

Olivier CHEMIR .

Afficher les 2 commentaires. Dernier par marvin le 01-07-2014 à 08h12 - Permalien - Partager