Lasserre family's trip

Voici donc le blog réouvert à l'occasion de notre voyage au Costa Rica. Qui a failli ne pas avoir lieu...

VEILLE du DEPART:

 En résumant rapidement les faits: il y a 3 jours, Ludouns se fait voler son sac à la Mongie où il passait le we pour le boulot. Avec son passeport dedans (et accessoirement les clés de la voiture, donc près de 6h de route pour aller le récupérer la veille du supposé départ).

Pas de passeport, pas de voyage. Allo les diverses assurances: american airlanes: billets non modifiables, non remboursables. Carte visa premier: "désolés, l'assurance ne couvre pas les défauts de visas ou passeports, même pour des problèmes indépendants de vtre volonté." . GMF: "Ne pleurez pas, si vous voulez on vous offre un porte clés!" j'exagère à peine.

Arg.

Et là (merci le cromlech du Mondarrain ;) ) Ludo se transforme en super héros pleins de super pouvoirs (et surtout de super volontés et motivation), et malgré le terrible manque de sommeil se lance dans une course contre la montre. Après avoir plusieurs fois pensé baisser les bras (on partira en voiture en espagne ou au Portugal... ou Italie et Grèce? en plus Txo est malade toute la nuit et manque l'école), on se dit qu'il reste un tout petit espoir , qui apparait bien inaccessible pourtant. Le passeport d'urgence. Mais non biométrique, donc Ludo ne pourra pas passer par les USA (nos escales: Miami à l'aller et New York au retour), son billet sera perdu dans tous les cas.Et surtout les passeports d'urgence doivent être bien motivés (raison professionnelle urgente et non modifiable au niveau des dates, et tas de paperrasses hallucinantes _ dont un extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois à récupérer dans sa commune de naissance (Cenon) ou par la poste en 5 jours!).

Nous sommes lundi matin, il faut savoir si on part cette nuit en quelques heures. Je passe les détails mais la journée, pas encore partis, est déjà un sacré marathon. Finalement après avoir courru et téléphoné partout toute la matinée, (et merci Jenny) c'est à la préfecture de Pau que Ludo récupère enfin (il est 16h) son passeport vert.

Nouveau coup de flip quand à son retour on ne trouve plus aucun billet disponible via le Panama pour lui. Enfin c'est bon, on part cette nuit, et lui nous rejoindra mercredi soir  San José. Je previens les hotels. OUuuuuuuff

DEPART de Txo, Uhaina et Brig:

Le réveil sonne. Dur. Il est 3h du mat', il faut partir pour l'aéroport de Bilbao. Ludo, encore tout cerné des nuits blanches précédentes, est notre chauffeur.

Les enfants restent éveillés tout le trajet, semblent hyper motivés. Uhaia semble tout chose quand elle s'aperçoit que "papa" ne passe pas les controles de sécurité avec nous.On lui explique qu'il prendra un avion pour nous rejoindre (du coup tout le voyage, dès qu'elle verra un autre avion, elle s'exclamera "PAPA!!!" en le montrant du doigt..!). Enregistrement de notre unique, gros, sac de soute. On le récupère normalement direct à San Jose. Cool!

1er vol ok. On arrive à Madrid. Changement d'aéroport via un tram souterrain. Les marmailles ne sont pas très sages, la fatigue doit déjà se faire sentir. Ils prennent les tapis roulants dans tous les sens (et Uhaina tombe raide par terre à l'arrivée), se roulent par terre, vident leurs sacs à dos n'importe où. Ils mangent (des trucs au chocolat de préférence) en prenant soin d'en écraser partout sur et autour d'eux.

Ouf, c'est du sport. Uhaina voit des "Wall-E" dans chaque poteaux metalliques de l'aéroport (puis dans une pub avec une paires de jumelles). J'essaierai de mettre la photo du poteau en question quand je pourrai.

Notre vol pour Miami est annoncé avec 30minutes de retard. Puis 1h. puis 2h. Et c'est finalement avec 2h30 de retard que nous décollerons enfin. Crevés. Mal de crâne. Là, ça risque d'être long. Premiers pleurs sans raison autre que la fatigue pour Uhaina, Txo commence à être zombi et a du mal à me filer un coup de main. On n'est même pas sensé avoir 3 places côte  côte dans l'avion, heureusement un couple sympa (et pas fou) nous laissera la sienne.

3h de sommeil max par enfants. C'est interminable. Et il reste encore un vol derrière. Si on ne le loupe pas. Parceque, en plus du retard, on m'apprend que je dois finalement récupérer mon gros sac à Miami et le réenregistrer pour San Jose.

 

Enfin on aterrit après que Uhaina ait pleuré de toutes ses larmes pendant 30 minutes avant de s'endormir pendant que l'avion entrait dans l'aérogare (véridique :(  ) et que tout l'avion m'ait dévisagé, impuissante. Txo a la tête d'un deterré vivant, on se demande comment il tient debout. Ah oui, et la cerise sur le gateau, à bout de nerf, en essayant de vite descendre de l'avion pour ne pas manquer la correspondance, je met Uhaina qui hurle dans le sac porte bébé, que j'essaie de lever sur mon dos , à moitié coincée entre les sièges de l'avion, et paf je lui tappe la tête contre le plafond!!!! Je suis moi aussi à 2 doigts de pleurer, j'en peux plus!!!! !! Et petit Txo est bien courageux et on se motive, on continue.

Barrage de douanes avec un serpentin infini de file d'attente. Je tremble de fatigue et de nervosité. Txo et Uhaina me font pitié, emplis de fatigue à ce point, subissants.

Je dis à Txo qu'ils sont fous ces americains, et là une agent de sécurité vient nous chercher, nous fait passer devant tout le monde et remplit à ma place un formulaire (ah bon, ils l'ont dit dans l'avion?) pour la douane. Elle donne aussi une bouteille d'eau à Txo qui a soirf. Le douanier nous dévisage, me demande pourquoi je prend l'avion à Madrid alors que je suis francaise, verifie sur une carte la distance biarritz-bilbao, prend mes empreintes digitales aux 2 mains, regarde mes yeux (?) dans une machine..

Dernier vol pour San Jose. On dort tous les 3 du début à la fin. Réveil douloureux, sac, taxi et petit hotel un peu miteux mais où on peut enfin dormir dans de vrais lits.

Mercredi 12 fevrier 2014:

Réveil des 2 marmailles à... 5h30 du mat'.. Et oui... Les vacances commencnt douloureusement !

Mais eux sont aux anges, bien qu'épuisés. "C'st trop bien de voyager!" me dit Txo "on va au parc de jeux pour enfants et on regarde pleins de dessins animés!" . Tu m'étonnes, vivement qu'on parte de cette ville buyante, mais bien jolie et colorée malgré tout! On est frappé par le nombre de policiers (ières) qui se balladent partout, l'air cool, la matraque et le pistolet à la ceinture.

On s'achete dans un supermarché de quoi manger à midi, fruits frais sper bons (papayes, mangues, pasteques, ananas).

Debut d'aprem, Txo a de la fièvre et commence à avoir une sale toux. Heureusement j'ai amené ma "petite trousse à pharmacie". Il e vit bien malgré tout.

Apres être encore retournés au grand parc de jeux à côté de notre hotel, on reprend un taxi pour aller accueillir Ludo à l'aéroport. A noter le fait que dans un sens le taxi coute 6 dollars et dans l'autre 4 dollars. Et là, nouvelle frayeur quand le vol de ludo iberia n'est pas indiqué sur l'écran des arrivées. Je demande à un policier "ah mais non, il y a un seul vol iberia qui arrive dans l'apres midi vers 15h". Je lui montre la feuille de vol de Ludo, qui avait sa correspondance au Panama à 17h. "Mais vous avez vu, c'était le 12 fevrier!" " QUOI???? Mais on est quel jour????" Et finalement , il appelle et me dit que ce n'est pas écrit mais qu'effectivement ce vol devrait bientôt arriver.

 

Ludo est surpris de nous voir, Uhaina et Txo sautent de joie partout.

Tant pis pour le petit resto costa ricain qe j'avais repéré près de l'hotel, Ludouns n'a plus faim et tout e monde est crevé. Du coup on finit chez... Mac Do. Arg. Et en plus , je ne peux rien manger à cause de cette sale allergie à a moutarde.

Nuit affreuse, Txo se réveille en gémissant, archi bouillant. Uhaina déclare une grosse laryngite et devient un peu génée pour respirer. Mon stock de suppo de doliprane s'épuise vite. On décide de prendre le bus de 14h demain, vivement le début des "Vraies vacances" . Allez, Pura Vida

Jeudi 13 Février:

Matinée à chercher du paracétamol, apparement inexistant dans les pharmacies. On nous donne "advil" dans une boite bizarre avec un grossier bouchon doseur en fonction de l'âge de l'enfant. Ah, et aussi une boite d'amoxicilline (sans batailler) et un thermomètre comme je n'en avais vu que dans les dessins des livres pour enfants: en verre, tout fin, à mettre dans la bouche.

Cette ville, Alajuea est agréable et chaleureuse, même pour nous qui n'aimons pas les villes. Les batiments sont multicolores, les gens souriants, l'air détendus quoique pris dans l'agitation incessante d'une grande ville. Les montagnes à l'horizon, la végétation omniprésente et les oiseaux qui piailent de partout n'enlèvent rien à son charme. Quelques cireurs de chaussures sur le bord des grands parcs où tout plein d'enfants métissés jouent ou achètent un granizado.

On prépare nos sacs et on demande à la dame de notre petit hotel si elle peut demander à un taxi de venir pour midi "doce", pour nous amener au terminal de bus de l'antlantico norte (que personne ne connait on dirait) pour prendre le bus de quatorze heure "dos" pour Santa Teresa. Elle me fait répéter 3 fois, ne semble rien comprendre, nous dit que la chambre doit etre libérée pour 11h. Ok Alors on prendra le taxi à 11h, ça nous laissera le temps de chercher le terminal. "El bus a la once?" "No, el taxi". Son regard semble perplexe.

Et le taxi arrive à 10h45, sans qu'on ait bien tout fini de ranger, klaxonnant dans la rue en bas.

Le chauffeur est très sympa, et il nous dit qu'il sait où se trouve le bus pour Santa Teresa (au final pas trop en fait!). On a bien 40 min de route pour s'y rendre. Ludo baragouine tant bien que mal un Espagnol plus que douteux mais la discussion suit son cours. On apprend même l'origine du mot "gringo", à l'époque de la Navy, où les militaires qui étouffaient la population portaient des uniformes verts. Les locaux leur criaient de partir : "Green, go!". Ah ouais?

La gare routière est atteinte, au coeur d'une capitale grouillante de vie et de klaxons en tout genre. On a les yeux rivés sur nos sacs, on nous a averti au moins 10 fois d'y faire très attention, et des écriteaux sur place le confirment encore. 2h à attendre ici. On mange les quelques provisions achetées le matin. Un agent de sécurité, matraque à la main, est constament en alerte, et semble veiller sur le défilé de transporteurs de colis qui déposent leur paquets à l'entrepos.

Txomin s'amuse à me faire peur avec un pauvre cafard agonisant sur le sol devant nous. Soudain, le cafard a disparu...? Et on s'aperçoit que c'est Uhaina qui se ballade partout avec la blatte collée sous la chaussure!!

Rencontre avec un français qui vit à Santa Teresa depuis quelques années, après avoir vécu en Guadeloupe, puis aux Canaries. Ici, il est bien. Il nous explique qu'une petite communauté de français vit à Santa Teresa depuis quelques années. 

Le bus arrive enfin, on "enregistre" nos sacs en soute et on s'installe. Pas de clim ni de WC. C'est parti pour près de 7h de routes et pistes.

Le Costa Rica est magnifique. Je n'avais jamais vu une telle explosion de forêts et végétation, de fleurs, de petites maisons colorées sous les bananiers, avec la silhouette des montagnes qui se dessine au loin. On croise de gros trucks à l'américaine sur la route pas très large.

Halte à Puntarena, on descend du bus, s'achète 2 brochettes de porc et poulet épicés bien agréables, et on embarque dans le ferry qui doit nous amener sur la presqu'île de Nicolaya. 

A bord, ambiance reggae-boite de nuit d'un côté, rafales de vent et vue sur l'horizon de l'autre. La nuit tombe ainsi, c'est beau mais le temps commence à être long et les enfants à accuser le coup.

 

 

On débarque de nuit, notre bus est déchargé, et c'est reparti pour la dernière ligne (presque) droite au milieu des bananiers.

On arrive au terminus vers 20h45, à 100m de notre petit hotel où Mélanie, la proprio, nous attend.

Vendredi 14 février:

Au tour de Uhaina de nous faire 40°C de fièvre à 1h du matin... 

 

Vendredi 14 février 2014:

Réveil des enfants vers 5h30 du matin (ça devient une habitude malheureusement!). La boulangerie (french bakery), rare au Costa Rica, n'est pas encore ouverte!

Du coup le petit déjeuner consistera en de la pizza froide de la veille au soir!!!!

Quelques courses à la supérette du coin.

Ah oui, il faut que je décrive Santa Teresa et notre première impression... Comme lui confirme un collègue de Ludouns, Santa Teresa , c'ETAIT le paradis. Mais ça c'était avant...

Après avoir fait un aussi long voyage et autant d'heure de bus au milieu de terre quasi vierge, nous voici coincés dans un lieu qui ressemble étrangement à tant d'autres dans le monde...

Bali, Australie, Thailande... Défiguré ou refiguré par la « culture surf » ou « cliché surf », paradis artificiel du surfeur de bandes dessinées... Des hommes et des femmes, dépassant rarement 35 ou 40 ans maxi, tous super beaux (c'est assez incroyable), bronzés, tatoués, en bikini ou short, avec piercing, bracelets de chevilles, déambulant sur leur quad sur la piste poussièreuse (à la manière d'Igor d'Hossegor !), ou vélos, motos, petits 4X4.. Des surfs shops, bars-resto reggae-roots (ils appellent ça des « sodas » ici) ,  des cours de yogas.. Pas beaucoup de costa ricains (Ticos) comme croisés plus tôt durant notre voyage. Juste cet espèce de melting pot de jeunes surfeurs cools impersonnel comme on retrouve bizarrement en de nombreux lieux du globe, pourtant si éloignés en distance.

Premier contact avec Fred, notre hôte, assez particulier également:

« Bonjour. Alors ici, c'est 3l d'eau par jour par adulte absolument. Donc ce soir je veux voir votre bouteille d'eau de 9l vide pour vous 4, compris?  Et c'est peut-être à cause de ça que la petite a eu de la fièvre cette nuit. »

« Euuuh... »

C'est quoi, notre mono de colo de vacances ou quoi?????? ????? Je le sens pas du tout lui..Et Ludo réagit comme moi.

« Pas de soucis, on a déjà pas mal voyagé, et on a vécu 6ans à la Réunion, avec Txomin nouveau né. On a l'habitude avec la chaleur! »

Ensuite, en demandant à louer une planche de surf pour quelques jours, la réaction n'est pas mieux.

« Pour toi (Ludo) je n'ai rien qui aille. Ou sinon des long boards, mais de très hauts de gamme, que je ne loue pas ».

Booon, ça commence bien.

Et finalement, de fil en aiguille, en parlant avec Ludo d'autres français surfeurs venus ici, il apprend que Ludo est cameraman, devient de plus en plus agréable et arrangeant. Et le sommum: « j'ai vu dernièrement une super vidéo avec Vincent Duvignac sur facebook »

Ludo: « Oui, c'est moi qui l'ai faite! »

Et là, transformation du gars, bizarrement on a une planche à louer miraculeusement réapparue, et il nous propose même des jouets si besoin pour nos enfants, et raccompagne ludo tout en lui parlant, malgré lui, jusqu'à la porte de notre bungalow!!!

 

Ludo va voir les vagues et revient avec une photo alléchante et le sourire aux lèvres: « c'est mignon, un mètre glassy, parfait ».

Il va surfer pendant que Txo et Uhaina jouent avec les chiens de l'hotel, puis cherchent les iguanes et écureuils dans le jardin , essaient d'entendre où sont situés les singes hurleurs selon la provenance de leurs cris.

 

A mon tour d'aller surfer, dans de l'eau à 27°C, avec une dizaine d'autres surfeurs de toutes origines.

Un Vénézuélien qui connait le nom de toutes les stations de ski des Alpes (?), un québécois qui fait ses débuts en surf...

Un vol de gros pélicans rase la mer entre 2 séries de vagues. Des bancs de petits poissons argentés traverse le spot en de petits éclairs, suivi par une sorte de thon banane probablement en chasse. Des montagnes au loin (toujours) et une étendue de sable blanc à perte de vue, bordée par de grands palmiers. Ciel bleu azur, et légère brise. Ambiance cool à l'eau.

Chaque fois que je surfe dans un nouveau coin du monde je me rend compte le privilège que c'est: « je suis au Costa Rica, là, à attendre ma vague. «  «  Je suis à Mada, là, à attendre ma vague. » « Je suis en Afrique du Sud, là, à attendre ma vague. » « Hawaii, Australie, Nouvelle Calédonie, New Zealand, Réunion, Portugal, Amerique Centrale, Afrique, France, …. » Et je suis là, tranquille ou un peu stressée suivant les conditions, à attendre ma vague, parfois pas terrible parfois ancrée dans ma mémoire pour des années. Waaaaaaaw!!!! Surf avec les dauphins, les tortues, les phoques, les pélicans, les baleines, les requins...!

Repas sandwichs /mangue ananas, puis sieste ou équivalent dans notre chambre sous la clim, il fait dehors une chaleur étouffante.

Le matin très tôt et la fin de journée à partir de 17h sont des moments fabuleux. Il fait bons, les vagues sont belles, les animaux se balladent partout.

 

Txo fait 2 sessions de surf journalière et en redemande. Il nous épate en se levant directement sur sa planche et en suivant parfaitement la vague du large au bord!! Les bienfaits du skate??? Faut croire!

 

 

Ca, c'est Txo qui nous a surpris par ses progrès en surf !! (leçons par Ludo)

 

Les devoirs quand même un peu

On croise beaucoup de monde à la guest house, cuisine commune: des quebecois avec 2 bébés, des bordelais (dont l'un est un sosi de notre pote réunionnais Yann!), des Québecois, un américain de San Fransisco...

 

J'emprunte un vélo pour aller faire un tour sur la piste et visiter le environs. Je deraille trois fois, et ai du mal à comprendre le freinage de ces vélos sans freins au guidon . Rétropédalage il faut faire! Sympa malgré tout!

 

Samedi 15 février:

Surf matinal, et baignade pour les enfants dans de petits bassins naturels.

On prend notre repas de midi, dans une fournaise difficilement supportable, chez « Chicken Joe », un petit costa ricain souriant et adorable. Poulet croustillant délicieux avec accompagnement sauce maison à l'ananas ou autre, et frites de Yuca hyper bonnes pour moi.

 

Sieste à nouveau, on a vraiment du mal à récupérer...

 

On va voir pour louer un quad pour le lendemain, pour aller voir les cascadesde Montezuma et la reserve de Cabo Blanco, mais tous sont réservés... En même temps, Ludo craignait un peu de monter à 4 sur le quad!

 

Soirée sympa, Txo progresse et Uhaina prend aussi 2-3 vagues à plat ventre sur la planche.

 

 

Première nuit complète pour moi, et pas de fièvre pour aucun des enfants qui dorment jusqu'à ..9h !!! on a gagné presque 4h de sommeil !!!!

Dimanche 16 février:

Ludo se lève discrètement aux aurores pour aller surfer dans des conditions idylliques... Et revient bredouille, les vagues sont pourries. Et en plus il a des sortes de vertiges paroxystiques, nauséeux...

J'amène Txo nager dans les vagues et apprendre à faire des "canards". Je dois avoir 10 fois plus peur que lui quand une vague , paraissant énorme pour sa taille, se dresse devant lui:

-"Vite , plonge Txo, PLONGE!!!"

Il saisit vite le truc et j'ai du mal à le faire sortir de l'eau. Il est ar moment aspiré par une succession de vagues et se retrouve là où il n'a plus pieds! Je réussi quand même à m'ouvrir la lèvre en me cogant les dents sur sa tête lors d'un ratrapage in extremis sous l'écume d'un impact de vague mal appréhendé!

Midi, on commande un taxi pour "las caracolas" petit resto de Mal Pais où Uhaina devrait enfin trouvé le "Pii" (piscine en langage Uhainien) qu'elle nous réclame depuis 3 jours. Ludo ne se sent pas top, mais insiste pour qu'on y aille quand même. Repas délicieux de camarones sauce agrumes (gambas grillées), Txo et Uhaina se partage un hamburger maison super bon (même pour moi qui ne suit pas fan des hamburgers) et Ludo n'arrive qu'à manger la viande de son plat de faux filet/patates et légumes braisés.. Puis il rentre prématurément en taxi, le ventre en vrac, et des frissons... Hummm...

Txo et Uhaina passe l'apres midi dans la piscine. Txomin tmbe dans l'eau en hurlant de peur: un gros iguane se dresse à côté de la petite fontaine, à 50 cm de sa tête !! Ahaha!

 

 

 

Je parviens après de gros efforts à faire sortir Txo et Uhaina de la piscine. On rentre en taxi, tant pis pour l'idée de retour en marchant sur la plage qui m'aurait bien plu..

Le prix des courses en taxi (qui n'ont jamais de compteur) varie du simple au double selon la personne: 13 000 colones l'aller à Mal Pais, et le retour 6 000 pour Ludo et 8 000 pour nous ! Et quand on paie quelque chose en dollars et qu'on nous rend la monnaie en colones, je n'ose même pas imaginer ce qu'on nous prend au passage...

Ludo est au plus mal lorsqu'on rentre à Méli Mélo... Se vide par le haut et par le bas, avec l 'énorme malaise qui va avec.. Uhaina ne veut également presque rien manger depuiq quelques jours, et a eu plusieurs fois la diarrhée aujourd'hui. Super, au moins, ça , ça sera fait. Et il va falloir que Txo et moi même résistions à ce virus apparement importé de France (un autre groupe de français, et maintenant le fils de 7 ans de la patronne, ont les mêmes symptômes).

Vers 17h, je pars courir pieds nus sur la plage pour le coucher du soleil. Tout le monde est de sortie au bord de la mer pour ce moment qui est le meilleur de la journée. Balancelles et bancs en bois flotté, hamacs, .. énormément de bébés et jeunes enfants, parfois sur de petites planches de surf, des chiens type royal bourbon (sosies de Toscane de toutes tailles: quand tu croises des chiens avec n'importe quels autres chiens pendant des générations, tu obtiens Toscane (ou Alnath)) qui piquent des sprints sur le sable, des costa ricains qui passent au galop à bloc sur des chevaux, au milieu de cette joyeuse foule aux parfums hippies modernes.

2 personnes, de l'eau aux genoux, s'approchent l'air inquiet d'une masse sombre brassée dans les vagues du bord.. Un local, large torse et tatouages de partout, appele son chien et s'avance vers la « chose » qui n'est autre q'une pauvre grosse tortue de mer en perdition. 3 coups secs sur sa carapace, pas de réaction. Le chien s'approche à son tour , rien. Je viens voir de plus près, la pauvre tortue saigne et doit venir de mourir. Un requin? Paraît qu'il y a des bouledogues dans le coin, et qu'on peut avoir «la chance » d'en voir parfois en plongée !!! Pourquoi est ce qu'ici, tout le monde surfe jusqu'à la nuit noire, sans stress, et que les bouledogues n'attaquent pas les humains??? ????

Retour à la kaz, riz blanc pour moi et les enfants (Ludo ne mange pas) puis dodo, au frais (vive la clim).

Lundi 17 Février:

Je me réveille à 6h. Ludo n'a plus envie de vomir, c'est déjà ça...

Aïe, j'ai mal dans toute la voute plantaire et les orteils des 2 pieds, le fait d'avoir courru pieds nus? Je n'ai pourtant pas courru très longtemps, c'est étrange.

Je prend ma planche et c'est parti pour une petite session matinale de 6h30 à 7h30. Vagues qui ferment.

Petit déj avec du bon pain de la boulangère française d'à côté,installée au Costa Rica depuis 3 ans ("c'est le paradis me dit elle". Mouais) et on repart nager dans les bassins de marée basse avec Txo et Uhaina. Ludo comate sous la clim dans la chambre. A si, il parvient à aller faire quelques courses quand même (merci à la voisine guadeloupéenne de nous avoir dépanné d'une couche pour Uhaina pour la nuit!).

On rentre assez vite car Uhaina a des frissons et me dit qu'elle a froid malgré les larges 30°C ambiants..

Ludo va mieux et parvient même à manger un peu ce midi.

On essaie alors (il est temps) de s'organiser pour trouver la solution la plus simple et la moins onereuse pour quitter Santa Teresa dans 2 jours.

Il nous aura déjà fallu 2 jours pour savoir vers où on allait partir! Et bein c'est pas simple... Je me rend compte que l'itinéraire que j'avais envisagé avant le départ est totalement disproportionné. En gros, ça doit équivaloir à: « Je pars en vacances en France pour 3 semaines, je prévois de passer 7j dans les Alpes, puis, tiens la Bretagne ça a l'air sympa et puis on peut passer par Paris en y allant c'est sur la route, et pour finir, euuuhhh ah bé la côte basque on ira surfer et on fera un détour par l'Auvergne en descendant ». J'exagère à peine. N'importe quoi mon plan de route!!!

Finalement, on va remonter le long de la côte sur la péninsule de Nicolaya pour aller passer 7 nuits dans les bungalows tenus par les parents d'un collègue de boulot de Ludo, dans un endroit très sauvage semble t il, plus authentique qu'ici...Par contre à 1,6km de la plage et du surf..

Alors, pour bouger, les options:

-location d'un 4X4 : 90$/j + paiement pour que la loc° récupère la voiture ailleurs (50$)

-shuttle pour Tamarindo puis taxi pour aller à Playa Negra (150$ + le taxi qui doit être assez cher)

-un taxi directement jusqu'à Playa Negra

La location de 4X4, bien que super chere (mais on a peut etre trouvé un meilleur plan) semble la plus appropriée. Et en plus, la piste de terre avec des rivières à traverser jusqu'à Playa Negra, pendant 5h, ressemble à une bonne partie d'aventure. Aventure avec la clim on espère (je sais, on s'embourgeoise :) ).

 

Coucher de soleil dans les vagues où on s'amuse bien avec Txomin, pendant que les 2 malades se reposent dans leur chambre. Ca alors, un drone survole le plan d'eau au dessus des surfeurs! Bon moment bien sympa avec le petit gars qui m'annonce qu'il "adore l'eau et la mer. Le Costa Rica, c'est trop génial". Bon, ouf, c'est déjà ça !

Diner poulet grillé, riz-sauce qui arrache terrible, tortillas, ananas et glace. Tout le monde mange enfin, ça a l'air d'aller un peu mieux. tant mieux parcequ'on a loué un quad pour demain matin 7h30, direction les cascades de Montezuma. Le boitier de vitesses est automatique, ça devrait aider un peu..

Mardi 18 février:

On est difficilement prêts comme prévu pour un départ à 7h30! Ludo, qui semble parfaitement remis, va lui par contre, surfer entre 6h et 7h.

Pendant q'on déjeune, Ludouns va récupérer le qad, et arrive l'air dépité:

-"C'est mort, on ne tiendra jamais à 4 là dessus.."

 

"Quoi??? Mais bien sur, qu'on tient à 4!!! Suffit de se tasser un pue et de rouler pas trop vite! Txo devant, Ludo en conducteur, moi, et Uhaina dans le sac à dos porte-bébé. Et c'est parti pour 40 minutes délirantes: piste roulante, puis grosses montées raides dans la poussière, descente à pic (où est le frein à pied pour l'arrière?), traversée de petits ruisseaux dans la forêt épaisse. 2 coatis à nez blanc traverse la piste devant nous!On doit croiser 2 voitures à tout casser tout au long de la piste!

Arrivée enfin, couverts de poussière (d'où l'interêt de se couvrir le visage avec un foulard) au départ des cascades de Montezuma.

Sentier rapide, longeant une rivière, qui nous rappelle étrangement la Réunion! On double un couple avec 2 enfants, partis en sandales et sans sac porte bébé, les pieds en sang, ils font demi tour au bout de 5 minutes.

On parvient à la 2ème cascade, où des vendeurs de bijoux artisanaux attendent les touristes! Baignade dans l'eau fraiche et passage sous la cascade, ça, ça fait vraiment du bien! Mais honnêtement, ça ne vaut vraiment pas les cascades de la Réunion!

 

 

 

On essaie ensuite de rejoindre l "ème bassin, mais le sentier s'avère dfficile.. Je passe en tête avec Uhaina sur le dos, Txo et Ludo enchaine. Mais c'est glissant, raide, escarpé, on doit s'accrocher aux racines. La suite promet un passage glissant avec un risque de dégringoler 10 m + bas en cas de chute. Stop, on ne va pas plus loin, c'est trop risqué pour Txo. Redescente en amarche arrière et à tatons, on ne va pas tenter le diable.

 

 

 

Trop heureux le Txo, Uhaina a mangé la dernière chip's

Redescente tranquille (Txo ne fait que se tordre la cheville), une femme que l'on croise nous dit de faire attention pour le bébé, car il y a un singe dans un arbre près du parking (??)

Retour poussiéreux mais toujours sympa à trvaers les pistes perdues dans la forêt, Uhaina s'endort sur mon dos.

 

Arrivée (entiers) à la kaz. Txomn se trouve 2 copains français arrivés depuis la veille au soir, et c'est parti pour un trio infernal, à l'affut des 400 coups!

Je m'essaie au quad et vais visiter les environs. Marrant, mais lourd à manoeuvrer. le demi tour est laborieux!

Soirée plage et dernier surf, snif. Txo passe des heures dans les vagues avec ses nouveaux amis.

 

 

Dernière soirée sympa, à discuter de tout et de rien avec nos amis de la semaine: l'américain de San Fransisco, toujours aussi jovial, les bordelais avec leur fille Noémie de 18 mois qui vient squatter notre chambre et la poupée d'Uhaina, les nouveaux arrivants, de Canne, dont les enfants s'entendent à merveille avec le notre.

Uhaina et Noémie, la squatteuse

Demain matin, départ 8h vers Tamarindo, via le shuttle, puis taxi jusqu'à "Los Nancites" près de playa Negra, où nous sera livré un petit 4X4 le 20 février après midi (merci au bon plan du collègue de Ludo, ailleurs, plus un seul véhicule abordable encore disponible!).

Finalement, après les 1ères impressions lors de notre arrivée à Santa Teresa, c'est avec un pincement au coeur que nous quittons ce lieu.. Les matins et les fins de journées tellement agréables et magnifiques, des sessions de surf euphorisantes, des "collocataires" adorables et passionnants, des petits resto délicieux et bons marchés, une ambiance générale qui nous colle à la peau. Santa Teresa, on ne t'oubliera pas!

Mercredi 19 février:

On fait nos adieu à Méli Mélo et ses occupants du moment.

Le shuttle arrive vers 8h10, charge nos sacs au fond, et nous allège de 100$.On ramasse ensuite 2-3 personnes régulièrement jusqu'à Mal Pais et s'en suit une course de 5h et quelques à travers des paysages plus extraordinnaires et grandioses les uns que les autres: vue plongeante sur une baie en contrebas, surplombée par une épaisse forêt exubérante. La piste est tellement chaotique et poussiéreuse (heureusement que notre bus fait le détour par "l'autoroute" pour éviter les passages difficiles et les rivières), que par moment nous sommes plongés dans un épais brouillard de terre sèche et asphyxiante. Les camions énormes doublent n'importe quand, c'est vraiment flippant.. Parfois un truck americain nous croise en doublant une charrette à bras sur la petite piste éroite.

Plusieurs arrêts en croisant d'autres shuttles qui se partagent les passagers en fonction des destinations finales.

Pause glace vers 11h dans un "soda" qui doit biene tourner grâce aux différents bus qui font leur arrêt en face.

On arrive enfin à Tamarindo, station balnéaire-surf pleines de surf shop, hotels plus ou moins luxueux, voitures et moto en tous sens, et longue plage de sable clair où déroule tranquillement une petite droite parfaite pour Txo.

On descend, demandeà un taxi de nous conduire à Playa Negra, enfin à 2km de Playa Negra plus précisement. Le prix passe après discussin de 80$ à 40$ (? il "aurait mal compris"). Mais on lui demande de nous laisser d'abord aller manger.

 

Plat bien Tico, bien bourratif (parfait pour un homme de 100kg à jeun après 8h de surf non stop) mais qui me fait découvrir un vrai "guacamole" (je n'aime pas ça d'habitude, mais là, c'est bon!

Le chauffeur semble alors très inquiet de "nous perdre" et nous donne sa carte pour l'appeler dès qu'on sort de table, puis nous suit de loin et nous guette en garant sa camionnette taxi toute pourrie juste en face de nous. Du coup, pendant que Ludo et Txo mange et garde les sacs, on va "discretement" faire un tour avec Uhaina pour comparer les tarifs des autres taxis. Et bé le taxi man nous poursuit en craint "vamos! Chica! Vamos!" , alors vite je demande à un autre taxi qui a l'air tout embêté "cuanto costa para ir a Pla Negra por favor?" . Bon ça a l'air à peu près pareil. Toute génée, j'explique au 1er taxi que nous voulions voir si les tarifs etaient les mêmes, que parfois les touristes paient très cher etc...

On part donc avec lui, d'abord en sens inverse (pour aller chercher de l'essence, et il nous demande une avance car n'a rien pour payer son plein). La vieille camionnette en morceaux avance tant bien que mal bringuebalant sur une piste caillouteuse (on se deamnde à chaque instant si on va arriver, ou mourir de chaud recouverts de poussière) vers Avellanas puis Playa Negra. Je pense que ce pauvre taxi doit bien galérer, et je finis par lui donner un petit pourboire lorsqu'il nous dépose à Los Nancites.

 

 

Endroit hyper calme, complètement différent de Santa Teresa, dans un parc arboré avec une petite piscine, grande case avec 2 chambre et cuisine toute équipée.. On rencontre Sylvain le collègue de Ludo, et ses parents qui ont créé cet hotel. Son père est un médecin généraliste retraité qui exercait en région parisienne.

On nous prévient de faire attention aux serpents à sonnette qui aiment bien se mettre sur le chemin chaud le soir (prendre une lampe), et aux scorpions (ne pas marcher pieds nus dans l'herbe). La mère de Sylvain aurait même nager dans la piscine il y a quelques mois, la nuit, avec...un serpent corail!

On s'achète l'indispensable pour ce soir et le petit déjeuner dans un "mini super" à 900 de nous sur la piste, à côté d'un ..."skate parc"! au milieu de nulle part (mieux que celui de Biarritz).

Jeudi 20 Février:

Txo et Ludo se réveillent tôt, tandis que Uhaina et moi faisant une petite rgasse mat jusqu'à 8h.

 

On part ensuite, à pied (notre 4X4 doit arriver cet après-midi), repérer les environs et voir à quoi ressemble Playa Negra. 2km en savates dans la poussière en plein soleil et sous les rafales de vent tiède.  Mais l'ambiance vaut le coup. On se croirait dans un de ces westerns spaghettis!

 

 

 

Plage atteinte, rien à voir avec le long beach break de Santa Teresa. Ici un peak unique, bien creux, sur du reef (des rochers dépassent partout) , vent off shore (comme toujours ici parait il) avec 15 bons surfeurs à l'eau. Et à gauche, une petite plage de sable avec un mètre fermant où s'amusent les débutants.

 

 

Txo et Uhaina se fabriquent des cabanes entre les branches sèches d'un arbre, je vais nager, puis Ludo prend mes palmes pour aller voir le peak de plus près.

 

Le nombre de français est impressionnant, des pick up avec stickers "Surf Euskai" à l'arrière, des planches décorées d'ikurrina...

Magnifique écorce

 

Magnifique arbre (désolée je ne sais toujours pas pivoter les images)

 

Retour sous le cagnard

 

 

 

 

Pas mal d'oiseaux (dont un colibri) dans le jardin, un écureuil à 5cm de Ludo ce matin (qui est parti en dérapant quand il s'est aperçu qu'il y aait quelqu'un!!)

Vendredi 21 février:

Ludo prend la voiture et va surfer pendant que nous dormons encore. Il est chaque fois déçu de ne pas trouver de vagues à la hauteur de ses espérances.. Seule le petit reef étroit de playa Negra vaut le coup, mais tous les surfeurs des cases éparpillées le long de la piste asrride semble s'y être donné rdv... et pas de place pour tout le monde. Du coup, les gars sont forcés de faire l'intérieur et de se faire enfermer..

On repart tous les 4 à la plage de Juanquillal où il y a 1m maxi bien joli bien creux près du bord. Je galère avec notre nouvelle petite planche de loc, à chaque que je me lève je chute immédiatement. "J'y arriverai!" alors je bataille un peu pendant que les enfants jouent à "voisins-voisines" (?) dans les arbres morts.

Ensuite, direction Santa Cruz, à 1/2h de route vers l'intérieur.

Les paysages du Costa Rica sont décidement très beaux. On croise plusieurs ranch avec des "cow boys" à cheval au milieu de leurs zebus. Des charrettes à zébus, des chiens (beaux!), des petites cases au milieu de la végétation luxuriante, des prairies sèches à perte de vue, montagnes au loin, de petites écoles avec enfants en uniforme bleu marine et blanc, bus scolaire à l'ancienne jaune poste...

 

On trouve le "mega super", qui est le 1er supermarché un peu gros depuis notre arrivée. Courses faites pour la semaine (on fait le plein de fruits exotiques, patates douces, viandes, épices, ..) et c'est reparti vers Playa Negra.

Sur la route du retour, on aperçoit soudain 2 policiers qui nous font signe de nous arrêter sur le bas côté. Aïe...

Discussion en espagnol (enfin, autant qu'on peu)

-"papiers du véhicule, permis, passeport"

-"Je n'ai pas mon passeport (Ludo)"

-"Comment? Et où sont les sièges pour les 2 enfants à l'arrière??"

Ouuuuuup'ssss........

Il nous ramène une grille de tarifs des amendes, on en a 3 (2 sièges enfants à 90$ chaque + absence de passeport 89$) + immobilisation du véhicule (pour l'absence de passeport).

Re-ouuuuup'sss.....

Panique à bord, mais le (faux) gentil flic nous dit "keep cool, voy a ayudarles" . Mouais, tu parles, on a déjà vécu ça, ça sent mauvais.. J'essaie de baragouiner qu'on ne savait pas qu'au Costa Rica il fallait des sièges pour enfants, que la location de voiture ne nous a rien dit, qu'on peut appeler los Nancites pour le passeport, etc... Uhaina se met à hurler tout d'un coup (faim et fatigue et doit nous sentir sous tension). Le (faux) gentil flic nous demande alors, "gentiment" de lui donner 15 000 colones (30$) et c'est bon. J'ouvre mon porte monnaie, j'ai 7 000 colones et 1 $! On commence alors à rassembler notre petite féraille pour qu'il nous laisse partir, mais le compte n'y est pas du tout. Uhaina pleure de plus belle.

-"Bueno. 7 000 colones."

Je lui donne mes billets, et il nous libère enfin. On s'en sort pas si mal, mais cette affaire nous inquiète quant au trajet jusqu'à MonteVerde la semaine prochaine...On risque cher..Mais comment et à quel prix trouver 2 sièges auto? On verra bien, on va croiser les doigts...

Sieste, Txo apprend à jouer au "8 américain",surf au coucher du soleil, apéro local-diner local. Au lit à 21h.

Samedi 22 Février:

Rebelotte, Ludo se lève à l'aube pour aller tester un nouveau spot à 1/4 d'heure de marche au sud de Playa Negra (où sont déjà 20 personnes au peak à 5h30 du mat.. arg). Il revient à nouveau déçu de ses quelques vagues.

On y retourne "en famille", à mon tour d'aller surfer je m'amuse bien sur quelques vagues un peu creuses, et j'arrive enfin à bien tenir sur cette petite 6.2. Ludo me prend en photo :).

Txo et Uhaina jouent dans les petits bassins naturels, c'est plein de bernard l'hermitte ("les merlins l'hermitte" de Txo!), on trouve une petite étoile de mer. Ludo retourne à l'eau et sort énervé: "3 semaines de vacances au Costa Rica, et pas une bonne vague!"

Journée tranquille, Uhaina à la sieste au frais jusqu'à bien 17h, puis sunset avec Txo dans les vagues de Playa Negra.

 

 

 

 

 

Au retour, Ludo apprend que nos voisins de case ont observé un énorme serpent sur le parking dans la lumière de leurs phares. Ludo, qui a la phobie des serpents, est tétanisé, nous enferme toutes fenêtres fermées, et interdit à Txo d'aller jusqu'à la piscine!!!

 

 

Dimanche 23 Février:

Ludo et Sylvain se donnent rendez vous à 5h30 du mat' pour aller surfer un spot à 1h d'ici. Ludouns, toujours terrorisé par l'histoire du serpent de la veille attend Sylvain avec impatience et angoisse. Lorsque Sylvain arrive, Ludo se rue dehors...en traversant la moustiquaire qui obture habituellment notre porte d'entrée.... ......

Les enfants se lèvent vers 6h30, donc petit déj-piscine en attendant le retour.

 

 

 

Je repars à mon tour avec le 4X4 pour 2 bonnes heures de surf au milieu des locaux Ticos (je fais la connaissance de Aldo, surfeur au chapeau à qui il manque des dents!), et une sorte de Jesus aux cheveux et à la barbe blanche surfe d'une façon particulière. Bonnes petites vagues, complètement différentes de ce qu'on avait trouvé la veille au même endroit.

De retour chez nous, Ludo  aperçoit soudain une tête et une queue effilée près des buissons sous nos fenêtres.

-"UN SERPENT!!!"

Sylvain, qui était dans le coin:

-"Mais non, c'est un iguane!" et il repart.

Je m'approche des buissons pour voir ça de plus près (il y avait bien un iguane la veille). WAAAAAAAWWWW !!!! Un très joli serpent marron-gris avec une longue rayure juane longitudinale glisse devant moi avant de disparaitre dans le buisson collé à notre maison. D'un bond, je me rapproche de Ludo qui comprend à mon regard que ce n'est pas d'un iguane dont il s'agit.

Vite, je file sur internet surtout voir si le reptile en question est dangereux pour nous, ou plutôt pour nos 2 marmailles apprentis explorateurs. Apparement,serpent innofensif, mais il y a tellement d'espèces différentes au Costa Rica!

Difficile de rassurer Ludo!

A oui, aussi, la petite anecdote de notre soirée sur le chemin de la plage: une petite mygale traverse le chemin. On s'arrête la regarder et là, une guêpe noire, de même taille à peu près que les guêpes françaises, se pose sur elle. La mygale file à toute vitesse, poursuivit par la guêpe, puis combat en corps à corps, rouler-boulers. Piqure de la guêpe, et mort en quelques secondes de la mygale. Gloup. Txo, n'embête pas ces petites guêpes noires, veux-tu!

Gros chateau de sable au coucher du soleil, dernier surf de Txo qui se débrouille pas mal (mais cette plache est trop petite pour lui).

Retour, Ludo fait du pain, à la poele car le four ne marche pas!

Le tacos version Ludo, jambon blanc-nutella

Lundi 24 Février:

Petit footing sur la piste puis la plage pour moi ce matin. J'aime toujours décrouvrir ou redecouvrir des lieux en courant. On est tout discret, on passe mine de rien, on écoute on voit on réfléchit.

Chaque personne croisée me salue d'un "buenos!" ou d'un "Ola!". Je surprend plusiuers oiseaux, mais toujours pas de singes! J'espère qu'on aura l'occasion d'en voir d'ici la fin du séjour. Je fais demi tour rapidement sur la plage car je n'ai pas pris d'eau et déjà au bout de 20minutes j'ai la bouche complètement sèche. Poussière dans les yeux sur la piste au retour en croisant les bus scolaires et autres camions poubelles.

Dernier surf pour moi puis Ludo à Carones où je suis la seule étrangère au milieu d'un groupe de Ticos souriants et sympa. Qu'est ce qu'ils parlent vite entre eux! on n'y comprend rien! Dauphins au large et tortue de mer (déjà observée la veille).

 

Resto sur la plage, Uhaina progresse bien et vite dans l'apprentissage des toilettes, ça fait plaisir! Faudra tenir bon au retour... Elle va aussi beaucoup mieux, elle qui avait des ennuis intestinaux depuis plus de 7 jours maintenant.

 

 

 

Ludo passe l'après midi à Santa Cruz à tenter de trouver des sièges auto pour les enfants, retirer de l'argent pour payer les parents de Sylvain, et faire le plein d'essence pour le Bego.

A son retour, il est attendu de pieds fermes par Txo, Uhaina et moi. On part à Ostional, à 45 minutes de piste d'ici, les tortues sont arrivées pour pondre sur la plage, le meilleur moment pour les voir est le coucher du soleil.

L'itinéraire plein de trous, de bosses, de branches, rivière à traverser, etc.. se révèle digne d'une sacré aventure. On ne croise presque personne et on se dit qu'il ne vaut mieux pas avoir un problème par ici! Après un peu moins d'une heure de route (pour quelques km) à travers de tout petits villages authentique, parfois de pêcheurs, toujours avec "le" stade de foot central, nous voici dans la réserve naturelle de Ostional.

On se gare un peu au hasard près de quelques autres voitures, et on s'approche du "centre des guides de la réserve des tortues" ou quelque chose du genre. On est toujours obligé de passer par un guide local pour éviter que les gens ne fasse n'importe quoi et viennent déranger les tortues. Les surfeurs snt également gentiment priés de quitter les lieux. 8$ par adultes, qui finalement en valent vraiment la peine!

Notre guide, bénévole (nous l'apprendrons après), est passionnant et passionné. Plusieurs dizaines de tortues sortent péniblement de la mer pour monter une petite dune de sable noir. Le spectacle est bouleversant. Toutes semblent épuisées, reprenant leur souffle entre 2 avancées de quelques mètres en rampant sur le sable. Tellement vulnérable, tellement à la merci de toutes ces personnes et ces chiens qui gesticulent et font du bruit à quelques (c)mètres de leur nez. 1h pour avancer jusqu'au lieu de ponte.

 

 

 

Ensuite, creuser un trou. On s'approche pour voir quelques autres tortues à l'oeuvre, creusant, pondant, ou refermant le trou. Ca ressemble à un travail interminable, tellement difficile et necessitant toutes les dernières forces de ces pauvres tortues, si belles et agiles dans l'océan, et tellement lourdes et pataudes ici.

 

 

De gros vautours noirs attendent pour manger les oeufs déterrés par des chiens ou par les tortues suivants,ou pour s'attaquer à une tortue malade ou trop faible.

Quel bonheur d'en voir certaines rejoindre enfin, les yeux secs et recouvertes de sable noir, les vagues et l'Océan Pacifique, et disparaitre dans le soleil couchant!

 

Dans 45j, une autre course aura iieu, avec tous ces bébés qui commenceront leur vie par un sacré challenge.

 

Retour dans le noir sur la piste où l'on ne reconnait plus rien et on ne sait plus quels embranchements prendre (rien n'est indiqué ici). On craint des "banditos" ou autres coyotes à foie jaune, mais finalement nous voici arrivés à bon port, heureux de notre petit périple et de ces beaux souvenirs.

Mardi 25 Février 2014:

Lever à 6h, départ 7h30 pour Tamarindo et une sortie pour découvrir la mangrove et ces habitants. Une petite barque à moteur et un guide local rien que pour nous 4!

C'est super beaux, impressionnant, et le guide (mais COMMENT vois-il tous ces animaux de l'autre côté hyper bien camouflés dans les racines et les branches????) nous montre tout un tas d'oiseaux, crocodiles, iguanes, et singes hurleurs (on gardera en mémoire sa "communication" avec la famille des singes, tappant des bouts de bois entre eux et poussant un énorme grognement à leur intention! Réponse surprenante de tous les singes qui semblaient endormis, à la fois!!! Uhaina n'en pouvait plus de ses "quuuouua? Quuouuua?" ahaha!  et le bébé singe là haut lui aura bien plus aussi!

 

 

 

un croco américain la gueule ouverte (on le voit 10X mieux avec l'appareil de Ludo)

 

 

2ème croco

 

 

 

singes hurleurs

 

Txo fait des essais avec son appareil photo...

 

Ananas et eau fraiche sur la mangrove et retour au bercail, en prenant soin de passer chez "Hertz" récupérer, enfin, 2 sièges enfants pour la voiture!

Dernier après midi tranquille à los Nancites, glaces (en fait ce sera "batidas"=jus de fruits frais fraises/mangue/ananas) sur la plage d'Avellanas avec magnifique coucher de soleil sur toute aussi magnifique plage de sable clair.

phasme

 

 

 

Notre Bego, qui n'avait pas encore été photographié

Mercredi 26 Février: 

Matinée "on range et on nettoie, pendant que les enfants sont dans la piscine et/ou courent autour de la maison".

Aurevoir et merci aux parents de Sylvain pour leur gentillesse.

C'est partir pour 4heures épiques de 4X4 sur toutes types de "routes", direction la fraicheur, les nuages, et Monte Verde. Adieu la côte et la péninsule de Nicoya, c'était un plaisir!

El Puente de la Amistad, pont offert par Taiwan en guise de "l'amitié" entre le Costa Rica et Taiwan, reliant la peninsule de Nicoya à la "grande terre"

 

Le petit bonhomme au loin qui court dans la côte (sans s'arrêter svp) c'est Txo qui, sur de lui, a décrété qu'il allait courir derrière le 4X4, puisque ça va aussi vite. (Longue montée vers Monte Verde, cordillère de Tilaran sur 18km horribles)

 

Txo espère capturer un iguane qui viendra manger sa fleur

Arrivée enfin, après avoir traversé de magnifiques paysages, et croisé quelques cow boys en bottes de caoutchouc, à Santa Elena. Ville surprenant car au milieu de nulle part. Notre petit hotel "Mar inn", est tenu par une famille adorable et on ne peut plus accueuillante.

Bus local. Il y en a de toutes les couleurs. On ne sait pas comment ils parviennent à monter jusqu'à Santa Elena...

A peine arrivés et installés dans ce symptahique hotel, on décide de faire le "night tour" dans la réserve pour aller à la rencontre d'espèces nocturnes. Bien sympa, aventure à la lampe de poche avec un guide et 2 américains. Txo se régale, Uhaina chouine un peu (c'est un peu trop long et silencieux pour elle!). Les photos de Txo ne rendent rien du tout (celles de Ludo plus) mais on aura vu: 2 tatous, un coati, une tarentule magnifique à rayure, des opposums, un je ne sais plus comment ça s'appelle (sorte de gros ragondin sans queue), des insectes luisants avec 2 lumières comme des yeux, et j'en passe! Vraiment chouette et instructif.

euhh un coati je pense?

 

pates de la superbe araignée

 

Retour ravis à l'hotel où l'on compte se préparer un petit diner. Et là, on se rend compte que le Lonely Planet s'est trompé: pas de cuisine commune, simplement celle utilisée par l'hotel pour nous confectionner le petit déjeuner!! Mais les gérants, toujours on ne peut plus adorables, nous disent qu'il n y a aucun problème, on peut utiliser les ustensiles et manger là... On est un peu géné de manger là tandis que lui prépare les tables voisines pour le petit déj du lendemain. encore une fois, merci le lonely planet, je n'adhère vraiment, mais vraiment pas à ce guide. Mais pas moyen de trouver le GDR avant notre départ (pas faute d'avoir cherché).

Nuit difficile, bruyante, froide et/ou moite, Txo fait pipi au lit, ... ...

Jeudi 27 Février 2014:

Petit déjeuner copieux (fruits frais, ju, café, lait, pancakes ou toasts/oeufs).

On part direction les ponts suspendus dans la forêt. On a du mal à trouver notre chemin (on a toujours l'impression d'aller nulle part, pas de panneaux et on ne croise presque personne, quelques locaux..). Mais la route est toujours aussi belle, et me rappelle par moments les cirques et les cases créoles de la Réunion.

 

C'est enfin parti pour une petite rando découverte, de jour cette fois , et sans guide (l horaire ne collait pas) dans la forêt épaisse. Uhaina, motivée, marche toute seule une bonne partie du chemin, avant de dégringoler 3 marches de terre, s'ouvrir le nez et manger la poussière au sens propre du terme... Aie. Les animaux ont alors tous fui à 10m à la ronde!

 

 

 

 

 

 

 

Txo qui photographie un colibri..trop tard brrrrrrouuuum il est déjà reparti

 

Pique nique avec notre ami le coati

 

 

il est temps de rentrer!

L'après midi, nous allons avec Txomin, tous les 2, visiter la petite ville de Santa Elena, toute en pentes!

Ensuite, nous allons chercher Uhaina et repartons tous les 3 vers le "Serpentario" tandis que Ludo, qui a la phobie des serpents, va faire quelques courses pour le soir.

Soirée tranquille sur notre "terrasse privée" avec nos rocking chairs de "Quackers" face à la petite ville bruyante de Santa Elena et sa magnifique antenne métallique rouge et blanche.

Vendredi 28 Février:

Après le copieux petit déj, nous partons en direction de la réserve de Santa Elena pour une petite rando annoncée d'environ 2h30, sur le "camino encantado". La végétation est époustouflante, mais nous sommes déçus du peu d'oiseaux observés et des (trop) nombreux promeneurs souvent tellement bruyants... .. Uhaina et Txo marchent bien, mais Uhaina finit dans le sac à dos et je commence à avoir bien mal au dos aprs toutes ces heures de 4X4 et ces mauvaises positions à répétition.

Pique nique bien mérité après cette belle bouffée d'oxygène! On n'aura malheureusement pas réussi à surprendre le mystérieux oiseau au chant "féérique"..pas de quetzal, ni de toucan non plus..

Cet après midi, à la demande des 2 marmailles, me revoilà au Serpentario où la dame de l'accueil nous salue d'un large sourire et nous prete une lampe torche pour mieux voir les différentes espèces: boas constrictor, vipère fer de lance, grenouille venimeuse, ... les enfants adorent c'est même étonnant!

Pour notre dernier soir avant le retour sur Alajuela et l'aéroport, on se paie un petit resto bien authentique local et pas cher! Ca ne paie pas de mine mais c'est bien copieux et vraiment pas mauvais (même la sorte de taco à la viande de boeuf "bouillie" de Ludo!)

A noter quand même la montée de stress de certain lorsqu'on s'aperçoit que la portière passager avant de notre Bego a été forcée, tordue, avec un tournevis.. Ludo craint pour la caution et le retour de location chez Hertz du lendemain.. Ca a du se paser à la réserver (mais on n'avait tout retiré et même laissé la boite à gants ouverte pour bien montrer qu'elle etait vide!) ou plusot (à mon avis) la nuit sur le parking de notre hotel... le voleur a du etre surpris ou se rendre compte qu'on n'avait rien dans la voiture... On croise les doigts pour l'état des lieux et la caution, ça me rappelle des histoires tout ça..

 

Samedi 1er mars:

 

Oeufs brouillés et pancakes, rangement et on décolle vers 10h30 de Mar Inn. 3 jours à Montevverde nous auront bien suffi même si les paysages et forêts sont en effet très beaux (mais ne valent pas , à mon humble avis, certains coins des Pyrénées ou des cirques Réunionnais, tout aussi grandioses , et d'entrée gratuite!).

Piste sous le vent et les mini tornades de poussières, ça saute en tous sens et certaines visions paraissent irréelles! Un énorme bus de tourisme, suivi d'un semi remorque, croisant un 4X4 sur une piste trouée à peine plus large qu'une piste cyclable.. Comment ça passe???

Arrêt pour manger au ras de la "Pan Americana" bien passante, n'ayant rien trouvé de mieux, ils ne connaissent pas les aires d'autoroute ici!

Arrivée à Alajuela vers 15h30, on loupe la sortie vers Hertz et on se retrouve sur une voie payante avec les bouchons de sortie de San Jose en prime au retour.. et un peu de tension qui monte!

Le retour du Bego à la portière vandalisée passe comme une lettre à la poste! La navette nous amène à l'aéroport juste à côté où Ludo retire un eu d'argent pour son taxi de demain. On rejoint ensuite notre petit hotel au bord de l'autoroute (mais on s'attendait à pire niveau bruit) avec sa mini piscine où les enfants peuvent enfin se défouler un peu.

On se commande des pizzas et un Casado con pescado (plat tico avec riz, grains, légumes, banane plantain et poisson là) que l'on mange tranquilles au bord de la piscine.

Je prépare les sacs pour demain matin. Taxi commandé pour 7h. Au dodo! Ca sent la fin..