Pérou page 6

Le lendemain, nous reprenons la panaméricaine qui longe le pacific. En 10 h de car, nous voyons défiler les paysages les plus divers, mais toujours désertiques. Il n'y a sur cette 2 voies que des cars, bus, et gros camions Volvo difficiles à doubler car la chaussée, souvent recouverte de sable, offre peu de visibilité.

De temps en temps, quelques murs. Villages abandonnés ou en cours de construction ? En fait les péruviens montent un morceau de mur au fur et à mesure qu'ils ont l'argent pour le faire.
Ils utilisent des briques d'adobe qu'ils confectionnent avec de la terre et de la paille et qu'ils font sécher au soleil. Le bambou tressé est aussi très utilisé pour construire les habitations.

Déjeuner à Ica (les plafonds du restaurant, comme la plupart des habitations péruviennes, sont en bambou lié par des lanières de cuir d'alpaga)

J'ai oublié de parler des repas : tout le long de la cote, nous mangeons des crudités (salade, tomates, bâtons de carottes, rondelles d'oignons, ...), du poisson bouilli du pacifique avec du riz ou du quinoa au poivron, et en dessert, du quinoa au substitut de chocolat que j'ai mangé son vrai nom

Nous reprenons la route, avec une cote plus rocheuse

De déserts d'altitudes en plaines irriguées, nous arrivons à Arequipa dominée par ses 3 volcans enneigés et en activité : le Misti , le Pichu Pichu et le Chachani (6075 m)