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WORLDATTIDUDE

FICTION OU REALITE

LES DESSOUS DE TABLE Publié le Vendredi 22 Février 2008 à 19:25:54



Et si c’était vrai ?

Erreur : filtre « justifier » non défini (...)

Les élections municipales sont passées. Les résultats définitifs ou définitifs provisoires ont été d’ores et déjà publiés. La bourse nationale du vol, ou pour être exact du débauchage des conseillers est ouverte. La question qu’on se pose est quel sera le cours réel, selon que l’on voudrait acheter un conseiller du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ou un conseiller de l’opposition dite radicale ? En vérité, des hommes et des femmes se laisseront débaucher à vil prix ou sur la foi de promesses qui ne seront jamais tenues une fois que l’intéressé aura commis le forfait. Mais le mal dans tout ceci, c’est que dans leur nouveau parti, ils seront toujours regardés comme des traîtres. Ne dit-on pas que qui a trahi trahira ? Les conseils municipaux vont être formés bientôt. Dans certaines localités, des arbitrages intenses et délicats seront nécessaires afin d’éviter que le pire ne se produise. Dans d’autres, le parti décrétera, il fera tomber sa toute puissante et irrévocable décision, et tout le monde se rangera. Il n’y a pas de doute que de telles décisions qui consistent à imposer un maire à une localité vont provoquer un effet de rejet qui n’est pas propice pour une bonne application de la communalisation. Pendant ce temps, une rumeur envahit la capitale et même au-delà. Quelle est cette rumeur qui fait courir le tout politique Ouagadougou ? La rumeur s’emplifie chaque jour davantage. Elle se fait plus persistante. Les femmes et les hommes en parlent partout comme si c’était déjà une réalité. Cette rumeur dit que le courant ne passerait plus entre le Maire central de Ouagadougou et le frère cadet du président du Faso, François Compaoré qui a juré de le chasser de la mairie de Ouagadougou. Mais ce n’est que de la rumeur. Alors, que la rumeur court et s’éloigne pour que s’installe la vérité. Qu’elle meure de sa belle mort comme on a coutume de dire en pareille circonstance. Est-ce vrai que Simon Compaoré ne dirigera plus la plus grande mairie du Burkina Faso ? « Simon la fleur », comme aimait l’appeler le regretté Henri Sebgo va-t-il perdre son siège de Maire central de la capitale ? Si c’est vrai que Simon Compaoré ne va plus être le maire de la plus grande agglomération burkinabè ; si les choses se passent de sorte qu’il n’est plus le bourgmestre de Ouagadougou, alors militants et militantes du Congrès pour la démocratie et le progrès : tremblez. Tremblez de toutes vos carcasses car si l’on fait ainsi du bois vert, qu’en sera-t-il du bois mort sommes-nous tenté de dire pour paraphraser les Saintes écritures. Pas que Simon est irremplaçable ! Aucun homme n’est irremplaçable ; il est indispensable à un moment ou à un autre de l’évolution de la sa société. Même le président du Faso n’est pas irremplaçable. Il peut être remplacé si l’envie lui vient aujourd’hui de quitter le pouvoir. Pas que nous sommes un inconditionnel de Simon. Loin de là ! Mais nous pensons sincèrement qu’à la tête de la mairie de Ouagadougou l’homme a fait un bon travail de mobilisation au profit du parti. Peu importent les méthodes mises en œuvre. On sait que ce parti comme partout ailleurs en Afrique fait son plein de voix par toutes les manières dans ce qu’il convient d’appeler maintenant les communes rurales. Les grandes villes se sont de tout temps montrées frondeuses à l’égard des différents régimes. La raison est à chercher dans le fort taux d’alphabétisation qui y prévaut. Malgré ce handicap, Simon Compaoré a su mobiliser depuis une décennie les femmes et les jeunes, notamment des quartiers périphériques, et même des vieux quartiers. Le départ de Simon à moins de douze mois d’élections capitales comme les législatives de 2007 va être ressenti. Son absence sera beaucoup préjudiciable au CDP. Le ministre d’Etat, Salif Diallo ne dit rien d’autre quand il déclare à notre confrère L’Evénement du 10 mai 2006 : « Pour être honnête avec vous, le CDP n’a pas intérêt à voir Simon quitter la tête de Ouagadougou. Nous n’avons pas encore secrété un camarade susceptible de le remplacer. Pour le reste, je suis sûr que le camarade Simon sait qu’il n’est pas indispensable et qu’un jour... ». Propos pleins de sagesse. Alors ! A ce poste, Simon Compaoré s’est montré d’une compétence à faire pâlir même ses adversaires. Il a été efficace pour son parti en tout cas, ne serait-ce que pour avoir initié les zones rouges interdites à tous ceux qui manifestaient contre l’impunité après les assassinats de Sapouy de décembre 1998. Il fut d’une redoutable efficacité pour son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) pour avoir levé et pensionné une milice composée de loubards pour faire la peau aux militants du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques contre l’impunité. Dans d’autres circonstances comme l’assassinat de l’élève Flavien Nébié à Boussé en décembre 2000, le maire central de Ouagadougou a été d’une utilité irremplaçable. Pour la défense du régime de la IV ème République, Simon Compaoré a montré un zèle inégalable. D’aucuns diraient qu’il s’est fait l’avocat du diable chaque fois qu’il a été question des intérêts du président Blaise Compaoré et de son régime. Voilà entre autre chose l’homme qu’on voudrait éjecter de son siège de maire de Ouagadougou au motif qu’il aurait des bisbilles avec le « Petit président ». Il y a lieu de réfléchir encore par deux fois. Bien entendu, pour le moment il ne s’agit que de la rumeur. Mais, ce qui donne à réfléchir dans cette histoire, c’est la raison principale : une mésentente avec François Compaoré. Nous ne nous rappelons pas qui dans « Les femmes savantes » de Molière conseillait au jeune amoureux qu’il faut « plaire jusqu’au chien de la famille ». C’est certes là une caricature, mais si cette rumeur se confirme et si les raisons se révélaient exactes, la conclusion qu’il faudra tirer c’est que l’administration burkinabè est gérée par les Compaoré qui placent et éjectent quand ils veulent. Certes, également ce n’est pas nouveau. On l’a déjà vu avec ce qui était arrivé aux deux anciens présidents de l’Assemblée nationale Yé Bongnessan et Mélégué maurice Traoré. Mais tout de même, car on pense que les mœurs ont beaucoup évolué depuis. Si cette rumeur devenait réalité, ce ne sera ni plus ni moins une instrumentalisation de l’administration, de tout l’appareil de l’Etat. Chaque fonctionnaire grand ou petit est mis où il se trouve pour dire et agir dans le sens des intérêts des Compaoré. Ce qui est bien dommage car les Burkinabè veulent garder l’illusion qu’ils sont régis par des institutions républicaines. On a coutume de dire qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Certes, il faut un jour se décider à passer la main, en toute camaraderie. Un ministre de la IIIe République à qui le gouvernement a demandé de démissionner pour faire baisser la fièvre sociale aurait répondu : « Nous sommes venus ensemble ; nous partirons ensemble ». Nous ne pensons pas que le maire Simon Compaoré rumine de telles pensées égoïstes.

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LA PREUVE EST FAITE! Publié le Vendredi 22 Février 2008 à 19:18:58

Israël-Palestine : et si c’était vrai ?

 – 16 novembre 2004

La disparition du président palestinien Yasser Arafat est présentée tant par Israël que par l’administration Bush « comme un tournant historique » insinuant par-là que sans Yasser Arafat, « l’obstacle à la paix », des initiatives pour la paix sont désormais possibles. Et si c’était vrai que la disparition du Raïs révélait au monde un nouvel homme, une nouvelle équipe gouvernementale prêts à revenir sur les positions de Yasser Arafat ? Et si c’était vrai que le premier ministre israélien Ariel Sharon annonçait miraculeusement sa disposition à reconsidérer les doléances de ses adversaires palestiniens et, pourquoi pas, imposer à son peuple un douloureux compromis ?

Le monde peut croire que la politique n’est en fait que l’art du possible, mais en cinquante ans de conflit et de rendez-vous manqués, ce même monde constate aujourd’hui que la marge de manoeuvre de chacun des protagonistes n’a jamais été aussi mince. Car l’impasse qui dure depuis près de quatre ans semble indiquer que chacun considère ce qu’il a donné comme la limite du sacrifice possible. Ariel Sharon et les Israéliens vont-ils, du jour au lendemain, abandonner leurs colonies et retourner aux lignes de 1967 ? N’est-ils pas trop tard pour les Palestiniens pour sacrifier une partie du territoire et Jérusalem-Est, après quatre années en enfer et après que leur chef ait été humilié jusqu’à la mort ?

On sait que les divergences palestiniennes ne portent pas sur les concessions à faire mais sur celles déjà faites aux Israéliens. Et elles sont jugées trop généreuses. Dans le contexte actuel, l’espoir de voir émerger une direction qui alignerait des revendications en deçà du minimum accepté Yasser Arafat de son vivant, relève du domaine de l’impossible. Aux yeux des Israéliens, l’insécurité et la désillusion nées de l’intifida, sont en lien direct avec la reconnaissance de l’OLP par Israël et la signature des accords d’Oslo. Ce sont-là autant de motifs sérieux pour une fronde qui a déjà provoqué, on s’en souvient, l’assassinat du premier ministre Ytzac Rabin, le maître d’oeuvre du rapprochement avec les Palestiniens. Aussi, les deux parties sont prisonnières de limites qu’il leur sera difficile de franchir. La balle n’est ni dans le camps israélien ni dans celui des palestiniens. Il ne reste que le recours à la communauté internationale même si elle est restée sans voix sur ce chapitre depuis presque quatre ans.

Autant la question de l’invasion de l’Irak par les troupes américaines a suscité un branle-bas de combat au niveau mondial, autant le conflit israélo-palestinien a laissé le monde indifférent à l’exception de rares réactions ambiguës ou timorées dans le meilleur des cas.

La communauté internationale peut-elle aujourd’hui reprendre en main ce dossier et imposer une solution de compromis qui accommoderait Israéliens et Palestiniens ? La question mérite que l’on s‘y attarde quelque peu. Depuis les dernières rencontres israélo- palestiniennes, la question de l’occupation de l’Irak est venue changer la donne dans la région du Proche-Orient, sans parler de la menace nucléaire iranienne et du terrorisme.

La proposition européenne - en fait de la France de Jacques Chirac - de faire de la question palestinienne la priorité des priorités au plan mondial a été reprise par le premier ministre britannique Tony Blair et transmise à l’Amérique vers qui les regards se sont tournés dès l’annonce du décès de Yasser Arafat. Le message est clair et s’adresse à l’Amérique de Bush qui ne peut faire, aux yeux des Palestiniens, des Russes, de l’ONU et de l’Europe, l’économie d’une implication directe et rapide dans le processus de paix. Le point de vue américain pourrait peser, en effet, d’un poids très lourd sur les décisions israéliennes et palestiniennes. Or, il se trouve que l’Amérique d’aujourd’hui n’est ni celle de Bush père qui avait réunit autour d’une table à Madrid, Arabes et Israéliens, ni celle de Bill Clinton qui a porté les négociations israélo-palestiniennes à son agenda. L’Amérique de George W Bush est engluée dans le bourbier irakien. Elle a besoin plus que jamais de partenaires, européens de préférence, pour se sortir sans trop de dommages d’un conflit dont elle a mal mesuré les conséquences.

Avant toute implication dans le conflit israélo-palestinien, l’administration américaine pourrait exiger un engagement plus fort des Européens à ses côtés en Irak. À défaut, George Bush préfèrera de loin ménager encore Israël, un allié sûr, si ce n’est l’allié le plus sûr dans la région, dans l’attente de jours meilleurs. Si aucun terrain d’entente n’est trouvé sur la guerre en Irak, celle-ci sera un autre obstacle à la paix entre Palestiniens et Israéliens qui devront se contenter de poursuivre leur guerre avec pour seul changement, l’absence de Yasser Arafat du décor.

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UN TRUC DE OUF!!! Publié le Vendredi 22 Février 2008 à 19:15:04
 Février 2008

Et si c’était vrai … ?

IT 169 - Février 2008

vendredi 1er février 2008.


Il y a deux mois, au moment de la Journée Mondiale du sida, les médias suisses ont répercuté les déclarations “fracassantes” de Bernard Hirschel, le spécialiste du VIH à l’hôpital Cantonal de Genève. Le discours était simple : une personne atteinte par le VIH, traitée et ayant une charge virale indétectable, n’est pas à risque de transmettre le virus au cours de ses relations sexuelles.

Est-ce vrai ? Très probablement oui. Ce genre d’information circule depuis longtemps déjà. Julio Montaner, spécialiste canadien du VIH, l’avait lui-même affirmé publiquement dans plusieurs congrès. Bernard Hirschel se distingue, non seulement par ses compétences, mais par son “parler-vrai” qui en fait un homme très sympathique à côtoyer. Il n’a donc pas hésité à diffuser cette information, pour la première fois, dans la presse grand public.

Bien des médecins ont abordé cette question depuis des années avec les patients qui leur semblaient être à même d’en tirer parti : ceux qui, au sein d’une relation stable, reconnaissaient qu’ils avaient des difficultés à utiliser des préservatifs en permanence. Tous (médecins, associatifs) connaissent de nombreux couples stables sérodifférents et qui le restent, sans que le préservatif soit utilisé. Peut-on pour autant se permettre de dire que le risque est quasiment nul ? Oui, puisque B. Hirschel l’a fait ! Non, si on se dit que, dans un contexte de “judiciarisation” grandissante, cela pourrait nuire à la personne qui fait cette affirmation.

Au sein des associations, le malaise est palpable. D’abord, plusieurs des “grandes” associations de lutte contre le sida ont depuis des années un abord différent, pour ne pas dire plus, du discours de prévention et de réduction des risques. Ensuite, au sein même des associations, les points de vue divergent : il n’est qu’à voir la vivacité des discussions qui ont eu lieu dans notre Comité de Rédaction d’InfoTraitements sur ce sujet. Fallait-il en parler ? Les uns étaient pour, les autres non, ou en tout cas de manière plus nuancée.

Être pragmatique et réaliste, c’est prendre acte que le discours de la prévention “pure et dure”, 100 % des relations protégées, fonctionne très mal vingt-cinq ans après l’apparition de l’infection. Les contaminations ne diminuent pas (contrairement au discours lénifiant de l’InVS*), y compris et surtout chez les gays, une population particulièrement touchée et en principe bien informée.

Mais le risque est-il vraiment nul ? Non sans doute, car le risque zéro n’existe pas. Si l’on doit chercher à citer des cas de personnes qui se seraient contaminées au cours de relations avec un partenaire ayant une charge virale indétectable, on peine à en trouver. Cela ne signifie pas pour autant que ces cas n’existent pas.

Et comme on sait que la charge virale dans les sécrétions génitales n’est pas toujours la même que dans le sang, il y a un risque théorique (faible) de contamination. Diffuser cette information en appelle à la responsabilité de chacun.

Les avantages sont importants, tant ce fardeau de la peur de contaminer ou d’être contaminé peut être lourd à porter. Si une procréation est envisagée, elle pourrait l’être sans risque de contaminer le partenaire séronégatif et sans un recours lourd et peu accessible aux techniques de PMA. Un changement radical…

Dans un couple stable (homo ou hétéro) formé de deux personnes responsables communiquant bien, il y a tout à gagner à aborder cette question franchement et à décider, en toute connaissance de cause, d’avoir ou non des relations protégées.

Mais comment ne pas craindre les interprétations risquées de ce principe dans un contexte de relations multiples et anonymes, où le risque de transmission peut exister bel et bien, tant il est difficile de connaître la charge virale de son partenaire, de savoir si son observance au traitement est excellente, et s’il n’est pas à risque de transmettre l’une de ces autres IST en recrudescence (voir notre article dans ce numéro) qui constituent en plus une porte d’entrée facilitée pour le VIH ? Dans de telles situations, le préservatif est irremplaçable, ne l’oublions pas !

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UN LIVRE QUI EN DIT LONG Publié le Vendredi 22 Février 2008 à 19:10:27

Et si c'était vrai...

La note evene : 3/5La note evene : 3/5

Et si c'était vrai...

de Marc Levy

[Littérature française XXe]

 

Résumé du livre

Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? qui s'étonne que vous puissiez la voir ? qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un coma profond à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ? Et si c'était vrai ? S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend ?

Marc Levy

Ecrivain et architecte français
Né à Boulogne le 16 Octobre 1961

Né dans les Hauts-de-Seine, Marc Levy quitte la France pour les Etats-Unis à vingt-trois ans pour y fonder une société spécialisée dans l'image de synthèse. Il reste en Amérique du Nord, sa seconde patrie, pendant sept ans et revient à Paris avec le projet de créer un cabinet d'architecture avec deux de ses amis. Il en est directeur pendant près de dix ans. Aimant raconter des histoires,[...]

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