822km...

Voici enfin l'article tant attendu qui vous éclairera sur tout ce qui a pu se passer au niveau de mes études ces derniers temps. Le titre cadre bien avec le sujet, puisque j'ai en effet pu jouer à "j'arrête, j'arrête pas, j'arrête, j'arrête pas" (et à dire vrai, c'est pas mon jeu préféré).

Ceux que ça n'intéresse pas, ne culpabilisez en aucun cas de ne pas lire ce paté, si je n'étais pas personnage principal de ce petit conte pour enfants, je ne l'aurais pas lu non plus :)

Pour commencer, il faut savoir que début juin, Mme Rey (secrétaire de l'ESM, et puis bon, je suis désolée, mais avec un nom comme ça...Pour info, on a eu nos cours à l'ESM, mais on n'a JAMAIS signé de papier comme quoi on était étudiant à l'ESM. Officiellement, j'étudie à l'ISFATES et début de l'université Paul Verlaine.) m'avait prévenue que j'avais des rattrapages du  5e semestre (celui de Metz donc). Apparemment, je n'avais pas assez de points dans le module. Les coefficients ayant changés en cours d'année, [BLAGUE n°1] mes judicieux calculs "je mise sur le coef 4 et je laisse le coef 1 auquel je ne comprends de toute façon trop rien" n'avaient donc servis à rien, et j'ai eu 1.5 en Techniques Quantitatives de Gestion et 10 en Compta (ohhhh Dervaux haha).
Toujours début juin, j'ai discuté avec Pochmann, pour finalement que nous nous apercevions que je n'avais pas besoin de passer la Kostenrechnung du 4e semestre. (oui, je sais, j'ai des rattrapages souvent, mais c'est pas bien grave, du moment que je les réussis hein) Il m'a même dit qu'au nom des règles de notation de l'ISFATES, je n'avais pas non plus à rattraper de TQG ou de compta. J'étais donc toute contente.
Suite à ça, j'ai écrit à Mme Rey pour lui dire qu'elle ne devait pas être informée du système de l'ISFATES et que je n'avais pas de rattrapages à passer. Pas de réponse.
 
J'ai été acceptée à l'IAE d'Aix, la condition sine qua non étant d'avoir validé sa licence. Si le diplôme n'avait pas encore été fourni, on pouvait également donner une attestation de réussite. Je l'ai demandé à Mme Dinis, qui m'a envoyée la demander à Mme Erb, qui m'a dit de la demander à Mme Poth etc. Quand on m'a enfin fait mon papier, j'ai explicitement demandé si oui ou non tout était validé, et on m'a dit que oui. SUPER.
J'ai encore relancé Mme Rey en lui disant que j'avais bien un papier m'attestant que tout était bon. Mme Rey était alors partie en vacances avec retour le 1er septembre.

Une fois à Aix, je reçois un mail le 7 septembre de Mme Rey, me convoquant aux rattrapages du lendemain à Metz. [BLAGUE N°2] Physiquement, il m'était impossible d'y être (c'est pas comme si Aix et Metz étaient à 10h de train quoi et qu'il y en avait un dans la journée) et puis de toute façon, je n'avais pas révisé puisque je n'étais pas censée avoir de rattrapages. Et je ne sais pas vous, mais moi je ne m'amuse pas à réviser pour le fun, au cas où nos responsables diraient de la merde. Je me suis quand même un peu affolée, et j'ai demandé ce que c'était que ce bordel (en plus poli). Mme Rey m'a donc redit que je devais passer des rattrapages. J'ai ensuite contacté Mme Poth, qui m'avait donné mon attestation, pour savoir si son papier était du bidon ou pas. Elle m'a alors expliqué que les règles de Metz et Sarrebruck n'étaient pas les mêmes. [BLAGUE N°3] A Sarrebruck tout était validé, à Metz non. (à Sarrebruck, on arrondit la moyenne à l'unité supérieure) Les coef d'un pays et de l'autre ne sont non plus pas les mêmes.[BLAGUE N°4] A SB, pour le module, j'ai 6.6 (coef 2 pour TQG et coef 3 pour compta) et à Metz, 5.75. Là aussi, il faut chercher à comprendre pendant longtemps, et encore on ne trouve pas forcément. J'ai ensuite contacté le bureau de Metz... car oui, j'étais dans la merde, il me manquait des matières et les rattrapages étaient passés.
Après de longs moments parsemés de problèmes de communication ou plutot de non-communication, on m'a dit que je repasserai TQG en janvier-février.

Là, le stress commence à se faire sentir. Parce que bon, si je suis là sous réserve d'avoir ma licence, mais que j'ai un rattrapage en février... C'est moyen.
En plus, puisque je rends mon mémoire d'ici peu, il faut que je me réinscrive à Metz et à Sarrebruck. Il parait improbable de devoir s'inscrire en L3 à Metz et en M1 à Aix... et pourtant.

Je me suis donc lamentée 2h au téléphone le soir, pensant devoir arrêter. J'ai fini par me faire une raison, en me disant que ça me donnerait l'occasion de faire un stage etc., et de multiplier mes chances d'être prise pour le Master de Management des NPO à Berlin qui me plairait...
Le lendemain, je suis allée voir ma responsable de master pour lui en parler. Je lui demande poliment si elle a 5 min à m'accorder, et quand je lui dis mon nom, voici sa réponse "vous ne faites pas le DAM, c'est ça ? alors ça sera vraiment que 5min le conseil, c'est pour ceux du DAM normalement" HAHA. [BLAGUE N°5]
Finalement, elle m'a écoutée, et m'a dit que c'était bon.
Du coup, rebelotte, il a fallu que je me remette en tête que c'était mieux etc.
C'est allé très vite, et finalement, j'avoue être soulagée de pouvoir rester et finir mon année (enfin demie année avec le stage).

Résultat des courses :
J'ai une triple inscription (Metz, SB, Aix).
Je passe mon rattrapage de TQG en février.
Je fais les 4 mois ici puis je pars en stage.
L'an prochain, je me tâte encore, mais je vais surement essayer de refaire un M1 dans un domaine plus approprié à ce que je veux faire ensuite.

Voilà pour la longue et fastidieuse histoire de ma licence :)

Lors de mon entretien à Aix, j'avais déjà commencé à détester la SNCF.
(rappel : au retour, le train avait percuté un chevreuil, et j'avais été bloquée 3h dans le train à l'arrêt, annonçant tous les quarts d'heure qu'il allait démarrer).

Le weekend dernier, alors  que je me rendais chez mon camarade et ami (et aussi celui sans qui ce blog n'existerait pas) Thibault, j'ai refait les frais du système efficace de la SNCF : un train qui avait déraillé a provoqué la suppression de deux autres trains direction Bordeaux. Dans mon TGV, il y avait donc les passagers de 3 trains, avec réservation, mais sans siège... Le vrai bordel quoi.

Enfin, ce weekend, alors que je veux partir pour Avignon, c'est encore un bordel SNCF pas possible. Les problèmes techniques réglés, un véritable périple d'aventurière commence.

Und zwar :
- Fanny est assise dans un coin pépère à faire des mots fléchés (le numéro Femme Actuelle spécial mots fléchés, il est trop classe !). Un bonhomme à tête cheloue (= louche) débarque et demande s'il peut s'asseoir à coté de moi. Je réponds par l'affirmative, il s'éxécute. S'en suit ce dialogue :
Homme chelou que je soupçonne d'être un consanguin : " je mets ma valise devant vous, y'a un obsébé sexuel qui vous regardait avant, y'en a partout"
Fanny : "hum ok"
HCQJSDEUC : "vous voulez des Maltersers ?"
F : "non merci j'ai déjà mangé (pensant: "ma maman m'a appris à pas accepter de friandises d'un inconnu")
HCQJSDEUC : "vous descendez où ?"
F : "à Metz"
HCQJSDEUC : "ah, moi à Béning-lès-St-Avold"
F :"ok"
HCQJSDEUC : "J'étais 6 semaines en vacances là. J'ai fait St Trop', Cannes, Nice etc."
F : "ah c'est cool"
HCQJSDEUC : " vous êtes étudiante ?"
F : "oui"
HCQJSDEUC : "vous étudiez quoi ?"
F : "du management international"
HCQJSDEUC : "donc vous allez être chef de rayon quoi ?"
F : "euh non, c'est pas mon ambition première"
HCQJSDEUC : "bah c'est du management aussi hein, moi je suis chef de rayon"
F : "oui ok"

Le train arrive. J'ai encore eu droit à quelques bribes de conversations et quelques regards un peu perturbateurs qui m'ont vite convaincu de feinter un sommeil profond à chacune de ses pauses clope. J'ai espéré très fort ne pas le croiser dans le train sur le chemin de Sarrebruck, et ça n'a pas été le cas. Ouf !

Le train... parlons-en. Je ne sais pas si certains d'entre vous ont déjà eu la chance de voyager de nuit en siège inclinable. C'est bien, c'est pas cher etc... mais c'est parfois très long.
Il faut s'imaginer que la personne devant vous couche son siège, il ne vous reste que peu de place, ce qui vous oblige aussi à coucher le votre. Vos jambes prennent trop de place pour l'espace dont elles disposent, donc vous êtes plus ou moins en position "gynéco". Chacun des passagers qui bougera pendant le voyage provoquera un léger "couic" genre grincement de bâteau un peu. On s'y habitue à force. Ce par contre, à quoi on ne s'habitue pas, ce sont les sonneries récurrentes censées réveiller le propriétaire du téléphone pour qu'il ne loupe pas la sortie. Pour ce Marseille-Metz, on a eu droit à de la techno un peu trash, de la guitare gitane et Mickael Jackson. Si enfin, vous avez de la chance, vous profiterez peut être d'un courant d'air frais tout le trajet (clim oblige..)
Tout ça pour dire que oui, c'est long, mais au moins on est content d'être arrivé.
Sommeil pour ce trajet : + ou - 5h par tranches de 1/2 heures. On va essayer de faire mieux en redescendant.

L'après train.
Raphaël m'avait gentiment proposé de petit déjeuner avec lui chez Marius en attendant ma correspondance. Entre un pain au chocolat (et pas nutella) et un grand café, nous discutons donc des quelques problèmes de l'Isfates et autres réjouissances de la vie étudiante. Puis, une dame qui était à sa 2e bière à 8h du matin, commence un discours des plus ridicules. En résumé, elle me disait que je devais parler moins et moins vite pour séduire Raphaël, car même s'il était mon ami, il finirait mon meilleur amant, parce qu'on se connait, que je ne devais pas faire la même erreur que dans Secret Story et que si j'étais énervée, je devais rire. Elle m'a ensuite demandé de deviner son âge (40 ans) et m'a dit qu'elle était passée à côté de plein d'hommes et que je ne devais pas faire cette erreur. Elle m'a appelée "sa fille" tout le long du monologue (sa fille a 19ans il parait).
Puisqu'elle nous a un peu saoulés, le gentil monsieur de chez Marius nous a fait payer qu'un petit dej' sur les deux finalement. C'était un mal pour un bien alors :)

Ce que vous aurez appris aujourd'hui : Fanny est maladroite (non bon, ça on le savait déjà), Fanny déteste la SNCF, Fanny a le chic pour attirer les freaks de la planète.

Il est important de considérer le fait que Fanny ne se plait dans aucun de ses rôles.

And, fyi : Fanny va retourner sur XP. Linux c'est bien pour les gens qui arrivent à s'en servir. Chez moi, ça rejette le net (la rime de fous), ça détecte pas mon MP3 (encore une) et il manque 2cm quand j'imprime.
Cela dit, je lance un message: j'ai anniversaire le mois prochain et j'aimerais un macbook. Cotisez vous donc jeunes gens (chacun possèdera symboliquement une touche du clavier).

Merci de votre compréhension,
cordialement,

Fanny Krebs.

(PS : être à la maison c'est trop bien, y' a du gateau de la mamie, des confitures, un lave vaisselle, un grand lit, ma famille et internet.)

K.

Après les quelques jours de cours passés (2 pour l'instant) et ma troisième semaine entamée dans ma chambre U de la cité des Gazelles (ça rappelle vite fait la Tunisie ça haha). Il y a quelques corrections à faire :

 

1)      Les Aixois

Je ne peux pas trop changer de point de vue, je l'admets. J'ai rencontré des gens vraiment bien, mais c'était des étrangers. Oui, je me fonds dans la masse des étudiants Erasmus (je vous rappelle que je suis moi-même en semestre à l'étranger ici). Ça me fait plaisir de voir des gens bien, et eux ça leur fait plaisir de pouvoir parler en français (entre eux, ils parlent anglais). Hier, au resto U, j'ai donc mangé avec des Hongrois, une Allemande (de Munich... Du coup on a parlé de la ville un peu, y compris de la Frühlingsfest, j'ai tout de suite pensé à toi Cracotte), une Finlandaise, un Anglais, et un Néerlandais, on a fait la leçon en conséquence : « un couteau », « une fourchette », « un plateau », « une cuillère » (voire une couillère pour certains... les accents sont plutôt marrants), le verre ils connaissaient déjà. Sinon, j'ai rencontré d'autres étudiants, non Erasmus, mais en échange à l'IAE, notamment des Brésiliens. On parle anglais, ce qui me permet de me remettre dans le bain (je confonds un peu avec l'allemand en ce moment). Il paraît même que je parle si bien anglais qu’on ne dirait pas que je suis Française. Un des Brésiliens m'a dit de me présenter en tant qu'Allemande la prochaine fois pour vérifier que ça passe comme une lettre à la poste. Je ne sais pas si c'était pour me flatter ou si c'était pensé... je m'en fous un peu à la rigueur, les deux me conviennent :)

 

2)      ISFATES quand tu nous tiens

Figurez vous que même si l'on est au mois de septembre, je suis toujours à l'ISFATES. En fait, je suis aussi en Master à l'IAE. (c'est peut-être ça le double diplôme finalement haha). J'ai eu quelques problèmes de rattrapages apparemment. L'ISFATES a eu quelques problèmes de communication apparemment (Sarrebruck et Metz c'est loin, c'est ça le souci). Bref, on est dans la merde jusqu'au cou en attendant d'en savoir un peu plus. On est en plein ballottement, ça ballote un peu trop, c'est ballot. Cela dit, on pourra dire ce qu'on veut de l'ISFATES, et je pensais vraiment en avoir fini avec l'organisation de m***e (oui maman, j'ai mis des étoiles pour pas dire de gros mot), mais visiblement le système IAE d'Aix est pas mieux. Mi-septembre, toujours pas d'attestation de scolarité, toujours pas de carte de SIUAPS, car il faut l'attestation, toujours pas de code pour se connecter à la bibliothèque à côté de la Cité U, car il faut l'attestation, toujours pas de Sécu étudiante, car il faut l'attestation... je peux continuer encore un peu, mais je pense que vous avez compris l'idée. Ici, on a la chance d'avoir une boîte mail IAE, ça fait classe et c'est pratique pour envoyer les informations. Cela dit, envoyer des infos et des cas un peu plus tôt que la veille, c'est encore mieux...

 

3)      DAMn it!

Le DAM (petit rappel à ceux qui n'ont pas suivi dès le début) c'est l'invention de l'IAE pour acquérir des fonds (3700 euros par 135 ça fait une petite somme rien que sur les M1). Le prétexte c'est d'offrir un diplôme complémentaire au Master. Sont compris dedans, des cours de brain gym (apprendre à se relaxer en se caressant l'oreille...je schématise, mais c'est ça l'idée), des mathématiques, un jeu d'entreprise, apprendre à écrire efficacement, et d'autres bonus divers : le TOEFL, l'accès au Career Service Center, l'accès à la CVthèque, la création d'une présentation video... Jusqu'ici, on a bien remarqué la différence entre les DAM et les PADAM (il faut savoir que sur 150, on est max 15 à pas l'avoir pris). La description que j'ai pu faire des gens de l'IAE que j'avais croisés jusqu'à présent, c'était essentiellement ça en fait. Eh bien en fait, chez les FET (ma classe quoi), j'ai l'impression que ça se ressent moins. Les gens sont plus abordables, viennent de milieux différents, et sourient :) Ça fait plaisir, je me sens moins seule dans ma bulle, et j'ai espoir quant au devenir de cette année.

 

4)      Le début des cours

Vendredi, Marketing : prof très intéressante. Française, mais avec une accent anglais super. Le contenu du cours m'a bien plu aussi. Bref, très bonne impression.

Lundi pas cours = Bachelorthesis

Mardi, dans la matinée, Strategy : prof Égyptien ou Pakistanais (les avis divergent) avec un accent incompréhensible (enfin si, mais il faut vraiment s'accrocher et tendre les deux oreilles). Le contenu me plait pas trop... ça doit pas aider.

Dans l'aprem, English : prof Américain. S'il y avait une personne regroupant tous les clichés qu'on a des Américains, il serait cette personne. Un accent vraiment dégueu, genre « je prononce un mot mais il est coincé quelque part dans ma gorge », obèse (j'ai rien contre les obèses, mais ça fait partie du cliché), et qui fait des blagues à deux balles. En fait, il me fait penser au prof qu'on avait au 2e semestre à Metz pour ceux qui l'avaient aussi... Mais avec lui on va bosser pas mal apparemment.

 

5)      Internet

J'ai parlé avec des voisins, ça nous saoule tous de pas avoir internet. Et on commence à saouler le secrétariat à force de leur demander quand est ce qu'on aura... Toujours pas de nouveau, mais on garde l'espoir. On va voir pour appeler directement chez le fournisseur des Cités U, ça a marché à celle d'à coté apparemment. To be continued donc...

 

En résumé, je dirais que le début de cette 3e semaine annonce une suite sympa. J'ai rencontré des gens intéressants. Le contenu des cours me plait. Alors même si je doute qu'Aix sera ma ville préférée et que je finisse par vouloir y rester. Même si je doute que cette année sera ma meilleure année, je pense m'y plaire et pouvoir en tirer le meilleur. J'ai de nouveau la (petite) patate. Et puis, j'aime l'idée de passer le weekend chez Thibault à Montpellier. J'aime l'idée de bientôt rentrer chez maman (avec tout ce qui va avec). J'aime l'idée de vous revoir. Vous me manquez.

 

Je vais finir par un mot : hermétique (on a décidé au Resto U que ce mot qualifiait bien les gens d'ici) et ces paroles de Miss Kittin : «  I'm ready to kick some ass barefoot tonight ».

 

 

K.

 

PS : Dans 10 jours je serai de retour dans le Grand Est. Une information de la plus haute importance doit cependant vous parvenir. La voici : Lorsque vous me verrez, je serai emmitouflée comme en hiver. Ce n'est pas que j'aie pris la grosse tête, genre dans le sud il fait trop chaud et dans le « nord » trop froid... Non non. C'est juste qu'entre les piqûres d'insectes (j'ai toujours pas trouvé ce qui s'était acharné sur moi à ce point, j'ai encore des traces en tout cas) et les poussées d'acné que le stress m'a provoquées, je préfère me camoufler. Glamour, quand tu nous tiens...

 

 

Voilà une ultime correction concernant mon adresse postale.
J'ai bien reçu le courrier envoyé à l'adresse distribuée par mail (celle aussi que j'écris moi même sur les enveloppes) mais apparemment l'acheminement du courrier vers ma boîte aux lettres (à lettre ? je ne sais jamais) est plus rapide avec l'adresse que le Crous nous a donné ce matin, à savoir :

Melle Krebs Fanny
Pavillon 6, ch 6122
Cité université Les Gazelles
31 avenue Jules Ferry
13621 Aix en Provence Cedex 1

Merci de noter celle-ci et de rayer l'autre :)

K.

(suite)
Jour J.

20h: (Ouverture des portes à la clientèle : 21h)
Arrivée dans dans la discothèque déserte [drôle de sensation au passage]. L´éclairage fonctionne, la musique n´est pas encore lancée, ...ambiance morbide.

Je fais la rencontre de ma Mitarbeiterin  (Judith) qui à la demande de mon prénom remarque immédiatement que je suis Français. Après deux tentatives infructueuses pour tenter de prononcer correctement mon prénom, je me satisferai de Roman . Salle überclimatisée

On se met en position derrière le bar [en tenue de travail] et c´est parti...
On récapitule ensemble les prix et les différentes boissons, on prends nos marques et nos repères. Elle me donne quelques conseils sur la manière de servir, de compter les rendus de monnaie et comment organiser son porte monnaie pour s´y retrouver plus vite. Merci Judith

20h40 : dernier Briefing on the dancefloor
un petit shooter de vodka rouge pour tout le monde. Tout le monde est un peu en stresse. Les patrons sont au bord de l´arrêt cardiaque.
Retour au bar.

21h: Ouverture des portes
Annonce de ma chef, 5 personnes portent des bracelets rouges ce soir [rien à voir avec la kabbal ], ils ont le droit à un open bar. Je les reconnaitrai vite vu qu´ils ont passé la soirée au bar à enchainer les Alkoholmischungen

Le début de soirée est plutôt calme, la salle se remplit et les clients commandent presque tous la même chose, bière ou crémant [les deux sont gratuits jusqu´à 23h]. Au moins pas de soucis avec l´argent ! par contre pas beaucoup de pourboires .

23h: ça commence à être dur, toujours pas de pause, le rythme s´accélère...

2h: la boite est pleine à craquer, on entend à peine la musique, qui est couverte par les discussions de la foule [on apprendra le lendemain que plus de 800 personnes étaient présentes et la file d´attente devant la porte était encore très très longue].
Plus de verres, plus de redbull, plus de crémant, un membre de l´équipe doit faire des allers retour incessants entre le stock à la cave,  le lave-vaisselle et le bar.
Là je comprends que la pause se sera pour une autre jour.

4h: fin de la ruée, rythme normal [toujours pas de pause], je me blesse avec une capsule en ouvrant une bière. Heureusement j´avais repéré la trousse de secours [qui au passage était plutôt une trousse d´urgence avec une couverture de survie, mais pas de pansement]. 5 minutes pour une pause pipi, enfin!

6h:  éclairage de la salle (la lumière blanche est le soulagement ultime de tout(e)s serveurs/serveuses, signe de la fin de la soirée). Qui a dit fin de soirée?.... pas pour tout le monde, il faut encore une heure de nettoyage [incluant les vomis (sisi, certains clients ont confondu toilette et banquette )]

7h: réunion dans bureau, répartition des pourboires [la même chose pour tout le monde] soit tout de même 120€ (yeah, yeah), ciao et bonne nuit, je rentre exténué.

A noter:
- 3 clins d´œil (femme ou homme)
- une cliente qui voulait systématiquement commander en français (Ge voudrrré oun Biére svp Meuuussssieur)
- un garçon qui a passé sa soirée a payer des verres à des filles en laissant de gros pourboires (une heure, une fille....)
- une fille qui a passé sa soirée au bar en se faisant payer des verres.
- un groupe de Français qui voulait du champagne gratuit pour un anniversaire
- un sarrois que je n´ai pas compris du tout, j´en ai déduis qu´il voulait une bière Ur-pils (Klischee)

R.

Merci à Aurore et Gloria qui m´ont soutenu dans le début de soirée.