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HOMMAGE à MIRIAM MAKEBA Publié le Samedi 22 Septembre 2007 à 00:26:51

Miriam Makeba au festival de jazz de Cape Town en 2006

 

Miriam Makeba est probablement la femme et la chanteuse africaine la plus célèbre de la planète. Elle est retournée vivre, il y a cinq ans, à Pretoria, à quelques pas de là où elle vécut enfant. Il y a quelques mois, elle était venue rendre visite à son public parisien, pour un concert chic à l’Olympia, histoire de montrer qu’elle est encore debout, à soixante-huit ans. Une légende vivante qui trimbale tout à la fois une incroyable juvénilité et la lassitude de ses ravages intérieurs.

Née en 1932 dans la capitale sud-africaine, Zenzi de son vrai prénom, diminutif d’Uzenzile qui signifie, " Tu ne dois t’en prendre qu’à toi-même ", commence son destin tristement exemplaire en prison : elle n’a que quelques jours lorsque sa mère est inculpée durant six mois pour avoir fabriqué de la bière afin de subvenir aux besoins de sa famille. Son père meurt lorsqu’elle a cinq ans. En 1947, les nationalistes afrikaners gagnent les élections et plongent le peuple noir dans l’arbitraire et la violence que peut receler un régime dictatorial et raciste tel que l’apartheid.

À 20 ans, Zenzi Makeba, bonne d’enfants puis laveuse de taxis, vit seule avec sa petite fille Bongi et sa mère. C’est là qu’elle commence à chanter, presque par hasard, avec les Cuban Brothers, puis les Manhattan Brothers, en 1952, qui lui donnent son nom de scène, Miriam. Si elle est déjà une vedette, elle se sert de son nouveau gagne-pain pour dénoncer le régime.

De l’exil au pardon

Lorsqu’à 27 ans, elle quitte en toute légalité l’Afrique pour les besoins de sa carrière, elle ne sait pas qu’elle sera de fait bannie de son pays. Elle arrive aux Etats-Unis, parrainée par Harry Belafonte qui lui donne sa chance un soir de 1959. En quelques semaines, Miriam Makeba devient une star. Elle côtoie Marlon Brando et Duke Ellington, chante au Madison Square avec Marilyn Monroe pour l’anniversaire du président Kennedy. " J’étais très honorée, mais le lendemain, j’épluchais mes légumes dans ma cuisine " confie-t-elle au journal français Libération. En 1960, sa mère meurt. Miriam Makeba apprend sans aucune explication qu’elle est interdite de séjour et ne peut donc assister aux obsèques de sa mère.

Un exil de plus de trente ans commence. Elle ne cessera de prononcer des discours anti-apartheid et d’appeler au boycott de l’Afrique du Sud devant les Nations Unies. Elle chante en zoulou, en zhoxa, en tswana. Ses mélodies chantent la tolérance, la paix et le devoir de mémoire. Elle vit partout, libre et traquée, aux Etats-Unis, en Guinée, en Europe. Elle est devenue le symbole de la lutte anti-apartheid, avant même Nelson Mandela. Dans ses chansons, pas l’ombre d’une amertume, aucune pointe de cynisme, mais une dignité à toute épreuve.

Aujourd’hui, Miriam Makeba reste sidérée de voir certaines régions d’Afrique s’entretuer, elle qui rêve depuis toujours d’une grande Afrique unie. Pour son pays, elle exhorte ses frères noirs au pardon. " Il faut nous laisser grandir. L’Afrique du Sud n’a que sept ans d’existence. Les Noirs et les Blancs doivent apprendre à se connaître, à vivre ensemble. "

Celle qui a toujours défendu bec et ongles son statut de chanteuse plutôt que celui de femme politique continue son combat sous une forme nouvelle. Elle s’occupe de l’insertion des jeunes filles des townships en difficulté, en favorisant l’ouverture de maisons d’accueil.


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info sur la musique traditionnelle des antilles le gwo-ka pour la guadeloupe Publié le Vendredi 21 Septembre 2007 à 23:44:36

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Festival de Gwo-Ka de Sainte-Anne:
 
Pour sa 20ème édition, le Festival de Gwoka, événement phare des grandes vacances a accueilli, du 7 au 15 juillet 2007, artistes et public dans le bourg de Sainte-Anne.
Conviviale et chaleureuse, cette nouvelle édition s'est voulue aussi éclectique et s'est dotée cette année encore d'un plateau artistique exceptionnel.
 
L'année 2007 est placée sous le thème "Repriz".

L'occasion de se mêler à des personalités et des musiciens guadeloupéens vivant dans et hors de l'archipel.

Fondé en 1987 sous l'impulsion de Félix Cotellon, Président du Centre d'Animation Sportive et Culturelle et de Georges Troupé, ses racines consolidées et sa maturité affermie, le festival est devenu au fil des ans un événement culturel annuel d'envergure pour toute la région.

L'évolution constante qui distingue le Festival de Gwoka de Sainte-Anne porte sur sa structure pédagogique et artistique et sur la volonté de quelques-uns de faire revivre à travers lui une musique et des danses d'une grande valeur symbolique.

Il a permis l'éclosion de plusieurs écoles renouvelant ainsi un art toujours en mouvement.
Le festival est ouvert à tous.

 

 

IV) RYTHMES ET DANSES DU "GWOKA"

Dès le 18ème siècle (selon Emma Monplaisir) les danses essentiellement africaines (danse congo, danse du serpent) avaient complètement disparu pour laisser place aux danses en soliste ou de couple dont la plus célèbre était le "calenda".

Les rythmes du gwoka se sont élaborés au fil des années. Ils se composent actuellement de sept "konnyé" rythme de base auxquels correspondent 7 façons de chanter et de danser. Ils ont pour noms :

- le "toumblak" (le plus connu) qui est aussi danse de l'amour avec ses postures suggestives. Se rapprochant du "calenda", il rappelle les danses de la fertilité en Afrique (le "toumblak" devient "toumblak chiré" quand le rythme s'accélère jusqu'à l'envoutement).

 

- le "graj" : danse de travail dont les mouvements évoquent les différentes phases de la fabrication de la farine de manioc.

 

- le "mendé" qui est aussi un rythme et une danse de carnaval. Il symbolise l'évasion collective. Ce rythme incite à la marche et au défilé.

 

- le "woulé" : sorte de valse piquée appelée aussi "ballon", était autrefois dansé avec un foulard (danse de travail).

 

- la "granjanbel" (ou " padjanbel) : rythme et danse de travail qui rappellent les mouvements saccadés des esclaves des plantations.

- le "kaladja" : danse de l'amour (triste) - chagrin ("lenbé") ou événement triste.

 

- le "léwoz" qui est sans doute le rythme le plus complexe et difficile à exécuter. C'est aussi une danse d'incantation probablement désacralisée et provenant des sociétés secrètes à l'origine des révoltes aux XVIIIème siècle.
L'origine de son nom est aussi énigmatique que celle du "ka" ou du "gwoka".
Une variété du "léwoz" traditionnel "indestwas" dénommé alors "léwoz jabren" est plus récemment apparu avec de "gran joua" comme Carnot, Baguy, et Conquet.

  http://perso.orange.fr/indestwas.ka/gwoka/rythmes.htm

 

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blogs AMIS Publié le Mercredi 19 Septembre 2007 à 15:35:11

 

 

Sur ce blog vous aurez la chance de cliquez sur des liens qui pourrons vous rapporter gros continuez votre visite.

 

Radio4jl

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la Guadeloupe fragilisée par la contamination de ses eaux et de son sol Publié le Mercredi 19 Septembre 2007 à 14:47:31

 

"Les antilles empoisonnés"

Source,  Termes, et articles de RMC info

Le cancérologue, qui a mené au printemps dernier une mission aux Antilles à la demande d'associations écologistes, doit rendre mardi à l'Assemblée nationale un rapport de 52 pages concluant que l'usage généralisé des pesticides a provoqué un "désastre sanitaire" en Guadeloupe et en Martinique.
Interrogé par Le Parisien, il dit que le sol et l'eau de ces îles ont été "empoisonnés" par les pesticides utilisés massivement dans l'agriculture, et notamment le chlordécone et le paraquat, présents dans les plantations de bananes.
 
"Je pense que cette affaire se révèle être beaucoup plus grave que celle du sang contaminé", a-t-il dit au journal, soulignant que les pesticides étaient impliqués dans la genèse de certains cancers ainsi que dans des malformations congénitales et des troubles de la reproduction.
Le Pr Belpomme cite plusieurs constatations semblant aller dans le sens de sa thèse - même si aucune étude épidémiologique ne l'appuie pour l'instant : un taux élevé, aux Antilles, de cancer de la prostate (deuxième rang mondial) et un taux de malformation congénitale en hausse.
Il cite également la contamination au chlordécone en Guadeloupe de toutes les femmes enceintes et tous les nouveau-nés.
"Tout cela est scientifiquement établi, mais nous n'avons pas encore la preuve épidémiologique que les cancers de la prostate sont liés au chlordécone", précise-t-il.
Le chlordécone, pesticide puissant, a été interdit en 1990 sur tout le territoire français sauf aux Antilles, où il ne l'a été que trois ans plus tard.
Interrogé sur Europe 1, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a jugé la situation "très grave" aux Antilles.
"On a une opportunité de faire autrement à partir de maintenant et heureusement, puisque les bananeraies ont été détruites par le cyclone (Dean)", en août, a-t-il expliqué.
"Au moment où l'on va replanter, on a l'occasion d'utiliser peu ou pas de pesticides. On est dans un nouvel état d'esprit, il faut gérer le passé, il doit être fait avec rigueur et avec le souci de connaître la vérité."
 
Article de RMC 
 
 
 
 
 
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Bienvenue sur ce blog créer le 19 septembre 07 Publié le Mercredi 19 Septembre 2007 à 09:36:07

 

 

Je vous proposes des articles basés sur l'histoire, des réflexions, de la littérature, des rubriques , des photos, des vidéos, des images de paysages, des promos, et des liens utils.

 

Cette propriété est sur les terres de la famille Longueteau qui fabrique du rhum de pere en fils , pensez- à vous rendre à  Sainte-Marie Pour visiter cette distillerie.

 

Rhum

Distillerie Longueteau – Distillerie Esperance - Sainte Marie : Guadeloupe

Ouverte de 9h à 18h en semaine, de 9h à 13h le samedi le matin et fermé les dimanches et jours fériés. Située à la sortie de Sainte-Marie en direction de Capesterre. Le rhum Longueteau est fabriqué à la distillerie Espérance-Monrepos depuis 1895. La tradition est toujours perpétuée par des membres de la famille. Il est diffusé sous deux marques : Longueteau pour l'export et Monrepos en diffusion locale. La visite du domaine est gratuite. Vous apprendrez toute l'histoire de ce domaine qui a été perdu aux jeux en 1895 par un des héritiers du marquis de Sainte-Marie .

 

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