En 1965, les études secondaires terminées, à l'image de son père, il pense à une carrière militaire mais abandonne cette idée après son passage au 40e Régiment d'Artillerie basé à Chalons-sur-Marne. À la même époque, il collabore à différentes feuilles de choux de la région et s'intéresse au mécanisme de la presse et de l'édition. En 1970, de retour à la Martinique, Delsham est consterné par deux évidences qui lui avaient échappé jusqu'alors : 1.) L'indigence d'une presse dominée par la Radio Télévision Française et par France-Antilles, quotidien du groupe Hersant. En face, les journaux de partis politiques réagissaient très vivement contre ce qu'ils estimaient être une volonté d'aliénation du peuple martiniquais par les autorités. La radio et la télévision ne réalisant aucune production locale, diffusaient des informations en provenance de France. Les journalistes, en réalité, étaient des lecteurs de dépêches, tandis que le quotidien traitait les chiens écrasés. 2.) L'absence totale de livres écrits par des auteurs antillais. Aimé Césaire, Frantz Fanon, Joseph Zobel – les seuls existants à l'époque – étaient introuvables en librairie. |
Tous nos remerciements à Claude V. et Sara G. (Martinique) pour ces photographies. |
Billet de dix francs en circulation dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane
jusque dans le début des années soixante-dix.
cette lampe avait sa place dans toutes les maisons , il n'y avait pas d'électricité dans tous les foyers, alors les bougies et les lampes éclairaient les familles.