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Alexandre Pierre-Lucien plus connu sous le nom d'Alexandre STELLIO C'était un grand clarinettiste, interprète et compositeur. Parmi les nombreux classiques de la musique antillaise qu'il a composés, on lui doit "Sépen mèg". Véritable ambassadeur de la musique antillaise. | |
Loulou BOISLAVILLE (1919-2000) Originaire de la commune du Prêcheur, Loulou BOISLAVILLE a marqué le monde musical folklorique de part ses compositions (La sirèn, Vaval pa kité nou ...). Ses dons pour la musique et le chant lui ont permis, sans aucune formation musicale approfondie, d'obtenir des prix de concours de chansons créoles, valses, biguines et mazurka. | |
Marius CULTIER Pianiste. Auteur de la chanson "Le concerto pour la fleur et l'oiseau" interprétée en 1982 par Jocelyne BEROARD qui obtient le 1er prix de la chanson d'Outre-Mer. | |
Eugène MONA (1943-1991) Grand artiste qui réhabilita la musique communément appelée "mizik vié neg" avec flûte, ti-bois, tambour. Parmi ses succès, on n'oubliera pas "Ansinel mi mwen, mi wou", "Mango véa", Doudou Ménard. | |
Paulo ROSINE (1948-1993) Grand pianiste. Il a joué avec le groupe West Indies Jazz Band et le groupe Malavoi. On lui doit, entre autre, "La Filo" et "Jou ouvè". | |
Robert MAVOUNZY (1911-1974) Jouant de plusieurs instruments (clarinette, saxophone, batterie), Robert MAVOUNZY a participé grandement à l'introduction du saxophone dans la musique créole. | |
Rosier AUDIBERT | |
Albert LIRVAT | |
Faissal VAINDUC
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C’est à 26 ans que Luc Saint-Éloy rentre dans la troupe du « Théâtre noir » dirigée par Benjamin Jules-Rosette. Il devient ensuite directeur artistique du « Théâtre de l’Air Nouveau » après le départ de Marie-Line Ampigny avec qui il avait fondé en 1983 la compagnie, qui s’appelait alors « Théâtre de l’AIR », et qui s’est fixé pour objectif de faire vivre le répertoire théâtral antillo-guyanais en France. Il se consacre alors à l’écriture dramatique et à la mise en scène. En 1988, lors de la sélection au prix Gibert Jeune de sa première pièce Le prix de la terre, il fait la rencontre du dramaturge Bernard-Marie Koltès, qui devient pour lui un père spirituel et lui donne foi en l’écriture et en la création. En 1991, sa pièce Trottoir Chagrin obtient le premier prix au concours d’écriture dramatique de la Soif Nouvelle organise par le Centre Dramatique Régional de la Martinique. Il adapte et met en scène de nombreuses créations autour du conte, de la poésie et de la musique traditionnelle antillaise. Il revendique son appartenance aux traditions afro-caribéennes par l’intégration du tambour-ka sur la scène qu’il transforme en espace sacré pour communiquer avec les ancêtres. Son travail est résolument orienté vers l’affirmation d’une identité culturelle distincte des canons français et occidentaux. |
À la fin de ses études en 1961, Rupaire prend son premier poste comme instituteur à Saint-Claude (Guadeloupe). Par insoumission, il refuse de faire la guerre d'Algérie dans le camp des forces coloniales françaises et il rejoint – à la frontière marocaine, ayant passé par l'Europe de l'Est – l'A.L.N. (l'Armée de Libération Nationale) algérienne. Rupaire reste en Algérie après l'indépendance du pays en juillet 1962 et devient professeur au Lycée de Douera, près d'Alger. Il participe à la mise sur pied d'une politique de l'éducation algérienne. Après le massacre à Pointe-à-Pitre au mois de mai 1967 par les forces françaises de plus de 80 Guadeloupéens, Sonny Rupaire prend la décision de rentrer en Guadeloupe et d'écrire en créole. Vers la fin de l'année 1967, il part vers Cuba où il va représenter l'A.G.E.G. (Association Générale des Étudiants Guadeloupéens) auprès de l'O.C.L.A.E. (Organisation Continentale Latino-Américaine des Étudiants) de 1968 à 1969. En 1969, il rentre clandestinement en Guadeloupe, sous le pseudonyme de « Camarade Max ». Rupaire restera dans la clandestinité jusqu'à son amnistie par le gouvernement |
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Son univers d'enfance est celui du quartier de Lalé Pôyé à Grand-Bourg. C'est un univers fantastique. Dans un récit autobiographique, Le Dernier Matin, il décrit les méandres de cet univers unique, magique et insaisissable où, dans une atmosphère hyper-dimensionnée par rapport aux aspirations (et aux courtes jambes) de l'enfant; les rues et les arbres de son quartier n'ont pas de limites.
C'est dès cette période de l'enfance que l'auteur a forgé, embelli ou dramatisé tout ce dont il parle plus de quarante ans après. En tant que témoin direct – témoin admis ou non admis –, Max Rippon a engrangé ses impressions sur Marie-Galante. Il a appris à connaître certaines personnes, certaines choses du « système marie-galantais » car, pour lui, Marie-Galante est un système qui ne peut se dévoiler qu'à ceux qui veulent bien lui consacrer une part essentielle de leur énergie. C'est ce pays qui lui a permis d'initier le statut d'«écrivain marie-galantais» dont d'autres peuvent se réclamer aujourd'hui.
Par son ascendance maternelle, il est issu d'une riche famille de Blancs créoles implantée aux Antilles de très longue date, alors que son père est d'une famille de juristes installée en Guadeloupe depuis 1815. Après une enfance idyllique, passée dans un cadre protégé et une nature luxuriante, le jeune créole vit en 1899 l'événement qui marquera à jamais sa psyché de créateur : le départ de toute sa famille vers la France, tournant ressenti fondamentalement comme un exil. En métropole, les Leger s'installent à Pau, où Alexis, lycéen brillant, s'adapte progressivement à son nouveau cadre de vie. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1904, il débute à Bordeaux des études de Droit, tout en suivant également des cours de médecine, de Lettres, de philosophie; ces années d'apprentissage sont caractérisées pour cet étudiant éclectique par une intense vie intellectuelle. |