Pluie
Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble, et que nul vent ne berce,
Se penche, et brille en pleurant sous l'averse ;
Le deuil de l'air afflige les oiseaux.
La bourbe monte et trouble la fontaine,
Et le sentier montre à nu ses cailloux.
Le sable fume, embaume et devient roux.
L'onde à grands flots le sillonne et l'entraîne.
Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau.
La vitre teinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau.
Le long d'un mur, un chien morne à leur piste,
Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard,
La terre est boue, et le ciel est brouillard,
L'homme s'ennuie : oh! que la pluie est triste!
Sully-Prudhomme
Le chat est un mammifère carnivore de la famille des félins. Des grands félins comme le lion, jusqu'au petit chat domestique, tous appartiennent à la même famille. Le chat domestique est très répandu et connu de tous. Chaton, il aime jouer mais, avec l'âge, il devient de plus en plus indépendant.
Le chat est un descendant du chat sauvage. Il existe de nombreuses races de chats, mais la seule différence entre eux est la couleur et la texture de son poil. Son ouïe lui permet d'entendre des ultrasons allant jusqu'à 30,000 Hz. L'oreille humaine est limitée à 20,000 Hz.
Sa vue ne lui permet pas de voir dans le noir total, mais dans la pénombre il est beaucoup plus performant que l'humain dont le champ de vision est de 125° et celui du chat 187°. En pleine lumière la pupille de son oeil prend la forme d'une fente étroite et allongée, alors que dans la pénombre elle se transforme en un cercle parfait. A sa naissance le chat a les yeux bleus mais cette couleur n'est pas permanente.
Son odorat est quarante fois plus développé que celui de l'homme et il peut détecter une nourriture avariée ou contenant du poison. Ses moustaches lui sont utiles pour détecter la proximité d'un objet ou la largeur d'un orifice.
La maturité chez les chats arrive habituellement vers l'âge de neuf mois. La femelle s'accouple à plusieurs reprises avec des chats différents, ce qui explique que dans une portée il peut y avoir des chatons différents en couleurs. La gestation dure 60 jours et la chatte ne se dépense pas trop. Elle a de 4 à 5 chatons. Le petit naît aveugle et sourd.
Le chat dort environ 15 heures par jour. Il chassera surtout la nuit, les souris, mulots et autres petits rongeurs car ils sont des prédateurs. Le chat ronronne parfois de plaisir ou de bien être mais on ne connaît pas le mécanisme du ronronnement.
La stérilisation limite le danger de contamination car le chat ne cherchera plus de partenaire donc son contact avec d'autres chats sera moindre. Le risque de bagarres et de morsures pouvant transmettre des maladies ou des virus se trouvent grandement amoindris.
Le mâle se nomme un chat, la femelle une chatte et les bébés sont des chatons.
La durée de vie du chat est d'environ 14 ans, mais certains vivent plus vieux.
Le camélia est une plante de bruyère que vous associerez dans en fond aux azalées japonaises, rhododendrons nains et bruyères. Vous pouvez également l'installer isolément au milieu d'une pelouse par exemple, il sera du plus bel effet.
Sa période de fleuraison varie de d'octobre à mars selon les variétés ainsi que leur couleur allant du blanc au rouge foncé. Choisissez un endroit abrité et mi-ombragé. Prévoyez suffisamment d'espace autour de lui car il s'agit d'un arbuste qui peut atteindre 3 mètres de hauteur.
Pour sa plantation, creusez un trou d'au moins le triple de la motte. Comblez le trou avec un mélange de terre de bruyère et d'1/4 de terre de jardin. Pour éviter un contact des racines avec la terre, vous aurez au préalable installé un feutre de jardin dans le trou. Arrosez le tout.
Vous pouvez les planter toute l'année en évitant les périodes de gel. Il est simplement plus sur de choisir son camélia quand il est en fleur de façon à pouvoir choisir la bonne couleur.
Au printemps, après la floraison, ajoutez de l'engrais pour plantes de bruyères.
Evitez tant que possible d'arroser vos plantes avec de l'eau de robinet qui est très souvent calcaire et qui contient du chlore. Utilisez de l'eau de pluie.
Au printemps, déposez un bon terreau de feuilles avec du compost bien décomposé. Vous pouvez compléter le tout avec du sang desséché. Sachez que la pure terre de bruyère est trop pauvre pour le Camélia.
La décoloration du feuillage est due à une chlorose liée à un sol calcaire ou due à un arrosage avec de l'eau calcaire. Arrosez-les avec de l'eau de pluie, apportez de l'acidité avec de l'engrais spécial plantes de terre de bruyère au printemps (à base de chélate de fer).
Certainement un coup de froid à l'origine de ce trouble. C'est sans conséquence si c'est limité à quelques feuilles.
La fumagine, c'est le nom du champignon qui se développe sur la substance sucrée produite par la cochenille. Observez le dessous de votre feuillage ! Il faut donc traiter contre la cochenille avec un produit adapté.
Plus sensibles en pot qu’en pleine terre, les racines du camélia supportent difficilement les écarts de température. A l'annonce de grands froids, il suffit de pailler le pied et d'entourer la potée de plusieurs épaisseurs de voile d’hivernage ou de plastique à bulle. Pensez aussi à rapprocher le pot d’un mur, vous gagnerez quelques degrés.
La chute des boutons est en général due à un manque d’arrosage ou à la sécheresse de l’atmosphère.
Arrosez copieusement et bassinez le feuillage afin de reconstituer une bonne hygrométrie.
Votre arbuste est placé trop à l’ombre et manque de lumière.
Le nom de Camellia a été attribué à la plante en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné, en hommage au père jésuite George Joseph Kamel, qui a rapporté de Chine, des graines de cette plante, à la fin du XVIIesiècle. Semées dans plusieurs jardins botaniques européens, dont le jardin des plantes de Paris, les graines donnèrent des plantes qui moururent rapidement. Il fallut attendre une quarantaine d’années pour obtenir un succès, en 1739, en Angleterre. C’est alors que la plante fut nommée en l’honneur de son importateur. Mais c’est le médecin allemand Kaempfer, qui en avait fait les premières descriptions et quelques croquis dès 1690.
Le camélia De Higo vit dans les montagnes nord du Japon. Il est très rustique, sa force en a fait l’emblème des Samouraïs Ses très nombreuses étamines forment un très gros cœur d’or.
Les anciens Celtes ne craignent pas la mort puisque, pour eux, elle représente le commencement d'une vie meilleure. Les Bretons christianisés conçoivent la mort de la même façon, comme une chose simple, naturelle. Mais de l'Ankou, ils ont peur...
Les nombreux ossuaires, édifices, où s'entassent les ossements des défunts, témoignent de la familiarité des Bretons par rapport à la mort : les paroissiens méditent naturellement devant les crânes. Par ailleurs, les âmes trépassées "an Anaon" ne sont jamais loin.
Autrefois, lors des moments importants tels Noël ou surtout la Toussaint, il était courant de laisser à leur intention dans la maison, un bon feu, quelques crêpes. Cependant, la crainte des Bretons apparaît à l'évocation de l'Ankou, en breton "Anken", signifie chagrin, "Ankoun" oubli.
Maître de l'au-delà, l'Ankou est omnipotent. Il est dépeint comme un squelette, parfois drapé d'un linceul, tenant une faux emmanchée à l'envers. Des représentations anciennes le montrent armé d'une flèche ou d'une lance.
L'Ankou circule la nuit, debout sur un chariot dont les essieux grincent. Ce funèbre convoi est le "karrig an Ankou", char de l'Ankou (ou "Karriguel an Ankou" littéralement brouette de l'Ankou), remplacé par le "Bag nez", bateau de nuit dans les régions du littoral. Entendre grincer les roues du "Karrig an Ankou" ou croiser en chemin le sinistre attelage sont des signes annonciateurs de la mort d'un proche.
L'odeur de bougie, le chant du coq la nuit, les bruits de clochettes sont également interprétés comme des signes annonciateurs de mort. L'implacable Ankou nous met en garde contre l'oubli de notre fin dernière. Ces sentences sont gravées sur les murs d'ossuaires ou églises : « Je vous tue tous" (Brasparts et La Roche-Maurice), "Souviens-toi homme que tu es poussière" (La Roche-Maurice) ou encore, inscrit en breton, "La mort, le jugement, l'enfer froid : quand l'homme y pense, il doit trembler" (La Martyre).