Ces jolies petites fontaines que l'on peut voir dans certaines rues de Paris sont des fontaines Wallace du nom de leur créateur Sir Richard Wallace.
En août 1870, il hérite de son père une grande fortune et décide d'en faire profiter les parisiens.
Suite au siège de Paris et à la Commune, de nombreux aqueducs sont détruits et le prix de l'eau, déjà élevé, est considérablement augmenté et de nombreux démunis se trouvent dans l'impossibilité d'en trouver gratuitement.
C'est alors que Richard Wallace a l'idée de construire ces fontaines en fonte qui distribuent de l'eau potable à tous les passants.
Les emplacements et la couleur sont choisis par la mairie.
Les fontaines sont réalisées par les fonderies du Val d'Osne, près de Saint-Dizier et l'on peut lire la signature de l'usine sur le socle des plus anciennes mais il y a eu des copies par des fonderies concurentes.
Une ancienne de ces fontaines se trouve dans l'île de la Cité au milieu du marché aux fleurs.
Pour raison d'hygiène, on a retiré de ces fontaines le gobelet qui y était attaché par une chaîne.
Constitué autour de la Grande île, Chausey est un archipel normand situé dans la baie du Mont Saint-Michel, à 17 kms de Granville dont il constitue un quartier.
356 îlots sont visibles à marée basse et 52 îles à marée haute; la différence de hauteur d'eau entre les marées peut atteindre 14 mètres.
Seule la Grande île est habitée : 10 habitants l'hiver pour....400 personnes l'été avec les touristes et les pensionnaires de l'hôtel et des gîtes.
Autrefois, les carrières de granit de l'île étaient exploitées pour construire le Mont Saint-Michel, Granville ainsi que certaines rues de Paris et de Londres.
Lorsque le site a été déclaré zone protégée, certains carriers se sont reconvertis dans la pêche mais beaucoup ont regagnés le continent.
Voici le bateau qui nous a amené à Chausey. 1heure de traversée, avec un peu de mer quand même mais ça ne remue pas trop. On rencontre des mouettes bien sûr mais aussi des cormorans.
Première vue de l'île avant de quitter le bord.
Ensuite, on suit le sentier et en avant pour la visite.
Le village des Blainvillais dont les maisons construites vers 1825 étaient à l'origine couvertes de chaume et abritaient les carriers venus extraire le granit.
La chapelle (bâtie en 1860) où une messe est célébrée tous les lundis ce qui permet de voir l'intérieur sinon, le curé de Donville-les-Bains repart avec la clé.
Le vieux fort a été restauré par Louis Renault (usine automobile) et a pris le nom de Château Renault. Il est resté dans la famille jusqu'en 1978 et aujourd'hui, il appartient à un parisien. Pas de visite.
Le sémaphore culmine à 31 mètres point le plus haut de la Grande île. Construit en 1867, il est désaffecté depuis 1939. Il n'appartient plus à la Marine Nationale et fait aujourd'hui le bonheur des ornithologues qui y sont installés.
Le Fort, mis en chantier en 1859 sur ordre de Napoléon III, achevé en 1866, mais déclassé dès 1906, il a abrité 300 prisonniers allemands et autrichiens pendant la Première Guerre mondiale – et une petite garnison du IIIe Reich pendant la Seconde. Il abrite aujourd'hui des familles de pêcheurs qui y vivent toute l'année.
Le phare, vu du fort. Mis en service le 15 octobre 1847, culminant à 39 mètres au-dessus des plus hautes mers, il lance à 22 milles (environ 44 kms) son éclat blanc toutes les cinq secondes.
Dans l'axe de cette pyramide, dans la brume et au dessus des arbres, vous pouvez apercevoir le Mont Saint-Michel. Cette pyramide a été construite pour mettre un terme aux querelles entre les pêcheurs Granvillais et Cancalais quand a leur zone de pêche, notamment pour les huîtres : chacun va pêcher du côté de la ligne fictive tracée par l'alignement de la pyramide et du Mont.
La grande grève à marée basse.
Une île au large de la Grande île, habitée par un marin pêcheur qui voit sa maison entourée d'eau et inondée au moment des grandes marées.
Une autre vue des îles entourant la Grande île.
Vue de la plage de Port Marie.
Voilà, le tour de la Grande île est fait. On admire les paysages, la lande avec ses ajoncs et ses genêts, les oiseaux, les petits lézards qui grouillent de partout mais on ne visite aucun monument car tout appartient à la Société Civile Immobilière.
Retour au point de départ avec la maison de Marin Marie, écrivain et peintre de la marine.
Hier soir, France 2 a diffusé une émission sur la vie d'Henri IV. La caméra nous a fait visiter des lieux normalement fermés au public dans les châteaux, les musées...
A Paris, rue de la Ferronnerie, on peut voir un tracé au sol signalant l'emplacement de la voiture d'Henri IV lorsqu'il fut assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610.
Au hasard des petites routes du Cotentin, me voici arrivée sur la commune d' Ecausseville où je découvre un hangar à dirigeables de la première guerre mondiale.
Comme il était déjà un peu tard, je n'ai pas pu faire la visite mais j'y retournerai, de préférence un jour où il y aura démonstration de dirigeable.
Si vous êtes intéressé, suivez le lien.
Situé au centre même du Cotentin, Saint-Sauveur-Le-Vicomte doit son existence à sa situation stratégique au bord de la Douve, rivière dont les crues isolaient autrefois le Nord de la presqu'île.
Le château féodal, dont l'histoire est marquée par une longue présence de troupes anglaises et les combats de la guerre de 100 ans, témoigne de la valeur militaire de cette position.
Sous la protection de la forteresse, l'agglomération se développa en se tournant vers le commerce et l'exploitation des ressources naturelles voisines. Il faut rappeler l'activité des charbonniers en forêt et la navigation sur la Douve de bateaux à fond plat, appelés les gabarres, descendant la rivière avec un chargement de pierres extraites de la carrière, toute proche de Rauville La Place, et remontant de Carentan avec la Tangue sable marin utilisé pour l'amendement des terres argileuses.
Sous l'Ancien régime, la présence d'un baillage et d'une importante baronnie y favorise l'émergence d'une bourgeoisie d'office (juges, baillis, avocats, greffiers.) jadis nombreuse et influente. Mais l'activité principale, celle qui demeure prédominante de nos jours, reste l'élevage des bovins, qui bénéficie conjointement des ressources du bocage et du complément de pâture offert à la belle saison par les vastes prairies inondables des marais communaux.
Un point peu connu de l'histoire locale se rapporte à l'élevage du cheval : quand les haras publics furent créés en 1665, Louis XIV fonda le haras du Roi au château du Quesnoy. L'essai fut bref, en 1714, les chevaux furent expédiés dans l'Orne pour y créer le Haras du Pin.