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ma vie

et autres souvenirs

Danse avec les loups Publié le Lundi 20 Avril 2009 à 06:10:00

Demain, FR3 diffuse ce beau film de, et avec Kevin Costner. N'oublions pas que l'un des héros de cette histoire reste Chaussette, le loup.

Bon film dont voici un petit résumé en images.

 

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Publié le Dimanche 19 Avril 2009 à 17:52:26

Квітка Цісик   (Kvitka Cisyk)

 

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Kvitka (fleur en ukrainien) est née le 4 avril 1953 dans le Queens à New York. Son père Volodimir Cisyk, violoniste de concert, lui fait apprendre le violon à l'âge de 5 ans et elle intègre une classe de chant où elle reçoit une formation musicale.

En 1980, elle enregistre son premier album « Kvitka – Chansons d'Ukraine » et le second en 1989 « Kvitka – deux couleurs ».

Ces deux albums sont une entreprise familiale : son mari Ed Rakowicz, ingénieur du son, les a produit; sa sœur Maria a fait l'accompagnement au piano tandis que sa mère, Ivanna, veillait à la bonne prononciation des mots en ukrainien.

En 1983, avec sa mère, elle réalise une série de concerts sur la terre natale de son père où elle rêve de prononcer l'indépendance de l'Ukraine.

Malheureusement, son rêve ne se réalisera pas, elle décède le 29 mars 1998 d'un cancer du sein à New York City.

L'Ukraine est indépendante depuis le 24 août 1991. Aujourd'hui, on entend les chansons de Kvitka sur toutes les radios ukrainiennes et voici une de mes préférées Два кольори  (prononcer dva colori = deux couleurs)

 

« Deux couleurs, mes deux couleurs

Ensemble sur l'étoffe, ensemble dans mon âme

Deux couleurs, mes deux couleurs

Le rouge pour l'amour et le noir pour la tristesse »

 

Cette chanson raconte l'histoire d'une fille dont la mère lui a brodé une chemise avec des fils de couleurs rouge et noire. Elle repense à sa vie qui fut une succession de découvertes, de difficultés, de joies et de peines en retrouvant, quelques années plus tard, sa chemise brodée de rouge et de noir.

 

C'est l'âme slave qui s'exprime par cette voix si belle….. je vous laisse apprécier

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Faubourg Saint-Antoine Publié le Samedi 18 Avril 2009 à 21:07:55

La rue du Faubourg Saint-Antoine, qui constitue la limite entre le 11ème et le 12ème arrondissement, est un des plus vieux axes de Paris. Depuis ses origines médiévales elle est l'artère de l'artisanat, et plus spécialement de l'ébénisterie.

Quartier des plus "ouvriers" et composé d'une population durement affrontée aux problèmes économiques, tout en participant au luxe d'une clientèle aristocratique, le faubourg Saint-Antoine a connu une histoire plutôt mouvementée.

Au fil du temps, beaucoup de manufactures et d'ateliers ont fermés mais on peut encore aujourd'hui en voir les façades ou entrer dans les cours, si l'on a la chance de ne pas être stoppé par un digicode.

 

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Au n° 30, les Ateliers de Paris présentent jusqu'au 16 mai, une exposition d'artisans et d'artistes créateurs qui démontrent que par la maîtrise d'anciens métiers et des savoir-faire traditionnels, ils ont su créer des objets contemporains en bois, métal, verre, cuir, parchemin, écaille, ivoire et tissus.

Cette exposition (entrée libre) trouve bien sa place dans ce quartier, à voir à l'occasion d'une ballade à la recherche du vieux Paris.

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Eurovision 2004 Publié le Vendredi 17 Avril 2009 à 06:00:00

Pour sa première participation, l'Ukraine remporte le concours grâce à Rouslana et sa chanson "Дикі Танці" (Danses sauvages). Le thème reprend une danse folklorique houtsoul, ethnie peuplant la chaîne de montagne des Carpates ukrainiennes où je vous enmènerai une prochaine fois.

 

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Publié le Jeudi 16 Avril 2009 à 06:15:00

...NON, NON, pas d'être une hôtesse de l'air (j'ai peur en avion) mais de sauter en parachute, OUI.

Ce rêve s'est réalisé en juillet et septembre 2002 par deux stages d'une semaine au para club de Vannes Meucon, ce qui me permet de totaliser aujourd'hui 19 sauts en ouverture automatique.

Le programme :

Vendredi soir, arrivée de la dizaine de stagiaires que nous sommes et installation.

Samedi matin, cours théorique avec le moniteur. On apprend la composition du parachute, les gestes et les codes de base puis on passe à la rubrique "comment résoudre les problèmes de voile qui ne s'ouvre pas ou se met en torche, comment ne pas se prendre les pieds dans les suspentes", déjà psychologiquement on est bien !

Samedi après-midi : embarquement pour le 1er saut ! là on est décomposé, elle est où la tour d'entraînement que l'on a vu dans tous les films ? et bien il n'y en a pas et on obéit à l'ordre du moniteur "allez tous faire le pipi de la peur et en avant les dieux de la glisse !"

On s'équipe du harnais (13kg) contenant la voile campus Drakkar 180 et le parachute de secours, du casque et d'une radio (qui permet seulement d'entendre les conseils donnés mais pas de conversation possible) et puis direction le terrain pour embarquer dans l'avion

 

Image un Pilatus PC-6 aux couleurs de Bretagne. Il porte ce nom car il a été conçu en Suisse par Pilatus Aircraft.

On embarque à 9 : le pilote, le moniteur et les 7 stagiaires ....verts de trouille! les plus lourds en poids sont largués les premiers par groupe de 2 ou 3. A l'époque, j'ai la "chance" d'être la plus légère, donc larguée la dernière, donc je me paye tous les tours de l'avion pour être dans la zone de largage.

La porte se ferme, l'avion se met en route, accélère, décolle....et mon estomac aussi. il monte pour atteindre la bonne altitude

Image et nous voici, vu du sol, à 1100m où les choses sérieuses vont commencer.

Le pilote fait signe au moniteur qui ouvre la porte. Là, on se prend un bol d'air frais accompagné du bruit du vent et de l'avion qui avance quand même à 140 km/heure alors que l'on a l'impression de faire du sur place dans les nuages. Le premier stagiaire est largué et je le vois disparaître sous l'avion comme s'il était attiré par un monstre. L'angoisse monte, l'estomac se serre tandis que le largage continue. Lorsque je me retrouve assise à la porte, prête à sauter, ayant l'impression que je vais me "manger" le train d'attérrissage à la sortie de l'avion, je me dis "mais qu'est-ce que je fous là!" Bon, j'y suis, personne ne m'a forcé à venir, faut pas trop traîner sinon on va dépasser la zone de largage, la peur n'évite pas le danger.....et hop, je suis hors de l'avion. Surprise par la force du vent qui me donne comme un coup de poing au creux de l'estomac, je ne prends pas la bonne position, je vois mes pieds passer devant mon nez et je pars en looping ! les paroles du moniteur me reviennent en mémoire :"quoi qu'il arrive, garder les pieds vers le sol"....moi je veux bien mais elle est où la terre ? tout est blanc et je pirouette dans tous les sens! d'un seul coup, j'entends un grand bruit et ressens une secousse : ma voile s'est ouverte, oh la belle rouge!

Là, tout revient au calme, je reprends mes esprits et j'admire

Image le golfe du Morbihan.

 

La descente se passe bien mais il va falloir atterrir, voici le terrain

Image le but du jeu n'est pas d'arriver dans les cibles, nous ne sommes pas en compétition, mais le plus près de l'école de parachutisme tout en évitant la route et la forêt.

Attention, j'arrive....

Image oui, oui, je confirme, c'est bien moi

Image de retour sur terre

Image allez, pour le plaisir, un autre atterrissage.

Aucun problème sur mes atterrissages. Les 300 derniers mètres font prendre conscience de la vitesse (9m/seconde en condition météo normale). Une fois par terre, il faut vite récupérer sa voile pour éviter qu'un coup de vent ne s'engouffre dedans et vous emporte.

Si le premier saut est impressionnant parce que c'est la découverte, le deuxième l'est tout autant parce que l'on a plié son parachute !

Une fois l'épreuve de la sortie d'avion passée, c'est vraiment super de voler suspendue à une voile, découvrir le paysage et croiser les petits nuages dans un silence que l'on ne soupçonnait pas.

Depuis ces stages, je n'ai pas eu l'occasion de sauter mais j'ai très envie de recommencer même si je dois y aller la peur au ventre.

Si vous avez envie d'essayer, n'hésitez pas, faites-le, on ressent plein de sensation et c'est aussi une bonne expérience sur la connaissance de soi-même, vous verrez.

 

Et par Saint-Michel, vive les paras !

 

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