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Cher B, Publié le Lundi 10 Mai 2010 à 16:33:46

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J'ai eu mon entretien d'embauche aujourd'hui. Je suis claquée. d'abor parce que j'ai mal dormit, et pour cause, j'ai pas bu pour être sure d'être en forme aujourd'hui... c'était important.

je crois que ca s'est bien passé, même si je pense pas avoir été parfaite mais bon. si ca marchait ca serait génial (bien que je panique déjà à l'idée que ca marche), ce serait le mardi et le vendredi. et ce serait un vrai post de psy, avec un vrai salaire de psy !!! mais bon, il doit voir d'autres personnes, et jeune et sans expérience, il faut pas que je m'emballe trop, ou je vais être décue (ou soulagée) encore une fois !

je croyais que papa et maman sortaient toute la soirée, mais non, en fait, ils vont juste au musée et ils rentrent manger... moi qui pensait avoir la maison pour moi toute seule... c'est rapé...

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Publié le Dimanche 9 Mai 2010 à 17:43:46

 

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Cher B, la nuit fut bien longue... Il en est né un texte écrit dans le coton des draps, dans les brumes d'alcool, et à la lueur d'une petite lampe... Juste pour Toi...

 

 

Il était une fois, un être.

Abandonné par ses deux maîtres.

Pour moins souffrir, il prit le partit de les haïr,

Eux, et toute la race des hommes

Au plus blessé qu’il était.

 

Il était une fois, une petite fille.

Blessée, sans le voir,

Elle arrive dans son décor.

Ce qu’elle remarque…Lui

Il lui fait peur, Il l’a terrifie.

Quelle haine, quelle sauvagerie.

 

 

           

            Cette petite fille apprend avec les autres, prend confiance en elle. Mais elle en revient toujours à une seule chose, sans comprendre pourquoi… Lui. Elle Le regarde se déchaîner entre ses murs, Il est si grand, si musclé, si puissant… oui, elle sait qu’en un geste, Il pourrait… l’anéantir, en quelques minutes, en une seconde.

            Oui, elle progresse, mais une seule obsession… Lui. Il lui montre dents et pieds comme aux autres. Après tout, c’est une humaine, Il hait tout ce qui n’est pas Lui.

            Mais la petite fille, voyez vous, sent Sa haine comme une blessure, non comme une menace. Elle s’approche, doucement. Des semaines, avant de toucher la porte. Des mois, avant d’entrer. Avant, qu’Il ne la craigne plus.

 

            La suite… Histoire d’intensité, mêlée d’amour et de souffrances.

 

            Rien ne lui servait de se battre. Il n’est même pas venu à l’esprit de la petite fille de rendre les coups, la violence. Juste accepter Sa colère, la supporter, jusqu’à ce qu’elle s’épuise.

            Oui, elle a supporter l’assaut répété de Ses dents, les morceaux de chaires arrachés, les côtes brisées, l’impact de Ses fers. Elle a crié, pleuré, mais jamais n’a bougé, n’a jamais levé la main sur Lui. La petite fille a frémit, gémit, mais jamais, la petite fille n’a déguerpit. Pour L’apprivoiser, pour Lui montrer, pour essouffler Sa rancœur.

 

            Peu à peu, Il s’est abandonné, parce que cette petite fille, qu’Il surplombait, qu’en un battement de cil Il aurait pu écraser, ne semblait pas reculer, c’était bien la seule. Il l’a même laisser entrer, Lui prodiguer les caresses que seuls les écorchés savent salvatrices. Oui, cette petite fille L’avait surprit, décontenancé, malgré sa peur, elle s’accrochait. A quoi ? Le saurez vous un jour ? Il lui a donné une chance finalement.

 

            Et ils se sont télescopés comme la vague sur le roché. Dans un mouvement perpétuel, violent, à renverser les cieux.

            Tous les admiraient. Lui, le Fou, apprivoisé par une petite fille. Elle, la petite fille acceptée par le Fou.

 

            Le dominer… ? Jamais. Tout était tellement commun. Comment aurait elle pu maîtriser une telle folie ?

            Il s’est donné à la petite fille. Quelque fois, la blessant, mais Il était ce qu’Il était. La petite fille subjuguée par une telle puissance, une telle impétuosité, puis physiquement si petite, savourait chaque instant de félicité qu’ils partageaient.

 

            Elle sentait Sa peau.

            Odeur suave, enivrante. Elle caressait Sa fourrure.

            Elle aimait déposer des baisers sur Ses joues, Son nez, Son front, mais elle, la petite fille aimait sentir Sa fragrance si musquée, glisser ses bras autour de ses cuisses, sentir leurs muscles, et les serrer, s’y coller. Comme, si elle avait pu, par ses pensées, s’abîmer en Lui. Par le toucher, la senteur.

            Se rendait il compte de tout cela ?

 

            Combien d’heure, au rythme de Ses saccades, ont ils passé ? Lui, emmenant la petite fille, dans des traversées inconnues, dans des lieux inexistants. La petite fille, remettant sa vie, sa pensée, tout ce qu’elle est, tout son être entre Ses mains. La confiance n’est confiance qu’absolue. Il aurait pu la tuer… que lui importait, elle n’existait plus. A Sa vitesse, à Son mouvement, elle était tellement plus qu’elle même, qu’elle n’étais plus rien.

            Et chaque fois, l’ivresse… de la vitesse, des sensations incomprises qu’Il lui offrait, caresses pour caresses, où tous en étaient bouche bée à vous admirer, adéquation tellement naturelle. Le vent même semblait souffler dans leurs chevelures à l’unisson. Oui, pour eux, elle L’avait dompter, la petite fille. Pour eux ? Qui domptait qui ? Cela avait il encore de l’importance ? Car seule les emportait la même indécence, la même jouissance, la petite fille le sait maintenant.

 

            Combien d’obstacles ont ils été vaincu à la seule force de la confiance ? Elle ne savait pas, mais elle se disait que Lui, Il savait. Elle n’a qu’à fermer les yeux, se cramponner à la Sa fourrure, Il sera capable, la préservera. Rien à craindre, non, jamais. Car cette sensualité d’exister ne peut qu’exploser encore et encore, ils se sont tellement donner. Lui, le Fou et elle, La petite fille.

 

            Vint le jour où il ne se contrôlais plus, et elle qu’aurait elle pu faire ? Il était plus fort, l’a t elle seulement contrôler un jour, ou leurs moments partagés étaient ils juste une complaisance de Sa part ?

            Elle Lui faisait aveuglément confiance comme toujours, mais ce jour là, Il s’est trompé.

            En voyant le mur arrivé, elle l’a su, l’a sentit. A t elle esquissé un geste, la petite fille ? Non, même pas. S’Il faisait l’erreur, s’Il l’a menait à la mort en même temps que la Sienne… Quoi de plus beau, de plus accomplit.

            Oui la petite fille s’était donner à Lui, comme Il s’était donner à elle, sans aucune résistance, d’une ivresse qui ne souffrirait plus de limites.

            Mourir ensemble, dans le plus éternel des dons de soi. Quoi de plus satisfaisant que de vivre ensemble leur propre mort, comment pourraient ils se quitter autrement ?

 

            Et le mur arrivait…  

            Mais Il s’est trompé, Il a levé ses membres trop tôt. Ils ont rouler sur eux même comme dans une danse délicate. Les secondes comptées, étaient secondes d’éternité, secondes paralysées, de terreur mais d’espoir. Terreur de mourir, espoir d’être liés à tout jamais.

            La chute a finit par cesser, mais Il ne s’est pas relevé.

            La petite fille, s’est réveillée, elle, dans un décors blanc cotonneux, comme des nuages. Elle apprit qu’Il l’avait abandonnée, qu’elle avait raté la dernière occasion qu’elle avait de L’accompagner pour toujours. Aussi bêtement que l’on rate son train… à quelques secondes.

 

            Comment va t elle vivre sans Lui, la petite fille, qui a le sentiment de n’avoir exister qu’en Le touchant, Le sentant, Le regardant ?

            Comment va t elle continuer tous les jours, les un après les autres, aussi vide qu’un tombeau duquel on l’aurait privé, seul paix qu’elle aurait pu trouver, maintenant que Ils sont séparés.

 

            Elle chérit comme un trésor chaque souvenir, chaque pensée qui les rapprochent. Elle n’a pas oublié Son odeur sensuellement animale, ni la chaleur entre leurs caresses, comme des moments éternellement suspendus, elle porte toujours au bout de ses doigts la douceur de Son poil.

 

            Même de leurs douleurs, elle n’a rien oublié. Elle peut encore sentir les pénétrations répétées de Ses dents en son corps source de marques depuis longtemps disparues, l’impact de Son pied ferré qui en frappant, faisait trembler tous ses os, en un séisme incisif incontrôlé. Et la douleur, intense, enivrante, vie.

 

            Elle n’a rien oublié, et elle L’aimait. Elle aimait d’amour leurs moments de plaisirs. Elle voudrait qu’Il revienne, pour que l’intégralité de son être retrouve son echo. Oui, qu’Il soit à ses cotés, même pour la faire souffrir. Cette douleur, c’était comme un cadeau qu’Il lui offrait. Elle n’a pas comprit à l’époque, Il ne pouvait aimer sans faire souffrir mais… elle L’aimait pour ça, aussi.

            Aujourd’hui, elle regrette cette fusion, cette douleur, Lui.

 

 

Toi, le Cheval Fou.

Moi, la petite fille.
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Voyage au bout de la solitude, Jon Krakauer (4) Publié le Dimanche 9 Mai 2010 à 11:29:12

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"C'est le crâne d'un grizzly tué par un chasseur des années avant l'arrivée de McCandless. Un message de l'écriture soignée de Chris entoure le trou provoqué par la balle : "Que tous saluent l'ours-fantôme, la bête qui vit en nous"". J. Krakauer, "voyage au bout de la solitude", p272

"Il éprouvait le besoin de mettre à l'épreuve d'une façon "qui compte", comme il aimait à dire. Il avait de grandes -certains diront grandioses- ambitions spirituelles et, à ses yeux, conformément à l'absolutisme moral qui le caractérisait, un défi pour lequel le résultat est acquis d'avance n'était pas un défi". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p277-278

"Le bonheur n'est vrai que quand il est partagé" (Alex/Chris McCandless). "Il est tentant de considérer cette dernière note comme une preuve de plus que le long et solitaire séjour sabbatique de McCandless l'avait fait évoluer. On peut l'interpréter comme le signe qu'il était prêt à remiser une partie de l'armure dont il entourait son coeur, et qu'en retournant vers la civilisation, il avait l'intention d'abandonner sa vie de vagabond solitaire, de cesser de protéger si fortement son intimité, et de devenir membre de la communauté humaine". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p288

"100ème jour ! Je l'ai fait ! note-t-il avec jubilation et fierté le 5 août, mais très faible. La mort se profile comme une menace sérieuse. Trop faible pour sortir, je suis littéralement piégé dans la forêt. Pas de gibier". "Alex, (Chris McCandless), "Voyage au bout de la solitude", p297

"Chris n'aurait jamais intentionnellement mis le feu à une forêt, pas même pour sauver sa vie. Quiconque suggère le contaire ne comprend rien à mon frère". Carine, "Voyage au bout de la solitude", p301

"Il y a eu des joies trop profondes pour être décrites avec des mots, et des douleurs que je n'ai pas osé regarder en face. C'est en pensant à elles que je dis : grimpez, si vous le voulez, mais souvenez-vous que le courage et la force ne sont rien sans la prudence et qu'une négligence momentanée peut détruire le bonheur d'une vie. Ne faites jamais rien à la hâte. Portez votre attention à chaque pas. Et dès le départ, pensez à ce que peut être la fin." Edward Whymper, "Escalades dans les Alpes", (in "voyage au bout de la solitude", p303")

"Il a dû être très courageux et très fort, à la fin, pour ne pas se tuer". Billie, "Voyage au bout de la solitude", p 306

"Certains jours sont un peu meilleurs que les autres, mais cela va être une épreuve tous les jours, pendant tout le reste de ma vie". Billie, "Voyage au bout de la solitude", p307

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cher B, Publié le Samedi 8 Mai 2010 à 16:09:30

J'ai été faire des achats cette après midi...

- "Dernier Noël de guerre", de Primo Levi

- "Le silence blanc et autres nouvelles", Jack London

- "Jerry, chien des Iles", Jack London

- "Martin Eden", Jack London-"Les chants de Maldoror et autres textes", Lautréamont

 

J'ai déjà une centaine de bouquin qui m'attendent dans ma bibliothèque mais bon... en ce moment, je suis à fond dans les témoignages bruts et épurés.

Il est intéressant de remarquer que Jack London s'est suicidé, ainsi que Primo Levi, et que Christopher McCandless est décédé lui aussi d'une manière bien particulière...

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Voyage au bout de la solitude, J. Krakauer (3) Publié le Samedi 8 Mai 2010 à 14:03:17

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"C'était l'aspiration à rejeter à jamais la pensée et le trouble qu'elle engendre pour ne conserver que le désir le plus immédiat, le désir direct et avide", John Haines "Les Etoiles, la Neige, le Feu. Vingt-cinq ans dans la solitude du Nord" (in "voyage au bout de la solitude", J. Krakauer, p 200)

" J'ai grandi avec un corps plein d'énergie mais aussi avec un esprit tendu et insatisfait qui désirait quelque chose de plus, quelque chose de tangible. Il recherchait passionnément la réalité, comme si elle n'était pas là...", John Menlove Eddwards, "Lettre d'un homme" (in "voyage au bout de la solitude", J. Krakauer, p207)

"Tandis que mon projet se précisait, j'étais obscurément conscient qu'il pourrait me coûter la vie. Mais cela ne faisait qu'accroïtre son intérêt. L'important, justement, c'est que ce ne serait pas facile". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p210

"Comme toujours, j'étais surpris qu'il soit si facile de s'en aller, et que ce soit si bon. Soudain, le monde devenait riche de toutes sortes de possibilités". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p211

"J'étais en route, entraîné par un impératif qu'il m'était impossible de comprendre ou de dominer". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p212

"Je m'étais convaincu depuis bien des mois que le manque de relations intimes, l'absence de tout véritable lien personnel m'importaient peu. Mais le plaisir que m'avaient donné  la compagnie de cette femme, la note claire de son rire, sa façon innocente de poser sa main sur mon bras me faisait sentir combien je m'étais trompé sur moi-même et me laissait avec un douloureux sentiment de vide".  J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p213

"Mais comme j'étais seul, même le banal me semblait chargé de sens". "L'espoir s'élevait au plus haut, le désespoir se faisait sombre et profond. Pour un jeune homme grisé par le dévoilement de sa propre existence, tout cela comportait un immense attrait". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p215

"Les tringles m'empêchèrent de tomber dnas une crevasse de 30 mêtres. Une fois que je me fus dégagé, la nausée me plia en deux. Je me représentais ce que ce serait d'être au fond de cette crevasse, attendant la mort sans que pesronne ne puisse savoir quand et comment ma vie avais pris fin". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p217

"J'étais seul. A nouveau le silence régnait sur le glacier, je me sentais vulnérable, perdu, abandonné. Je m'apperçus que je sanglotais. Gêné, je mis fin à mes larmes en hurlant des obsénités jusqu'à en être enroué". "J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p219

"Tout ce qui me retenait à la montagne, tout ce qui me retenait au monde, c'étaient deux fines pointes de molybdène chromé enfoncées de 1,5 centimètre dans de l'eau gelée, et pourtant plus je montais, mieux je me sentais. Au début d'une ascension difficile, surtout solitaire, on a constamment l'impression que l'abîme vous tire par le dos. Y résister exige un effort de volonté énorme; on ne doit pas baisser la garde un seul instant. Le chant des sirènes du vide vous fait vaciller; il rend les mouvements maladroits, peu fermes, saccadés. Mais à mesure que l'ascension se poursuit, on s'habitue au danger, à frôler les ténèbres, et l'on en vient à faire confiance à ses mains, à ses pieds, à sa tête. On apprend la maîtrise de soi". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p221

"Mais nous savons peu de chose tant que nous n'avons pas fait l'expérience de ce uq'il y a d'incontrôlable en nous". John Muir, "Les montagnes de Californie", (in "Voyage au bout de la solitude", p225)

"Cela rappelle immédiatement à Sam II ce qui le rend enragé, qu'il est petit alors que vous êtes grand, mais non, ce n'est pas ça, qu'il est faible alors que vous êtes puissant, mais non, ce n'est pas ça non plus, il est furieux d'être contingent alors que vous êtes nécessaire, non, pas tout à fait, ce qui le rend malade c''est qu'il vous aimait et que vous n'y avez même pas fait attention". Donald Barthelme, "Le père mort", (in "Voyage au bout de la solitude", p226

"La bataille décisive pour tuer l'être faux à l'intérieur de soi et conclure victorieusement le pèlerinage spirituel". Alex (Chris McCandless), "Voyage au bout de la solitude", p252

"Je suis né à nouveau. C'est mon aube. La vraie vie vient de commencer. Vivre avec rélexion : Attention consciente aux bases de la vie, et attention constante à ton environnement immédiat et à ses intérets. Exemples : un métier, un travail, un livre; toute chose nécessitant concentration et efficacité (les circonstances n'ont aucune importance. Ce qui compte c'est la façon dont on vit une situation. Toute signification véritable réside dnas une relation personnelle avec un phénomène et dans ce que cette situation signifie pour toi). La grande bénédiction de la nourriture, la chaleur vitale. Positivisme, l'insurpassable joie de l'esthétique de la vie. Vérité et honnêteté absolue. Réalité. Indépendance. Finalité-Stabilité-Consistance." Alex (Chris McCandless), "Voyage au bout de la solitude", p259

"Il paraissait avoir dépassé le besoin d'asseoir résolument son autonomie et de se séparer de ses parents. Peut-être était-il prêt à leur pardonner leurs imperfections ? Peut-être même était-il prêt à se pardonner les siennes ? Et peut-être à retourner chez lui ? Mais peut-être pas". J. Krakauer, "Voyage au bout de la solitude", p260

"Il avait raison de dire que vivre pour les autres est le seul bonheur assuré dans la vie... J'ai beaucoup vécu, et maintenant je pense avoir trouvé ce qui est nécessaire au bonheur. Une vie tranquille et retirée, avec la possibilité d'être utile à ceux qu'il est facile d'aider et qui ne sont pas habitués à ce qu'on le fasse. Et puis travailler, ce qui, espère-t-on, peut servir à quelque chose. Ensuite rechercher le repos, la nature, les livres, la musique, l'amour de son prochain -telle est mon idée du bonheur. Et, au-dessus de tout cela, toi comme compagne, et des enfants, peut-être -que peut désirer de plus le coeur d'un homme ?" Tolstoï, "Le bonheur conjugal", (in "Voyage au bout de la solitude", p260)

"Je ne crains pas les esprits, les fantômes -j'en suis un-, comme pourrait le faire mon corps, je crains les corps, je tremble d'en rencontrer". Henry David Thoreau, "Ktaadn", (in "voyage au bout de la solitude", p264

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