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Déca-Danse

décadence...

Cher B, Publié le Mercredi 5 Mai 2010 à 13:26:50

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Je suis désolée... tellement, tellement désolée...

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Musique Publié le Mardi 4 Mai 2010 à 15:24:13

Te souviens tu ? Mano Solo

Te souviens-tu de cet enfant et de ses yeux qui lui mangeaient le visage.
Te souviens-tu des deux dents de devant volées dans la nuit par toute une bande de souris.

Te souviens-tu de cet enfant, de sa panoplie de Zorro, de tout ce qu'il trouvait beau.
De ses grimaces devant la glace qu'on avait peur qu'il reste québlo si les cloches sonnent.

Te souviens-tu de cet enfant si petit mais déjà si chiant.
Un ange malin, petit diable hautain qui de toutes ses facéties ramenait toujours l'attention sur lui.

Te souviens-tu de cet enfant, de notre amour si fort, nos joies, nos réconforts, nos milliers de pourquoi.
Te souviens-tu mon fils, te souviens-tu de toi.

Te souviens-tu de cet enfant, quand son auréole s'allumait d'un sourire, dans la cour d'école venant sa mère venir, quand la tête entre deux mamelles il disait "Maman, t'es la plus belle".

Je me souviens de rien, Maman, plus j'avance et moins je me retourne.

Tu sais pour tout ça j'ai pas le temps, tout s'efface et la roue tourne

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Voyage au bout de la solitude, Jon Krakauer Publié le Mardi 4 Mai 2010 à 12:14:15

Image image extraite du film, "into the wild" (Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, et William Hurt , 2008)

Ce livre, retrace une partie de la vie de Christopher Johnson McCandless. Il s'est ensuite donné le nom d'Alex, pendant tout son périple.

Les extraits qui suivent, sont tirés de l'édition de 1997 du club France Loisir, Paris, traduction de Christian Molinier.

 

"Je ne veux pas savoir l'heure qu'il est, ni quel jour nous sommes, ni à quel endroit je me trouve. Tout cela n'a aucune importance", Alex, p22

"Je m'imaginais que tout irait bien, explique-t-il. Je pensais qu'il souffrirait assez vite de la faim et retournerait à l'autoroute. C'est ce qu'aurait fait n'importe quelle personne normale"., Gallien, p23

"Une sombe forêt d'épicéas obscurcissait les deux rives du cours d'eau pris par les glaces. Un coup de vent récent avait dépouillé les arbes de leur blanche couverture de givre et, dans la lumière déclinante, ils semblaient se courber les uns vers les autres, noirs et menaçants. un grand silence régnait sur la terre et terre était désolée, sans vie, sans mouvement, si vide et si froide qu'elle n'exprimait même pas la tristesse. Quelque chose en elle suggérait le rire, mais unrire plus terrible que toute tristesse -un rire morne comme le sourir d'un sphinx, un rire froid comme le gel et d'une infaillibilité sinistre. C'était la sagesse puissante et incommunicable de l'éternité qui riait de la futilité de la vie et de l'effort de vivre. C'était la forêt sauvage, la forêt du grand Nord." Jack London, "Croc-Blanc", (in "Voyage au bout de la solitude", p27)

"Le corps fut emmené à Anchorage et autopsié par le laboratoire de police criminelle. Sa décomposition était trop avancée pour qu'il soit possible de déterminer la date de la mort avec précision, mais le coroner ne put découvrir aucune trace de blessure interne importante ou de fracture. il ne restait quasiment pas de graisse sous-cutanée et la masse musculaire avait sensiblement diminuée dans les jours ou les semaines qui avaient précédé la mort. Au moment de l'autopsie, le cadavre pesait trente-trois kilos. On en conclut que la dénutrition était la cause la plus probable de la mort. La signature de McCandless avait été trouvée au bas de sa note-SOS et les photos, une fois développées produisirent de nombreux autoportraits. Mais il n'avait aucun document d'identité. Les autorités ne savaient ni qui il était, ni d'où il venait, ni ce qu'il faisait à cet endroit". J.Krakauer, p33

"Je pense que, peut-être, une partie de ses ennuis est venue de ce qu'il pensait trop. Parfois, il essayait trop de donner un sens au monde, de comprendre pourquoi les gens se font si souvent du mal. Une ou deux fois, j'ai essayé de lui dire que c'était une erreur d'essayer d'approfondir ce genre de truc, masi Alex n'en démordait pas. Il fallait toujours qu'il trouve la réponse avant de passer à autre chose. " Westerberg, p39

"On lui proposa de faire partie de l'association Phi Bêta Kappa, mais il déclina l'offre en indiquant que, pour lui, les titres et les honneurs n'avaient aucun sens." J. Krakauer, p42

"La cérémonie eut lieu un samedi, le 12 mai. La famille écouta d'abord un long discours de la secrétaire d'Etat au Travail, Elizabeth Dole, puis Billie peut prendre des photos d'un Chris radieux montant sur l'estrade pour recevoir son diplôme." K. Krakauer, p43

"Il va falloir que je sois très prudent, que je n'accepte aucun cadeau de leur part à l'avenir, parce que alors ils penseront qu'ils ont acheté mon respect.", Alex (Chris McCandless), p44

"Je pense que je vais disparaître pour quelques temps.", Alex (Chris McCandless), p44

"Cinq semaine auparavent, il avait chargé toutes ses affaires dans sa petite voiture et pris la direction de l'Ouest sans itinéraire précis. Ce voyage devait être une odyssée dans le plein sens du mot, un voyage épique qui changerait tout. Selon lui, il avait consacré les quatres années précédentes à un but absurde et coüteux : obtenir un diplôme universitaire. Enfin, il était maintenant dégagé de ses obligations, du monde étouffant de ses parents et de ses pairs, ce monde d'abstraction, de sécurité et d'abondance matérielle dans lequel il se sentait coupé de la vraie pulsion de la vie. En quittant Atlanta par la route de l'Ouest, il voulait se créer une existence entièrement nouvelle dans laquelle il serait livre de s'immerger dans l'expérience à l'état brut. Pour marquer cette rupture complète avec sa vie antérieure, il prit un nouveau nom". J. Krakauer, p46

"Le désert est le milieu de la révélation, il est génétiquement et physiologiqument autre, sensoriellement austère, esthétiquement abstrait, historiquement hostile... Ses formes sont puissantes et suggestives. L'esprit est cerné par la lumière et l'espace, par la nouveauté cénesthésique de la sécheresse, par la température et par le vent. Le ciel du désert nous entoure de toute part, majestueux, terrible. Dans d'autre lieux, la ligne d'horizon est brisée ou cachée; ici, unie à ce qui se trouve au-dessus de notre tête, elle est infiniment plus vaste que dans les paysages ondoyant et les régions de forêts. Quand le ciel est dégagé, les nuages paraissent plus massifs et parfois ils donnent sur leur surface inférieure concave un reflet grandiose de la courbure de la terre... Les prophètes te les ermites vont dans le désert. Les exilés et les pèlerins le traversent. C'est ici que les fondateurs des grandes religions ont cherché les vertus spirituelles et thérapeutiques de la retraite, non pour fuir mais pour trouver le réel"., P. Shepard, "L'homme dans le paysage, un aperçu historique de l'esthétique de la nature", (in "voyage au bout de la solitude" p49)

"Il a dit qu'il s'appelait Alex et qu'il avait faim, très faim, mais qu'il était heureux. Il avait survécu grâce aux plantes comestibles décrites dans le livre. Il disait cela comme s'il en était très fier". Jan Burres, p56

"Il était seul, méconnu, heureux, et proche du coeur sauvage de la vie", James Joyce, p56

"Le désert aiguisait la douce peine de son désir, l'amplifiait, lui donnait une forme dans cette géologie sèche et dans la lumière pure qui descendait en traits inclinés". J. Krakauer, p59

"Quelque fois, cependant, je voudrai ne pas t'avoir rencontré. Il est trop facile de faire la route avec tout cet argent. Mes journées étaient plus intéressantes quand je n'avais pas le sou et qu'il fallait se mettre en quête du prochain repas". Alex, (Chris McCandless), p60

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Cher B, Publié le Mardi 4 Mai 2010 à 10:45:34

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A bien y réfléchir, je suis vraiment gourde. il était normal que je dise que je le connaissais pour l'avoir eu comme prof, mais pourquoi ne l'ais je pas bouclée et ai spécifié que je l'avais eu lors de la soutenance... arg, suis vraiment trop conne !!!

j'ai eu beau y réfléchir toute la nuit... je ne sais pas quoi faire. le voir juste une ou deux fois et pis voir, peut être qu'après je serai capable d'aller voir quelqu'un d'autre... ou pas. et si je n'en suis pas capable à quoi ca servira d'y aller. et pis, maintenant, je suis en colère après lui, parce qu'il m'a décu, donc... je ne sais même plus si j'ai envie d'aller vers lui. le problème, c'est que je ne me résoud pas à me dire que cette perche que je me suis tendue est réduite à néant. et pourtant, il faut que je comprenne, c'est finit, c'est mort. alors pourquoi j'arrête pas d'y penser ?

aujourd'hui, tout me semble triste. même presser mon jus d'orange, ou regarder le soleil dehors sur les fleurs... rien n'arrive à me donner un peu de baume au coeur. je n'ai même pas envie de manger...

ma mère m'a prit rendez vous pour le vaccin de je sais plus quoi mardi 11 à 9h30... qu'est ce que j'en ai à foutre d'être vaccinée, c'est vraiment le cadet de mes soucis comme on dit. enfin, ma mère y tenait, alors je vais faire l'effort. mais... 9h30... ca fait tot. ca veut dire, qu'il faut pas que j'oublie de ne pas trop boire le lundi soir, sinon, je serai encore décalquée le mardi matin... mais comment est ce que je vais faire pour pouvoir dormir si je bois pas assez ?

j'ai commencé un nouveau bouquin aujourd'hui. j'avais vu le film il y a déjà plusieurs mois. je dois dire que le livre est beaucoup mieux. il y a une ambiance que je le film ne reflète pas, même si on y voit des paysages magnifiques (il suffit de se les représenter quand on lit le livre ;) ). je le trouve apaisant ce livre qui relate une histoire vraie. il est "dépouillé", comme son Sujet. Sans aucun doute, il deviendra l'un de mes livre préféré, peut être même deuxième après le "Le Lion" (Joseph Kessel), j'ai nommé : "Voyage au bout de la solitude" de Jon Krakauer (en version originale : Into the Wild). j'essaierai de te faire partager quelqu'un des moments qui m'ont le plus touché au cours de cette lecture, et ainsi, j'en garderai trace moi aussi.

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Cher B, Publié le Lundi 3 Mai 2010 à 16:17:36

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Echec et Mat...

Cher B,

que vais je devenir sans toi...

Ca y est, la réponse est tombée.

"je peux vous voir une ou deux fois, histoire de décanter, et je vous donnerai une adresse, c'est quelqu'un en qui moi je fais confiance, je ne pourrai pas m'occuper de vous".

bah voyons, pourquoi ca m'étonne pas, et pourquoi ca fait toujours aussi mal ? évidement, qu'il dirait non.

il faut que je réfléchisse à ce que je vais lui répondre... ah ah ah, j'ai le choix entre être laissée tombé tout de suite, ou dans deux semaines ? génial... après des jours d'angoisse, un effort tel que je ne me crois pas capable d'en faire d'autre, c'est tout ce à quoi j'ai droit... c'est une habitude à prendre, je sais meme pas pouquoi ca me met en colère, pourquoi, je le vis mal.

le transfert ? parce que c'était un ancien prof ? mais, je me souviens meme plus de sa tete ! et lui, il sait même pas qui je suis dans sa horde d'étudiants !! je suis pas de sa famille, pas de ses amis, pas de ces voisins, je ne suis même pas la boulangère, qu'il connait certainement mieux que moi ! combien de mots avons nous échangés en ces 6 ans d'études ? 3 phrases lors d'une soutenance ?

il dit qu'il a entendu combien c'était dur pour moi, et l'urgence de la situation... il n'en a malheureusement pas idée. sinon, il comprendrait que... que c'était la dernière chance que je me donnais. la dernière chose que je faisais pour moi.

il dit qu'il fait confiance à celui dont il me donnera l'adresse... mais entre les gens qui se font confiance, qu'est ce qui se passe. la confiance est toujours brisée, la confiance ca tient à rien. moi, j'aime beaucoup ma meilleure amie, et dans une certaine mesure, je lui fais confiance, et pourtant, qu'est ce qu'elle a en commun avec moi... Rien. tout le monde fait confiance à tout le monde... ca m'apprendra à continuer d'essayer. je ne peux faire confiance qu'à moi même, depuis le temps que je le dis... on souffre quand on est seul, mais au moins, on est jamais décue.

pourquoi, moi, je n'ai toujours droit qu'à la moitiée de quelque chose ?  et je me fiche d'avoir l'air d'une gamine gâtée. oui, je vis chez mes parents, nourrie et logée, oui, on me prête une voiture quand j'en ai besoin... et alors ? cela fait il de moi quelqu'un d'heureux ? quelqu'un tout simplement ? n'ai je pas le droit de souffrir parce que j'ai eu la chance d'avoir une bonne famille, oui, la roulette à bien tournée en ma faveur à ce moment. ce qui est triste c'est qu'elle n'a jamais plus tourner vers moi par la suite.

tant d'angoisse, pour qu'il ne reste que les flammes de la colère, du desespoir. l'angoisse est tombée, maintenant sa raison n'a plus raison d'être. s'il savait comme à l'instant, j'ai envie de sentir quelque chose. une lame, une brulure, un coup, la brulure de l'alcool, sentir mon estomac me faire mal de distordre d'avoir trop ingurgité de bouffe. n'importe laquelle, n'importe comment.

il dit qu'il compte sur mon appel, une fois que j'aurai prit une décision. c'est très drole. d'abord parce que maintenant que je sais que c'est pour finallement en arriver à voir quelqu'un d'autre, et que je n'en suis pas capable, je me demande tout simplement à quoi ca servirait que je rappelle. et si je ne rappelle pas, ca changera quoi pour lui ? ca changera pas sa vie. après tout, je suis qui ? rien, et justement. il se dira peut être qu'il a fait une boulette si je me fous en l'air à cause de ca, et après ? rien. je ne serai qu'une erreur. je l'ai toujours été.

sais tu, Cher B, qu'à chaque fois que je dois m'arrêter en voiture, une partie de moi, me voit ne pas le faire ? il me suffirait d'un seul instant. un instant hors conscience, un instant sans penser à mes parents, un instant ou je ne ferai rien, pour ne pas arrêter la voiture, pour couper trop profond, pour tomber d'un pont.il suffit d'une seconde. et je ne serai que ce que je suis... le néant.

Cher B, qu'est ce que je suis devenue sans toi ? qui suis je ? pourquoi ? pourq ui ? j'ai l'impression de n'etre rien. et je hais mes parents, parce que si je ne voulais pas les préserver, cela ferai tellement longtemps qu'il y aurait eu echec et mat. oui, il n'y aurait plus de question à ce poser ?

est ce que j'existe pour de vrai ? tout est si compliqué. je ne ne comprend rien à ce monde. je ne suis pas humaine. je fais semblant d'être comme eux, ce n'est pas mon monde ici. ces gens ne font que me croiser...

j'ai besoin de trouver Le sens. ou plutot, La chose qui donne le sens, cette chose qui m'a toujours manqué, que je n'approche même pas. j'ai besoin du lien, j'ai besoin d'exister. j'ai besoin de m'habiter. j'ai besoin de me sentir chez moi ici. parmis eux.

il ne comprend rien, ils n'ont jamais rien comprit. et je crois qu'ils ne comprendront jamais rien, pourquoi continuer ? qu'ai je à espérer ?

Un troupeau de mamouth a envahie mon cerveau après une larme... enfin... enfin quelque chose de réel. enfin quelque chose qui m'appartient et qui ne m'abandonnerai jamais. la douleur, mon amie, installe toi donc chez toi...

Cher B, je n'ai pas ma place ici. je ne comprend rien à personne, rien à ce qui se passe. je ne comprend que la douleur, la haine et le chagrin. je ne comprend que ta perte.qu'est ce que je fous là ? la logique celeste à du rater un battement lorsqu'elle a décidée de me créer. je ne suis qu'un monstre déguisée derrière une tete, deux bras et deux jambes. s'ils savaient ce qu'il y a en moi, et si ce qu'il y a en moi prenait une autre forme, je détruirait tout. je donnerai au monde la pareille, ce qu'il mérite. je dévorerais tout... ma fin serait universelle.

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