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Déca-Danse

décadence...

Musique Publié le Vendredi 30 Avril 2010 à 17:05:22

 

Ecorchée vive, Diam's :

Parce que mon coeur n'est pas d'humeur, ce soir je suis ...

Ecorchée vive parce que la vie, parce que j'me tue à vivre, parce que j'me tue à dire aux mômes que les héros n'sont qu'dans les livres

Ecorchée vive parc'que j'comprends rien au bonheur, car à chaque fois qu'j'y ai goûté, j'ai toujours fini en pleurs

J'suis écorchée, car j'ai du mal avec l'amour, je suis la poésie quand tout d'un coup la haine se fait bravoure

Ecorchée vive, j'aime la musique comme ce n'est pas pemis, mais y'a la vie donc on n'me permet pas d'en vivre

J'suis écorchée vive, si tu peux vas-y dis-leur que quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent

Ecorchée vive parc'qu'il y a de l'orage à l'horizon, et qu'ton mari devient un criminel parc'qu'il perd la raison

J'suis écorchée bien sûr, comment vivre autrement, quand les rêves ne servent à rien à part mentir aux enfants

Ecorchée vive, quand j'ai bâti tant bien que mal une vie meilleure que celle des autres et qu'on m'a juste dit c'est normal

Ecorchée vive parc'que maman je t'aime à mort, parc'que je n'peux pas supporter qu'un jour on parte dans le remord

J'suis écorchée parc'que j't'ai confié un secret, parc'que j'ai appris par les autres que la langue était une traître

Ecorchée vive, malgré moi, malgré la vie, car on me parle d'avenir quand je ne parle que d'archives

Ecorchée vive, car on fait semblant de me croire, parc'que j'voulais faire de ma passion la plus belle de vos histoires

Ecorchée vive, quand l'amour flirte avec la routine, et qu'en allant chercher ue rose j'suis tombée sur une chevrotine

Ecorchée, car à 15 ans on m'a dit tu verras, j'avais vu, j'étais vaincue, puis dans le ciel j'ai vu le rap

Ecorchée vive, depuis qu'on m'a prouvé que les passionnés soulèvent le monde quand les sceptiques le laissent tomber

Ecorchée vive, quand on m'apprend qu'j'suis un espoir, que j'devrais profiter d'ma gloire pour ne plus pleurer le soir

Ecorchée vive, depuis quand un disque d'or te soigne, depuis le succès stagne, et puis c'est quand qu'je gagne ?

Ecorchée par des non-dits et des tabous, écorchée par cette passion qui m'a rapproché de vous

Ecorchée vive, par la télévision qui me prouve chaque jour un peu plus que le monde ne tourne pas rond

Ecorchée vive, quand j'dis bonjour à l'amour et qu'on me dit c'n'est pas votre tour, veuillez passer un autre jour

Ecorchée vive, parc'qu'il fait juste un temps de merde, et que demain au collège on n'verra plus Cindy et Amhed

Ecorchée, parc'que je vis dans mes poèmes, parc'que les mots on fait de moi cette petite gosse à problèmes

Ecorchée vive, parc'qu'on enchaîne les larmes, ça passera de toutes façons, avec une mec ou une arme

Ecorchée vive, parc'qu'il y a des millions de goss qui meurent, et qu'moi je chiale mes kilos en trop de graisse et de beurre

Ecorchée vive, parc'que l'argent pourrait me pourrir, parc'que monsieur l'agent se croit viril quand il nous voit souffrir

Ecorchée vive, quand on m'a dit faut qu't'ai ton bac, et que j'ai dis j'veux pas qu'on ... j'ai rien à faire à la fac

Ecorchée, comme toutes ces fois ou j'ai aimé, y'a plus que l'homme pouvait m'aimer, donc je n'ai fais que saigner

Ecorchée, y'a que ce mot pour m'résumer, dans un monde désunit, y'a que ma foi pour m'résonner

Ecorchée vive de vivre ainsi, j'attends depuis toujours que la paix me fasse un signe

Ecorchée, comme cette gosse qu'on ne regarde jamais, combien d'années, combien de larmes, combien de 25 juillet ?

Ecorchée, quand j'ai gobé tous vos mensonges, alors comme ça j'ai changé, nan je suis toujours aussi sombre

Ecorchée vive, car j'voulais pas te faire de mal, oui j'ai du manquer de tact car je n'suis pas ce genre de femme

Ecorchée à vif, parce ma rime prend de la ride, je suis jalouse maladive de ceux qui vivent l'esprit vide

Ecorchée vive, lorque j'oscille de gauche à droite, dois-je penser à ma gueule, à mon peuple ou à mes droits ?

Ecorchée vive d'avoir vendu autant de disques, d'aimer autant mon public, et d'avoir pris autant de risques

Ecorchée, quand un prof m'a dit que vas-tu d'venir, j'ai dis j'suis d'jà quelqu'un, j'vous le prouverai à l'avenir

Ecorchée vive, dans ce grand théâtre en feu, j'affronte les flammes en jouant ma scène du mieux qu'je peux

Ecorchée vive, quand les crétins se croient des rois, quand les adultes ne savent rien faire à part nous montrer du doigt

Ecorchée vive, quand on m'oblige à faire semblant

Ecorchée par tous ces poings quand c'est mes mains que je vous tends

Ecorchée vive, d'en vouloir toujours un peu plus, de vouloir toujours être celle qui écrit sous l'abri d'bus

Ecorchée vive, de regarder les autres se trahir, d'hésiter entre partir ou devenir

J'suis écorchée, j'ai ce putain d'mal être, dans ce monde où l'intelligence est morte face au paraître


Ecorchée vive, j'veux qu'nos corps s'assemblent, que printemps, été, automne, passent que le petit nous ressemble

Ecorchée, j'ai plus d'espoir, j'ai fait nauffrage, et puis pourquoi les insultes me touchent plus que les hommages ?

Ecorchée vive, quand j'ai cette putain d'envie d'fuir, de quitter un peu la terre, pour quitter c'qui peut me nuir

Ecorchée vive, j'comprends pas comment tu fais, toi qu'es toujours heureux, explique-moi comment tu fais, s'te plaît

Ecorchée, pourquoi autant de déportés, pourquoi tu fais la guerre, ta mère ne t'as pas avorté toi ?

Ecorchée, y'as trop d'étoiles à décrocher, en essayant de les compter, j'ai compris qu'fallait pas rêver

Ecorchée vive

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Musique Publié le Vendredi 30 Avril 2010 à 12:17:31

http://www.youtube.com/watch?v=t6wrEPodMI0

 

quelle grosse déception, je ne peux pas mettre le clip de "La fin du Monde" de Calogéro sur mon blog... dommage, mais je met le lien.

j'adore le clip, il me facine littéralement.

ce couple, qui sont ensemble pour la fin du monde. jusqu'au bout. et il tient sa partenaire de facon si tendre, si protecteur, d'un amour profond... loin du "mâle en rut" auquel je pense, quand j'entends "amour" entre un homme et une femme.

et pis, la désintégration du monde, cette planête rocheuse (donc dur, par nature) qui s'effondre, petit à petit, je ne sais pas... ca produit sur moi, comme un apaisement, un effet calmant. après tout, tout s'ecroule, mais l'éffondrement ne peux atteindre ce couple, ils restent seuls, mais ils ont survécu, ensembles.

et pis, les paroles sont pas mal non plus ;)

Afficher le commentaire. Dernier par Infos pour jeunes et futurs parents le 24-07-2013 à 11h11 - Permalien - Partager
Cher B, Publié le Vendredi 30 Avril 2010 à 12:11:19

aujourd'hui, cela va être une journée compliquée.

je suis à fleur de peau comme on dit, je ne supporte rien. ni mes parents qui marchent et parlent (pour dire des phrases et poser des questions qui me semblent sans aucun intéret, et ca crée de l'agitation leurs allées et venues incessante, il faut toujours que je change les pages internet lorsqu'ils font un truc derrière moi...), ni les bruits des objets (les portes qui claquent, les assietes qui font du bruit lorsqu'on les pose sur la table) ni leur résistance (le tiroir qui coince lorsqu'on le ferme, l'imprimante qui saccage mes lettres de motives que donc, je dois refaire, le post que l'ordit vient d'éffacer et que je dois retaper...).

tout m'exaspère. j'ai besoin d'être seule, profondément seule. qu'il n'y ai plus rien.

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aujourd'hui, deux nouvelles annonces pour du travail (essentiellement dans des structures pour autistes) déposées par ma voisine dans la boitre aux lettes (travaille à l'ase au conseil général).

intéressant... j'ai écrit. parce qu'au fond de moi, je veux avoir un travail, histoire d'avoir un semblant d'existence, (et parce que sinon, ma mère va être sur mon dos...), mais en prenant bien soin de ne pas mettre ma lettre en valeur (par exemple, c'est ma lettre type, je n'ai pas prit la peine de l'adapter à l'annonce). il y a comme quelque chose qui me bloque. j'ai envie, mais j'ai pas envie. j'ai l'impression de me diviser en deux personnes totalement différentes.

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ca t'es déjà arrivé de vouloir quelque chose et son contraire de facon égale ?

comme : je veux être seule, mais je ne veux pas. le partit prit "je me suffit à moi même, on est jamais si bien servit que par soi même, je n'ai besoin de personne" mais en même temps "cette solitude est insupportable, je voudrai juste un calin, une écoute".

je cherche l'autre, et lorsque je trouve quelqu'un peu proche de moi, je fais tout pour l'éloigner (ce qui réussit toujours d'ailleur). en disant ca, je me rend compte qu'il ne s'agit pas de savoir si je veux de l'autre ou pas, mais... de distance. à quelle distance doit être l'autre, physiquement, psychiquement. à quel point puis je le laisser s'approcher de moi sans en être détruite par la suite, et sans le détruire lui. à quel point je peux m'attacher à lui, car un jour, il partira ? c'est une question de distance, et de dosage. et ca, moi, c'est pas mon truc.

c'est comme ma sexualité. ce besoin de me sentir objectalisé, en particulier, physiquement liée... c'est pour rêgler une question de distance, je suppose. ca me place dans une position d'assymétrie qui rêgle le problème. il n'y a pas d'attachement possible à l'autre, et il prend toute les responsabilités, ce qui me décharge complètement d'être moi. d'ailleur, c'est bien le but de mes pratiques sexuelles, de perdre de le controle, de ne plus exister, de tout laisser à l'autre... et là, patatra, en écrivant ca, je me rend compte que le problème de distance que je vouulais régler de cette facon, grandit au contraire de facon exponentielles... car si je laisse tout à l'autre, je n'existe plus, et si je n'existe plus, et que l'autre à tout, c'est que je suis l'autre, et donc trop proche, meme que je suis lui !!! là, je deviens complètement paumée, et je m'emmèle les pinceaux, je crois.

 

bref, je vais aller bosser ce week end, et je serai seule. ca me fera tellement de bien de ne plus être en contact avec le vacarme que peut faire le monde. Bon, il y aura toujours les petits papy et les petites mamie, qui vont mouvementé un peu mon week end, mais bon... ca me fera chier, c'est clair, parce que je serai dans ma solitude, dans mon monde à moi, et qu'ils me dérangeront, mais, je suis payée pour ca, et après tout, je les aime bien quand même. je dois prendre soin d'eux, mais ca me pose pas de problème parce que "c'est mon travail, ce n'est pas personnel"...

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Rêve Publié le Vendredi 30 Avril 2010 à 11:35:20

Ou devrais je dire cauchemard...

 

Ca commencais par la scene final de Crin Blanc.

Là, ou l'enfant se tient à la crinière du cheval, et qu'ils s'enfuient des hommes par la mer, face aux vagues, et qu'ils disparaissent à jamais pour un pays enchanté (c'est en résumé la fin du livre).

Donc, ca commencais comme ca, avec toi. et puis, tu as disparu. je ne t'ai pas vu ni sentit partir, c'est comme, si j'avais changé d'endroit en claquant des doigts.

La mer était énorme, je me faisais balloter de tous les cotés, et ces vagues étaient  comme des montres face à moi.

 

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je me sentais d'abord aspirée dans le creux, puis soulevée par la houle, et à un moment j'étais en haut d'une vague et j'ai regarder en bas, c'étais si haut, le vertige et la peur instinctive de survie m'a étreint. et au moment ou je me sentais redescendre car la vague commencais à s'enrouler...

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... je me suis réveillée en sursaut !!! Pourtant, il me semblait avoir mit la dose hier soir pour être sur d'être assomée toute la nuit...

c'était vraiment des sensations horribles. les rêves ont une force incroyable, c'était comme ci j'y étais...

 

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Musique Publié le Vendredi 30 Avril 2010 à 11:24:28

 

Les paroles s'affichent...

Afficher le commentaire. Dernier par producJune le 03-05-2010 à 05h23 - Permalien - Partager