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Chine

voyage

Peine de Mort en Chine Publié le Mercredi 8 Novembre 2006 à 02:10:31
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Peine de mort : une demi-réforme qui va dans le bon sens
flèche haute
(4 novembre 2006)   •  H.E.
Depuis 1983, les Cours populaires de provinces avaient autorité pour condamner à la peine de mort, avec exécution immédiate ou avec sursis, pour les crimes de sang, viols, attaques à main armée ou usage criminel d’explosifs. Ces motifs avaient tendance à s’étendre à des cas graves de corruption, détournements d’argent public ou autres crimes économiques. Dans toute l’Asie Orientale, il faut le dire, la peine de mort a beaucoup de partisans dans les administrations et dans les classes moyennes.
En Chine, cette pratique a permis une généralisation de la peine de mort, notamment au cours des campagnes “Frapper fort” de répression annuelle de la criminalité et de certaines oppositions. Des abus étaient dénoncés depuis plusieurs années. En 2005, des journaux chinois avaient même dénoncé des cas flagrants d’erreurs judiciaires. L’image de la Justice n’en était pas grandie. Depuis quelques années, sauf exception, les exécutions n’ont plus lieu en public. A l’étranger, d’assez nombreux pays refusent d’extrader certains délinquants économiques réclamés par la Chine.
La Cour populaire Suprême avait montré en 2006 son souhait de réduire fortement le nombre des condamnations à mort et d’en contrôler sérieusement l’usage à son niveau. Ce sera chose faite à partir du 1er janvier 2007, le Comité permanent de l’Assemblée nationale ayant adopté le 31 octobre un amendement à la Loi organique sur les tribunaux réservant toute décision finale sur la peine de mort à la Cour suprême.
Il est peu douteux que l’objectif soit de réduire le nombre des condamnations à la peine capitale et d’imposer aux tribunaux une plus grande prudence dans son usage. L’Etat-parti trouvera son avantage dans cette demi-réforme, dont on doit pourtant se féliciter."

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Tibet Publié le Lundi 6 Novembre 2006 à 11:19:07

Une nonne bouddhiste abattue et un jeune homme blessé par la police chinoise à la frontière népalaise (fin)

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Témoignages des alpinistes ou version officielle du gouvernement
chinois? Qui croire? Vous vous étiez déjà fait une petite opinion? Voici
une vidéo tourné par un caméraman professionnel, qui se trouvait ce
jour là au camp de base de l’Everest. Ce film ne laisse plus aucun
doute sur ce qui s’est réellement passé le 30 septembre 2006 à la
frontière népalo-tibétaine. Des réfugiés tibétains, voulant se rendre
au Népal, ont été froidement abattus par l’armée chinoise!

Et pour une fois, grâce à ce témoignage, on peut enfin mettre des images sur une tragédie qui n’a souvent aucun visage.
A voir et à diffuser. ICI LA VIDEO

A lire aussi un article du Figaro ici, du Monde ici et de Libération ici

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Sino-Afrique Publié le Lundi 6 Novembre 2006 à 11:14:38
Les soldats Rouge sur les ponts, Les marches ouverts qui finissent plutot,les routes fermees a la circulation, des panneaux  geants annoncants le Climat = La Chine vient d'acheter l'Afrique et personne dans le monde politique Francais  bouge. Le monde est deja envahi de produit Chinois. Maintenant la Chine va controler la Matiere Premiere sur le marche international. Un conseil mettez-vous au Chinois.
Chirac est venu a Pekin, il offrait ( sic ) une soireeee aux resortisants pour faire du monde, il avait peur de diner en tete a tete avec Madame?....J'ai demande sur quel budget ce Diiiiiiiiiiiner etait impute? La reponse ne m'est toujours pas parvenue, alors que peu avant le poste du Medecin  Francais a l'ambassade a ete suprime!

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Tibet Publié le Lundi 4 Septembre 2006 à 02:33:46

Voici un petit resume de la derniere semaine...

Je reviens juste du trek entre Tingri et Everest. C'est agreable de pouvoir avancer ainsi vers la montagne, au rythme de la marche. Maintenant le chemin est carossable, ce qui enleve un charme certain a la randonnee, mais nous permet de laisser nos sacs, couchage et nourriture sur une carriole tiree par un cheval! Un vent puissant souffle en permanence, nous empechant d'avancer, nous transpercant de froid, et penetrant dans la tente le soir, nous laissant eveille une grande partie de la nuit, jusqu'au petit matin.

Au matin du troisieme jour nous arrivons au monastere Rongpu (le plus haut du monde parait-il), d'ou nous avons une superbe vue sur l'Everest. De la il reste encore 2h de marche jusqu'au camp de base de l'Everest. La premiere vision de l'Everest est vraiment impressionnante; un cone presque parfait, une masse qui se detache des autres sommets, des parois qui semblent infranchissables et un sommet inateignable. Les hommes et femmes qui sont montes juqu'a 8850 m me laissent etre des etres dotes de pouvoir surnaturels...

Le camp de base de l'Everest, situe a 5200 metre, est compose d'une vingtaine de tentes blanches servant de guest house et de tea house, regroupees autour d'une petite rue. Juste a cote, un large fleuve charrie des trombes d'eau grisatre provenant des glaciers.

Pour aller plus loin que le camp de base, il nous faut prendre un guide et payer 100 USD a la police (que notre guide negocie moitie prix, ici aussi tout est negotiable!). Nous decidons de partir le lendemain pour une longue marche.

Depart prevu a 6h30, retarde a 7h30 car le guide a oublie de se reveiller!

Le jour se leve juste et eclaire certaines parties enneigees de la montagne. Nous devons traverser la riviere, dont les pierres sont encore gelees et glissantes...les pieds se mouillent, ce qui n'est pas du tout agreable vu la temperature exterieure, formant une petite coquille blanche de glace sur l'avant de la chaussure. Nous passons vite le camp I, situe a 10 mn du camp de base sur une vaste plaine rocailleuse, ou s'entasse des centaines de tentes en avril et mai, lors des grosses expeditions venues tenter le sommet. Plus de 40 expeditions sont venues tenter leur chance du cote tibetain cette annee. Une dizaine de personnes sont restes sur ses flancs, morts de froid, de fatigue ou emportes par une avalanche.

Nous marchons lentement pour nous rechauffer, sur l'immense moraine faite de cailloux et de poussiere, essayant de reguler notre souffle a cette altitude.

Apres 2h de marche, le sentier commence a monter serieusement et j'ouvre quelques barres de cereales pour me donner du courage et de l'energie!

Vers 11h nous commencons a voir le camp intermediaire (entre camp I et II), ou quelques tibetains rangent d'enormes sacs sur des yaks, appartenant a un groupe d'americains, entre 60 et 70 ans, montant a leur rythme a l'aide de batons (moi aussi!).

Finement ciselees comme des scies, des petites pointes du glacier Ronbuk commencent a apparaitre. Elles grossissent rapidement, prenant la forme de dents blanches de requin. Une riviere a l'eau crystalline se louvoit a leur pied, formant un terrain parfait pour du bobsleight!

Nous passons la riviere et suivons un sentier raide, qui monte sur la crete d'un mont separant le glacier en deux. Le cerveau, le muscle et la respiration tentent de s'adapter aux 5800 m d'altitude, qui me laisse essoufflee et pantelante... Le chemin est encore long pour arriver au camp II, situe a 6000 m d'altitude et a 7h de marche du camp de base. Nous arrivons vers 14h30, extenues. Pas faim mais je me force a manger un oeuf dur et un galette de pain pour tenir le coup, accompagne d'une super 'power bar' canadienne que nous avait laisse notre ami Josh. Malgre toutes les bonnes choses que cela contient (mineraux, proteines, omega 3, 6.etc.), cela ne me transforme pas en super woman! Il se fait tard et il nous faut redescendre. Pousser 500 m plus haut jusqu'au camp III prendrait encore 4 ou 5 h, et il faudrait passer deux jours de plus ici.

La descente est bien plus longue est douloureuse que l'on pensait, nos jambes se font lourdes et la moindre elevation de terrain est particulierement penible. Durant les 5 h de descente, l'esprit est totalement vide et les jambes deviennent des pendules regulieres, avancant au rythme des batons.

Finalement, nous arrivons vers 20h a la riviere du depart. L'eau a eu le temps de degeler et la quantite d'eau a double, rendant la traversee impossible 'a sec'. Geles, avec 12h de marche dans les jambes et un vent violent nous secouant dans tous les sens, il nous faut sortir nos chaussures et traverser pied nus. L'eau est glacee, rendant chaque pas extremement douloureux. Arrivee de l'autre cote, les pieds sont geles, les mains aussi, et c'est avec beaucoup de peine que j'arrive a remettre mes chaussettes et mes chaussures. Heureusement la tente n'est plus loin, attendue comme un havre de chaleur et de confort! La soupe de nouille cuisinee par notre guide ce soir la est, je le jure, la meilleure jamais mange!Apres une nuit de sommeil sans sommeil (trop fatiguee?), les jambes comme du plomb, nous redescendons au monastere et repartons en voiture. Nous traversons une magnifique vallee drainee par un systeme de canalisations efficace, qui me semble bien verte apres la rocaille des derniers jours. Les maisons a toit plat sont striees de bandes bleues et rouges, surmontees de drapeaux a priere. Nous arrivons a Lhatse tard dans la nuit, dormons peu car nous devons repartir a 6h le matin (route en construction ouverte a certaines heures seulement) pour arriver a Shigatse. Je visite l'immense monastere de la ville, siege du Panchen Lama et habritant la plus grande statue de Boudha au monde, haute de 26 m, dont chaque doigt depasse 1 m de hauteur et recouverte de 300 kg d'or. Pas moins de 900 artisans ont travaille pendant 4 ans pour la construire...

Demain Gyantse, puis Lhasa, la fin du voyage tibetain...



Afficher le commentaire. Dernier par tof de graulhet (tarn ) le 04-09-2006 à 10h18 - Permalien - Partager
??? Publié le Lundi 4 Septembre 2006 à 02:26:14

 " En pays Kham, l’été est traditionnellement l’occasion de grandes fêtes dont le point d’orgues sont des courses à cheval qui donnent l’occasion aux nomades de montrer leur dextérité. Ces fêtes attirent des dizaines de milliers de touristes. Le 3 août dernier, la fête de Litang a tourné court. La premiere place de la course du jour a été attribuée à un cheval, propriété d’un membre du gouvernement provincial. Le vainqueur réel était un nomade local. Le père de ce dernier, furieux, s’est rendu au poste de police local pour se plaindre. Il y fut sévèrement battu ainsi que trois autres personnes. Des centaines de nomades tibétains, enragés par l’incident, se sont à leur tour rendu au poste de police, cette fois-ci pour le mettre à sac. Lorsque des policiers ont tirés en l’air pour calmer la foule, les nomades ont répondus en leur balançant des pierres. Le festival qui devait encore durer trois jours a été annulé. "
http://chine.blog.lemonde.fr/chine/

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