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Chine

voyage

Crime Scene! Publié le Lundi 25 Décembre 2006 à 04:35:07

Sécurité en Chine : l'enquête sur le meurtre d'une expatriée n'avance pas

le 23/12/2006 à 7h20  par AFP
Afficher l'image Voiture de Police à Pékin

Près de six mois après le meurtre d’une jeune Italienne à l’ouest de Pékin, Aujourd’hui la Chine revient sur ce fait divers tragique qui a inquiété toute la communauté internationale vivant dans la capitale chinoise. Avec un constat : l’enquête n’a pas progressé d’un iota.

Dans la nuit du 24 au 25 juillet 2006, Paola Sandri, une jeune Italienne, est poignardée en plein boulevard, au sud du parc pékinois de Chaoyang. Derrière un kiosque à journaux, sur une artère très passante et à proximité de nombreuses habitations, Paola Sandri est frappée de trois coups de couteau. Après avoir parcouru plusieurs mètres, agonisante, elle s’ effondre. La jeune fille  succombera  à ses hémorragies à l’hôpital de Chaoyang,  Le laps de temps qui s’était écoulé entre son agression et l’appel de la police et son transfert à l’hopital lui a été fatal.

Agonie aux yeux de tous

Cette histoire a laissé un goût amer à toute la communauté étrangère à Pékin. D’une part, il est très rare que des étrangers soient victimes d’agression avec violence dans un pays où les autorités ne badinent pas avec de tels crimes. Mais surtout, les circonstances de la mort de Paola Sandri ont laissé une impression inquiétante d’indifférence. Comment l’Italienne, blessée à mort, a-t-elle pu être ignorée de tous ? Nongzhanguanlu est une avenue toujours embouteillée en journée,  elle relie l’ouest du parc Chaoyang à la rue des bars Sanlitun, soient deux endroits animés des nuits pékinoises. Paola Sandri a été agressée après minuit, alors que le kiosque à journaux était peut-être encore ouvert et que beaucoup ont du entendre, voir, ou même passer à côté de la jeune fille, sans lui prêter aucune attention. La police n’a été prévenue qu’à 2 h du matin, pres de deux heures après l’agression.

D’après le journaliste italien Beniamino Natale, « la police a même interrogé un gardien d’immeuble qui a vu, ou au moins entendu la victime, et qui pourtant n’a rien fait, faisant perdre les précieuses minutes qui lui ont coûté la vie ». Six mois après le drame, l’enquête de la police pékinoise n’a donné aucun résultat. A l’ambassade d’Italie, Paola Paderni affirme que les autorités ont été remarquablement appliquées et disponibles à l’époque des faits, mais elle admet à demi-mot qu’elles ne cherchent plus désormais.

Un crime sans explication

Pourtant, Des rumeurs courent encore, sur le rôle éventuel d’un chauffeur de taxi, qui aurait déposé Paola sur l’avenue après une altercation.

Mais il est peu probable que la jeune fille ait pris le taxi ce soir-là. Su Xinxin, une amie de Paola, explique que l’Italienne ne se déplaçait jamais en voiture : « Elle se déplaçait à vélo ou à pied. Elle aimait beaucoup marcher seule. Ce soir-là, après être allée au restaurant avec un ami américain, elle avait tenu à rentrer seule. » Avant la mort de Paola, Pékin paraissait en effet être une ville tout à fait sûre pour les étrangères.

Le plus grand mystère de ce meurtre reste  son mobile. Paola Sandri a été retrouvée en possession de ses moyens de paiement, de son téléphone portable et de ses autres effets personnels. La thèse de l’agression par un inconnu, privilégiée par la police, paraît toujours insuffisante. Mais quelle autre piste privilégier ? Paola Sandri était une étudiante brillante et titulaire d’une allocation de doctorat à l’université de Lyon, où elle enseignait le chinois. Mais l’objet de sa thèse n’avait rien de sulfureux ou de dérangeant. Arrivée le 18 juin dans la capitale pour faire des recherches, la jeune femme aurait dû rentrer en France quelques jours après la tragédie. Paola Sandri voulait s’attacher à déterminer l’identité sonore de la ville de Pékin pour mieux la retranscrire au cinéma. Une projet marqué par une véritable passion, mais pas vraiment de nature à provoquer un assassinat. On ne lui connaissait ni liaison ni ennemi, à Pékin .

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Lycee Francais de Pekin Publié le Mardi 12 Décembre 2006 à 11:56:47

Le Lycée Français de Pékin est en crise

le 25/11/2006 à 4h04  par Simon Muys

Jacques Chirac l'avait promis lors de son passage en octobre : la relocalisation du Lycée Français de Pékin serait bientôt réglée. L'Ambassade avait parait-il les choses bien en main. Las, le dernier conseil d’établissement du LFP a été l’occasion pour la direction d’officialiser toutes les craintes des parents d’élèves. Le lycée est dans une situation de crise et l’Association des parents d’élèves a lancé une pétition pour pouvoir à nouveau prendre part aux décisions.

La demande est explicite. « Nous revendiquons le droit d’être étroitement associés au projet et pas uniquement dans sa phase finale».Depuis quelques jours, c’est le message qu’essaie de faire passer l’Association des parents d’élèves du lycée français. Par une lettre à tous ceux qui ont des enfants scolarisés dans l’établissement pékinois, l’APE veut récolter des soutiens dans son action.

Un premier pas vers la Depuis le 16 novembre en effet, ses craintes se sont révélées exactes : les projets qui avaient justifié le passage du lycée en gestion directe en février dernier ont été abandonnés par l’ambassade. Quelques raisons très simples : la construction d’un lycée d’ambassade sur le site qui accueillera la nouvelle représentation française s’est révélée impossible. Par manque de place, mais également parce que les autorités chinoises ne sont pas prêtes à laisser à la France la possibilité d’installer un lycée d’ambassade où 90% des élèves n’auraient aucun lien avec le personnel diplomatique. Les parents d’élèves évoquent également une obscure raison de sécurité en raison de la proximité des ambassades israéliennes et américaines.

Pour une des responsables des parents d’élèves, « tout ce qu’on savait est maintenant officiel, c’est un début… » Mais il faut désormais régler les problèmes, en commençant par les plus urgents. Au service de presse de l’ambassade, on est rassurant : « la reconduction des baux qui viennent à échéance à la fin de l’année est en cours de négociation, elle devrait être effective pour trois ans, le temps de finaliser le projet ». On peut sûrement faire confiance à l’ambassade pour régler effectivement en temps cette question.

Les parents veulent avoir leur mot à dire

Mais les parents d’élèves s’inquiètent plus du projet de relocalisation finale. Si pour eux, le passage en gestion direct par l’ambassade ne se justifie plus, le service de presse assure que la représentation française garde une carte maîtresse à jouer : « La question du statut du prochain lycée est en cours d’être réglé. Ce serait un établissement public étranger : une première en Chine qui permettrait de chercher un terrain hors de l’ambassade tout en conservant une gestion publique. » Une idée fort intéressante pour tous les Français du lycée, mais qui pose le problème de l’acceptation par les Chinois d’une entité publique d’un autre pays sur leur propre territoire !

Si l’ambassade réussit ce tour de force, elle justifierait beaucoup mieux sa reprise en main du lycée. Pour autant, la principale revendication des parents d’élèves est d’être consultés quant à la localisation des prochaines infrastructures. L’APE regrette le manque de transparence de l’ambassade sur la question et souhaite être associée au choix du site. A l’ambassade, on tempère : « Ce ne sont que quelques personnes qui font partie de l’association et qui regrettent d’avoir perdu du pouvoir avec le passage en gestion directe. C’est une lutte d’influence plus qu’un véritable intérêt pour la question. » Peut-être, mais il serait très étonnant de tenir les parents d’élèves à l’écart d’un choix déterminant pour leur vie de famille ! « On aura juste le droit de choisir la couleur des portemanteaux ! » se désespère une mère de famille.

La pétition lancée pour pouvoir associer l’APE au processus décisionnel sera livrée au lycée le 30 novembre. L’actuel ambassadeur Philippe Guelluy sera parti. « On attend beaucoup du suivant » résume la représentante des parents d’élèves.

 

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http://www.aujourdhuilachine.com/article.asp?IdArticle=1565 Publié le Samedi 9 Décembre 2006 à 08:34:36

"Malgré l'entrée à l'OMC, la copie reste une spécialité chinoise

le 9/12/2006 à 4h12  par AFP

 

En août, la police de Shanghai a démantelé un réseau de contrefaçon de Tamiflu, le médicament anti-grippe du géant pharmaceutique suisse Roche, mais malgré la volonté affichée de Pékin de lutter contre l'industrie du faux, le phénomène est encore en bonne santé.

Le piratage, que Pékin s'est engagé à combattre en entrant à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ne s'attaque pas seulement aux marques de luxe ou de sport, mais aussi aux médicaments, un sujet de préoccupation pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"C'est un problème complètement différent des chemises, montres ou DVD faux, car vous ne mourez pas de ces produits", explique le représentant en Chine de l'OMS, Henk Bekedam.

"Certains des faux médicaments n'ont pas la substance active dont le patient a besoin, certains ont des substances dangereuses, d'autres l'ingrédient actif mais pas le bon dosage. C'est particulièrement grave quand il s'agit des antiviraux et des antibiotiques, car un dosage faible peut entraîner une résistance du virus", poursuit-il.

"Ce n'est donc pas du tout la même chose que de marcher dans la rue avec un sac copié. C'est mauvais pour l'industrie et cela tue des gens", met en garde le représentant de l'OMS, selon lequel le nombre de personnes tuées "n'est pas petit".

En 2005, selon les chiffres officiels, les cas de médicaments contrefaits se sont élevés à 310.000 et quelque 8% des médicaments vendus dans le pays sont faux.

Selon M. Bekedam, depuis plusieurs années, le gouvernement central a pris la mesure du problème.
Cependant, avec plus de 5.000 entreprises pharmaceutiques et environ 10.000 pharmacies sur tout le territoire, tout contrôler est une tâche difficile. Et un succès comme celui de Shanghai, avec 400 kilogrammes de pilules saisies, reste une goutte d'eau dans l'océan, comparé aux pertes potentielles des industriels.

"Le vieux dicton, Les montagnes sont élevées et l'empereur est loin est encore d'actualité", juge le professeur Andrew Mertha, spécialiste de la contrefaçon à l'Université de Washington, aux Etats-Unis.
"Ces trois dernières années, nous avons vu une volonté politique plus forte, particulièrement au sein du gouvernement central, pour combattre les violations de la propriété intellectuelle. Mais les ressources de la police chinoise sont très limitées par rapport à l'étendue des activités criminelles", constate Jack Chang, responsable de la commission propriété intellectuelle à la Chambre de commerce des Etats-Unis à Shanghai.

Certaines entreprises étrangères peuvent d'ailleurs considérer ces atteintes comme le prix d'entrée pour le marché chinois, dit M. Mertha.
"De nombreuses entreprises ont appris douloureusement qu'elles devaient s'adapter à l'environnement chinois, pas le contraire", conclut-il."

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http://www.aujourdhuilachine.com Publié le Samedi 9 Décembre 2006 à 08:27:40

 "Pour les JO 2008, Pékin promet plus de liberté aux journalistes étrangers

La Chine a promis vendredi 1er décembre une plus grande liberté de mouvement pour les journalistes étrangers avant les jeux Olympiques de Pékin en 2008, avec notamment la levée temporaire des restrictions pour voyager, y compris dans des régions sensibles comme le Tibet.

Un décret de neuf articles, signé le 1er novembre par le Premier ministre Wen Jiabao et rendu public vendredi, stipule un certain nombre de règles destinées officiellement à faciliter le travail des reporters étrangers, qu'ils soient basés dans le pays ou non.

Le principal changement de ce nouveau règlement, valable du 1er janvier 2007 au 17 octobre 2008, réside dans la suppression, même dans des régions sensibles comme le Tibet ou le Xinjiang (nord-ouest), de l'autorisation des autorités provinciales pour effectuer des reportages hors de Pékin.

Nombres de journalistes se sont retrouvés dans des postes de police locaux sous l'accusation de "reportages illégaux" pour avoir ignoré cette obligation datant de 1990.

"Vous n'aurez plus besoin d'avoir l'autorisation des responsables locaux, tant que vous avez l'accord préalable des personnes que vous interviewez. Cette nouvelle régulation s'applique à toute la Chine", a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao, lors d'une conférence de presse.

Désormais, a-t-il précisé, les journalistes seront soumis aux mêmes obligations que n'importe quel touriste étranger pour se rendre au Tibet.

"Les nouvelles régulations vous permettront plus facilement de couvrir des événements au Tibet", a-t-il assuré, soulignant que ce décret couvrait tous les domaines, pas seulement les sujets de reportage liés aux jeux Olympiques.

De plus, les journalistes étrangers, détenteurs des cartes d'accréditation olympiques et de leurs passeports, pourront entrer en Chine sans visa.

Le porte-parole n'a pas voulu expliciter pourquoi ces règles allaient prendre fin en octobre 2008.

"A mesure que la politique de réforme et d'ouverture en Chine s'approfondit et se renforce en Chine, il y aura plus d'assistance et de facilité fournies par le gouvernement chinois aux journalistes étrangers", a simplement affirmé M. Liu.

Le comité d'organisation des JO de 2008 doit publier en janvier un guide complet pour les médias étrangers voulant couvrir l'événement.
Cependant, les journalistes chinois ne pourront toujours pas travailler pour des médias étrangers.
"Comme il y a un grand nombre de questions en jeu, comme les impôts ou les qualifications, les conditions ne sont pas mûres", a justifié vendredi le porte-parole.

Actuellement, les médias étrangers peuvent employer des ressortissants chinois mais comme assistants seulement.

Le Club des correspondants étrangers en Chine s'est félicité de ces nouvelles règles, tout en estimant qu'elles devraient être "permanentes".

Si les autorités chinoises ont promis de respecter la liberté de la presse en 2008 pour les milliers de journalistes étrangers, dont certains pourraient vouloir couvrir des sujets jugés négatifs par les autorités, les organisations de défense des droits de l'homme et de la presse dénoncent régulièrement les violations qui subsistent en Chine.
"C'est vraiment un exercice pour les jeux Olympiques destiné à remplir une exigence incontournable afin de les organiser", a dit Nicholas Bequelin, chercheur à l'organisation Human Rights Watch basé à Hong Kong.
Il a jugé "ironique" que leur annonce intervienne le jour même où la condamnation de Zhao Yan, un collaborateur du quotidien américain New York Times à Pékin, à trois ans de prison pour fraude était confirmée en appel."

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Air France (bagages) Publié le Mercredi 6 Décembre 2006 à 07:59:26
" oui surpoids, mais a nouveau arnaque ! j'ai vu que la balance affichait déjà 3 kilos avant de mettre le sac ! dès que l'hotesse a vu le sac elle a ajouté un casier, la balance est montée à 5 kilos avant que je dépose mon sac. elle a déclaré 10 kgs de surcharge et m'a demandé 400 euros. j'ai râlé,  et elle a fait le marchand de tapis pour descendre à 390, 350, 310, 280, 250 et finalement à 235 euros, que je devais payer avec ma visa carte si je voulais avoir mon ticket d'embarquement. je fais une réclamation à air-france car meme la jeune femme auprès de laquelle j'ai du aller payer m'a dit que c'était excessif. c'est à la tete du client. on peut payer peu dans les commerces mais à l'aéroport ils se chargent de récupérer de l'argent. tout le monde y passait meme pour 2 kgs de surpoids. Un finlandais a payé plus que moi pour 4 kgs ! vraiment du vol partout. De plus au guichet air-france personne ne parlait le moindre mot de français c'était chinois ou anglais, ce n'est plus la peine de s'appeler air-france ! je me suis inclinée, car des flics sont arrivés et j'ai eu peur qu'on laisse mes bagages en transit à pekin en signe de représailles. c'était un climat de repression que l'on
sentait meme a l'aéroport. "

Afficher les 4 commentaires. Dernier par MASSOU le 10-01-2010 à 10h28 - Permalien - Partager