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Us'trip

Les Gaulois sur la West Coast

Jour 9 : Hot Pool Publié le Mardi 8 Mai 2012 à 23:42:19

Aujourd'hui peu de routes au programme, beaucoup de pistes, des phoques et sources d'eau chaudes. Une journée qui s'annonce bien, d'autant que contrairement à hier, le soleil brille.
Petit tour pour commencer, sur la péninsule de Vatnses, petit point de vue très sympa entre deux lacs et toujours cette couleur de l'eau qui donne envie de plonger dedans, mais le vent nous rappelle que nous sommes en Islande et pas sur la Méditérannée. Nous arrivons ensuite sur le Hvitserskur, un monolyte de lave qui a resisté aux sables, aux sels, aux vents et marées . Un rocher très surprenant, d'autant qu'il est tout seul le long de la côte. Pas de phoques, mais une colonie importante de mouettes peuple le rivage, plus loin la baie est fermée, on suppose pour la nidification des oiseaux.

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Nous essayerons d'approcher par plusieurs endroits les rochers, espérant apercevoir des phoques mais rien du tout, en revanche, on a découvert que nous étions d'honnêtes gens, car sur le bord de la route à 200 mètres d'une plage, un 4X4 moteur tournant, n'attendait que nous. Sa propriétaire et ses deux filles, se baladaient (c'est bon comme ça Did') au loin. Il n'y avait qu'a monté et partir, surprenant ces islandais, d'autant que nous étions au milieu de nulle part et sans doute les deux seuls véhicules sur la baie.
Ensuite, nous prenons la route de Drangsnes, une route plutôt monotone, où il n'y a pas grand chose à voir, pour une fois. Les plages ne sont pas attrayantes, des galets et tout ce que peut rejettter la mer, mais cette partie était nécessaire pour commencer une partie qui s'annonce magnifique les fjords de l'Ouest.

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Et ça commence de belle manière, avec la ferme de Laugarholl. Un ancien internat transformé en chambres d'hôtes et sur le côté une piscine alimentée par des sources d'eau chaudes se trouvant un peu plus haut sur la montagne. Il doit faire 4° dehors, mais l'eau à 35°, c'est vraiment le bonheur de faire quelques brasses et d'apprécier le paysage, la vue sur la vallée et cette petite rivière qui coule au milieu de nulle part, un vrai petit coin de paradis.

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Afficher les 2 commentaires. Dernier par Cédrik le 15-05-2012 à 12h03 - Permalien - Partager
Jour 8 : Grettislaug Publié le Lundi 7 Mai 2012 à 22:38:13

L'horreur au réveil ce matin, il neige! Mais il neige bien comme il faut, ça tient sur la route, sur les trottoirs, il y en a une bonne couche sur la voiture, cette journée risque d'être longue. Ce qui est marrant, c'est que cette neige on dirait du polystirène, mais bon, ça ne change pas qu'on a 400 km à faire aujourd'hui. Et commence par de la piste. Aïe, aïe, aïe!!!
Direction Godafoss, je vous épargnerai le récit légendaire et biblique de cette cascade, en revanche même sous la neige, c'est magnifique. Une très grande chute d'eau qui se présente comme un amphithéâtre. On dirait les chutes du Niagara en plus petit et le bruit est assourdissant. Ensuite nous passerons une nouvelle fois dans un de ces villages typiques de l'Islande, où on a pu voir la construction d'une maison, des pierres, de la terre, des pierres et de la mousse sur le toit.

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Alors que le soleil commence à se montrer, nous arrivons en ville à Akureyri, la deuxième ville d'Islande. Je vous cache que c'est appréciable de revoir du monde, des magasins, de faire ses courses dans un vrai supermarché où on a le choix entre différents yaourts et où on ne se fait pas assassiné pour deux bouts jambons et de pains. C'est plutôt sympa aussi de regarder les maisons et immeubles citadins d'Islande, personnellement j'adore.

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Enfin le top du jour, alors que le soleil est bien là, nous rejoignons la piscine de Grettislaug. Après une vingtaine de kilomètres sur une belle piste longeant le fjord et les champs de chevaux, nous arrivons sur le bout de la piste, une auberge de jeunesse fermée, des chevaux de partout et derrière le portail, deux tout petits bassins. On décide d'ouvrir le portail et d'aller se baigner, un peu plus tard un fermier arrivera pour nous demandé très gentillement 500 Isk par personne, on pensait se faire engueuler et arnaquer mais pas du tout. 1 000 Isk pour 2, ça fait 6€

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Bref les sources d'eau par ce temps, c'est le top, l'eau est à 40° peut être et dehors 1,5°. On y resterait tout le temps. Le plus dur c'est de courir en maillot de bain, de la voiture au bassin. Quand vous sortez, ce n'est pas si terrible, vous êtes tellement bouillant que vous ne sentez pas le froid tout de suite, vous avez tranquillement le temps de vous sècher et vous changer.
La suite sera une succession de belles couleurs entre les nuages gris, le ciel bleu, les prairies jaunes et vertes peuplées de chevaux, de canards ou de moutons, de très belles gorges et un village avec une église plutôt différente de toutes celles qu'on a déjà vu, une église faites de pierres noires.

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Jour 7 : Whale Watching in Husavik Publié le Lundi 7 Mai 2012 à 22:20:10

Aujourd'hui, petite journée de repos, nous prendrons très peu Pauline et nous dormirons au même hôtel. Occasion de souffler, un peu. Enfin, on passera la matinée sur le Bjössi Sör, ce charmant petit bateau en bois, qui nous emmenera dans la baie de Husavik, observer les baleines. Sur le coup on est content, car le soleil est de la partie, mais par contre la température avoisine les 0°, l'équipage nous fournit le stric nécessaire pour combattre le froid, nous voilà transformé en Schtroumph.

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L'observation des baleines est plutôt décevante, pourtant le cadre est ydillique, les montagnes encore enneigées et le soleil qui scintille sur l'eau, tout semblait parfait. Mais le seul problème, c'est que nous sommes deux bateaux à suivre les baleines et dès qu'on aperçoit un jet au loin, les bateaux mettent les gaz pour se rapprocher au plus près. Autant dire que les jolies demoiselles mettent les voiles. En comparaison avec les Etats Unis où nous les avions observées, l'an dernier, le bateau coupait les gazs pour se rapprocher tout doucement, là on dirait qu'on les chasse. On apercevra tout de même deux jolis sauts, comme on voit dans les reportages, mais trop tard pour la photo. Enfin, nous aurons enfin le plaisir de faire la connaissance du fameux macareux ou Lundi (prononcé Lundai) comme il l'appelle. Ce qui est surprenant c'est qu'il est tout petit et sa façon de voler en rase-mottes au dessus des vagues est excellente.

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Nous les chercherons ensuite depuis le bord de mer, mais sans succès, comme ce musée  original du phallus, plus de 300 pénis différents sont présentés, mais nous ne pourrons les voir qu'à partir de Juin, dommage. Allez direction le Gamli Baukur pour une petite bière à la santé de notre ex président, un bière qui a un goût délicieux de pot départ.

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Afficher les 2 commentaires. Dernier par Alain Robert le 09-05-2012 à 20h43 - Permalien - Partager
Jour 6 : Lac Myvatn Publié le Dimanche 6 Mai 2012 à 01:22:21

Cette journée risque d'être dur et éprouvante, au réveil ce matin il neige. La voiture est tout blanche et le ciel semble être par tout pareil. Pour une nouvelle longue journée de route, on se prépare pour combattre le froid. D'autant que la première étape nous emmène à Modrudalur, le village le plus isolé d'Islande et celui où la température la plus basse d'Islande a été enregistrée : - 38° Et c'est vrai qu'une fois sur place, on se demandait bien de quoi pouvais vivre ces gens, il n'y a rien autour, la ville la plus proche est à 100 km minimum, vraiment étrange.

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La suite n'est peu être pas la partie la plus photogénique que nous ayons vu, mais une partie très intéressante. Nous passerons une bonne partie de la journée sur des champs de laves, nous verrons des différents cratères le long de la route et des formations volcaniques. Au milieu de tous ça, allez savoir pourquoi et ce qu'ils trouvent à manger, des canards de toutes sortes. Le contraste avec la neige qui se dépose sur ces couleurs très sombres donne un peu de gaiété à ces paysages lunaires.

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Le reste de la journée se transforme en jeu de pistes qui aurait été beaucoup plus sympa si quelques degrés de plus et des rayons de soleil nous avait accompagné. Trouvez tous les points intéressants autour du lac Myvatn, le lac des mouches. Habituellement envahit de mouches, au point d'en devenir insupportable, nous n'en verrons pas une seul. En revanche nous verrons un cratère de près, après une ascencion vertigineuse; une grotte d'eau chaude, très appréciable de plonger nos mains gelées dans de l'eau à 45°; des formations volcaniques ruiniformes et le point le plus spéctaculaires de la journée, Namaskaro, un champ qui fume énormément, de la boue en ébulition, des tas pierres crachant de la vapeur bouillante et toujours accompagnées de cette odeur d'oeufs moisis.

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Enfin, aujourd'hui on peut aussi vous parler local. A la question ''Elles sont comment les islandaises?" Réponse : ''plutôt jolie, par contre elle vieillisse très mal''
Est ce qu'ils sont sympa? Réponse ''oui, mais au premier abord très froid, si vous n'entamez pas la discussion, ils ne vous parlent pas''

Est ce que c'est dur à les comprendre? Réponse ''L'islandais est incompréhensible, il n'y a cas voir les panneaux, il y a plein de lettres qu'on n'a pas, par contre il parle tous anglais, un anglais parfait sans accent, impeccable pour les comprendre''
Côté nourriture, beaucoup de poissons, très bons, la bière (excepté la Lava) très bonne et le Brevenin (alcool local), c'est ni plus ni moins que de l'eau de vie.

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Afficher les 2 commentaires. Dernier par Alain Robert le 09-05-2012 à 20h44 - Permalien - Partager
JOUR 5 : Fjords de l'Est Publié le Dimanche 6 Mai 2012 à 00:56:27

Beaucoup de routes au programme du jour à la découverte des fjords de l'Est. Qu'est ce qu'un fjord? Je n'ai pas encore trouvé de réponse dans les guides, donc nous verrons à travers les paysages si nous pouvons donner une définition.
Direction Hofn, le plus grand port de pêche du pays, mais ça ne reste pas grand. Quatre, cinq bateaux qui se courent après, peut être qu'ils sont tous en mer. En tout cas la ville est assez sympathique, plein de petites baraques en bois, blanche et verte ou rouge ou bleu, plein de couleur et au loin, l'horizon est délimité par la montagne. Après avoir blindé Pauline de boisson, en route pour les fjords de l'Est par la baie de Lonsvik.

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Nous traversons une multitude de paysage désertique, peu de traces de vie à l'horizon. Des ruines, la mer et une montagne vertigineuse qui tombe dans la mer. On n'est même surpris qu'il n'y est pas plus d'éboulement de terrain que ça. Plus loin, on longe la montagne serpentant le long de la mer, quelques belles plages de sable gris accompagne le paysage. On prendra même le temps de se poser une petite heure, se ballader le long des rochers et manger au soleil sans les blousons, c'est appréciable, sachant que la plus grosse température enregistrée depuis le début du voyage doit être de 12°. Tout au long du parcours longera des zones très marécageuses et nous observerons les canards et un rène qui s'est perdu le long de la route.

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Nous attaquons également les fjords, donc je dirai à vue d'oeil qu'on appelle un fjord un bras de mer qui rentre sur plusieurs dizaines de kilomètres dans les terres, entre deux montagnes. La route serpente à flanc de montagne, d'un côté les grosses pentes de cailloux qui semblent pouvoir tomber à tout moment, de l'autre le vide et plus bas la mer. La route rebondit et zig-zague à travers ce décor, on ne sait plus trop où on va, au point que des panneaux, au sommet des crêtes vous signale où aller. Les couleurs sont magnifiques, le bleu de l'eau contrastant avec le brun des montagnes, enneigées au sommet, quelques touches de verdures et de couleur quand se trouve des maisons.

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Nous quittons la côte pour une autre longue partie sinueuse mais très différente. Nous rejoignons la ville d'Egilsstadir, où nous passerons la nuit, par le massif du Kistufell. Je ne sais pas si c'est le nom exact, mais c'est en tout cas le sommet culminant de cette montagne. Sur une piste en terre, nous grimpons, grimpons, grimpons, la température commence à se rapprocher du zéro, la neige est de plus en plus présente et Pauline commence à nous montrer quelques signes de fatigue. Fausse alerte, c'est juste un bruit désagréable de ferraille que l'on entend quelques minutes, sans doute des graviers coincés entre l'étrier et le disque de frein. Au sommet de cette montagne nous irons toucher la neige avant de redescendre et croiser un joli troupeau de rènes. Apparement c'est plutôt rare de les voir à cette période, nous avons donc plutôt de la chance.

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Le point d'orgue de cette journée de route à traverser des paysages à la fois superbe et aussi très désertique, c'est le Mjoifjördur. D'une part il faut traverser le glacier encore enneigé sur une route en terre très sinueuse, éviter les grosses pierres se trouvant dans les épingles, gérer les descentes vertigineuses. Enfin on arrive sur ce fjord très sauvage, peu de touristes ose le faire en raison de la route d'accès vertigineuse, mais il parait que c'est sans doute un des plus beaux. Vu le spectacle que nous voyons, je veux bien le croire.

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Cette petite langue bleu qui scintille sous le soleil, encaissée entre deux immenses montagnes et rien autour, si ce n'est nous et des canards. On longera sur près d'une vingtaine de kilomètres ce fjord, avant de le refaire le chemin en sens inverse et remonter le glacier. La dernière surprise de la journée, c'est devant nous un troupeau d'une cinquantaine de rènes galopant dans la neige et à peine effrayer par notre passage.

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Encore une belle journée de passée et déjà plus de 1 000 kilomètres effectuées et des images plein la tête. En comparaison avec les Etats Unis où au 5 ème jour, on arrivait à Las Vegas, il y a beaucoup plus de choses différentes à voir, en faisant moins de kilomètres.

Afficher le commentaire. Dernier par aurel le 06-05-2012 à 19h19 - Permalien - Partager