Us'trip

Florence capitale de la Toscane et aussi une vitrine architecturale de la renaissance. Dès notre arrivée, on s'en rend compte avec le Parvis de Santa Maria Novella, avec sa façade magnifique en marbre. En continuant à déambuler dans les rues, longées par des belles boutiques de fringues, l'italie c'est aussi le style, la mode "mah, c'est l'éléganze"; nous arrivons sur un autre monument somptueux, la cathédrale Santa Maria del Fiore, le Dome de Florence. On sent bien qu'on est dans lieux très touristiques, tant par le monde se trouvant sur la place, les marchands de peintures à la sauvette et les boutiques de cartes postales. Les couleurs de ce monument allié avec un soleil couchant reflètant sur le marbre, nous offre un vrai spectacle. Les rues étroites débouchant sur un monument, une belle façade ou un musée, nous montre la richesse culturelle de cette ville.

Dans les incontournables de Florence, le musée des offices et devant une réplique de David de Michel Ange, le Ponte Vecchio survolant l'Arno et la Piazza della Repubblica.

En revanche, on se rend bien compte qu'on est dans un haut lieu touristique de l'Italie, une nuit dans une chambre, un lit et une minuscule salle de bain pour 74 €; après la montée des 464 marches du Duomo, une bière (7.5€) et un coca (9€) et 24h de parking 75€.

Vu du Duomo, Florence est une ville de petits immeubles colorés, tout serrés, coiffés d'un toit en brique rouge, entourant des églises de taille imposante. Le Ponte Vecchio est un pont de la renaissance où brille de multitudes de bagues, colliers et boucles d'oreilles bien rangés dans les vitrines des bijouteries de luxes.

On sent la superstition et la croyance, très présente ici. Sur le Ponte Vecchio, des milliers de cadenas sont accrochés aux barrières. Des couples d'amoureux attache le cadenas avant de jeter la clés dans l'Arno, symbolisant ainsi l'amour. Il y a aussi ce sanglier en bronze, situé à Mercato Nuovo, la tradition veut que la personne qui va touché le museau brillant de Il Porcellino aura de la chance et reviendra un seconde fois à Florence.

Et nous voilà maintenant à Pise et sa célèbre tour penchée. On est d'abord impressionné par le monde, des cars entiers touristes venus comme nous admirer ces 4 monuments de la place de miracles, en italien : ''Piazza dei Miracoli''

 
Après s'être garé et passé une multitude de boutiques à touristes, nous passons le rempart enfermant le sanctuaire. Une immense pelouse où nous apercevons en premier plan le Baptistère, puis la cathédrale (le Duomo) et enfin penchant sur la droite le Campanile. Sur notre gauche, longeant toute la pelouse c'est le Camposanto, le cimetière.

Nos yeux sont naturellement attirés par la Tour et comme tous les touristes nous nous prêtons au jeu de photos humoristiques. Au pied de la tour c'est vraiment impressionnant, l'inclinaison  plus de 4°, soit près de 4 mètres de différence entre l'embase et le sommet, on se demande comment elle fait pour encore tenir debout.

Sur le site de Pise, une statue retient notre attention. La Louve du Capitole, une réplique sans doute, une statue qu'on a tous eu sur nos livre d'histoire et qui est un symbole de l'air romaine. Il s'agit apparrement de la louve qui nourrit pendant plusieurs jours Romulus et Remus, deux jumeaux abandonnés. Quand ils devinrent adultes, ils retournèrent à l'endroit de leur abandon et y fondirent la ville de Rome.

On reste sur la Côte Ligurienne et les petits villages de bord de mer, direction 5 Terres. A travers des petites routes de rallye, on restera en admiration devant les nombreux cyclistes montant ces cols avec une facilité : ''Ils sont fous ces romains!'' et nous ferons aussi la rencontre des carabiniers pour un banal contrôle de routine.

Après avoir fait du 30km/h pendant plusieurs heures, nous arrivons à un de ces 5 villages des 5 Terres, Monterosso Al Mare. Même chose qu'à Portofino, le centre est fermé aux voitures. Les boutiques respirent les produits artisanaux et naturels, mais aussi les bibelots bien kitchs. Sur tous les balcons du linges est étendu, les vélos garés un peu partout sans anti-vols, des pizzerias un peu partout et des couleurs rosées et jaunes. Les rues étroites et le monde donnent à ce village une atmosphère chaleureuse. La seule chose que nous trouverons dommage c'est la voie de chemin de fer qui coupe le village de la plage et du port. Le soir nous irons goûté une nouvelle fois au charme de la cuisine locale, les pastas. Tous ces plats à base de pâtes font rêvés, accompagné de parmesan délicieux, de la bonne bolo et des fruits de mer tout fraichement pêchés dans le baie juste à côté de nous. Seul la pain sans sel est en dessous de ce repas.

Le lendemain, on continue la ballade du côté nord de Monterosso, un quartier plus récent, une plage plus grande et une eau toujours aussi magnifique. Comme sur toutes les plages que nous avons vu, transat et parasols innonde de couleur rouge et verte le paysage.
Enfin on finira avec un peu d'humour, pour vous parler de la ''mama'', elle est comme je l'imaginais, grassouillette, la tunique à fleurs et les sabots. Enfin on m'avait parlé aussi du café italien, ''tu verras là-bas ce que c'est qu'un vrai café''. J'ai vu, une petite tasse avec un rien de café bien noire et bien corcé, on en boirait pas 40.

Nous quittons 5 Terres pour nous diriger vers Pise. Sur la route vu d'en haut, le parc ressemble à des jolies montagnes verdoyantes avec éparpillé un peu de partout des villages, des maisons colorées toutes collées-serrées atour d'une église.

Ca y est nous sommes en Italie, toute première chose frappante, c'est qu'on vient à peine de passé la frontière que le paysage change de tout au tout. Les façades sont délabrées, les rues sont sales, les panneaux de signalisation sont tout vieux, tout moche. En l'espace de quelques kilomètres, voir une telle différence nous donne des frissons. Bienvenue à Vintimille! Nous ferons route jusqu'à San Remo où le décor, relève enfin le niveau de ce qu'on pouvait attendre de l'Italie. San Remo petite station balnéaire qui n'a pas connut l'expension des stations sur la Côte d'Azur, le paysage en étant ainsi préservé. Sur une petite rue montante on retrouve une église aux formes étranges, des formes ressemblantes au monument célèbre de Moscou. Un peu plus loin, le Casino et plein de petites rues piétonnes où déborde les terrasses de restaurants et où résonne cette langue, très chantante : ''Mah c'est ça l'Italien''

Nous vérifierons au cours de cette soirée que la ''Pissa'' est vraiment meilleur au pays que n'importe où ailleurs. La sauce tomate et la pâte font toute la différence. De jour San Remo, comme la Côte d'Azur, est bordé de toute petite plage de galets où sont posés dessus de mutliples transats et parasols.

Nous suivrons la côte Ligurienne, par l'Autostrade jusqu'à Gênes, puis par les petites routes jusqu'à Portofino. Sur l'autoroute, on constatera que les italiens roulent vraiment n'importe comment. Quand on trouve qu'on roulent trop près et trop vite en France, venez un peu par ici. Vous êtes à 140 sur la file de gauche en train de doubler, rabbatez vous vite, car l'italien ne freinera pas, il ira se loger dans votre coffre en attendant ou vous poussera, mais pas question de lèver le pied ou de se laisser 20 mètres de marge. Cette tendance ce confirmera dans les rues de Gênes où on remarquera que l'arrêt au stop, au cédez le passage avant le rond point ou à l'orange n'est pas dans leur habitude. Et attention aux scooters, l'Italie est bien le pays du Vespa, il y en a de partout, donc bien regarder dans ses rétros. Côté carte postale, Gênes ne semble pas être la ville qu'on conseillerait pour les vacances, même constat qu'a Vintimille en plus de l'Autoroute qui passe au dessus de nos têtes en plein centre ville.

Enfin nous revoilà sur des paysages plus charmant, de Gênes à Portofino, la route très escarpée serpante le long de la mer, dès qu'il y a un petit crique s'est formé un joli petit village et tout autour maisons et immeubles escaladent la montagnes. On remarquera que tous les villages de la côte sont tous fait ainsi. Sur le fond vert de la montagne, du jaune et de l'orangé symbolisant les habitations, de chaque côté de chaque fenêtre les mêmes volets de couleurs vertes et au dessus de chaque balcon un store en toile vert ou bleu, dans les rues de 500, des Fiat, des Alfas et ces petits vespa à trois roues aménagés en fourgonnette. Enfin ce n'est pas un mythe, le linge au fenêtre fait du partie du paysage italien.

Portofino est le village le plus touristique de la côte Ligurienne. Exactement conçu comme les autres, mais en plus grand. Encaissé dans une petite crique, le centre du village est laissé au piéton et débouche sur un port combinant yacht de luxes et petites embarquations. Les façades sont vieillotes et colorées, une petite place longé par nombreux cafés et restaurant. Enfin on remarquera qu'on est bien dans le pays du Pape, pour un village de moins de 500 habitants on a compté pas moins de trois églises.

C'est partit direction le sud, nous abandonnons la pluie à Grenoble, pour descendre la RN85, la fameuse route Napoléon en file indienne, sous le soleil. Serpentant, zig-zaguant, montant descendant des lacets de bitumes à travers la forêt, se suivant à une vingtaine, voir même bien plus de voitures derrière un camping car. Je ne pensais pas qu'en cette fin août, cette route était encore autant fréquentée. Le long de la route des plans d'eaux et des statues rappellant le passage de l'empereur.

Après la belle descente du col Bayard et le passage de Gap, le décor change considérablement. Les routes sont encore plus serrées, longeant de grosses falaises rocheuses et traversant de beaux villages à la provençale, roche rosée, façades de maisons vieillissantes et colorées, une petite place en gravier à l'ombre des platanes, un fontaine, des petits cafés et leur terrasse, des vieux jouant à la pétanque et en bruit de fond, à travers les ronflements des diesels; les ''xsi, xsi, xsi, xsi" des cigales.
En raison de l'affluence et de l'étroitesse des routes ainsi que du manque d'air de repos, on regretterra ne pas avoir pu prendre ces quelques paysages en photos. L'arrivée de cette première étape de 6 heures, nous amène sur cette petite plage de galets, du côté du Marineland d'Antibes. Si sur notre droite, le côté Juan les Pins et Cap d'Antibes semble plutôt sympa, derrière nous avec la voie de chemin de fer et sur notre gauche  Villeneuve Loubet et ces immeubles gigantesques montant en pointe, à même la plage; c'est l'horreur. Le côté chic et charmant de la côte d'Azur en prend un coup.

Avec Juan les Pins de nuit, avec ces restaurants sur la plage et ses ruelles animées avec pubs, casinos et discothèques; et Nice avec sa promenade des anglais, ce front de mer bordés de ces belles façades, ses belles bagnoles et cette eau turquoise; tout ce ensemble redore un peu le blason de cette région touristique aussi prisée l'été.

Direction ensuite la principauté de Monaco, du côté du rocher et du palais d'Albert. Ballade le long des ruelles le long du palais, peuplées de multiples boutiques de luxes et de souvenirs tous plus kitchs les uns que les autres. C'est fou cette attachement qu'ils ont pour leur prince. Des assiettes en porcelaine, des vieilles tasses, des cuillères et autres babioles avec les têtes de Grace Kelly, Albert ou Rainier II. Au détour de ces quelques ruelles nous nous retrouvons sur la Cathédrale de Monaco, celle où sont enterré Rainier et Grace et qui était trop petite pour accueillir le tout récent mariage princier. En haut d'une falaise surplombant fontvieille, on traversera un jardin de cactus de toutes sortes, nous ramenant sur la palais. Visite très intéressante à travers le temps, nous traversons salle du trone, salle des armes et autres salles de réception au combien importantes pour les différentes célébrations des Grimaldis et des monégasques. Dans cette ville où tout semble propre, bien ordonné, bien rangé, on aura quand même relevé un panneau magnifique "place réservée aux hanticapés''. Et oui, même dans un monde où tout semble parfait, on n'est pas à l'abri de la petite boulette.

Enfin cap sur l'Italie, en faisant un dernier stop  et un dernier plouf en France, à Menton. Un arrêt qui se passe de commentaires, un cendrier géant qu'est la plage, du sable gris et des mégots à perte vue. Très charmant!