Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Us'trip

Les Gaulois sur la West Coast

Jour 4 : On en a vu de toutes les couleurs Publié le Vendredi 4 Mai 2012 à 00:28:34

Ce matin, on se lève et enfin du soleil!!! L'herbe verte brille, on aperçoit enfin la neige sur la montagne d'en face et les rayons du soleil chauffent, au point que les blousons reste à l'arrière du véhicule pour ce début de journée, que l'on commence par la plage de Reynishverfi. Une plage de sable noir, bordé par des rochers, comment dire... On dirait des briques grises, rectangulaires, empilées les unes sur les autres. Sur notre droite, on aperçoit les falaises de Dyrholaey et sur notre gauche, un rocher où se dresse trois pointes. Avec les reflets du soleil, c'est magnifique. Quelques kilomètres plus loin, après avoir contourné les falaises, on se retrouve dans le petit village de Vik.

Image Image Image Image
Nous continuons sur la route 1, vers l'Est. Nous longeons le glacier de Myrdalsjökull, le quatrième glacier d'Islande et abripte le fameux le volcan Katla, dont la prochaine éruption ne saurait tarder. A la hauteur de la route 209, nous nous arrêtons à la ferme de Laufskalavarda, du moins ce qu'il en reste. Elle fut détruite à la suite d'une éruption suivit d'innondations. Nous apprendrons, à la suite de cet arrêt, la signification des pierres empilées les unes sur les autres. Ca s'appelle des cairns (tas de pierres) et étaient formés par les voyageurs, qui s'apprêtaient à traverser les étendues de sable pour rejoindre Vik, signe de prière pour que ceci se passe sans encombre.

Image Image
Et notre petit cairn construit à Thingvellir aura surement été avec nous aujourd'hui.

Image

Dans la traversée du désert d'Eldhraun, un immense champ de lave recouvert de mousse épaisse, nous avons suivi les conseils de notre guide qui nous conseillait de faire un tour par la route 204. Quelle épreuve, certes c'est très jolie, mais très physique. Une route en gravier, bien plus impressionnante que les pistes australiennes. Pendant 40 km, on entend les cailloux taper sous la voiture qui chasse à gauche, à droite, même un camion nous double. A chaque joli point de vue, on fait le tour de Pauline, pour vérifier que tout aille bien et nous repartons. Après de belles frayeurs, on retrouve l'asphalte, une petite pause pour souffler et on recommence avec de la piste, quelques kilomètres cette fois et quel décor. Nous nous retrouvons encore tout seul, cette fois face aux gorges de Fjardrargljufur.

Image Image Image

Une ballade le long des gorges offrant de superbes mais aussi très dangereux points de vues. On surplombe la rivière sur des chemins à peine plus large que nos chaussures, le vent nous brasse dans tous les sens, de chaque côté le vide et au bout une carte postale superbe sur la rivière qui serpente au milieu des parois rocheuses. Ca valait bien quelques sueurs froides, pour info Mel est plus courageuse que Ju'. C'est vraiment la première fois que je me sentais aussi mal à l'aise en haut d'une falaise, sans doute le fait de n'être que deux et aucune autre personne sur l'immensité de décor qui s'offre devant nous.

Image Image
On ne ratêra vraiment rien aujourd'hui, alors que la pluie s'invite, on traversera d'immense champ de sable noir, au point que notre passage sur la route soulève une épaisse poussière. Encore des cascades, des cailloux, des ruines et un autre village de Schtroumphs. Celui là, c'est Nupsstadur, on pourra le parcourir à pied, c'est très sympa. Au pied de la montagne, c'est maison en bois et ce toit en herbe, la chapelle est faite pour les gens de petites tailles, j'arrive à peine à me tenir debout. On arrive maintenant face à une montagne encerclée par deux langues glacières, c'est le parc de Skaftafell.

Image Image
Nous en profiterons pour une petite ballade pour admirer la cascade de Svartifoss, une chute d'eau ornée d'un collier d'orgues basaltiques, tout simplement maginifique. L'eau qui coule provient du glacier Vatnajökull et peu se boire sans problème. On continue la marche jusqu'au point de vue sur une autre langue glacière. C'est impressionnant, cette coulée de glace qui se jette sur le sable noir. Nous en approcherons une d'encore plus prêt, le mélange de couleur est saisissant.

Image Image Image
Enfin, le point d'orgues de la journée, la magnifique site de Jökulsarlson, une lagune glacière qui relie la mer et entre un champ d'icebergs. C'est tout simplement sublime, ça nous refroidit mais le mélange de blanc et de bleu, de ses glaçons reflétant un soleil de fin de journée, timide, qui perce à travers les nuages. On aperçoit même à plusieurs reprises une petite tête grise à la surface de l'eau, des phoques. Nous suivons le parcours des glaçons jusqu'à la mer, nous apercevons encore des phoques et aussi un groupe de tarés qui a osé se tremper les pieds dans l'eau glacée. Au départ vu l'équipement sur eux, ils étaient partis pour la baignade totale.

Image Image Image Image


Après une journée riche en émotion, un bon repas local à la ferme était bien mérité. Agneau et langoustines, préparation maison, un vrai délice.

Afficher les 3 commentaires. Dernier par rituels de magie rouge le 26-07-2013 à 11h10 - Permalien - Partager
Jour 3 : Eyjafjallajökull Publié le Vendredi 4 Mai 2012 à 00:19:37

Pas le temps de le faire hier, nous terminerons le cercle d'or, ce matin. Mais avant je voulais vous reparler de cette odeur immonde que l'on avait à Geysir, car on la retrouve à chaque fois sous la douche, c'est horrible. Heureusement que le gel douche est parfumé, de plus on nous dit que l'eau du robinet est très bonne mais on a du mal à y croire.
Parenthèse faite, on reprend la route direction Gulfoss, malheureusement la visite perd un peu de son charme en raison de la pluie qui accompagne ce début de journée. En s'arrêtant en coup de vent à Geysir, le mélange fumeroles, du brouillard et crachin nous offraient une vison plutôt apocalyptique, que là c'est plus décevant. Gulfoss est une cascade en deux temps, la rivière passe tout d'abord dans une gorge puis est balancé sur une des parois avant d'être renvoyé de l'autre côté. Vu d'en haut ça ressemble à un fer à repasser et habituellement, par jour de beau temps, des arcs en ciel se forment. Aujourd'hui on retiendra la beauté du site, le bruit assourdissant par la puissance de ses cascades et la petite histoire, cette beauté que nous offre la puissance de l'eau sur la roche devait être remplacée au début du siècle dernier par un barrage, comme quoi l'homme peut avoir de drôle d'idée parfois.

Image
Le retard rattrapé, direction Vik, vers le sud. Derrière cette épais brouillard nous contournons mais ne voyons pas, l'Eyjafjallajökull. Ce volcan glacier qui nous a rappelé au bon souvenir de l'Islande en mars 2010 et qui paralysait pendant plusieurs jours le trafic aérien dans toute l'Europe. On essaye de le prononcer, impossible, on demande à une marchande de carte postale, elle galère, il y a même des tee-shirt en vente, pour nous apprendre à le prononcer. Finalement, entre deux cascades, celle de Seljalandsfoss, qui a pour particularité de pouvoir faire le tour de la chute d'eau à pied, et de Skogarfoss, nous avons trouvé une ferme qui nous fera vivre de l'éruption du volcan comme si on y était.

Image Image Image

Pour 750 Isk par personne, nous visionnons ce petit film de 20 minutes nous retraçans la vie avant, pendant et après ce mois de mars 2010. En guise de souvenir, des cartes postales de la ferme surplombée par le gros nuage et des bocaux de cendres. A peine plus loin sur la route, on trouve de la cendre en libre service. On aperçoit les ravages de cette éruption sur la montagne, de longues trainées de cailloux noirs sur la verdure, qui on suppose, sont l'héritage des coulées de boues qu'il y a eu par-ci par là. Entre la montagne et la mer, c'est tout noir, des champs de cailloux à perte de vue, sans doute des restes des innondations qu'ils ont vécus.

Image Image Image
Un peu plus loin, nous faisons une brève halte à Skogar, pour admirer une belle chute d'eau et prendre, sur quelques centaines de mètres, le chemin de rando longeant le court d'eau et menant au glacier Myrdalsjökull. Ce glacier très surveillé car il abrite le volcan Katla, un volcan qui par le passé s'est souvent réveillé quelques années après l'Eyjafjallajökull. Skogar a aussi sont musée qui retrasse l'évolution de l'habitat islandais. De l'extérieur, nous apercevons ces fameuses maisons en bois avec le toit en herbe, très ressemblante à celle du village des Schtroumphs; manque plus que les champignons.
Dernière escale dans la baie de Dyrholaey, avec le temps qui se découvre mais qui reste gris, les formations rocheuses perçant dans le brouillard, la plage de sable noir et la mer délimitée par l'écume blanche, on a l'impression de voir la vie en noir et blanc. Le spectacle est plutôt beau. Nous essayerons d'en profiter encore demain en espérant que la météo soit plus clémente et pourquoi pas apercevoir cet oiseau au bec coloré, symbole de l'Islande, le fameux macareux.

Image Image

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Jour 2 : le Golden Circle Publié le Jeudi 3 Mai 2012 à 23:55:17

Le Golden Circle, qu'est ce que c'est? C'est notre première étape, mais encore. En arrivant à l'aéroport, je pensais avoir trouvé la réponse sur une carte postale. J'avais vu un beau cercle jaune posé sur la neige juste devant une paire de jambes et à côté d'un verre de bière; mais Mel me dit que ce n'est pas ça. On va donc partir à sa découverte.

Image Image
Mais avant, il faut récupérer Pauline, notre guide allemande qui va nous accompagner pendant ce long périple. Direction donc le Cercle d'Or, après avoir fait un tour pour rien de la capitale; la raison ma co-pilote m'a indiqué "droite !" un centaine de mètre trop tôt.
Premier arrêt, Thingvellir, un site chargé d'histoire car il faut savoir que l'Islande est habité par les Vikings depuis le IXème siècle et que le premier parlement a été créé ici en 930.

Image Image

Mais il ne reste plus rien de cette époque car Thingvellir est aussi marqué par les grondements de la terre. Située à la jonction des plaques Eurasienne et Nord-Américaine, la plaine de Thingvellir est entaillée de nombreuses faillees, que nous empruntons pour apercevoir une magnifique cascade, Oxararfoss. A l'occasion de cette ballade nous avons pu marché sur de la neige. Et oui le Pôle Nord n'est pas loin. Sur d'autres endroits du site, les failles sont remplies d'eau et servait autrefois à punir les femmes qui avaient commis l'adultère; aujourd'hui ça scintille au fond de ces bassins, des milliers de touristes ont marqués leur passage avec une pièce de monnaie lancée dans l'eau. De cette période, il reste une charmante petite chapelle en bois voisine de cinq petites maisons.

Image Image Image
Enfin chose étrange de ce parc, des points touristiques sont notés sur les cartes, mais en fait il n'y a rien ou presque. De ce fait on pensait voir des ruines de maisons et de fermes, une fois sur place, après de longues petites ballades, on avait un panneau et rien autour. On a même découvert sur les cartes postales qu'il y avait un hôtel, là où on s'etait garé et qui a disparut en 2009, ravagé par un incendie.

Image
Direction maintenant Geysir et... "Stop!!!'' Enfin, je vois cet animal, que l'on est censé voir de partout,  le fameux moutons islandais, avec des cornes en tire-bouchons. Bref, pour l'instant, les chevaux battent largement les kebabs. Bizarrerie de la route, on voit un lac qui fume! Les fameuses sources d'eau chaude, ce n'est pas une légende. Et tiens, regardes au loin cette colonne de fumée qui vient d'apparaitre, c'est drôle, c'est pas là où on doit aller?

Image Image
C'est bien ça, bienvenue à la station géothermique de Geysir, à l'entrée le sol fume de tous les côtés, des petites cordelètes nous tracent le chemin et des petits panneaux nous mettent en garde sur les températures de l'eau, entre 80° et 100°. L'odeur de ce site est très particulière, on dirait qu'on vient d'ouvrir un frigo remplit d'oeufs pourris. On entend l'eau bouillonner et soudain, ''pppffffffff !!!'' vient de pêter juste devant nous. C'est Strokkur le geyser le plus régulier du monde, il crache toutes 6 à 8 minutes, l'occasion pour nous d'essayer de faire la fameuse photo de la bulle d'eau bien bleu, juste avant qu'elle éclate et qu'une gigantesque colonne de vapeur d'eau se dresse en moins d'une seconde. Le site compte un autre geyser plus grand encore, mais que nous ne verrons pas explosé. La faute au touriste des années 50, qui à force de jeter des pierres dans le bassin, ont obstrué l'orifice. Heureusement grâce a un tremblement de terre, en 2000, Geysir pête à nouveau deux à trois fois par jour, en clair les chances de la voir en action sont nulles. On observe une dernière fois le bassin de Strokkur, pour admirer le phénomène. Ca ressemble à un cratère blanc et jaune qui se remplit d'eau, on entend l'eau bouillonner, les bulles sont plus en plus nombreuses à la surface, puis le cratère fait comme un poumon, la ligne de l'eau monte et descend. On se dit c'est bon, mais les minutes suivantes semblent interminables, puis en une fraction de seconde, l'eau devient bleu turquoise tout en formant une bulle et ça craque, la colonne d'eau se dresse, puis laisse place à un nuage de vapeur chaude et un odeur de pets, de souffre pardon.

Image Image Image Image

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Islande - Jour 1 Publié le Jeudi 3 Mai 2012 à 23:10:12

Bienvenue en Islande, ce pays où j'ai très peu d'image en tête si ce n'est de la verdure, de la roche, de la glace, de la neige, de la pluie, des moutons et des volcans. En fait, je me suis rappelé, il y a deux ans, que l'Islande n'est pas seulement cette petite île située sous le Groenland, mais que c'est un pays qui se visite et où il y a plein de chose à voir. Comme pour beaucoup, l'Islande a commencé a existé pour moi, quand le volcan au nom imprononsable a cloué les avions européens au sol. Merci donc à Melany, de m'avoir pris par la main pour m'emmener ici.
Nous commençons ce voyage, comme on commance un partie de Monopoly, 400 € se transforment en plus de 64 000 Isk (couronnes islandaises). Il faut donc faire le tri des billets 500, 1 000, 2 000 et 5 000. Sur la route de l'aéroport à l'hôtel, une première chose nous frappe, outre le crachin, c'est qu'il n'y a pas d'arbres, mais pas un seul. C'est comme si on roulait sur un rocher tout plat, que de la mousse avait poussée dessus et par endroit des grosses pierres noires.

Image Image
Nous voilà à Reykjavik, la capitale de l'Islande qui doit être aussi grande qu'une toute petite ville de Bretagne, après avoir traversé la zone commerciale, on est dans le centre, des petites maisons avec façades en tôle ou en bois, deux trois immeubles et une grosse église en béton. Je vous avais prévenu, c'est tout petit. En même temps j'ai lu que l'Islande c'est 1 370 000 habitants, dont un million de moutons et 50 000 chevaux, vous faites le compte, ils ne sont pas nombreux.

Image Image
Allez on va se mettre à l'abris, à l'hotel déguster leur bière locale, la Lava à 9°... Arghhhh, c'est quoi cette merde, j'en ai encore des frissons en vous en reparlant, une bière brune extrêment amère, inbuvable. Je la place au même niveau que la Vegemite dans les trucs les plus terribles pour mon palais. Heureusement, le repas relève le niveau, nous avons gouté au poisson chat, plutôt pas mal, accompagné de patates préparées de façon remarquable. Légèrement dorées sur l'extérieur et fondante à l'intérieur, avec une petite sauce mélange de ketchup, mayo, un vrai délice. Enfin, devant mon verre de bière qui ne descend toujours pas, la gentille serveuse m'offre une blonde pression en échange.
Terminons par deux dernières choses, ici on peut trouver des bonbons en libre-service de partout, un choix énorme mais évitez juste les réglisses, ils sont recouvert d'un sucre très amer. Enfin, il est 22h00 et il fait encore jour.

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Maranello Publié le Samedi 24 Septembre 2011 à 13:29:03

Image Image

La dernière étape de notre périple italien se passe à Maranello. Je ne pouvais pas repartir d'ici, sans passer par la cité de Ferrari, le mecque du mythique constructeur italien. Maranello c'est un petit village semblable aux autres de l'Emilie Romagne, sauf que sur un rond point un morceau de Ferrari le décor, sur un balcon un drapeau rouge et jaune avec le cheval cabré, les restos sont décorés de peintures et photos à l'éffigie de la Scudéria et dans les rues toutes les voitures rouges font presque toutes un bon ronronnement. Il y a pas de doutes on est bien dans la ville où sont fabriqués ces voitures d'exceptions et tout tourne autour de ça.

Image Image Image

Le Museo Ferrari est la vitrine du palmarès et de la notoriété que Ferrari a acquise au cours de ces soixantes dernières années. Toutes les F1 qui ont marqués l'histoire de la Scuderia sont exposés ainsi que quelques bolides de séries. Enfin dans une salle, une rosage rouge où sont exposés toutes les Ferrari championnes du monde entre 1999 et 2008, ère la plus fructueuse de l'équipe. Derrière la salle des trophées où presque toutes les coupes gagnées depuis 1950 sont exposées. En dessous les casques des 9 pilotes qui ont remportés le championnat sur ce bolide rouge.

Image Image Image Image Image Image

ImageImage

Image Image

En sortant d'une musée c'est dans une California que nous ferons un petit tour de dix minutes autour de la zone industrielle de Maranello. Histoire de se coller un peu les fesses dans le siège et de se faire quelques petites sensations.

Image

Image

Image

Afficher le commentaire. Dernier par Steph le 02-10-2011 à 23h19 - Permalien - Partager