Us'trip

Maintenant direction le pays des Vespas, des pastas, des pizzas, de la mozza et de ces petits bolides rouges frappés du cheval cabré. Une semaine sans vraiment rien de planifier, si ce n'est le départ par la route Napoléon, un petit passage sur la côte d'Azur et des étapes à Pise, Florence et Maranello.

Nous irons également vérifier si les italiens méritent leur réputation de charmeur et si les pâtes et les pizzas sont aussi bonnes qu'on le dit.

En route pour 2 000 kilomètres à travers les alpes du sud et la côté méditerranée, entre France et Italie, Vraoooommmm!!!

Décidement  nous n'aurons pas eu de chance, côté temps, en Californie. Toujours un beau ciel gris, mais ça nous empêchera pas de retourner du côté d'Hollywood à la recherche de ces fameuses lettres blanches posées sur une colline verdoyante et visible de très loin. Nous nous y rendons par Sunset Boulevard, puis Beachwood St, en passant devant d'innombrables maisons et bolides de rêves.

Direction ensuite le nord et les studios d'Universal, sans savoir vraiment dans quoi on s'engage, on se retrouve devant une barrière demandant 15$ pour le parking. Juste pour faire une photo? On arrive devant un globe métallique masquant une fontaine, un tapis rouge et un kiosque vendant des billets à 74$. En fait, sans le vouloir on sait retrouver dans le parc de Universal Studios.  Maison hantée, Terminator 2 en 3D avec interactivité et le must le parc d'attraction des Simpsons, un manège géant en présence Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie. Enfin pour se remettre de nos émotions une bonne Duff chez Moe.

La suite on ne peut pas vous la montrer, car on est légèrement partit dans le décor. Après avoir été sauvé d'une attaque de Tyrannosaurus Rex par King Kong, on a subit une innondation, puis un tremblement de terre en voulant prendre le métro, puis une course poursuite avec des Golf emflammées, une fois de plus attaqué par des dinosaures, des vélocyraptors pour être exactes et enfin quand on pensait retrouver un peu de calme au bord d'une plage, c'est un requin qui nous a attaqué. Vous l'aurez compris nous avons traversé différents décors ayant servit pour Jurassic Park, Fast & Furious, Bones, les Dents de la mer, mais aussi des rues reconstitués pour des films comme Bruce tout Puissant ou Retour vers le Futur. Des décors de westerns, la maison amblématique de La Famille Adams, un crash aérien reconstitué et enfin la fameuse Wystéria Lane. Et j'en oublie encore, mais le réalisme des décors étaient stupéfiants.

Ensuite nous avons vécus une nouvelle aventure en 4D avec Shrek, un nouveau manège dans le tombeau de la Momie et vu les coulisses des effets spéciaux Hollywoodiens. Bref nous sommes désormais incollables sur le cinéma. Cette petite visite aura finalement duré la journée, nous faisant raté le défilé de la Gay Pride de Los Angeles, remontant le Santa Monica Bld jusqu'à Berverly Hills.

That's all!

 
Voilà les meilleures choses ont une fin, retour maintenant à la réalité, il faut aller maintenant faire les valises, ressortir notre dico de français et nos €uros, rendre notre bolide et rentrer retrouver notre chez nous pour reprendre une vie normale. Mais si en tout cas j'étais sceptique avant le départ, le rêve américain existe bien, la magie d'Hollywood, les voitures de luxes de Berverly Hills, les villas de rêves de Santa Monica et Barbara et aussi la beauté des paysages Yosémite, Monument Valley, Bryce Canyon et Grand Canyon et la folie de Vegas, nous revenons cousu d'or et brodé d'argent,sans un sous mais plus riche qu'avant, de L'Amérique...

Un road trip de 17 jours, près de 3 000 miles soit 4 800 mètres et 1 800 photos.

**************************The End**************************

Tant pis pour le temps et la bronzette sur la plage, notre valet nous ramène notre Chevy pour prendre la direction de Beverly Hills. Nous avons tous été bercé dans notre adolescence par les aventures de Brandon, Brenda, Dylan, Steve et Kelly; mais à notre grande déception la maison de la famille Walsch et le lycée ne se trouve pas à Beverly Hills. Mais en tout cas le lieu en vaut le détour, des Porsche au mètre carré, Bentley, des boutiques de luxes et des maisons de rêves, on sait qu'on est dans un de ces quartiers les plus chiques.

On profite comme tout touriste pour faire les boutiques de Rodéo Drive. Certaines sont tellement classes qu'on a l'impression de rentrer dans des musées et d'autres où on se sent pas à l'aise pour ne serait ce que franchir la porte.
Finit les quelques folies, direction Hollywood Boulevard et le Walk of Fame; le boulevard tacheté de ses étoiles rose et doré. Un boulevard qui déçoit un peu au vue du nombre de boutiques kitchs à souvenirs, de clochards qui trainent au bord de la rue ou de la saleté par terre. Même certaines étoiles font de la peine, comme celle de Marilyn posé juste devant McDo ou Sylverster Stallone qu'on arrive tout juste à lire. Mise à part ça c'est amusant de flanner dans cette rue, en regardant par terre et en se disant : ''Mickey, mais qu'est ce que tu fais là" ou ''Tinker Bell c'est qui celui là''

La suite se passe avec quelques stars : ''Yes we can!". Barrack et Marilyn vous attendent à l'entrée pour vous invitez à pénetrer dans le monde très fermé du show bizz, à l'étage Brad et Angelina sous le regard médusé de Jennfier Aniston, Britney et Beyoncé admirant le dernier show de Lady Gaga, d'un autre côté Pénelope Cruze et Julia Roberts m'attendent pour une photo à mes côtés, sous l'oeil du Prince de Bel Air. Une autre salle réssuscite les héros d'un autre temps, John Wayne, Paul Newman, James Dean, Marlon Brando, Elizabeth Taylor, le bon vieux Alfred Hitchock et pour être au plus complet Charlot muet mais présent et biensur Clint blonde au bec, chapeau vissé sur la tête, près à déguené. Jim Carrey nous emmène dans la suite de la visite, pour un combat de boxe avec Rocky, admirer les cicatrices de Scharwzy. Petite ballade à bicyclette avec un Lance fluorescent pendant Tony Hawks tente un 180. Enfin nous avons aussi attendut le bus avec Forest, marché au bras de James Bond, chanté avec Sister Act et rigolé avec Jack Nicholson. Vous nous trouvé ciré?

Fin de la visite d'Hollywood au Chinese Theatre, du moins sur le pare terre, à cherché qui a posé ses empruntes, Marilyn forcément, le flic de Beverly Hills, Harrisson Ford mais aussi R2D2 et Dark Vador. Il paraîtrait que Whoopy Goldberg a même posé ses dredlocks et Harry Potter sa baguette magique.

Il fait toujours aussi beau et chaud sur la Californie, nous en profitons pour une petite ballade matinale autour de la plage de Santa Barbara. On retrouvait un pti côté de Côte d'Azur, les palmiers, les belles voitures, la grande plage centrale, les maisons blanches ou colorées et surtout l'ambiance en générale. Un coin bien plaisant même si le gris était prédominant. On retrouve également, ces petites bébètes que nous avions vu le premier jour, un truc qui ressemble à des gros écureuils. Il y en avait de partout sur un parking, on pouvait les voir de très près, il y en même un que ça dérangeait et qu'il nous attaquait.

Ensuite direction, Summerland, une petite plage plus sauvage où l'on retrouve toutes ces petites bébètes qui après vérification s'appellent spermophiles de Californie. Sur la plage, beaucoup d'algues et sur l'eau, à proximité du bord aussi, pas très beau. Mais en regardant plus au fond, à l'horizon, c'est encore pire on distingue des plates-formes pétrolières par demi douzaine. Finalement les deux seuls choses qui attirreront notre attention sur cette plage ce sont les maisons qui la borde et ces petites pointes grises qui percent l'eau au niveau des algues. Des petits ailerons arrondis, un, deux... cinq; c'est bien des dauphins que l'on voit. On voit même un otarie et un pélican noir.

De retour sur la route pour Santa Monica, à chercher désespérement une route qui longe la mer, mais on devra se resigner à prendre l'autouroute, car les "riches" ont construit leurs belles maisons sur la plage et donc à part des culs de sac, il n'y a pas de routes et pour simplifier le panneau ''voie sans issue" n'existe pas ici.
Nous apercevons une blonde siliconnée sur la plage avec un maillot de bain rouge, nous arrivons sur Malibu. Les maisons sont encore plus belles ou du moins plus chères, c'est innondés de belles voitures, on est bien sur la Californie que nous connaissons à travers les séries. Les cabanes de sauveteurs nous rappellent Alerte à Malibu, mais grâce au beau temps, impossible de savoir si ils ont leur beau maillot de bain rouge. On sent aussi qu'on arrive dans le luxe car même l'accès à la plage est payant de 5$ à Malibu à 8$ à Santa Monica. Et pas possible de prendre à l'envers le parking, il y a des trucs pour vous crever les pneus si vous ne passez pas dans le bon sens.

Arrivé à Santa Monica, le soleil brille et nous revoyons ce bon vieux ciel bleu, un petit moment de plaisir avant de se lancer à la recherche de notre hôtel. On s'y prend tôt et pour cause dans ce labyrinthe géant qui s'appelle Los Angeles, 100 km de large par 100 km de long, il n'y a que des panneaux de rues, pas de panneau de direction, de noms de quartiers, par exemple un panneau vous indiquant la direction à prendre pour allez sur Hollywood ou Beverly Hills. Enfin quand vous êtes sur la bonne rue, une chance sur deux d'être dans le bon sens. Pas de chance, après 20 miles dans un sens c'était l'autre qu'il fallait prendre. L.A est un bon exercice de Self Control.

Le temps n'est toujours pas à l'amélioration sur Carmel. A l'exception de notre chambre, dans une petite maisonnette avec massif de fleurs à l'entrée, petite terrasse, cheminée et salle de bain immense; rien ne nous donnais envie de rester à Carmel.

On remonte donc de 10 miles vers le nord, pour admirer les Humpback Whale, baleine à bosse, dans la baie de Monterey. Le temps n'est pas meilleur mais au moins, nous verrons quelques choses. On monte à bord du Princess Monterey et nous quittons le port, accompagné de phoques et de leurs cris marrants. Phoques que l'on va appeller des otaries, pour ne choquer les américains, car "Fuck" et "Phoque" ça se prononce pareil.

Une fois en mer, après de longues minutes à nous secouer dans tous les sens pour vite s'éloigner du bord, nous entendons la speakerine commencer à s'extasier. On comprend alors qu'il y a des baleines à 9 heures, mais nous ne voyons encore pas grand chose. Puis on commence à voir quelques petites taches blanches dans l'eau grisonnante, on entend un "fffffffffhhh" très grave et là nous apercevons quelques pointes noires percées la surfaces de l'eau. Puis par moment, un gros morceau sort avec un geyzer de vapeur devant et à d'autres l'arrière train se courbe et plonge puis fait ressortir la queue de la baleine qui plonge à son tour. Le spectacle est saisissant d'autant qu'on les approches de plus en plus prêt et que par moment nous en suivont trois à la fois avec toujours ce même balais, le jet d'eau, la nageoire dorsale, le dos rond et la queue en guise de cloture de spectacle. A travers les braillements de notre guide, on pouvait même parfois entendre ce cri sourd des baleines.

Après en avoir pris plein les yeux, direction Santa Barbara, après avoir contenu nos nerfs pendant plusieurs longues minutes. Sur l'autouroute vous n'avez aucune indication comme quoi vous êtes arrivé à Santa Barbara, juste des noms de rues pour les sorties, pas même non plus de panneau de direction. Même avec une carte on arrive à se perdre puisque jamais nous savons où nous sommes.

Après avoir retrouver notre chemin, nous avons eu un rapide aperçu de Santa Barbara by night, ça semble très animé, beaucoup de monde dans les pubs et nightclubs.