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la cachina

Publié le Samedi 10 Février 2007 à 12:37:35
J'ai sorti mon petit schtroumph aujourd'hui pour un Baptême de l'air en Hélico, le pilote est vraiment très bon, mais mon petit schtroumph, n'a pas apprécié du tout, je ne comprends pas !

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Publié le Vendredi 9 Février 2007 à 18:38:05
Laura pas la mienne non plus


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chasseur de geais (2) Publié le Jeudi 8 Février 2007 à 22:26:07

Suite de ce lamentable récit.......


Depuis plusieurs jours il retournait souvent au même endroit, c’était un bon coin. Comme tous les bon coins (exemple les coins à champignons, non ! pas les coings aux champignons, je sais que vous aimez les recettes zarbies mais je ne vous conseille pas le mélange, car c’est un coup à rester dans un coin de morgue avec de mauvais champignons) cela ne se dit pas, ou alors sous la torture.

Le pire c’est le coin à Morilles, d’ailleurs les gens se cachent et attendent le moment idéal pour se dissimuler et chercher les « Morilles dans la brume »

Un coin de chasse c’est moins important, mais cela reste tout de même secret.

Il revenait donc le soir à la nuit tombée, avec trois quatre geais où pies, cela déjà n’était pas normal, il faut savoir que les geais et les pies sont rarement vus ensemble, ils se détestent et s’évitent, ils mangent quelquefois la même chose au même endroit (exemple, les cerises) mais à des heures différentes.

Le matin il partait à nuit noire, bien qu’il soit interdit de se déplacer dans la colline et ailleurs, avec un fusil à la bretelle, de cette façon personne ne le suivait.

Lui,  n’avait rien dit sur le nombre de ces oiseaux tués, mais sa femme Adèle, et oui « la putaing d’Adèle »* était une vraie pie (une de plus à passer à la casserole, non ce n’est pas un remake d’Hannibal) au village, toujours à jacasser autour du lavoir communal, à embrouiller les choses simples, à manigancer de fausses intrigues (bèè, oui il n’y avait qui veut gagner des millions ou dallas, TV niet, alors on s’amusait au dépends des autres) à inventer de fausses  liaisons, bref la peste finie.

Le lavoir communal était pire qu’un petit carroulet bien gentil, pourtant les carroulets disséminés dans les quatre coins du village n’étaient pas tendre, mais je vous ferais un article sur les carroulet, il n’en reste qu’un dans mon village.

Donc l’Adèle avait dit que son masclé* de mari ramenait plein de gibier, sans préciser le genre. Cela lui donnait de l’importance, un Masclé, bon chasseur (elle oubliait un peu simple) qui tire bien, ça c’est un homme (jupi tombe pas dans le grivois).

Presque tous les jours, sont Zhom ramenait où des Agasses*, ou des Gay. Il fallait les plumer, et les vider soigneusement, ces bestioles ça mangent n’importe quoi, des fruits, des glands, des insectes, des petites musaraignes, et des charognes bien sûr.

L’Adèle faisait ses fricots, avec de bonnes olives blanchies, plein d’autre bonne choses pour donner du goût, ou plutôt masquer le goût, et  zou* une Grosssssse heure de cuisson, car la chair n’est pas très tendre, es un pauou raide aquo, sabès (c’est un peu raide ça, vous savez).

Elle commençait à se lasser tout de même, elle avait bien essayé de faire des terrines, mais il fallait acheter le foie de porc, alors !!!! Ce n’étais pas la grande richesse à cette époque, on comptait encore, et même deux fois.

Le réfrigérateur et le congélateur n’existaient pas dans nos villages. Elle avait pensé aux conserves, mais il fallait garder les pots pour les fruits et légumes, et les pots cela coûtait cher aussi.

Elle avait donc  commencé à donner de son fricot à ses vieilles voisines, à qui un peu de viande faisait le plus grand bien, Adèle était une vipère, mais elle avait un « peu » de cœur, et puis on ne jette rien ici.


*putaing d’Adèle : oui nous on met un g à la fin, gros mot, interjection commune, genre « oh la putaing d’Adèle, je me suis niquer le doigt avec cet enculé de marteau de merde , saloperie de con ,vaï » ici il n’y a que le vaï qui est correct, mais des formules comme ça il y en à des tonnes en provence. Donc Adèle n’y est pas pour grand-chose, mais je pense qu’une Adèle à dû faire la putain il y a longtemps.

* masclé : Un mâle, un vrai « Aquèou es un mascle »

*Agasses : pie commune, agaçon petite pie encore dans le nid

*zou :  zou s’accompagne souvent de vaï , Zou vaï  (nous y allons , alors), bref il faut demander à Nadine de trans si vous voulez une traduction exacte.

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le chasseur de geais (1) Publié le Mercredi 7 Février 2007 à 19:08:10

Le chasseur de geais

Histoire en 2856 épisodes

 

Notre chère amie Marithé a choisi le sujet, mais pas le plus facile et le plus court, en plus c’est une histoire terrifiante.

 

Tout d’abord quelques précisions : cela se passe dans mon village début des années 50, j’étais encore un pitchoun gari* à cette époque, et c’est bien plus tard que cette histoire vraie me fut racontée. La personne à qui est arrivée cette histoire est encore en vie.

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Attention j’enrobe l’histoire, autrement elle ne fait dix lignes

 

A la sortie de la guerre de 45 et même après, la vie était encore rude dans nos campagnes, certains se souviennent peut être encore  du bouillon de corbeau, souvenir peu réjouissant.

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Recette du bouillon de corbeaux

L’on peut tirer un excellent bouillon des corbeaux. (berk)

Il suffit pour cela de les plumer et vider, d'attendre qu'ils soient mortifiés*, de les saler à dose convenable, et de les faire bouillir jusqu'à ce que tout leur suc ait passé dans l'eau.

Le bouillon qu'on en retire est de la meilleure qualité, et l'on peut s'en servir pour tous les potages (re berk)

* Une viande mortifiée est une viande soumise à un commencement de décomposition pour l'attendrir. (vomir)

 

 

Tout cela pour vous dire qu’ici on mangeait encore les pies et les gaies,  en fricot avec des olives et pomme de terre, tout en sachant que se sont des oiseaux opportuniste et à la limite charognards.

 

Oui, jupi a mangé du fricot de geais, mais il y a très longtemps, maintenant je les laisse manger mes cerises en toute impunité.

 

Je vous préviens cela va être long.

 

Donc revenons à notre brave chasseur un peu simple* qui s’appelle Marceou*. Il chassait comme tout le monde avec son vieux fusil à piston, antiquité héritée de son grand père.

Mais oui vous connaissez, ce sont ces vieux fusils que l’on recharge par le canon. Un peu de poudre, un bout de papier journal (comme ça les oiseaux manqués peuvent lire les nouvelles fraîches au passage, genre armistice de 14/18) puis on tasse avec la baguette, un peu de plomb en grenaille, encore un peu de journal (de cette façon les oiseaux peuvent lire l’autre page), puis on vérifie si les petite cheminées d’amorçage sont bien remplies et on met une amorce. Ensuite on attend le gibier, et puis Pan ou Pchuiiiit, oui pchuiit cela veux dire que la cheminée était mal remplie et que le coup va partir, mais pas tout de suite, cela fait tout drôle de rester le fusil épaulé en train d’attendre que le coup parte, surtout si c’est un Tyrex Malinus Malinus en face de vous, je sais ils sont herbivores, et alors, les taureaux dans les arènes aussi.

Bon, prenons le coup du Pan sec et franc, la encore vous aurez des surprises, avant l’invention de la poudre T sans fumée, la poudre fumait énormément. Au bout du canon du fusil se formait un petit nuage blanc/gris opaque et vous ne saviez pas si le gibier était touché et utiliser le cas échéant le deuxième coup.

Donc la technique , était de faire quelques pas en avant pour traverser ce nuages dignes des fumigènes des CRS  (chasseur rapide et sûr) et de taper dans la patte du Tyrex. Attention « Tyrex pas content n’a jamais mal aux dents »

Stooooooooooop

Retournons chasser lou Gay* tranquillement, je vous parlerai des œufs de Tyrex plus tard, œufs indispensables pour faire une bonne brouillade de rabasses*

 

Donc Marcéou, prenais son fusil, son carnier* sa quille de rouge, deux beaux oignons blancs du jardin, un bout de pain et quelques amandes, avec cela il devait faire tout de même quelques kilomètres pour retrouver son coin à gay, (non, il n’allait pas à la love parade) et rester la journée entière afin de remplir sa besace.

*pitchoun gari : petit garçon, ou petit rat

*simple : tous les villages ont un simple ou plusieurs, mais plusieurs cela fait des doubles, putaing, je vais pas en sortir.

*Marcéou : marcel

*lou gay* : le geai

*rabasse : truffe noire, fruit abondant et peu cher

*carnier : besace en cuir pour mettre la carne, heuuuuuuu

Afficher les 2 commentaires. Dernier par jupiter le 08-02-2007 à 22h22 - Permalien - Partager
Publié le Mercredi 7 Février 2007 à 12:58:20
Cette fois c'est Marithé qui va choisir le prochain article

Si elle ne vient pas voir le blog je vais resté comme un couillon avec mes articles sur les bras.

C'est ça, ou alors une horrible recette de brouillade de truffe (pardon de la truffe, j'en ai qu'une, quoi que!!! il y a celle du chien, mais c'est un truffe rose, quelle horreur ce Jupi) avec de la crême fraîche, du gruyère rapé, un peu de canelle, des fraises et un peu de ketchup.



Attention ce sont des histoires sans images, car je n'avais pas d'APN à l'époque, en plus cela n'existait pas encore, et certaines  se passent vraiment de photos

"le stage de poterie" ou comment faire faire des trous a des babacool ,tous les six mètres sous prétexte de recherche d'argile naturelle et bio
"le chasseurs de geais"  histoire vraie d'un chasseur dans mon village qui avait tué beaucoup de geaiss et pies au même endroit, mais ensuite il trouve une tête humaine en décomposition. Le pire c'est qu'ils en faisait cadeau à d'autres gens
Brrr horrible, mais il y a pire à la télé

"le chien de Bras" horrible aussi et vraie de vraie, en plus j'y étais


"la fuste (poutre ) de Cabasse" histoire de deux maçons qui à force de retailler la poutre pour la mettre entre deux murs, la trouvèrent à la fin trop courte des deux bouts (unité de mesure en provençal)
 
"le sous marin du lac de Besse sur Issole" mais c'est un mystère très connu dans le Var

"Pitbull ou Tyrex" ou comment se faire bouffer par deux herbivores, celle là il faut que je l'invente de toute pièce, j'ai juste le titre

"Nicolène ou Ségolas"  oui, oui, je connais déjà le résultat, mais il faut aussi que j'invente l'histoire cette nuit en dormant.
 
"le sens interdit" vraie de vraie mais va choquer certains, ce n'est pas du tout cochon

"le bruit des cigales" vraie de vraie, certains estivants sont vraiment lamentables

"les sangliers sur le toit" vraie de vraie , une histoire de ouf , les propriètaires de la maison sont morts 20 ans après, pas de ça voyons, de vieillesse.

"pompiers SDF " pas du tout ce que vous croyez, mais c'est vrai, le pire c'est que c'était moi, pour les couilloneries je suis toujours en avance.

"la course avec Aigle vert"  course entre deux patrouilles feux de forêt, une en moto l'autre en hélico, qui est le vainqueur ?

"Pizza dans la Falaise" ou comment se faire "casser", vraie

"Il tombe des cordes"  histoire d'un paysan qui va prendre son café au bar de bonne heure sous un temps noir et menaçant de pluie, en passant il trempe son parapluie dans la fontaine, asperge les vitres du bar avant de rentrer et dis qu'il tombe des cordes et que ce n'est pas la peine d'aller aux champs , et bien les autres ils gobent  tout  (celle là est fausse) mais croustillante, mais elle est longue et je suis obligé de la franciser, car au départ elle est en provençal. En plus j'ai raconté l'histoire dans le résumé, alors !!!

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comment trouver des truffes Publié le Lundi 5 Février 2007 à 19:16:38
Aujourd'hui nous allons faire une petite ballade, le temps est vraiment printanier, et puis , ici on ne reste pas dedans. En plus j'ai ce couillon de blog à "alimenter", alors de temps en temps il faut faire des photos. Bon action !

Je m'embraille* vite vite au saut de lit, quoi déjà 10 heures, point étonnant que le soleil soit si haut, et en parfait Geek je détache mon APN du ratelier et me voici parti.
Tiens mes griffes de belle mère commence à fleurir ?

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Tiens tiens, le village est toujours là, et en plus bien exposé pour faire une photo, merdum l'appareil recommence à merdouillasser, et oui, le pôvre , vous vous rappelez, il a passé une nuit dehors. Bon, je lui donne une pastille valda et nous voila reparti.

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Quoi ! les amandiers fleurissent ? Encore un truc qu'il faudra que je dise au petit Nicolas, non pas Nicolas le jardinier, l'autre, je suis sûr qu'il va trouver un moyen pour remettre le climat dans le droit chemin.

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Bref, je vais un peux voir si le voisin n'a besoin de rien en passant, lui aussi peuchère* il a peur de Ségolène, remarquez il a un peu raison, vu sa bicoque.

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Un vrai pot de colle, toujours à pleurnicher sur sa misérable vie d'agriculteur. Ses "manants" lui causent  bien des tracas, depuis qu'ils ont le droit de voter, ils réclament un jour de repos par mois, c'est scandaleux.
Allez, hop je m'escape* ses histoires à la noix m'escagassent*, je vais faire un tour dans la colline, au moins je vais pouvoir faire chauffer mon APN, et puis les rencontres sont rares, pas de cassecouillum.
Quoi encore un panneau ! Attention Truffes.  C'est nouveaux, je connaissais attention rocher, attention travaux (très rare en Corse), mais "attention truffes" ?????
Je sais que les truffes sont dans le sol, donc je ne risque pas un éboulement de truffes, donc il faut que je me méfie du sol.
Un peu plus loin encore un panneau "Truffières", c'est quoi ça ? Je pense que c'est de la pub et que je vais tomber sur un magasin, mais bon dieu je suis en pleine colline, què* magasin ? Chemin faisant, je photographie un couple de tyrannausores en train de manger des fleurs de mimosa, et là, tout absorbé (non les Tyrex ne mange pas les sorbets) je m'embronche les pinceaux, direction deux restanques* plus bas et en plein dans un buisson de "ne me quitte pas" en provençal l'arnavet*.  C'est un lointain cousin de la ronce peut être, mais version amélioré, je pense que c'est une manipulation génétique d'un savant fou. Epines à foison, et en plus recourbées, genre croisement entre une épingle et un hameçon.
Je passe sous silence les jurons provençaux, de quoi faire tomber la pipe au capitaine Haddock.
Donc 2 heures et 45 minutes plus tard et deux faïces* plus haut me revoila sur le chemin.
Ohhh, putain de con, merde ça alors !!! (oui les phrases sans verbe ça existe) la preuve. La cause de ma chute est là en plein milieu du chemin, c'est une rabasse* j'y crois pas, je cave* un peu, et oui c'est une truffe, et une jolie.
Clic, clic, clic , rhaaaaaaaaaaa ce counass* d'APN,  il n'a plus de pilum au lithyoum.

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Bon, vous avez tout de même une photo, et moi je suis tout graffinier*
Je ne peux même pas me plaindre au propriètaire, le danger était signalé.
Alors pour que d'autres promeneurs ne se blessent pas j'ai vite enlevé cette truffe et bouché le trou, on ne sais jamais !
Dans tout cela, je ne sais pas quoi en faire ! comme c'est un objet trouvé , je pense que demain je vais la porter à la gendarmerie.
Pour le moment elle est dans une boîte genre "tu perds ouare" avec des oeufs, je ne savais pas où la mettre.
En tout cas j'espère que le propriètaire va faire quelque chose, ce chemin est vraiment dangereux.

Dernière nouvelle, en la nettoyant il y avait marqué, made in china, bè ça alors, elles viennent de profond !!


Afficher les 3 commentaires. Dernier par jupiter le 06-02-2007 à 11h12 - Permalien - Partager