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le congo que je connais

un amour de pays

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2010 Publié le Vendredi 19 Mars 2010 à 12:44:12

Samedi 16 janvier 2010

BONNE ANNEE !!!!!!!!!!!!!!!

Je suis toujours en décalage d’au moins quelques jours, mais cela n’empêche que je vous souhaite a tous une bonne et heureuse année 2010…Je ne sais pas pour les congolais en général, mais moi je l’attendais avec impatience cette année 10 de l’an deux milles…

Les fêtes se sont passées sont problème, dans l’euphorie habituelle qui caractérise les périodes de fêtes, acheter, consommer jusqu'à l’overdose…finalement le congolais quelque soit ses moyens financiers, n’est pas différent du reste du monde. Nous ne sommes pas sur une quelconque planète qui a une trajectoire différente du reste de la terre…nous sommes des terriens qui agissant en terriens selon le cycle de la vie… quand ce sont les fêtes, nous célébrons sans demi-mesure, quand nous sommes en deuil, nous pleurons sans demi-mesure…dans un chapitre à venir, je développerai le sujet de deuil, cette manière de vivre le deuil qui est commun à beaucoup d’autres peuples… enfin bref la fin de l’année s’est bien passée, l’essentiel des congolais n’a pas mangé du foie gras ( soyons honnête ce n’est pas dans nos meurs ) pas parce que nous sommes pauvres, mais parce que nous ne connaissons pas ce genre de « pâté » ( blasphème !!!! pour ce qui connaissent et pour le plaisir de les choquer)  mais beaucoup ont célébré comme nos ancêtres le faisaient avec de légumes locaux  feuilles d’ignames à l’huile de palme, accompagnées de riz et de viande….ce plat est particulier, car il permet à une multitude de visiteurs de se joindre à la fête…

En cette fin d’année qu’elle ne fut pas aussi la grande joie de constater que les congolais se sont mobilisés pour ne plus revoir un spectacle déplorable qui nous était servi un peu partout dans le pays, le nouvel an passé… Des enfants pour l’essentiel des mineurs de moins de 15 ans attablés dans des buvettes, une bouteille de bière à la main !!!… Il ya des pas à ne pas franchir et là, les parents congolais l’avaient franchi…certains d’entre eux déjà ivres se déhanchaient sur la musique du coin, sous les regards d’adultes irresponsables… Oui cette année en circulant dans les rues, je n’ai pas vu ce spectacle désolant, qui m’avait horrifié…quand je vois certains pères de familles passer leur vie dans ces buvettes, oui je suis horrifiée de voir notre jeunesse suivre le même parcours. Pour eux bien sur le parcours sera plus court car en commençant à 10 ans a quel moment voulez vous que cela s’arrête…

Non cette fin d’année, était vraiment une célébration de l’enfance. En témoigne ce parc certes sommaire, mais tout de même un parc pour les enfants dans le stade Eboué, les kermesses en face de st Anne. En circulant jusqu’au 2 janvier j’étais heureuse de voir ces enfants endimanchés, parfois un peu mal fagotés, tenant en main leur cadeau du père noël, aller rendre visite aux différents parents, ou alors sagement assis devant une boutique une bouteille de jus à la main…oui je crois qu’on peut l’admettre ce fut une douce fin d’année. Pas de morosité ambiante, les fonctionnaires ont été payés, tous avaient de quoi terminer en beauté…

Nous voila donc en l’an dix du deuxième millénaire après J.C…plein d’espoir pour le monde entier…notre vue ne s’arrête pas seulement au Congo, nous sommes aussi curieux de l’extérieur…La preuve, nous avons rendu aussi hommage au défunt roi de la pop à notre façon…et cela continue, puisqu’aujourd’hui dans beaucoup de lieux publiques la musique d’ambiance se compose de beaucoup de grand titres du maitre…comment j’ai appris la mort du King, j’étais dans le taxi et à la une de l’actualité en dialecte local, le mounkoutouba, j’entendais le nom de Michael répété a plusieurs reprises, (je dois l’avoué, je n’y comprends absolument rien) je me suis dit que forcément il était arrivé quelque chose et la première chose à laquelle je pensais fut la mort de ce grand monsieur…et je me précipitais à la maison sur les chaines internationales pour en être sur…C’était vrai… Vous voyez nous ne sommes pas si déconnecter que ça…nous sommes sur la même planète que vous…

Je ferme la parenthèse, oui nous sommes pleins d’espoir, quoi que je sois un peu déçue. Une catastrophe vient de frapper Haïti, et quand je vois la mobilisation internationale, je me dis que le Congo pouvait effacer toutes les taches qui le couvrent en faisant un geste de solidarité. Je sais c’est bête, mais je vois bien le Congo venir en aide à Haïti…on fait ne nous en prenons pas au Congo ce sont tous les pays qui se disent malheureux sur cette terre qui restent discrets en regardants les grandes puissances se déchainer….

Je m’étale je sais ! Enfin bref c’est une nouvelle année, j’espère être plus régulière dans mes petites anecdotes sur mes frères de sang, et peut être humblement vous faire les aimer encore plus, en riant de leurs drôleries et en pleurant de leurs misères…

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joyeux noel Publié le Vendredi 19 Mars 2010 à 12:37:54

Vendredi 25 décembre

C’est la fête de noël, dieu du ciel ça fait un bail que je ne vous ai pas parlé ! mon pays va bien. Rien de spécial, le train-train quotidien…mais au fait aujourd’hui c’est un jour universel, le monde entier fête ce jour, bon j’éxagére les musulmans ne le fêtent pas, les chinois non plus, mais bon disons que le 25 décembre est un jour international, c’est la fête de la nativité, devenue par la même occasion la fête des enfants. Au congo on l’a vite assimilé cette fête. Nous ne sommes pas en reste que le monde se rassure. Bien sur ce n’est pas paris ou new york et ses rues illuminées, ou rivalisent les gens en matières de décorations de Noel. D’ailleurs je me moquais des parisiens il y a quelque temps, mais je crois que c’est contagieux, car je rêvais d’aller voir paris en ces jours de fête, bon c’était juste une envie, cela me passera. Non brazza ne ressemble pas a paris ou new york. Brazza ne remble même pas à abidjan ou dakar…mais brazza n’est pas en reste.

Je suis sortie hier c’était le 24, ce que je ne fais pas d’habitude. Ma maman m’interdit de sortir les jours de fêtes…et oui, je n’oublie pas la leçon a bientôt 31 ans. Donc je suis allée saluer mes grands-méres et quelques personnes de la famille. Mon dieu que les congolais sont fous. Nos rues n’avaient rien a envier aux rushs de noel de new york ou paris. Les congolais grouillaient dans la ville commes des fourmis avec des sachets à la main . Ils sortaient des differents magasins de la place, les bras chargés de paquets, de sapins. J’avais l’impression que le monde allait s’arrêter au lendemain. Je m’en amusais et en même temps j’ai ressenti de la pitié, car je me suis dit que le salaire de tout un mois allait se désintégrer ce soir là. Voyant tout ce monde se ruer ainsi, je me demandais quelle mouche les avait piqué. J’étais dans mon taxi à regarder cette population marché et évidemment la voiture avancé a la vitesse d’une tortue. Meme le macadam était encombré par les voitures elles aussi engagées dans les courses de noel…ah oui il faudrait un jour que je vous parle des taxis…mais j’aborderais un vrai sujet un autre jour pour lheure je vous parlerai simlement du prix de la course. Il faut être honnête, le prix de la course  est quand même abordable par rapport a d’autres pays. Mais sinon les taxis du congo sont aussi malhonnêtes que les taxi d’ailleurs. Alors évidemment en ces moments de fêtes, les gens ont besoin de taxi pour se déplacer, et bien sur ces derniers ne se privent pas pour majorer le prix de la course…d’ailleurs là l’état devrait se positionner fermement et établir un prix fixe, parce que la population en perd son latin… donc le taxi me dit clairement que c’est a prendre ou a laisser…bien sur que j’en avais besoin donc j’ai accepté, comme beaucoup de congolais…me voila donc faisant le tour de la ville. Les congolais avaient la fièvre des achats…et puis le drame…les éléments naturels s’en sont mélés…une pluie diluvienne s’est abattue sur ces pauvres gens qui courraient dans tous les sens, principalement l’avenue de la paix ,de poto-poto a moungali pour faire les derniers achats de noel. Je dois préciser qu’il était 20 heures quand la flotte s’est mise a tomber. Ça cétait pour le commun des mortel ou plutôt des congolais…parce que pour le petit microcosme dont j’ai parlé un plus tôt, ces parisiens rentrés, les courses se passaient au score. ah le score il faudrait tout un chapitre aussi pour ce monument de la ville de Brazzaville. j’en parlerai, mais parlons d’abord de ces parisiens, donc un peu plus tot au score, vers midi,il me manquait deux ou trois truc a acheter, je rentre donc au score et la c’est l’horreur ! chaque centimétre du magasin était plein de gens et de chariots. Je remarquais que l’essentiel des gens étaient soit blanc, soit métisse, soit des noirs singeant leur parents récents, les gaulois…je ne suis pas raciste, je suis juste amusée de ces gens. Donc en avancant rapidement a travers les rayons pour trouver ce que je voulais, je tombais sur des petits troupeaux se faisant la bise, parlant avec des grands airs de bourgeois du 14eme arrondissement. Je n’avais qu’une seule envie ! m’echapper de ce magasin devenu zoo. C’était suréaliste.

En ce 24 décembre je voyageais entre deux mondes très différents, et moi venant de l’étranger je me sentais plus en harmonie avec cette population faisant ses achats dans ces échoppes locales, plutôt qu’avec ces parisiens soucieux de maintenir leur standing, avec le foie gras et les délices du score, superette élevèe au rang de super marché.

La pluie me forca donc à rentrer chez, bien heureuse de ne pas participer a cette folie de fêtes et de courses qui avaient pris possession de mes compatriotes.

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lola Publié le Vendredi 19 Mars 2010 à 10:19:26

Mercredi 19 août 2009

 

Les choses ne s’arrangent pas, c’est étrange. Autant les gens étaient d’une décontraction étonnante pendant l’élection, autant les congolais sont stressés depuis l’investiture et le départ du président en vacances. Les groupes de discussion n’en finissent pas. Chacun essaie d’oublier au maximum cette longue attente que le président a créé, chacun y  est suspendu comme si le souffle de vie en dépendait…je rigole chaque jour, à voir ces personnes faire des pronostiques, refuser d’en faire, puis en faire quand même. Il y en a qui ont les moyens et qui préfèrent s’éloigner de cette ambiance électrique en allant le plus loin possible, genre paris, et ceux qui ne le peuvent vont simplement prendre l’air marin a Pointe Noire…c’est à mourir de rire.

Entre parenthèse je n’ai jamais encore fais allusion a cet amour immodéré qu’ont les congolais vis-à-vis de paris, paris, la France. Tout rêve de congolais et de voir paris et de mourir… encore plus fort que les américains  ou les anglais pour ce pays, les congolais tueraient pour être sur cette terre…d’ailleurs dans l’argot de la rue, ils ont un beau terme pour désigner ce beau pays, ils parlent de « Lola » qui signifie le paradis… oui le paradis sur terre ! Je connais beaucoup d’anecdotes sur ceux qu’y sont parvenus et quand j’y pense, je souris car leur quête du bonheur est bien simple. Je souris mais je suis aussi triste parce que beaucoup ne se rendent pas comte, refusent de voir que l’occident est une souffrance, et qu’on ne sera jamais heureux loin de chez soi.

J’ai le souvenir de mon grand père qui rêvait de voir paris. Il verra paris dans de malheureuses circonstances, un cancer qu’il ira soigner, mais heureux de fouler enfin cette terre, je le voyais illuminé sur les photos qu’il m’envoyait, il avait atteint son rêve.

J’ai le souvenir de cette jeune femme, grandi dans nos quartiers populaires, qui ne rêvait que de voir paris. Elle semblait frustrée quand autour d’elle ceux qui avaient déjà connu « Lola » entamaient une discussion sur comment ils y avaient vécu. Sa mine s’assombrissait et au fond elle brûlait de pouvoir à  son tour touché ce paradis. Le premier boulot qu’elle a eut, les premières vacances qu’elle a obtenues, elle s’est battu pour y  aller. Son retour fut comme celui d’Alexandre le grand, conquérant de terres lointaines et rentré sur sa terre natale. Je m’amusais en la regardant, elle était devenu une autre personne, transfigurée, elle était comme seule à avoir découvert un trésor, elle n’avait plus les pieds sur terre. A son sens elle était seule à avoir découvert ce trésor car nous pouvons tous vivre la même expérience et la ressentir chacun différemment.

J’ai le souvenir aussi de cet électricien qui venait faire des travaux chez moi. Il était très doué, il occupé une place dans une administration publique, mais son rêve c’était de voir paris, d’aller à paris. Il en parlait souvent et mon mari et moi tentions de le convaincre qu’il perdait son temps. Normal, nous avions connu paris, la france et ses réalités, nous savions quelles difficultés on y rencontre. Cela semblait rentré dans les oreilles d’un sourd, et je crois qu’il pensait que nous ne voulions pas partagé un bonheur, que nous étions égoïstes. Nous lui parlions de ces ouvriers employés au noir sur des chantiers, parce que étrangers. Nous lui parlions de ces difficultés à joindre les de bouts du mois avec l’euro. Nous lui parlions des difficultés à obtenir des papiers, du froid, de la haine, de la solitude. Un jour nous avons tenté de l’appeler sans succès, nous apprendrons quelques temps après qu’il avait réalisé son rêve. « Lola ».

Les anecdotes sont trop nombreuses, mais j’aurai encore l’occasion d’en raconter quelques unes encore puisque cela fait parti de la vie des congolais

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mardi 18 aout 2009 Publié le Vendredi 19 Mars 2010 à 10:12:44

Mardi 18 août 2009

 

 

 Comme je le disais auparavant les congolais aiment les fêtes, en dehors de ça ils se plaignent, ils sont inquiets, toujours à protester. C’est formidable, car c’est un caractère que je n’avais pas remarqué chez les congolais, se sont des grands inquiets. Je les connaissais grande gueule, boudeurs, mais inquiets, non !!! Et en fait je pensais que c’était l’avant élection ou l’élection même qui les inquiétait, mais je me rends compte que c’est l’après élection qui panique le plus les congolais…

Je m’explique, le président a été élu, dans notre cas de 2009, réélu, mais il a décidé de ne pas mettre en place son gouvernement, pas encore ! Comme d’autres présidents, enfin certains, il a décidé de prendre quelques jours de congés…et là  c’est la cata ! Je me marre tous les jours ! Ah j’oubliais, parmi l’une des caractéristiques des congolais que j’ai soulevé précédemment, les congolais adore la politique, politique ou « protique » comme dit ma grand-mère ! Et puisque le président ne fait pas le gouvernement les congolais vont le faire !  Donc les congolais font des pronostiques tous les matins….plus que jamais les petits rassemblements que j’affectionne les matins sur le chemin du boulot ont toutes leurs importances, chacun y va de sa proposition de gouvernement, le ministre x à telle place, le ministre y à telle place. Le directeur z à telle place, le directeur n à telle place. En fait…c’est compréhensible, leur destin ou plutôt les prochains grands combats de la vie politique congolaise se jouent déjà avec le choix des protagonistes….

Vous ne pouvez pas imaginez à quel point je me marre chaque jour, mais des fois aussi je me prends au jeux, mais surtout parce que cette léthargie dans laquelle on nous a plongé m’agasse et j’aimerai que les gens cessent de discuter de qui sera qui demain ! Surtout que ça n’a pas grand impact sur notre quotidien ! Mais y compris dans les administrations les gens ne travaillent plus, ils font des pronostiques…normal, parfois leur direction et tout l’organigramme va dépendre d’une nomination et alors les échiquiers de postes vont démarrer au car de tour…

Non franchement je ne veux pas analyser la politique de mon pays, une analyse de bas étage, mais quoi qu’il se passe dans les hautes sphères, mon quotidien à moi est le même…qu’est ce que je vais préparé pour mon foyer demain, poulet, poisson ou viande ? Est ce que c’est le jour de « desperate house wife », ou le jour de « FBI portés disparus »…bref mon quotidien et des plus basics !

 

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dimanche 16 aout 2009 Publié le Vendredi 19 Mars 2010 à 10:07:50

 

Dimanche 16 août 2009

 J’ai rendu visite a un ami qui est rentré a l’hôpital après une crise de palu…j’y allais avec beaucoup d’appréhension…Je me disais j’y trouverai la misère sous sa forme la plus dégelasse, des couloirs d’hôpital sales, des hommes longeant les couloirs comme dans un asile du 19 éme siècle. Je me disais que j’allais sentir la mort à chaque couloir, et avoir a faire à un personnel de santé impoli, mal élevé, incompétent…bref des conditions dans lesquelles je n’ai aucune envie de me retrouver, ou même de mourir. Je pensais déjà aux conditions pitoyables dans lesquelles je le trouverai, j’étais déjà peinée.

Et ben quelle ne fut pas ma surprise ! Mon agréable surprise, toutes mes inquiétudes se sont envolées…d’abord les abords du bâtiment étaient propres a souhait un beau jardin, le gazon bien tendu, l’air frais. Je longeais les allées et je ressentais une quiétude, une ambiance reposante. Je me dirigeais vers les urgences, là ou il était censé être, le bâtiment était calme. A l’accueil, je fus reçus pas trois personnes en blouses blanches, sans doute l’accueil des urgences, qui m’indiquèrent la salle avec courtoisie, je rigolais même avec l’une d’entre elle qui me dis que si je me perdais que je repasse la voir, et qu’elle était su que je ne me retrouverai pas la salle…Dans ces couloirs un peu confus je l’avoue je rencontrais un autre personnel qui m’indiqua la salle dont j’étais à la recherche…pas de cri, pas d’agitation, pas d’odeurs d’éthers, pas d’odeurs d’antibiotique, pas d’odeurs, ces odeurs qui nous marquent quand nous allons à l’hôpital et qui ne nous donne plus jamais l’envie d’y mettre pieds, même si c’est indispensable…je dirai une odeur de mort. NON l’hôpital était sans odeur.

Quand je rentrais dans la salle qu’elle ne fut pas ma surprise de le voir correctement installé, il était dans une salle commune, par la suite il m’en donnera l’explication…mais son lit était moderne, il ne datait pas de matusalem, comme je l’avais vu ailleurs, des vieux lits des années soixante, tout écaillé, sans matelas, croyez moi l’hôpital m’a traumatisé…mais il était sur un beau lit d’hôpital, bon sa femme avait quand même apporter les draps, mais le lit était confortable, et alors une idée complètement idiote mais venue, c’est dans un lit comme ça que j’aimerai me retrouvais si je venais à l’hôpital…c’est un peu tordu je vous l’accorde, mais j’étais contente de voir dans quelles conditions il était tout simplement.

Il me racontait que les infirmières étaient chargées de mettre la serpierre tous les 3 heures. Quand un malade salissait, elle avaient l’obligation de mettre la propreté. Il n’y avait que l’air conditionné qui ne marchait pas. Mais j’ai longtemps discuté avec lui, oubliant le lieu où je me trouvais. Quand je sortais de là, j’étais joyeuse de l’avoir vu dans des bonnes conditions. Je marchais vers la sortie en aspirant une grande bouffée d’air dans cette cours paisible.

 

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