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Parler de Grenoble, etc.

Publié le Dimanche 23 Juin 2019 à 23:56:47

Grenoble, le 23 / 06 / 2019

Article dans le DL du 23 06 2019

Le pouvoir des habitants de Grenoble

Pour les Grenoblois, démocraties s’oppose à oligarchie et religion.

La démocratie n’est à aucun moment un état de choses figé, mais bien un processus dynamique par lequel une communauté s’institue comme communauté de citoyens libres et égaux. Ce qui est décisif, c’est la remise en question de la loi héritée, dans une activité politique publique, dans le dialogue et le conflit. À Grenoble, est affirmé pour la première fois que la religion n’est pas l’apanage de certains habitants, mais de la totalité de la collectivité.

Il faut évidemment se demander quels sont les critères d’appartenance au corps des citoyens et dans quelle mesure ils doivent être considérés comme absolus. Dans la démocratie politique religieuse, ils sont assez restrictifs : sont citoyens les hommes adultes libres. Il s’agit d’une limitation considérable dans la définition du corps politique, car les femmes, les enfants, les étrangers en sont exclus. Ces limitations procèdent d’une mise en question de l’institué qui n’a été que partielle durant des millénaires. La véritable universalité politique (même si elle n’est que formelle, via le suffrage universel par exemple) est une création des Temps modernes.

Fraternité, égalité, liberté, laïcité !

Ce qui est important dans cette histoire que certains exploitent, c’est ce mouvement jamais achevé de création d’une société qui tend vers le repli sur soi, le communautarisme. Un mouvement religieux des désirs et des idées qui s’enferme d’une tradition à la « Française », alors que d’autres pays se libèrent de ce poids religieux. Il n’y a pas de bonne société, de société juste et libre une fois pour toutes. Les citoyens ont la possibilité de remettre en question leurs lois et leurs institutions pour la faire évoluer, mais toujours dans un échange et non par la provocation et par la violence.

De ces principes découlent ce que nous pouvons et devons appeler la démocratie : l’exercice du pouvoir, sans intermédiaire essentiel, par le peuple, c’est à dire par le corps entier des citoyens, ce qui implique l’idée d’une fraternité humaine, d’une collectivité d’égaux, et d’une liberté commune, la laïcité l’emporte largement !

Président : Chérif BOUTAFA

UQ Capuche - Stalingrad et Grands Boulevards – 3 rue Leo Lagrange- Grenoble - 06 17 59 31 33  Email cherif.boutafa@wanadoo.fr Site web : http://uhcapuche.wordpress.com/

 

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Publié le Jeudi 6 Juin 2019 à 00:09:34

« Je regrette que toutes les tendances politiques ne soient pas représentées alors que toutes avaient été invitées » a glissé Jean-Benoît Carreau, président de Citelec (association pour la promotion des mobilités innovantes). En l'occurrence, c'est d'Eric Piolle dont il était surtout question. Le maire de Grenoble, à Paris en début de semaine, avait fait savoir au Dauphiné Libéré qu'il était « dans l'action, pour sa ville et au service des Grenoblois. li n'est pas dans la carnpaqne des municipales, ce n'est pas le moment. li n'est pas non plus dans les controverses politiciennes. li laisse ça· à tous ceux qui essaient ainsi de se placer au sein de leur propre camp, dans des primaires improvisées. »

À l'inverse, Chérif Boutafa, qui a annoncé en juillet 2017 sa volonté de se présenter aux municipales 2020, a regretté vivement de ne pas avoir été invité. « Nous venons d'être exclus d'une séance organisée par une association[ ... ] sans avoir reçu préalablement une invitation comme les autres candidats pour les municipales de 2020 à Grenoble[ ... ] Les organisateurs de cette rencontre nous révèlent les coulisses d'un choix de candidat. » Pour lui, cela s'apparente à« une éviction calculée des "petits" candidats ».

J.-B.V. Dauphiné Libéré

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Visite medicale en presence d'un huissier de justice Publié le Lundi 27 Mai 2019 à 21:07:48

Bonjour,

quand certains agents sont encore dans la souffrance par le biais de la ville de Grenoble et de la Métro.

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Le Maire et le Président décident d'envoyer des huissiers de justice aux visites médicales pour éventuellement une reprise d'activité.

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L'agent n'est pas encouragé par cette méthode judiciaire.

Un cran de plus est constaté pour détruire psychologiquement les agents à Grenoble.

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Publié le Mardi 7 Mai 2019 à 13:11:49

ÉDUCATION - UN NOUVEAU MOUVEMENT DE GRÈVE TOUCHE LE PERSONNEL DE LA DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE DE LA VILLE, DU 6 AU 10 MAI

 Jusqu’au 10 mai, un mouvement de grève touche les écoles maternelles et élémentaires de Grenoble. La restauration scolaire est d’ores et déjà annulée jeudi.

 

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 Un manque de personnel et des remplacements trop tardifs : voilà en résumé ce qui met en colère Christiana et Jalila, Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) à l’école Ferdinand-Buisson à Grenoble depuis neuf et trois ans. « Ce problème des conditions de travail, il est le même dans toutes les communes de l’agglomération, assure Christiana, qui a aussi passé 10 années, non titularisée, à Saint-Égrève. Mais on se retrouve face à des politiciens qui font la sourde oreille. » Et les Atsem ne sont pas les seuls à s’indigner face à des conditions de travail jugées anormales : depuis hier, une grève qui devrait durer toute la semaine est organisée par les syndicats FO, Sud et CNT, pour l’ensemble du personnel de la Direction Éducation Jeunesse de la Ville de Grenoble (agents d’entretien, Atsem, animateurs). Un “pique-nique géant” est ainsi organisé devant le parvis de l’hôtel de ville de Grenoble ces mardi, jeudi et vendredi entre 11 h 30 et 13 h 30.

 Jeudi 9 mai, la mobilisation devrait être particulièrement forte puisqu’elle se joint à l’appel à la grève national des fonctionnaires. La Ville de Grenoble a donc décidé, en prévention, d’annuler la restauration scolaire ce jour-là.

 « On n’est pas reconnus »

 

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 « Il n’y a pas de respect de la part de la hiérarchie, s’indigne Joséphine, 53 ans, agente d’entretien et de restauration à Élisée-Chatin et à la Capuche à Grenoble. Il y a une vraie souffrance, on est considérés comme des incapables, on va travailler avec la boule au ventre. » Prête à faire grève toute la semaine, elle demande à ce que « le personnel soit écouté et respecté. On veut plus de remplaçants, qui auraient plus d’heures de travail pour nous éviter la surcharge. » Naïma, qui a le même poste dans une autre école, abonde : « On n’est pas reconnus, c’est vraiment le mot ! J’ai été victime d’une agression en sortant du travail, deux collègues aussi, mais on dirait que les élus s’en moquent. Et les salaires ne bougent pas et pourtant, on a de l’ancienneté. »

« 21 enfants à emmener aux toilettes »

 Du côté des Atsem, même son de cloche : « On demande une Atsem par classe dans toutes les écoles, rappelle Jalila. Et on manque d’animateurs, notamment sur le temps de la cantine où c’est l’usine. La semaine dernière par exemple, j’avais 21 enfants toute seule à emmener aux toilettes, donc pour la sécurité, on n’y est pas ! On souhaiterait aussi doubler le nombre d’Atsem du pool de remplaçants de 9 à 18 et pour les agents d’entretien, de 18 à 36. » Christiana ajoute : « Il y a un délai de 48 heures pour prévenir en cas de besoin de remplacement. Et souvent, on n’est pas remplacés avant une semaine : les enfants en pâtissent ! Quand il manque une collègue, on se divise, on fait les tâches de deux, voire trois personnes ; il y a une fatigue physique et psychologique, autant côté Atsem qu’enseignants ou enfants. »

 

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Ce lundi, trois écoles ont été fermées entre midi et deux et 28 grévistes ont été comptés par la municipalité sur l’ensemble du personnel.

Par Séverine MERMILLIOD | Publié le 07/05/2019 à 06:00 | Dauphiné Libéré

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Publié le Vendredi 5 Avril 2019 à 13:23:02

DÉCRYPTAGE – La Ville de Grenoble voulait le mettre en retraite anticipée. Sebti Rezaigia tenait à reprendre son travail. Après trois ans d’expertises et de contre-expertises médicales, l’agent des Espaces verts a réintégré son poste au 1er avril et va pouvoir financièrement sortir de tête de l’eau. On efface tout et on recommence ? Pas tout à fait. L’agent va réclamer des réparations à la Ville pour les préjudices moraux et financiers subis.Image

Sebti Rezaigia, 60 ans, vient d’être réintégré sur son poste, au service des Espaces verts, à la Ville de Grenoble.

Une victoire pour lui et les syndicalistes de Force ouvrière, qui se battent à ses côtés depuis trois ans, afin qu’il récupère son poste et son salaire de 1 300 euros net.

Depuis 2015, l’agent doit se contenter d’une indemnité de congés maladie de 600 euros, avec laquelle ce père de trois enfants peine à joindre les deux bouts. Une situation financière que lui et sa famille ont très mal vécue. La cellule familiale a ainsi éclaté en cours de route. Au bord du désespoir, l’agent a tenté de mettre fin à ses jours.

La Ville propose à l’agent une retraite anticipée

En 2012, Sebti Rezaigia connaît un premier accident du travail, puis un autre en 2014. Il subit deux opérations successives des genoux. En 2015, l’agent affirme être rétabli. Qu’importe le poste que lui proposera la Ville, Sebti Rezaigia n’est pas regardant. Même du ménage lui conviendrait. « Je fais le ménage chez moi, ironise-t-il, je peux très bien le faire aussi à la Ville ! » Image

Il dit avoir écrit mails et courriers, en vain, au maire de Grenoble Eric Piolle, à l’adjointe au personnel, Maud Tavel, aux services des ressources humaines, pour demander à réintégrer la collectivité. Les responsables ont fait la sourde oreille et se sont renvoyés la balle, dénoncent le syndicat FO, alors que la situation morale et financière de l’agent continuait à se détériorer.

 D’après les syndicalistes, la Ville n’a en fait qu’une idée en tête : convaincre l’agent de quitter la collectivité, en le poussant à prendre une retraite anticipée pour cause d’invalidité. Maud Tavel s’inscrit en faux. « L‘agent a été suivi par les ressources humaines pour qu’on lui retrouve un autre poste, tenant compte d’une liste de restrictions médicales émises par le médecin du travail en 2016.»

 Dans un second temps, le « corps médical » a prononcé « l’inaptitude totale » de l’agent, dixitl’adjointe au personnel. À partir de là, la Ville se bornant à « suivre les recommandations des avis médicaux » garantit Maud Tavel, elle lui a proposé la retraite anticipée pour invalidité.

 

Le plan d’économies en arrière-plan ?

 

Durant ces trois dernières années, force est de reconnaître qu’aucun poste n’a été proposé à l’agent. La Ville a-t-elle vraiment fait son maximum pour reclasser l’agent sur une autre mission ? Ce n’est pas si simple pour une personne de passer d’un poste technique à un poste administratif, tient à dire Maud Tavel.

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Il faut maîtriser suffisamment l’outil informatique et le français. Or ce ne serait pas le cas de l’agent, d’après les informations de l’adjointe.

 

« En aucun cas, nous n’avons cherché à mettre en difficulté cet agent ! », déclare-t-elle fermement. Cherif Boutafa n’en croit pas un mot.

 

« Vous imaginez un peu l’absurdité de la situation ?, fulmine le syndicaliste. La Ville de Grenoble qui refuse de reprendre un agent motivé, qui veut travailler ? Et on fait croire à cet agent qu’on n’arrive pas à lui trouver un poste ? » Les explications, d’après lui, crèvent les yeux. Sebti Rezaigia est d’abord dans le collimateur du plan de sauvegarde des services publics locaux.

 

« Les ressources humaines qui portent bien mal leur nom », tacle-t-il, ont en fait pour consigne de dégraisser la masse salariale, peste Cherif Boutafa. « Ce sont les agents les plus faibles qui trinquent », se désole-t-il. Patrick Fiorina, syndicaliste FO acquiesce. « Ce dossier ressemble à quelques autres que nous suivons ».

 

Des avis médicaux évolutifs 


Partir en retraite anticipée signifiait pour Sebti Rezaigia se contenter d’une pension mensuelle de 250 euros. Hors de question pour lui d’accepter un tel arrangement, d’autant que l’agent clame sa volonté de retravailler.

 

Epaulé par FO, Sebti Rezaigia, conteste donc la décision de la Ville, et l’avis médical sur lequel elle se repose.Image

 

Et l’employeur territorial se voit même obligé de saisir la commission de réforme, une instance consultative paritaire chargée de donner des avis, en cas de litige.

 

En 2017, la commission répond qu’elle n’a pas assez d’éléments pour statuer et réclame une expertise médicale, rapporte Cherif Boutafa, qui ajoute : « Ce qui démontre bien que la Ville affirme ce qu’elle veut ». Il faut attendre février 2019, et l’intervention du syndicat pour que le dossier repasse enfin en commission. Cette fois, le verdict tombe : l’agent doit être réintégré. Comprend qui peut, les expertises médicales sont devenues favorables à la reprise du travail. La collectivité s’exécute et retrouve un poste à l’agent.

 

N’ayant aucune explication à fournir sur ce revirement de l’avis médical, Maud Tavel dit comprendre l’amertume qu’a pu ressentir l’agent : « C’est regrettable d’être passé par cette première étape qui a dû être difficile pour lui, admet compréhensive Maud Tavel, mais aujourd’hui je ne peux que me satisfaire qu’il puisse reprendre son travail sur le poste qui était le sien, il y a quelques années. »

 

L’agent compte se pourvoir en justice

 

Le 1er avril, Sebti Rezaigia a repris son poste à la Ville de Grenoble, celui qu’il occupait à son entrée à la Ville en 2008. Ces trois ans de « galère », comme il dit, lui restent néanmoins en travers de la gorge et il n’est pas question pour lui de passer l’éponge.

 

Sur les conseils du syndicat FO, l’agent se prépare à saisir la justice afin de réclamer des réparations à son employeur pour les préjudices moraux et financiers subis.

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Il n’a ainsi pas du tout apprécié le courrier remontant à six mois à peine, dans lequel la direction de ressources humaines soutient qu’il ne sait ni lire ni écrire, et lui fait comprendre qu’il est inemployable.

 

Et Sebti Rezaigia de brandir son curriculum vitae manuscrit rédigé par ses soins pour contredire ces allégations. « Un tel dénigrement porte clairement atteinte à la dignité humaine, avertit Patrick Fiorina. C’est un délit punissable au pénal », ajoute-t-il.

 

 Séverine Cattiaux

 

Source : article Un agent municipal de Grenoble jugé inapte réintégré après trois ans de “galère” : FO accuse, la Ville se défend | Place Gre'net - Place Gre'net

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