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Le blog de Chérif BOUTAFA

Parler de Grenoble, etc.

Plus jamais cela à Grenoble. Grenoble est une ville pour tous. Publié le Samedi 24 Août 2019 à 19:08:08

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Un article de la journaliste Eve Moulinier qui retrace l'agression et les insultes d'une personne qui ne cherche qu'a vivre sa vie librement.

L' adjoint à l’égalité des droits à la Ville de Grenoble et la déléguée territoriale SOS homophobie, commentent ainsi les images de l’agression à Grenoble qui ont circulé sur les réseaux sociaux : « Il s’agit d’une chasse. L’agresseur ou les agresseurs courent après cette personne qu’ils jugent inférieure et ils filment leur acte. C’est horrible ! Et quand ils postent la vidéo, c’est pour se valoriser. Voilà leur mode de fonctionnement, leur mode de pensée. Oui c’est insupportable et révélateur de l’époque que l’on vit ».

Ils disent aussi qu’ils pensent « d’abord et avant » tout à la victime, en s’inquiétant pour elle. « On espère qu’elle va au mieux, qu’elle est saine et sauve. Car que s’est-il passé après la séquence filmée ? On n’en sait rien. »

La déléguée territoriale revient ensuite sur la situation préoccupante en France : « Le nombre d’agressions sur les personnes LGBTI a encore augmenté. On avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a un an car on sentait bien les tensions monter, mais les chiffres publiés en mai dernier par SOS homophobie ont été pires que les précédents. Au dernier trimestre 2018, on en était à une agression par jour dans notre pays ! ».

« Les idées les plus nauséabondes font leur chemin »

L' adjoint à l’égalité des droits poursuit : « Il faut une mobilisation nationale sur le sujet en France, car partout dans le monde, on est sur une pente glissante. Regardez la Pologne qui a vu des écriteaux “Zone LGBT free” fleurir dans les vitrines de certains de ses commerces. Regardez en Hongrie où Coca-Cola a cédé aux pressions pour enlever ses affiches avec un couple gay. Et il y a aussi Trump, dont le gouvernement vient de demander à la Cour suprême d’autoriser les entreprises à licencier les personnes transgenres ! Oui, il faut agir, car les idées les plus nauséabondes font leur chemin. Dans notre pays, les agressions augmentent et les associations LBGT voient leurs subventions baisser. À Grenoble, nous les avons, au contraire, augmentées puisqu’elles sont passées en 5 ans de 1 000 euros par an à presque 20 000. Mais il faut maintenant un plan plus vaste, il faut des annonces gouvernementales. Des annonces fortes ! Car, les personnes LGBT sont inquiètes de cette montée des violences, elles ont peur… Moi-même qui milite ouvertement depuis longtemps, je me suis récemment surpris à faire attention à ce que je portais désormais dans les transports en commun, à me demander si mettre des chaussettes rainbow ou des tee-shirts un peu militants ne pouvait pas me mettre en danger… C’est la première fois que cela m’arrive…»

Par Ève MOULINIER | Publié le 24/08/2019 à 06:02 | Vu 163 fois

Afficher les 2 commentaires. Dernier par JasonRodrigues le 11-09-2019 à 13h04 - Permalien - Partager

Grenoble, le 23 / 06 / 2019

Article dans le DL du 23 06 2019

Le pouvoir des habitants de Grenoble

Pour les Grenoblois, démocraties s’oppose à oligarchie et religion.

La démocratie n’est à aucun moment un état de choses figé, mais bien un processus dynamique par lequel une communauté s’institue comme communauté de citoyens libres et égaux. Ce qui est décisif, c’est la remise en question de la loi héritée, dans une activité politique publique, dans le dialogue et le conflit. À Grenoble, est affirmé pour la première fois que la religion n’est pas l’apanage de certains habitants, mais de la totalité de la collectivité.

Il faut évidemment se demander quels sont les critères d’appartenance au corps des citoyens et dans quelle mesure ils doivent être considérés comme absolus. Dans la démocratie politique religieuse, ils sont assez restrictifs : sont citoyens les hommes adultes libres. Il s’agit d’une limitation considérable dans la définition du corps politique, car les femmes, les enfants, les étrangers en sont exclus. Ces limitations procèdent d’une mise en question de l’institué qui n’a été que partielle durant des millénaires. La véritable universalité politique (même si elle n’est que formelle, via le suffrage universel par exemple) est une création des Temps modernes.

Fraternité, égalité, liberté, laïcité !

Ce qui est important dans cette histoire que certains exploitent, c’est ce mouvement jamais achevé de création d’une société qui tend vers le repli sur soi, le communautarisme. Un mouvement religieux des désirs et des idées qui s’enferme d’une tradition à la « Française », alors que d’autres pays se libèrent de ce poids religieux. Il n’y a pas de bonne société, de société juste et libre une fois pour toutes. Les citoyens ont la possibilité de remettre en question leurs lois et leurs institutions pour la faire évoluer, mais toujours dans un échange et non par la provocation et par la violence.

De ces principes découlent ce que nous pouvons et devons appeler la démocratie : l’exercice du pouvoir, sans intermédiaire essentiel, par le peuple, c’est à dire par le corps entier des citoyens, ce qui implique l’idée d’une fraternité humaine, d’une collectivité d’égaux, et d’une liberté commune, la laïcité l’emporte largement !

Président : Chérif BOUTAFA

UQ Capuche - Stalingrad et Grands Boulevards – 3 rue Leo Lagrange- Grenoble - 06 17 59 31 33  Email cherif.boutafa@wanadoo.fr Site web : http://uhcapuche.wordpress.com/

 

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Grenoble / Eric Piolle décline, Chérif Boutafa peste Publié le Jeudi 6 Juin 2019 à 00:09:34

« Je regrette que toutes les tendances politiques ne soient pas représentées alors que toutes avaient été invitées » a glissé Jean-Benoît Carreau, président de Citelec (association pour la promotion des mobilités innovantes). En l'occurrence, c'est d'Eric Piolle dont il était surtout question. Le maire de Grenoble, à Paris en début de semaine, avait fait savoir au Dauphiné Libéré qu'il était « dans l'action, pour sa ville et au service des Grenoblois. li n'est pas dans la carnpaqne des municipales, ce n'est pas le moment. li n'est pas non plus dans les controverses politiciennes. li laisse ça· à tous ceux qui essaient ainsi de se placer au sein de leur propre camp, dans des primaires improvisées. »

À l'inverse, Chérif Boutafa, qui a annoncé en juillet 2017 sa volonté de se présenter aux municipales 2020, a regretté vivement de ne pas avoir été invité. « Nous venons d'être exclus d'une séance organisée par une association[ ... ] sans avoir reçu préalablement une invitation comme les autres candidats pour les municipales de 2020 à Grenoble[ ... ] Les organisateurs de cette rencontre nous révèlent les coulisses d'un choix de candidat. » Pour lui, cela s'apparente à« une éviction calculée des "petits" candidats ».

J.-B.V. Dauphiné Libéré

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Visite medicale en presence d'un huissier de justice Publié le Lundi 27 Mai 2019 à 21:07:48

Bonjour,

quand certains agents sont encore dans la souffrance par le biais de la ville de Grenoble et de la Métro.

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Le Maire et le Président décident d'envoyer des huissiers de justice aux visites médicales pour éventuellement une reprise d'activité.

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L'agent n'est pas encouragé par cette méthode judiciaire.

Un cran de plus est constaté pour détruire psychologiquement les agents à Grenoble.

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Écoles : des agents en grève toute la semaine Publié le Mardi 7 Mai 2019 à 13:11:49

ÉDUCATION - UN NOUVEAU MOUVEMENT DE GRÈVE TOUCHE LE PERSONNEL DE LA DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE DE LA VILLE, DU 6 AU 10 MAI

 Jusqu’au 10 mai, un mouvement de grève touche les écoles maternelles et élémentaires de Grenoble. La restauration scolaire est d’ores et déjà annulée jeudi.

 

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 Un manque de personnel et des remplacements trop tardifs : voilà en résumé ce qui met en colère Christiana et Jalila, Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) à l’école Ferdinand-Buisson à Grenoble depuis neuf et trois ans. « Ce problème des conditions de travail, il est le même dans toutes les communes de l’agglomération, assure Christiana, qui a aussi passé 10 années, non titularisée, à Saint-Égrève. Mais on se retrouve face à des politiciens qui font la sourde oreille. » Et les Atsem ne sont pas les seuls à s’indigner face à des conditions de travail jugées anormales : depuis hier, une grève qui devrait durer toute la semaine est organisée par les syndicats FO, Sud et CNT, pour l’ensemble du personnel de la Direction Éducation Jeunesse de la Ville de Grenoble (agents d’entretien, Atsem, animateurs). Un “pique-nique géant” est ainsi organisé devant le parvis de l’hôtel de ville de Grenoble ces mardi, jeudi et vendredi entre 11 h 30 et 13 h 30.

 Jeudi 9 mai, la mobilisation devrait être particulièrement forte puisqu’elle se joint à l’appel à la grève national des fonctionnaires. La Ville de Grenoble a donc décidé, en prévention, d’annuler la restauration scolaire ce jour-là.

 « On n’est pas reconnus »

 

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 « Il n’y a pas de respect de la part de la hiérarchie, s’indigne Joséphine, 53 ans, agente d’entretien et de restauration à Élisée-Chatin et à la Capuche à Grenoble. Il y a une vraie souffrance, on est considérés comme des incapables, on va travailler avec la boule au ventre. » Prête à faire grève toute la semaine, elle demande à ce que « le personnel soit écouté et respecté. On veut plus de remplaçants, qui auraient plus d’heures de travail pour nous éviter la surcharge. » Naïma, qui a le même poste dans une autre école, abonde : « On n’est pas reconnus, c’est vraiment le mot ! J’ai été victime d’une agression en sortant du travail, deux collègues aussi, mais on dirait que les élus s’en moquent. Et les salaires ne bougent pas et pourtant, on a de l’ancienneté. »

« 21 enfants à emmener aux toilettes »

 Du côté des Atsem, même son de cloche : « On demande une Atsem par classe dans toutes les écoles, rappelle Jalila. Et on manque d’animateurs, notamment sur le temps de la cantine où c’est l’usine. La semaine dernière par exemple, j’avais 21 enfants toute seule à emmener aux toilettes, donc pour la sécurité, on n’y est pas ! On souhaiterait aussi doubler le nombre d’Atsem du pool de remplaçants de 9 à 18 et pour les agents d’entretien, de 18 à 36. » Christiana ajoute : « Il y a un délai de 48 heures pour prévenir en cas de besoin de remplacement. Et souvent, on n’est pas remplacés avant une semaine : les enfants en pâtissent ! Quand il manque une collègue, on se divise, on fait les tâches de deux, voire trois personnes ; il y a une fatigue physique et psychologique, autant côté Atsem qu’enseignants ou enfants. »

 

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Ce lundi, trois écoles ont été fermées entre midi et deux et 28 grévistes ont été comptés par la municipalité sur l’ensemble du personnel.

Par Séverine MERMILLIOD | Publié le 07/05/2019 à 06:00 | Dauphiné Libéré

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